Brodeck est un homme, rescapé de l'enfer.
Un jour, les hommes du village vont l'obliger à rédiger un rapport sur la mort de "L'Anderer", à laquelle Brodeck n'a pas assité. Ce [...]
Illian est un sculpteur sur bois très talentueux. Il travaille, sans relâche, pour M. Koppel, à fabriquer des cages en bois que ce dernier vend aux habitants de Solidor, la [...]
Superbe fresque sentimentale rurale qui conjugue intimité des relations conjugales (mais pas que) et sociologie critique et subtile de la start-up nation, de la fracture centre/périphérie et du monde des [...]
"Meilleur texte" [...] selon le préfacier et écrivain communiste Alain Badiou sur la prison, qui y est "admirablement croquée" par l'auteur de bandes dessinées et dessinateur de presse (Le Sans-culotte [...]
"Et dans la forêt, je pars, pour perdre mon esprit et retrouver mon âme". Cette citation est de John Muir (21 avril 1838 / 24 décembre 1914). Lomig retrace la [...]
Après moult péripéties, Arzhur décide de retourner dans son pays avec Islen, afin de protéger.
Mais rien ne peut empêcher la terrible vengeance dont Islen est, à son insu, l'instrument.
Cette suite [...]
Un très chouette roman pour passer un bon moment, sans prise de tête ! Laurent, libraire, retrouve un sac à main féminin et part en quête de sa propriétaire. Commence alors une recherche laborieuse de cette mystérieuse femme, et un lien d'abord ténu entre ces deux inconnus va progressivement se créer à travers les objets contenus dans le sac.
C'est une histoire assez commune, celle de la fin d'une histoire d'amour. Après 8 ans d'amour à distance, Adrian quitte sa belle pour une autre. Et nous voilà plongé dans sa tête : pourquoi l'a-t-il quitté ? Quelle est cette autre qui alimente ce blog mystérieux ? Comment rebondir ? Nina Bouraoui parvient parfaitement à nous faire pénétrer dans ses pensées, grâce à des phrases très longues, pleines de respirations, peu de points.
Un album qui traite avec humour de nos rapports avec les écrans et internet, par le regard d'un enfant pingouin.
Une excellente approche par la BD pour découvrir un pan de l'industrie des jeux vidéo à ses prémices ! Avec Tetris, on voit aussi comment les créateurs de jeux vidéo étaient très peu reconnus, sans compter l'influence (et l'ingérence) du gouvernement Russe de l'époque et les difficultés liées à la mondialisation, pour exporter un jeu. Tout ça m'a semblé d'abord très complexe ("mais dans quoi je me suis lancée en prenant cette BD ?"), mais tout est très clair et parfaitement amené, on se retrouve rapidement embarqué dans l'intrigue et les magouilles des uns ou des autres pour se faire de l'argent sur un jeu.
Voici un roman lumineux et pourtant très sombre par certaines côtés. Un grand classique très beau que je recommande pour les amateurs de romans victoriens.
J'ai beaucoup ri à la lecture de cette album qui parlera beaucoup aux jeunes parents désemparés devant leur jeune enfant tout juste arrivé !
Un grand roman, à la fois âpre et solaire, sur la fierté du peuple islandais, et l'importance des livres pour cette nation. Une lecture ardue, mais magnifique.
Voici un essai d'une grande richesse, très facile à lire, qui aborde les fondements de la Sociologie, questionne ses limites et le rapport de classe entre ceux qui savent et ceux qui sont traditionnellement vus comme les dominés.
Pour les amateurs d'ésotérisme et des mythes arthuriens, un essai étonnant et érudit sur les réminiscences modernes des rites chevaliers dans nos sociétés occidentales.
Superbe adaptation du Petit Chaperon rouge par Daniel Zezelj, onirique et sauvage, à découvrir absolument !
Je pense que ce tome est certainement un des meilleurs de la saga des Enquêtes du Département V. L'intrigue est très interessante mais le fait que plusieurs enquêtes s'entrecroisent, ainsi que les personnages, rend le tout encore plus addictif. Quand on commence, difficile de lâcher le livre. J'aime bien le fait qu'on nous parle un peu plus du personnage de Rose, de sa vie, de son passé, c'est très intéressant et ça aide à comprendre son comportement dans le présent. Les personnages sont toujours aussi bien exploités, avec leurs histoires propres. Une histoire assez moderne qui reflète assez bien la société actuelle.
