Marguerite est une jeune femme comme les autres : elle travaille, vit en couple.
Mais parfois, les apparences sont trompeuses. Le quotidien est un calvaire pour Marguerite qui doit faire d'énormes [...]
Sakura vit à Tokyo avec son père. Sa mère est morte dans un accident, Sakura avait 5 ans. Cela fait trois ans et Sakura est une petite fille triste. Son [...]
Du XIXè siècle à nos jours, nous suivons les parcours de Fortuné et Sanjar, qui des Alpes du Sud en France aux paysages rudes de l'Afghanistan, vont de villages en [...]
Le juge Stallworth est respecté et compte bien le rester, son ambition est de nettoyer New York du mal et plus particulièrement le quartier du triangle noir. Dans ce quartier [...]
"Et dans la forêt, je pars, pour perdre mon esprit et retrouver mon âme". Cette citation est de John Muir (21 avril 1838 / 24 décembre 1914). Lomig retrace la [...]
"Meilleur texte" [...] selon le préfacier et écrivain communiste Alain Badiou sur la prison, qui y est "admirablement croquée" par l'auteur de bandes dessinées et dessinateur de presse (Le Sans-culotte [...]
Emma est la star du lycée et de la petite communauté irlandaise où elle vit. C’est une jeune femme bien dans sa peau, libre de ses choix. Elle est belle, elle le sait et elle en profite. Mais tout dérape lors d’une fête alors qu’elle accepte d’avaler quelques pilules, pour ne pas perdre la face sous la pression des regards. Trou noir. Quelques jours plus tard, alors qu’elle ne se souvient toujours de rien, elle tombe sur des photos de cette soirée, partagées sur les réseaux sociaux. Elle voit un corps de poupée, nue, mise en scène et utilisée par plusieurs garçons. Elle ne se reconnait pas. Emma devient alors la bête noire de la communauté, celle qui dérange par son comportement passé, celle qui ose parler de viol. Tout le monde lui tourne le dos parce que, finalement, à utiliser son corps en toute liberté, ne l’aurait-elle pas « bien cherché » (le titre original est d’ailleurs très parlant : « Asking for it »). Un titre dur et poignant qui revient sur la question du consentement et l’usage de son corps (surtout quand on est une jeune femme), à l’heure où les réseaux sociaux régissent nos vies. Âmes sensibles, s’abstenir.
Plus jeune enfant d'une fratrie de sept, Tara grandit dans une communauté mormone dans les montagnes de l’Idaho. Le père, survivaliste de plus en plus paranoïaque, fait tout pour que sa famille reste cachée. Aucune déclaration à l'état civil, interdiction d'aller à l'hôpital et évidemment, les enfants ne se sont jamais assis sur les bancs de l'école publique.
Tara pourrait suivre les traces de ses frères et sœurs et adhérer pleinement aux convictions de ses parents mais à l’adolescence, alors qu’elle ouvre les yeux sur le monde qui l’entoure, elle comprend qu’il y a plus et que le modèle offert par sa famille n’est peut-être pas le bon. Mais renier une quinzaine d’années d’enrôlement et renoncer à la sécurité et à l’amour du seul foyer jamais connu n’est pas chose facile. C’est grâce à sa détermination et à son courage que Tara, seule, trouve le chemin de l’école et s’éduque. C’est aussi seule et sans aucun soutien qu’elle s’extrait de cet environnement et commence une nouvelle vie. Mais ce n’est pas sans doutes ni sans souffrances. Le portrait inspirant et riche en émotions d’une jeune femme qui prend sa vie en main, envers et contre tout.
Demi-dieu de la mythologie grecque, Achille est l’un des inoubliables personnages de L’Iliade d’Homère. Diplômée de lettres classiques, l’américaine Madeline Miller a relevé le défi de romancer l’histoire d’Achille en adoptant le point de vue de Patrocle, son ami intime, personnage bien présent et important dans L’Iliade. Avec un vrai talent de conteuse et une imagination qui force le respect, l’autrice donne vie à ces enfances grecques dans l’Antiquité, dans ce monde fantastique où un éblouissant demi-dieu et son ami bénéficient de l’éducation du centaure Chiron. Jeune homme, Achille finit par obéir à son destin et accepte de suivre Ulysse pour rejoindre l’expédition des Grecs contre les Troyens… on connaît la suite, mais elle est si bien romancée par Madeline Miller ! Celle-ci s’est très bien emparée, avec beaucoup de liberté, d’une trame célébrissime pour en faire un roman d’amour et d’aventure qui redonne vie à ces icônes de la culture occidentale.
