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Avis de lecteurs

Origin n° 1 (Boichi)

note: 4Un androïde qui s'oppose à ses congénères Florian MSP - 23 septembre 2023

Un manga SF qui nous plonge dans un univers où un androïde s'introduit dans un groupe d'humains et va en apprendre sur eux. Il va avoir un groupe d'ennemis à [...]

Aux portes du palais (Mediapart)

note: 5"Un bon croquis vaut mieux qu'un long discours." Napoléon Bonaparte Jérôme - 10 novembre 2023

Lire l'excellent travail d'enquête et de reportage du journal en ligne Mediapart sous la forme de bande dessinée hors séquence électorale procure une piqûre de rappel toujours utile sur le [...]

Filles de la Walïlü (Cécile Roumiguière)

note: 5La presqu'île des femmes libres Sylvie - 22 septembre 2023

Albaan est une petite fille heureuse, choyée par ses parents. Avec son amie Lilijann, inséparables et intrépides, elles découvrent la forêt et se font peur avec de vieilles histoires.
Mais Albaan [...]

Quelqu'un à qui parler (Grégory Panaccione)

note: 5De l'autre côté du téléphone Sylvie - 2 octobre 2023

Samuel Verdi fête ses 35 ans seul, déprimé et ivre.
Il décide de faire le numéro de téléphone de la maison dans laquelle il a grandit. Un petit garçon répond. Il [...]

La vie clandestine (Monica Sabolo)

note: 3Dans la plaie Jérôme - 26 septembre 2023

Dans ce roman que l'on pourrait qualifier d'initiatique, deux enquêtes s'entremêlent et s'auto-alimentent : une autour des membres les plus connus d'Action directe, autour de la libraire anarchiste Hellyette Bess [...]

Cinq Avril n° 1
L'héritier de Da Vinci (Fred Duval)

note: 5L'héritier de Léonard de Vinci Florian MSP - 6 décembre 2023

Une très bonne BD Historique à l'époque de la Renaissance où on suit Avril, qui a été recueilli par une noble puis éduqué par Léonard de Vinci. A l'âge adulte, [...]

Critique

 

La poupée qui fait oui (Agnès de Clairville)

note: 5Non consenti FM - 21 septembre 2022

Fin des années 1980, avant le téléphone portable et les réseaux sociaux.
Arielle, 16 ans et demi, entre dans une école d’ingénieur avec prépa intégrée. En ce jour de rentrée, le ton est donné dès les premières pages du livre : nous sommes en plein bizutage violemment sexualisé et sexiste. Arielle veut se fondre dans le moule, et souhaite avant tout acquérir une expérience qui, pense-t-elle, sera déterminante : elle veut perdre sa virginité. Amoureuse du Don Juan de l’école, elle découvre que les relations sexuelles peuvent être douloureuses et éloigner au lieu de rapprocher. Pourtant, elle s’accroche, prête à tout accepter pour être avec son cher Eric. C’est « la poupée qui fait oui » : elle ne veut pas mais elle accepte, elle subit sans réagir.
En parallèle, nous voyons Arielle par le regard d’autres personnages, et en particulier celui de sa mère. Elle s’inquiète pour sa fille, nous comprenons qu’elle aussi dans sa jeunesse a vécu une relation douloureuse. Se peut-il qu’une génération plus tard, sa fille soit elle aussi sous emprise, bafouée dans son corps et sa dignité ? Vient un moment où Arielle, dans une autre relation plus bienveillante, comprend que l’amour et la sexualité peuvent être autres ; mais c’est bien plus tard qu’elle pourra désigner comme viols des actes imposés par Eric.
Nourri d’une histoire vraie, ce roman à l’écriture directe aborde avec brio la question du consentement.