Voilà un album qu'il faut apprécier en plusieurs écoutes. A la 1ère écoute, on découvre une musique pop efficace avec des titres diversifiés qui forment un ensemble homogène notamment grâce à une production d'excellente facture. A la 2nd écoute, des petites notes jazzy, funky, apparaissent, de-ci de-là. Elles ne sont pas jetées au hasard : chacune intrigue et donne du corps au morceau qu'elle compose. Puis les écoutes suivantes nous emportent vers d'autres découvertes tantôt électro, tantôt rock, tantôt... Portugal The Man semble punaiser les influences sur un planisphère comme on marquerait les étapes d'un voyage. Vers un nouveau Woodstock peut-être ?
Nouvel opus des aventures de Robert Langdon, et très bon roman de la part de Dan Brown. On est rapidement prit dans l'histoire, plus que dans le précédent tome, Le Symbole Perdu. Le thème revient là encore aux origines, avec la religion et la démystification des croyances. Le seul petit bémol, si il faut en trouver un, je dirais qu'on comprend assez vite que quelque chose cloche, et on arrive à comprendre ce qui se cache derrière la découverte d'Edmond Kirsch. Mais heureusement ça n'enlève rien à la qualité de l'écriture de Dan Brown.
Un très bon roman qui ne décevra pas les fans de cette saga littéraire.
On retrouve Pitocha et les Ogres de Barback avec grand plaisir. Enfants et parents vont danser, chanter et rêver.
En 2003, les Ogres de Barback, groupe français auto-produit dont les membres sont quatre frères et sœurs, décident de dédier un album au jeune public.Ils vont pour l'occasion inviter plusieurs de leurs amis chanteurs et musiciens. C'est au travers de chansons poétiques et rythmées que les enfants et leurs parents découvrent l'histoire de Pitocha, ce petit garçon qui faute de pouvoir parler, dompte les bruits. Tout est réussi dans cette histoire, l'écriture du conte, sa mise en musique et le livre qui l'illustre. A consommer sans modération.
Porté à bout de bras par une Sandrine Kiberlain lunaire, ce film est un petit bijou d'interprétation, surprenant jusqu'au bout. Le rôle va comme un gant à cette actrice si expressive dans ce personnage de post adolescente un peu perdue dans une vie sans relief, et qui va vivre l'aventure de sa vie... la scène de l'interrogatoire au commissariat est un petit bijou, qui met en outre en lumière le difficile travail d'enquêteurs aux prises avec des présumés coupables, niant jusqu'à l'absurde. Un excellent moment...
1er album réussi pour le groupe de stoner/doom originaire de Birmingham (GB). Entre les mélodies savamment ciselées, la voix claire d'Oliwia Sobieszek et le poids rythmique, occulte, mystère et désolation s'invitent tout en douceur. Un comble !
Le tour de force tient probablement aux qualités des membres du groupe mais aussi à des titres compacts et intenses qui envoûtent l'auditeur. C'est une formule peu commune dans ce genre de production qui favorisent (trop?) souvent l'allongement des morceaux par répétition. Un bon point aussi pour les petites touches (sans excès) d'originalité avec tantôt un chant en polonais, tantôt des effets sonores dignes d'une BO de film d'horreur.
Seule la production manque un peu de souffle. Sinon l'album serait parfait...
"Cœur de loup" nous emmène aux confins de la Russie prérévolutionnaire, où l'on suit le parcours atypique de Féodora et de sa maman. Le roman a tout du conte initiatique, avec une héroïne valeureuse et obstinée, farouchement indépendante et prête à tout risquer pour les siens. Très immersive, l'écriture de Katherine Rundell décrit avec un grand réalisme le froid des hivers russes, ainsi que ces loups majestueux qui retrouvent peu à peu leur instinct sauvage. On notera la beauté des illustrations de Gelrev Ongbico, proches de la technique de la gravure, qui ajoutent un charme supplémentaire à ce récit déjà hors du temps.
Faisant écho à notre actualité, "Frères d'exil" imagine l'immigration forcée d'une famille dont l'île est en train de sombrer dans l'océan. Avec poésie et émotion, Kochka réussit à faire passer un très beau message d'espoir et de tolérance. On pourra simplement reprocher au récit d'être un peu édulcoré et de ne pas aborder les éventuels problèmes auxquels les exilés peuvent être confrontés. Néanmoins, son format court et sa langue rendent le roman très accessible aux jeunes dès 11-12 ans !