Sage-femme expérimentée et appréciée dans un hôpital du Connecticut, Ruth est la seule femme de couleur dans son service. Cela ne lui a jamais posé problème, jusqu’au jour où un couple de suprémacistes blancs lui interdit de s’occuper de leur nouveau-né, et où la chef de service accepte cette exigence des patients. Le décès du bébé conduit les parents à déposer plainte, a priori contre l’hôpital mais celui-ci les oriente vers une plainte contre la sage-femme, accusée de n’avoir pas pris l’initiative de gestes qui auraient peut-être pu sauver l’enfant. La vie de Ruth et de son fils, brillant lycéen, va alors basculer : eux qui sentaient bien installés socialement vont être sans cesse renvoyés à la couleur de leur peau.
Ce roman à plusieurs voix immerge très bien le lecteur dans les points de vue de Ruth, de son avocate (blanche, fortunée, bien intentionnée mais qui va comprendre qu’elle était dans le déni vis-à-vis des injustices raciales), et du père du bébé ; ce personnage-là est particulièrement saisissant, dans sa violence raciste. Par cette coexistence des voix de chacun des personnages, le livre nous plonge dans la réalité d’une société américaine encore extrêmement clivée, imprégnée de luttes raciales et de déni, dans laquelle l’extrême liberté d’expression laisse libre champ à des groupes et des mouvements pas très sympathiques. Un très beau roman, haletant, prenant, qui laisse des traces.
Blandine de Caunes est l’une des filles de l’icône féministe Benoîte Groult. Quand cette mère, célèbre pour son intelligence vive et érudite, son indépendance farouche, sa liberté de penser, de parler et d’agir, est atteinte de la maladie d’Alzheimer, les premiers signes sont difficiles à accepter pour Benoîte elle-même et pour son entourage. Les mois passent et cette mère très aimée décline, se trouvant peu à peu dans une totale dépendance, ce dont elle se plaint dans ses instants de lucidité. Le moment va bientôt venir pour ses deux filles très complices de prendre une décision difficile. Mais alors même que Blandine de Caunes envisage avec douleur la fin de vie de sa mère, un cauchemar s’abat sur elle : la mort accidentelle de sa fille unique, son seul enfant, qui lui reprochait parfois de s’occuper davantage de sa mère que de sa fille… Comment faire face à ce double deuil, à la disparition du mot « maman » de son vocabulaire actif ? Récit d’une vie mi-dorée mi-amère, évocation sans tabou de la vieillesse et de la perte d’indépendance, ce livre réussit l’exploit d’évoquer des sujets tragiques sans être totalement déprimant, grâce sans doute à l’énergie puissante et au goût de la vie qui caractérisent cette lignée de femmes.
Dans l’Angleterre des années 1920, Louisa est une jeune femme pauvre que son oncle s’apprête à prostituer. Parvenant à échapper à son emprise, elle va réussir à se faire embaucher comme bonne d’enfants chez un pair du royaume, au sein de l’aristocratie, plus précisément la famille Mitford. Mais dans l’intervalle, elle va être indirectement concernée par un meurtre perpétré dans un train, ce qui va lui donner l’occasion de faire la connaissance d’un policier qu’elle aurait bien plaisir à revoir, et réciproquement… Justement, l’aînée des sœurs Mitford s’intéresse de très près à l’affaire, mais aussi au passé trouble de Louisa…
Jessica Fellowes est la nièce de Julian Fellowes, l’auteur de la série Downtown Abbey et de romans qui décrivent l’aristocratie britannique, et cela se sent ! Délicieusement british, cette série s’autorise à mettre en scène les célèbres sœurs Mitford, mêlant ainsi une trame policière, une évocation de la société britannique des années 1920, et ce charme très particulier des intrigues propres aux grandes maisons aristocratiques, impliquant à fois la vie les domestiques et celle de leurs employeurs. Une lecture policière très divertissante !
