Illian est un sculpteur sur bois très talentueux. Il travaille, sans relâche, pour M. Koppel, à fabriquer des cages en bois que ce dernier vend aux habitants de Solidor, la [...]
Du XIXè siècle à nos jours, nous suivons les parcours de Fortuné et Sanjar, qui des Alpes du Sud en France aux paysages rudes de l'Afghanistan, vont de villages en [...]
Très beau texte de Maryam Madjidi qui raconte sa déterritorialisation relative, corporelle et mentale, jalonnée de doutes, de l'Iran vers la France. Ses réflexions sur l'école républicaine française et les [...]
Brodeck est un homme, rescapé de l'enfer.
Un jour, les hommes du village vont l'obliger à rédiger un rapport sur la mort de "L'Anderer", à laquelle Brodeck n'a pas assité. Ce [...]
Sakura vit à Tokyo avec son père. Sa mère est morte dans un accident, Sakura avait 5 ans. Cela fait trois ans et Sakura est une petite fille triste. Son [...]
Marie-Aude Murail retrace une fois de plus une histoire de famille : celle de Kleber, 17 ans, entrant en terminale et de Barnabé, 22 ans, surnommé Simple en raison de son QI d’un enfant de 3 ans. Persuadé que son lapin en peluche est vivant, il invente sans cesse de nouveaux mots et surveille de près les gros mots prononcés par son ainé. Pour éviter de confier son frère aux services sociaux comme le voudrait sa famille, Kleber décide de le prendre en charge. Ensemble, ils s’installent dans une colocation d’étudiants dont ils vont chambouler la paisible existence.
L’auteure aborde avec délicatesse le sujet des handicapés mentaux. On ne peut que sourire devant la naïveté de Simple, mais aussi devant l’intelligence de certaines de ses réflexions : au final c’est souvent lui qui juge ses compagnons avec le plus de lucidité. Loin d’être plombant, le roman comporte même quelques passages truculents, le comportement de Simple donnant souvent lieu à de drôles de quiproquos!
Un régal de tendresse, drôle et émouvant.
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