Qui n'a jamais rêvé de pouvoir questionner le miroir de la marâtre de Blanche-Neige ou encore de chausser les bottes de sept lieues ? Pour Elizabeth, nouvellement arrivée dans un nouveau collège où elle ne connaît personne et peu soutenue par une belle-mère et un père très occupés, ces rêves vont devenir réalité. C'est le privilège des personnes qui travaillent au Dépôt d'Objets Empruntables de la Ville de New-York. Mais il n'est pas sans risque de travailler dans ce lieu de magie et Elizabeth et ses collègues vont rapidement s'en rendre compte.
Un roman sans grand suspens et qui tourne un peu à la facilité mais avec des idées originales et des personnages attachants.
Un roman qui peut se lire dès le début du collège.
Ce premier volume d'une trilogie nous introduit dans l'intimité d'une famille de paysans norvégiens, les Neshov. L'aîné de trois frères, Tor, est sous la coupe de sa mère impitoyable ; à presque 60 ans, il vit seul avec elle et le grand-père, dans une ferme gérée à l'ancienne où sa seule source de bonheur se trouve dans l'élevage de cochons. Le frère cadet, célibataire à la conscience tourmentée, est entrepreneur de pompes funèbres (ce qui nous vaut un début de roman assez dur, âmes très sensibles s'abstenir - ou sautez les premières pages). Et le benjamin a fui le pays, pour s'épanouir à Copenhague dans une vie luxueuse, créative, et une homosexualité joyeusement assumée. Ces trois frères qui ne se parlaient quasiment plus vont devoir se rapprocher au moment de l'hospitalisation de leur terrible mère, déclencheuse de révélations sur d'étonnants secrets familiaux...
Véritable "page-turner" nordique, ce roman est à la fois divertissant et profond, original, avec de beaux personnages. Une lecture dépaysante dans tous les sens du terme !
Un ensemble parfait. Les photos jaunies au parfum des années 70 qui ont donné naissance à ce projet hors du commun, projet qui a mené l'auteur, Isabelle Monnin, bien plus loin qu'elle ne l'aurait probablement imaginé. Le roman ensuite, dont la poésie enchante à chaque page. Puis l'enquête plus journalistique. La musique, enfin! A découvrir, vraiment!
Ce livre est vraiment intéressant car on parle d'une page méconnue de la 2ème guerre mondiale, à savoir les médecins nazis et leurs expérimentations. La démarche de Michel Cymes est à la fois personnelle et professionnelle et c'est ce qui rend ce livre si intéressant. Il cherche, en tant que médecin, à savoir si les expérimentations menés par ces "médecins" ont réellement servit à faire avancer la Science. Ce qui est présenté dans ce livre, les portraits de ces gens et de leurs crimes sont à la fois instructif car on apprend beaucoup de choses, mais aussi très effrayant car on en vient à se demander comment des êtres humains peuvent faire subir ce genre de choses à d'autres êtres humains.
On a presque l'impression que ce qu'on lit ne peut pas être vrai, et pourtant ça l'est. C'est ça le plus effrayant.
Un livre à lire absolument, non seulement pour en savoir plus sur le sujet mais surtout pour ne pas oublier.
Suite à un accident, Jonathan se retrouve dans le coma. Dans sa poche un numéro de téléphone.
Celui de son père qu'il n'a pas vu depuis 11 ans.
Dans sa chambre d’hôpital, son père et sa mère vont chacun à leur tour lui raconter leur version de l'histoire. Cette histoire qu'ils ont en commun et qui a débuté lorsqu'ils avaient, eux aussi, 17 ans.
Il y a une troisième voix, celle de Julia, la petite amie de Jonathan qui nous livre l’histoire du jeune homme.
Un récit simple et touchant dans lequel face à la sincérité des personnages on se surprend à ne pas prendre partie même si parfois cela pourrait sembler évident. Peut-être parce qu'il nous renvoie le fait qu'un choix est toujours lié à une histoire et à un moment précis de notre vie.
Célia a accompagné son mari dans la maladie jusqu'à la fin. Jeune veuve, financièrement à l'aise, elle s'installe à Brooklyn, dans un joli immeuble rénové, divisé en quatre appartements. Elle choisit avec soin ses locataires et devient une propriétaire serviable, gentille mais distante. C'est ainsi que Célia survit, en mettant le plus de distance possible entre elle et le reste du monde. Ne plus s'attacher à rien, ni à personne. Mais cet équilibre fragile va basculer lorsqu'un de ses locataire, Georges, jeune professeur, décide de prendre une année sabbatique et propose de sous-louer son appartement à une amie.