Irlande, début du 20è siècle. Victoria, fille d’un châtelain, a réussi à obtenir que Rosie, fille d’un métayer, partage ses jeux et son éducation. Mais au moment de l’ « entrée dans le monde », chacune retrouve la place que lui autorise la société et leur amitié n’y résiste pas. Néanmoins, elles ont été toutes deux irrémédiablement marquées par la rencontre avec l’autre, et elles vont à leur manière rompre avec leur milieu : rapprochement avec les Indépendantistes, journalisme, soin des malades et des blessés nécessiteux… Tous les ingrédients sont réunis : un contexte historique tourmenté (premiers combats indépendantistes des Irlandais), la lutte des classes, des morts dans le naufrage du Titanic, des amitiés et des amours contrariées mais qui triomphent de l’adversité, deux personnages féminins forts voire un soupçon de féminisme… C’est un peu prévisible parfois, mais le livre est plutôt bien écrit, sans longueur ni prétention excessive, ce qui en fait un roman agréable à lire, et un rappel intéressant sur l’histoire de l’Irlande.
Entre Melbourne et Sydney, le portrait de trois femmes à la vie en apparence sans problème.
Cécilia a trois filles magnifiques, un mari merveilleux, une superbe maison. Sa vie bascule quand elle découvre et lit une lettre qu’elle n’aurait jamais dû ouvrir.
Tess a un joli petit garçon, un mari aimant et une cousine extraordinaire avec qui elle partage tout depuis l’enfance, une belle vie jusqu’à une révélation qui la laisse anéantie.
Quant à Rachel, sa vie meurtrie par le meurtre de sa fille il y a une vingtaine d’années l’a laissé aigrie, elle reporte toute sa tendresse et son affection sur son petit- fils de 2 ans qui hélas part vivre à New-York avec ses parents.
La vie de ses trois femmes va basculer à tout jamais en une fraction de seconde. Pourront-elles être de nouveau heureuses et pardonner ?
Un beau roman sur l’amour entre mari et femme, sur l’amour filiale et le pardon.
Romy Hall n’est pas née sous une bonne étoile dans le San-Francisco des années 80. Strip-teaseuse, elle abandonne tout pour fuir un homme qui la harcèle et pouvoir vivre en paix avec son fils. Mais le mauvais sort s’acharne sur elle. Il la retrouve, et pour se défendre elle le tue. Sans le sou, elle se voit attribuer un avocat commis d’office qui l’a défend mal. Heureusement son fils est confié à sa mère. Mais la malchance continue et elle n’a de cesse de trouver une solution pour son fils.
L’intrigue oscille entre la vie de Romy avant et pendant son incarcération, les violences, les situations humiliantes mais aussi l’amitié.
Plein d’humanité, bouleversant.
Début des années 1950.
Holden Caulfield, jeune homme de 16 ans vient d’être renvoyé de son collège trois jours avant Noël. Il n’ose pas rentrer chez lui, alors il erre dans New-York. C’est l’histoire d’une fugue, celle d’un adolescent de la bourgeoisie New-Yorkaise qui évoque ses peurs, ses incertitudes, son mal-être. Il nous parle de sa famille, de son frère mort il y a quelques années, de sa sœur qu’il adore. C’est aussi l’histoire d’un jeune qui se sent perdu, qui n’arrive pas à trouver sa place dans la vie et la société.
Un roman à la fois drôle, plein de tristesse et de tendresse.
Un grand classique
Une famille en apparence très unie à la fin des années 1950.
James Lee d’origine chinoise ne s’est jamais senti à sa place, différent, solitaire. Marylin, jeune femme brillante, déterminée, indépendante ne rêve que d’une chose, devenir médecin.
Lui, professeur, elle, étudiante, ils se rencontrent, se marient et ont un enfant. Les rêves de Marylin sont remis à plus tard. Mais quand plus tard ? Après un deuxième enfant puis un troisième. La vie en décide autrement et les rêves de Marylin ne se réalisent pas, elle les reporte sur sa fille.
C’est une histoire de racisme, de différence, d’amour maternel toxique, une histoire cruelle, pleine de remords, de désillusions, bref un roman fort, puissant, passionnant.
Un trésor posthume grâce à son épouse qui a exhumé plusieurs morceaux.
Un album teinté de rock en passant par le blues Grass aux ambiances jazzy. Du grand J.J. Cale, celui-là même qui a influencé des artistes comme Mark Knopfler et Eric Clapton qui a repris beaucoup de ses titres entre autre after midnight et cocaïne.
L’un de ses meilleurs albums.
L’arrivée de Fourchette, un nouveau jouet va provoquer la séparation de Woody et Bonnie.
