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Avis de lecteurs

Le boiseleur n° 1
Les mains d'Illian (Hubert)

note: 5Les oiseaux en bois Sylvie - 17 février 2024

Illian est un sculpteur sur bois très talentueux. Il travaille, sans relâche, pour M. Koppel, à fabriquer des cages en bois que ce dernier vend aux habitants de Solidor, la [...]

Le boiseleur n° 2
Le boiseleur n° 2
L' esprit d'atelier (Hubert)

note: 5La guerre de l'Art Sylvie - 2 mars 2024

Depuis qu'il est parti de Solidor, Illian ne sculpte plus. Mais, sa renommée suscite l'intérêt de Tullio Hamzari, grand sculpteur de la prestigieuse cité de Bélizonde.
Ce dernier réussit à convaincre [...]

Le rapport de Brodeck n° 1
L'autre (Manu Larcenet)

note: 5L'Autre et l'Indicible Sylvie - 19 mars 2024

Brodeck est un homme, rescapé de l'enfer.
Un jour, les hommes du village vont l'obliger à rédiger un rapport sur la mort de "L'Anderer", à laquelle Brodeck n'a pas assité. Ce [...]

Le printemps de Sakura (Marie Jaffredo)

note: 5"Puis chaque année, le printemps revient" Sylvie - 26 mars 2024

Sakura vit à Tokyo avec son père. Sa mère est morte dans un accident, Sakura avait 5 ans. Cela fait trois ans et Sakura est une petite fille triste. Son [...]

Akane banashi n° 1
Ce jour-là (Yūki Suenaga)

note: 5La rakugo-ka girl Florian MSP - 10 janvier 2024

Un très bon shonen qui parle du rakugo, un art traditionnel japonais. On suit Akane durant l'histoire où elle va mettre en pratique cet art dans différents spectacles et en [...]

Carnet de prison (Galien)

note: 4«Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts» Isaac Newton Jérôme - 29 janvier 2024

"Meilleur texte" [...] selon le préfacier et écrivain communiste Alain Badiou sur la prison, qui y est "admirablement croquée" par l'auteur de bandes dessinées et dessinateur de presse (Le Sans-culotte [...]

Critique

 

Mille petits riens (Jodi Picoult)

note: 5Racisme à l'américaine - 10 juin 2020

Sage-femme expérimentée et appréciée dans un hôpital du Connecticut, Ruth est la seule femme de couleur dans son service. Cela ne lui a jamais posé problème, jusqu’au jour où un couple de suprémacistes blancs lui interdit de s’occuper de leur nouveau-né, et où la chef de service accepte cette exigence des patients. Le décès du bébé conduit les parents à déposer plainte, a priori contre l’hôpital mais celui-ci les oriente vers une plainte contre la sage-femme, accusée de n’avoir pas pris l’initiative de gestes qui auraient peut-être pu sauver l’enfant. La vie de Ruth et de son fils, brillant lycéen, va alors basculer : eux qui sentaient bien installés socialement vont être sans cesse renvoyés à la couleur de leur peau.
Ce roman à plusieurs voix immerge très bien le lecteur dans les points de vue de Ruth, de son avocate (blanche, fortunée, bien intentionnée mais qui va comprendre qu’elle était dans le déni vis-à-vis des injustices raciales), et du père du bébé ; ce personnage-là est particulièrement saisissant, dans sa violence raciste. Par cette coexistence des voix de chacun des personnages, le livre nous plonge dans la réalité d’une société américaine encore extrêmement clivée, imprégnée de luttes raciales et de déni, dans laquelle l’extrême liberté d’expression laisse libre champ à des groupes et des mouvements pas très sympathiques. Un très beau roman, haletant, prenant, qui laisse des traces.