Célia finit par accepter et Hope s'installe dans son immeuble et dans sa vie, nouvellement divorcée, gaie et ouverte autant que Célia est triste et fermée. Cette arrivée va conduire Célia à ne plus qu'entendre, mais écouter le bruit des autres…
Les apparences sont parfois bien différentes de la réalité. Célia va l'apprendre en même temps qu'elle va doucement réapprendre à vivre.
Avant la liberté, il y a eu l’enfermement dans la condition traditionnelle de la femme au cours du XXè siècle, en l’occurrence la condition d’épouse d’un administrateur colonial, maurrassien, vichyste, dans l’Indochine et la Nouvelle-Calédonie de la fin et l’immédiat après-deuxième guerre mondiale. C’est l’histoire très romanesque de la mère d’Evelyne Pisier que nous découvrons, dans l’intimité d’une vie bourgeoise et confortable qui va être sérieusement bousculée par les soubresauts de l’Histoire et par l’énergie d’une femme qui va peu à peu prendre son envol, assoiffée de liberté : la décision de passer le permis de conduire pour circuler hors du contrôle des hommes, la lecture des livres de Simone de Beauvoir... autant d’étapes qui la conduiront à devenir une femme libre, quitte à subir la désapprobation et le pouvoir de nuisance de son milieu, et à transmettre cette liberté à sa fille. Soutenue par sa mère, avec laquelle elle entretient néanmoins une relation compliquée, Evelyne n’est pas en reste. A l’issue d’une enfance dorée mais malmenée par les désaccords parentaux, elle devient une femme audacieuse et volontaire, jeune divorcée qui, fait exceptionnel dans sa génération, deviendra professeure d’université après un doctorat en droit.
Un récit romancé passionnant, par ses personnages, les époques qu’il traverse, et sa construction originale.
Le sujet peut effrayer… Dans la collection « Raconter la vie », voici le témoignage d’un homme qui travaille depuis 25 ans dans un abattoir. Choisit-on une telle activité ? Comment supporter le bruit, le sang, l’odeur, en parler à ses proches ? Peu de métiers suscitent une telle répulsion… Stéphane Geffroy évoque son parcours avec finesse et humanité, un regard à découvrir !
Éditeur parisien, Ludovic Escande traverse une passe difficile. Sa vie conjugale se délite, il perd le sommeil... et, un soir, fait part de ses rêves d’ailleurs et de liberté à l’écrivain Sylvain Tesson. Celui-ci, alpiniste expérimenté, lui annonce qu’il va l’emmener gravir le Mont-Blanc ! D’abord incrédule, Ludovic Escande se prend au jeu et tente de se préparer en pratiquant le footing matinal, sans renoncer néanmoins au tabac ni à l’alcool. L’été arrive, les deux compères se font héberger par l’écrivain Jean-Christophe Ruffin, autre excellent alpiniste, propriétaire d’un chalet à Saint-Gervais. Avant la grande ascension, les trois hommes de lettres et le « sherpa » de Ludovic alternent pendant quelques jours les excursions d’alpinisme (lors desquelles Ludovic réalise, en proie à de vraies crises de panique qu’il anesthésie à coups d’anxiolytiques, à quel point tout ceci est affreusement difficile) et les soirées arrosées. On est bien loin de recommandations hygiénistes ! Et on se demande d’ailleurs comment cet intellectuel parisien va pouvoir atteindre le mythique sommet...
J’ai passé un bon moment à la lecture de ce récit inattendu. Un autre regard sur l’aventure en montagne !
Après le succès de son roman "Petit Pays", Gaël Faye revient à la musique avec un nouvel EP à la plume acérée.Dans "Rythmes et Botaniques", on retrouve un ensemble de cinq titres poétiques à mi-chemin entre slam, rap et chanson française : un voyage unique !
Ce roman jeunesse a tout de la petite pépite, à mettre rapidement entre les mains des enfants à partir de 10 ans ! L’autrice a su mettre des mots justes sur le contexte social/familial de Mo, véhiculant au passage un joli message de tolérance. Elle signe un très joli roman d’apprentissage sur les liens familiaux, montrant l’importance de connaître son passé pour mieux appréhender son présent.