Ce nouvel opus nous offre de l’humour, de l’émotion et du rythme. Dans ce film qui est volontairement mélancolique, on s’émeut et on rit, c’est une véritable montagne russe d’émotions et surtout du divertissement à l’état pur.
Un film familial à voir.
Pierre-Paul Daoust, 36 ans, titulaire d’un doctorat en philosophie est chauffeur pour une compagnie de livraison. Un jour, il est le témoin d’un hold-up qui tourne mal, et se retrouve ainsi seul au milieu du désastre avec 2 énormes sacs remplis de billets.
Mélange de policier, de comédie et de drame social, ce film est une satire de l’Amérique rongée par l’argent sale et aussi un divertissement d’aventures et d’émotions.
Fabuleux album de Bashung, sans doute l’un de ses meilleurs mais malheureusement le dernier. Bleu pétrole est un album chaleureux, très mélancolique, un disque soigné et majoritairement acoustique, où l’on retrouve des classiques de Manset et de Léonard Cohen.
A écouter sans modération.
Deuxième album de ce très jeune groupe, mêlant rock sudiste, soul, blues. L’une des meilleures révélations de ces dernières années.
Mettez votre casque et montez le son.
Après l’excellent « Earth » voiçi un nouvel opus du « loner » pour les fans.
On y retrouve le Neil Young militant pour les causes indiennes et son inquiétude de l’arrivée au pouvoir de gens comme Trump. Avec les sonorités de ses débuts (after the gold rush).
A écouter encore et encore.
Nouvel enregistrement tiré de ses archives, cette fois-ci c’est une compilation de morceaux acoustiques datant de 1976. On y retrouve ses plus grands classiques ainsi qu’un inédit (no one seems to know).
Le titre « Song for Judy » fait référence à Judy Garland venue assister à l’un de ses concerts.
Peut-être l’un de ses meilleurs live acoustiques avec « live a Massey Hall ».
Abel Morales est un immigré mexicain et un chef d’entreprise dans le New-York des années 1980 où la corruption fait loi. Décidé à garder son intégrité, il devra se battre sans compromis et sans violence pour préserver tout ce que lui et sa famille ont construit dans un monde où toute personne veut sa part du gâteau.
Après Margin call, J.C. Chandor confirme tout son talent.
A plus de 80 ans, Earl Stone est aux abois. Passionné par les fleurs, son entreprise risque d’être saisie. Il accepte donc un travail, mais sans le savoir il s’engage à être passeur de drogue pour le cartel méxicain.
Un film à la hauteur de l’excellent Gran Torino, où Clint Eastwood rejoue un vieil homme réac et malin, un road-movie captivant. « Cette mule », c’est l’équilibre parfait entre drôlerie et émotions.
Encore un grand Eastwood.
Gasby et Ashleigh, deux étudiants partent pour un week-end en amoureux à New-York. Leurs projets sont contrariés par une série d’évènements inattendus et de rencontres. Une comédie romantique sur l’inconstance des sentiments dans un New-York bourgeois.
Un film qui donne envie de prendre l’avion et de se rendre dans cette ville pour un tendre week-end.
En 1962, Tony Lip, un videur italo-américain du Bronx est engagé pour conduire et protéger le Docteur Shirley, un célèbre pianiste noir. Leur périple les entraine pour une série de concerts dans le sud profond où règne la ségrégation. Ils devront se servir du « green book » pour trouver les établissements accueillant les personnes de couleur.
Inspiré d’une histoire vraie, ce road-movie drôle et grave est une chronique sur la tolérance et l’amitié.
Les deux acteurs sont stupéfiants.
1859 en Virginie. Sarah Brown fille du célèbre abolitionniste John Brown, part voir pour la dernière fois son père condamné à la pendaison. Pour oublier l’horreur, elle se jette à corps perdu dans les études et poursuit le combat de son père contre l’esclavage.
Plus de cent cinquante ans plus tard, Eden et son mari achètent une maison vers Washington, la jeune femme y découvre une tête de poupée recouverte de lignes mystérieuses. Piquée par la curiosité, elle fait des recherches et découvre des choses extraordinaires.
Un roman intéressant qui retrace des faits et des évènements historiques inconnus et réels.
Hester Day en a marre, marre des convenances, de l’école, de ses parents, de sa vie toute tracée, alors elle épouse le premier venu, prend sous son bras son cousin de 10 ans et tous les trois ils embarquent dans le camping- car pourri de Fenton son mari.
Commence alors pour eux un road trip ébouriffant, décoiffant, une balade à travers les Etats-Unis pleine d’aventures et de rebondissements.
Un roman drôle, décalé, bohème, en phase avec la nature. Une belle lecture.
Richard Casey va avoir 18 ans, mais il est en soins palliatifs dans un hôpital de New-York. Il aime la vie, les fêtes et les filles mais ses jours sont comptés. Il aimerait profiter de ses derniers instants à fond, ainsi avec l’aide de son oncle Phil légèrement déjanté, et avec sa voisine de la chambre 302, la jolie Sylvie, ils s’enfuient pour une ultime soirée mémorable et pour profiter d’un dernier moment de bonheur.
Un roman poignant, sincère, plein d’empathie, de joie. La belle leçon de vie d’un ado bourré d’optimisme qui veut vivre à fond ses derniers jours. Merveilleux.
Mélinda fait sa rentrée au lycée. Elle pensait que « ça » passerait avec le temps, mais non. Elle se renferme alors dans un mutisme, s’écarte de ses camarades, subit humiliations et rejets. Ses notes sont en chute libre, ses parents ignorent sa détresse, elle est donc seule, isolée de tout et s’enfonce de plus en plus dans un abîme sans fond. Seul monsieur Freeman, son professeur de dessin pressent quelque chose et à force de patience et d’écoute, sa parole se libère de « ça », ce traumatisme qui l’a anéanti pendant plusieurs mois.
Une magnifique histoire de détresse, de solitude, de non-dit et enfin de rédemption.
Un fait divers comme tant d’autres.
Bristol, Angleterre. Il fait nuit, il pleut à verse, la route est glissante, un enfant traverse, un chauffard arrive à pleine vitesse et prend la fuite. C’est le drame.
La vie de Jenna est anéantie, meurtrie à jamais. Elle fuit Bristol, se réfugie dans un cottage sur la côte. Mais des évènements et des rencontres inattendus vont de nouveau bouleverser son existence.
La vérité et la rédemption seront-elles au bout du chemin pour enfin essayer de reprendre une vie normale
Second opus de ce petit géni qu’est Marcus King. Musicalement, il se balade entre blues, rock, soul et jazz. Produit et bichonner par le grand Warren Hayes, Marcus King guitariste hors pair a tout pour devenir le numéro un du blues rock mondial. A écouter absolument.
Une épopée familiale pleine d’humour.
Sookie, 60 ans veut la paix, tous ses enfants sont mariés, elle souhaite profiter de la vie avec son mari, mais c’est sans compter sur sa mère, Lénore, véritable enquiquineuse, qui sur un coup de téléphone va bouleverser sa vie. Qui est-elle vraiment et d’où vient-elle ? Et pourquoi lui parle- t-on des WASP ces premières femmes pilotes pendant la guerre.
Un bon moment de détente pour chasser mauvaise humeur et déprime. A lire sans modération
Maggie Fortenberry, ancienne miss Alabama a pris une décision. Elle ne veut plus vivre, elle n’a pourtant que 60 ans, n’est pas malade, mais cela ne fait rien, elle décide donc de mettre fin à ses jours. Elle organise tout, il faut que tout soit parfait, mais pour faire plaisir à une amie repousse l’échéance de son suicide d’une semaine. Durant cette semaine, survient des imprévus, des hésitations, des surprises, des mystères, et si la vie valait quand même le coup d’être vécue.
Entourée de ses amies, toutes plus sympathiques les unes que les autres, elle repart dans la vie, et les projets.
Un roman délicieux, amusant et plein d’humour. Un bon moment de plaisir.
Rempli d’humour, de nostalgie, et de suspense . Un hommage à Hollywood et au cinéma de la fin des années 1960. Brad Pitt et Leonardo Di Caprio sont époustouflants et au sommet de leur art.
On voyage des grandes réserves naturelles du Botswana à un refuge pour éléphants du New-Hampshire.
Alice, éminente scientifique, spécialiste des éléphants disparaît mystérieusement, laissant sa fille Jenna 3 ans et Thomas son mari psychologiquement perturbé. Adolescente, Jenna refuse de croire que sa mère l’a abandonnée. Elle s’empare du journal de celle-ci, contacte une voyante, engage l’ancien inspecteur de police qui avait bâclé l’affaire 10 ans plus tôt et qui est devenu détective, et tous les trois remuent ciel et terre pour découvrir la vérité.
On est happé, ému, envouté, étonné par cette histoire d’amour maternel, et d’amitié sur fond de nature époustouflante et d’animaux extraordinaires que l’homme continue encore et toujours a essayé d’anéantir.
Avec cette collection de romans destinés aux enfants dès 8-9 ans ans, plongez dans les aventures de Zeus, Jason ou bien encore Europe ! L’autrice Hélène Montardre connaît parfaitement son sujet et prend plaisir à le transmettre aux jeunes lecteurs : les textes sont courts, bien écrits et suffisamment rythmés pour plaire aux enfants de cet âge. Et pourquoi pas une occasion de réviser très facilement ses classiques pour les parents ? ;-)
Avec cette collection de romans destinés aux enfants dès 8-9 ans ans, plongez dans les aventures de Zeus, Jason ou bien encore Europe ! L’autrice Hélène Montardre connaît parfaitement son sujet et prend plaisir à le transmettre aux jeunes lecteurs : les textes sont courts, bien écrits et suffisamment rythmés pour plaire aux enfants de cet âge. Et pourquoi pas une occasion de réviser très facilement ses classiques pour les parents ? ;-)
Fable politique, roman politique d’anticipation…. Plusieurs possibilités s’offrent à nous pour présenter ce court roman écrit par un ancien conseiller d’un président de la République, plus d’un an avant les événements sociaux qu’a connu notre pays.
Dans ce Royaume de France dont « la Vieille » termine son troisième septennat, les ficelles du pouvoir sont détenues par le Commandeur. Maître absolu dans la manipulation et la pratique du pouvoir, il a pourtant mal évalué les conséquences liées à la propulsion puis au retrait rapide et injustifié de cette jeune préfète du département le plus endormi du pays qu’est La Douvre.
On sourit, on rit mais nos dents grincent. Chacun peut retrouver dans cette galerie de personnages des personnalités connues, mais ce qui en ressort peut-être e plus, ce sont les arcanes du pouvoir, ses limites mais aussi sa force lorsqu’il s’agit de le mettre dans les mains du plus grand nombre.
C’est l’histoire d’une famille en apparence très unie, à la fin des années 1950.
James Lee, d’origine chinoise, ne s’est jamais senti à sa place dans la société, trop différent, trop solitaire. Marylin, jeune femme brillante, déterminée, indépendante, ne rêve que d’une chose, devenir médecin. Lui, professeur, elle, étudiante ; ils se rencontrent, se marient et ont un enfant très vite. Les rêves sont remis à plus tard. Mais quand plus tard ? Après un deuxième enfant, puis un troisième ? La vie en décide autrement et les rêves de Marylin ne se réalisent pas, elle les reporte sur sa fille.
C’est une histoire, de racisme, de différence, d’un amour maternel toxique, une histoire cruelle, pleine de remords, de désillusions, bref un roman fort, puissant, passionnant.
"Par le feu" est un véritable livre coup de poing dans lequel Moonbeam, une jeune fille de 17 ans, va nous raconter sa vie passée dans une secte après qu'un incendie ait tout ravagé.
La construction du récit est bien menée, l'histoire haletante...difficile de lâcher l'histoire dans ces conditions ! Le côté combattif de l'héroïne la rend particulièrement attachante. Partagée entre l'envie de s'en sortir et les réflexes qu'on lui a inculqué, c'est à travers ses séances de psychothérapie que l'on va découvrir les évènements qui ont précipité la chute de ce groupe...
Inspiré de faits réels (le démantèlement de la secte de Waco dans les années 1990), le roman livre une histoire glaçante, intense, et met en lumière les effets d'une emprise psychologique sur le long terme. A lire !
Un récit que je trouve à la fois touchant et scandaleux.
D'un coté, quand on lit le récit de cette femme qui a vécu toute sa vie dans l'ombre de cette sinistre affaire, on ne peut pas rester insensible, on éprouve forcément de la compassion à son égard.
Mais en même temps, on sent que ce livre n'est pas là pour apporter une nouvelle vision de l'affaire mais uniquement pour innocenter Murielle Bolle de tout ce qu'on pourrait lui reprocher. Et là est le problème, car elle-même "surfe" sur la médiatisation de cette affaire en sortant ce livre.
Donc je suis assez mitigée sur ce livre car on n'apprend pas vraiment grand chose de plus sur l'affaire, et on assiste à un témoignage mêlant à la fois plainte perpétuelle et disculpation de tous les faits d'une femme qui explique comment la justice française a brisé sa vie, en oubliant presque totalement la mort d'un enfant de 5 ans.
Quand on est un homme, comment être ou devenir "un mec bien" ? C'est la question qui sous-tend cette analyse percutante des inégalités de genre qui portent préjudice aux femmes mais aussi aux hommes, enfermés dans un système patriarcal. Yvan Jablonka conduit une réflexion profonde et originale, très documentée, et propose des pistes conceptuelles aussi bien que concrètes pour "inventer de nouvelles masculinités". Un livre puissant, marquant, extrêmement rigoureux mais très touchant aussi, habité par le questionnement personnel de son auteur.
Un court-métrage extrêmement bien conçu, qui nous fait rire - attention, humour très noir ! - tout en critiquant fortement notre société. 15 minutes intenses qui donnent le vertige, mettent mal à l'aise, nous asticotent. Imaginez le monde de demain, géré par des logiciels et des machines, où notre cerveau est comme un disque dur dont les données sont la richesse. Et vous, quels souvenirs accepteriez-vous d'effacer pour financer un projet ?
J’ai mis longtemps à me décider à ouvrir ce livre, car je pense que comme beaucoup de personnes, je suis mal à l’aise face au handicape, comment trouver ses mots, quelles réactions avoir, mais une fois ma lecture commencée ce fût une vraie révélation et une merveilleuse découverte.
Eglantine Eméyé est journaliste, animatrice à la télévision. Après un premier enfant, elle donne naissance en août 2005 à Samy. Très vite elle s’aperçoit que quelque chose ne va pas, son « petit bonhomme » ne réagit pas, aucun tonus, regard vide. De spécialistes en spécialistes, le diagnostic tombe, brutal, Samy est polyhandicapé, il a fait un AVC non détecté, puis crises d’épilepsies et autisme. Commence alors pour cette maman, le parcours du combattant pour trouver les meilleurs spécialistes et les soins les mieux adaptés à Samy.
Mais c’est sans compter sur les aberrations de l’administration française et surtout le manque de structures adaptées à ce type de pathologie. Mais elle se battra de toutes ses forces, entourée de sa famille. C’est une magnifique histoire d’amour maternel, une histoire d’entraide, de solidarité et de persévérance.
L’intrigue de ce roman se déroule dans cette période charnière entre le Moyen-Age et la Renaissance. Le meneur de jeu est François Villon. Et il s’agit bien d’un jeu de piste que l’auteur, en connaisseur du poète, a imaginé.
Qu’est-il advenu de François Villon en 1463 après sa grâce ?
Dans cette histoire, il a accepté d’aider le roi de France dans sa tentative de résister à la toute-puissance du Vatican et d’utiliser pour cela cette nouvelle invention prometteuse qu’est l’imprimerie. Tour à tour manipulé et manipulateur, le rusé poète ne sera pas seul dans cette quête pour le livre et la connaissance.
C’est une « fresque intime du romantisme » que nous propose ici Christophe Bigot. Mais l’originalité réside dans la porte d’entrée qu’il choisit. Plutôt une petite porte.
Il s’agit ici des « Mémoires d’Henri Lehmann, membre de l’Institut et professeur à l’Ecole des beaux-arts de Paris ». Le romancier invente certes mais en puisant dans les correspondances et textes de l’époque. Henri était le neveu d’Ingres et un très grand ami de Frantz Liszt et Marie d’Agoult. Pris entre le génie et les petitesses des grands, il leur sacrifiera sa carrière.
Il nous faudra attendre longtemps, comme les autres personnages de ce roman pour comprendre quelle est la mission dont ce « vieux belge » est investi.
A 70 ans passé, c’est un peu fatigué qu’il débarque à l’aéroport de Lubumbashi au Congo. L’Afrique il la connait, son métier de technicien l’y a souvent conduit, mais jamais ici. C’est Musunda, un chauffeur de taxi rencontré au hasard qui le conduira à destination : Kolwezi. Paulin, croisé dans un bar lui servira de guide : la cinquantaine il travaille au compte-goutte selon ses besoins . Maman Marcelline la responsable de la pension dans laquelle il s’installe apprécie ce « Muzee », ce vieux , mystérieux mais gentil.
Au fil des jours on comprend que dans ce voyage rien ne dépend du hasard. Entre les chapitres s’intercalent parfois les mots de Muzee, ceux du journal dans lequel il écrit ce voyage les comment et les pourquoi.
Difficile d’en dire plus sans en dire trop. C’est avec justesse et discernement que l’auteur, à travers l’histoire de cet homme dépeint l’Afrique qu’il connait bien .Ses mœurs, ses traditions, ses différences culturelles qui parfois nous désarment nous autres européens .
C’est durant l’hiver que Misha MIRIAKI revient vivre en France après avoir passé de nombreuses années à l’étranger, principalement au Japon. La cinquantaine, célibataire, sans attache, c’est dans le Languedoc qu’il pose ses valises dans un appartement d’une petite résidence au bord de l’océan.
Parce qu’il faut bien sortir de chez soi et payer les factures, il est contraint de parler à ses voisins et à ses collègues. Mais plusieurs rencontres et un évènement vont ramener cet homme silencieux et septique à l’amour et à la vie. Le temps de deux saisons.
Mona Chollet, journaliste au Monde diplomatique, signe un texte féministe qui arrive à point nommé après l'éclatement de l'affaire Weinstein et les vagues du mouvement #MeToo !
Contrairement à ce que laisse penser le titre, si l'autrice revient un peu sur la figure de la sorcière, elle présente surtout des profils féminins qui "dérangent" dans la société actuelle : femme volontairement célibataire, vieillissante ou qui ne souhaite pas avoir d'enfants...
Fourmillant de références, "Sorcières" se lit presque comme un roman, donne à réfléchir et prône la liberté d'être soi-même.
Après plusieurs années à voguer sur les mers, le prince Thibaut rentre sur sa terre natale, le Royaume de Pierre d'Angle, réputé neutre et paisible. Une apparence bien trompeuse à laquelle il va être confronté dès son retour, accompagné d'une passagère clandestine qui s'est glissée dans la cale de son bateau, et qui changera singulièrement son destin !
Entre terre et mer, ce roman d'aventure aux accents de fantasy offre une belle écriture poétique qui joue beaucoup sur l'humour. Au plaisir du récit s'ajoutent des questionnements sur l'exil, la puissance de la nature, et l'exercice du pouvoir.
Premier tome d'une série prévue en quatre opus, "L’art du naufrage" s'avère très prometteur, mêle habilement aventure et mystère, et tient sacrément le lecteur en haleine !
Novembre 1963. Frank Guidry travaille pour la pègre de Louisiane, plus précisément à la Nouvelle-Orléans, il est l'un des bras droits du chef Carlos Marcello. Il est mandaté par celui-ci pour une mission qui s'avère être un guet-apens. Pourquoi veut-on l'éliminer, y-a-t-il un lien avec l'assassinat du président Kennedy?
Commence alors un road trip époustouflant à travers les paysages grandioses, magnifiques et très différents des Etats-Unis.
Pour sauver sa peau Frank voyagera avec une jeune femme et ses deux petites filles. Mais la vie réserve bien des surprises et jamais rien ne se passe comme prévu.
Un roman noir, intense, haletant, rempli de violence mais aussi de bons sentiments.
Un bon moment de lecture que l'on ne peut plus lâcher.
Des années 1860 aux années 1890, on assiste à l’anéantissement des Indiens, et plus particulièrement de la nation Comanche, très redoutée des colons.
C’est l’histoire vraie de Kwana né en 1845 dans les montagnes Wichita, d’un chef Noconi et d’une mère blanche aux yeux clairs.
Les rangers attaquent leur camp, tuent son père et enlèvent sa mère et sa petite sœur, il est obligé de fuir avec son petit frère. Adopté par une autre bande, il vivra heureux, deviendra un chef respecté dans sa tribu. Mais la guerre gronde et l’extermination des bisons, une de leur principale source de vie, par l’armée des rangers, oblige les tribus des grandes plaines à se rendre, ils seront ainsi parqués dans des réserves, privés de leurs droits, de leurs terres et surtout de leur liberté. C’est la fin de ce peuple qui vivait libre et en harmonie avec la nature.
Mais Kwana ne baissera pas les bras, il ne s’avouera pas vaincu et toute sa vie il luttera pour son peuple.
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