Ce 6ème tome est vraiment un retour à ce qui m'avait plu dans les premiers tomes des Enquêtes du Département V. L'intrigue est bonne, l'enquête est intéressante, et le dénouement est tout simplement inimaginable avant la fin. Les personnages sont également intéressants en particulier Atu et Pirjo. Entre jalousie, manipulation et secrets, cette nouvelle enquête est vraiment passionnante. A lire sans hésitation.
Ca y est : l'humanité est responsable du déclin de la Terre et se retrouve obligée de vivre dans une station spatiale où chaque être humain est sommé de consommer pour exister. Les dirigeants de la station sont comme des Dieux, avec tous les pouvoirs et que l'on ne voit jamais, et les animaux sont en partie humanoïdes. Mais dans les coulisses, des expériences de plus en plus folles - et dangereuses ! - sont menées. Et la révolution gronde... Une très bonne BD d'anticipation, qui nous plonge dans les aspects les plus sombres de notre humanité.
Joué par l'excellent orchestre philharmonique de Londres, cet album est très réussi, parfaitement maîtrisé. Le choix des musiques est également très pertinent : pour votre plus grand plaisir, vous retrouverez les musiques entrainantes de Mario et Zelda, mais aussi l'entêtante bande son de Tetris, sans oublier des jeux plus contemporains comme Call of Duty. A ne pas rater !
Contrairement aux précédents opus des Enquêtes du Département V, j'ai eu beaucoup plus de mal à rentrer dans l'histoire de ce tome là. On se retrouve à la fois au coeur d'une malversation financière mais aussi au milieu d'un réseau de criminalité qui exerce dans plusieurs domaines. J'ai trouvé que l'histoire n'avançait pas, que ça tournait un peu en rond, en particulier pour ce pauvre Marco pour qui on parvient tout de même à avoir de l'empathie. L'enquête menée par Carl Morck et son équipe est également moins prenante que les fois précédentes. Ce n'est que dans la dernière partie du roman, où le dénouement approche, que l'on est réellement pris dans l'histoire.
Un film qui vous dégoûte à jamais des enfants, particulièrement quand ce sont des filles ! Des gamines comme on souhaite ne jamais croiser, vulgaires et vicieuses. Indigeste du début à la fin.
Le lecteur, à l’instar du curieux petit Merlin, se prend vite au jeu de l’enquête et découvre finalement la raison du comportement étrange de sa vieille voisine. L’occasion d’aborder certaines questions préoccupantes que peuvent se poser les enfants sur la mort et le manque de la personne aimée.
Côté dessins, arrêtons nous un instant sur les jolies aquarelles d'Anne Montel, toujours aussi douée pour dissimuler mille petits détails, même dans les scènes les plus simples ! Ainsi, malgré la nostalgie générale de l’album, les couleurs ne sont pas en reste et insufflent de l’optimisme à cette jolie histoire de vie !
L'histoire racontée dans ce tome est certainement la plus dérangeante de la série, ces femmes enfermées et stérilisées de force a vraiment quelque chose de malsain. On passe dans un registre plus dénonciateur de la part de l'auteur, qui offre un regard plus critique sur une part de l'histoire de son pays, avec des personnages plus durs et remplit de haine pour différentes raisons. Il y a une véritable résonance avec la montée des extrémistes dans plusieurs pays d'Europe aujourd'hui. Le twist final est également bien trouvé et assez inattendu. C'est certainement un des meilleurs tomes de la saga.
Grand Corps Malade, Olivia Ruiz, Mathias Malzieu et bien d'autres se joignent aux pérégrinations musicales et linguistiques d'Aldebert, pour notre plus grand plaisir.
Tout aussi péchu et entraînant que ses prédécesseurs, avec des paroles à la fois sensibles et accessibles, ce nouveau né d'Aldebert enchante les oreilles des petits et grands !
Pas de doute, "Une histoire des abeilles" éveille les consciences et pousse à la réflexion. Sans jamais prendre un ton moralisateur, l’auteure cherche à nous montrer comment notre mode de vie compromet l’avenir de notre planète, tout en gardant une touche d’espoir et de poésie pour éclairer le récit. Mélangeant agréablement plusieurs genres (historique, anticipation, contemporain…), la plume de l’auteure nous accompagne agréablement pour ce très joli voyage dans la nature.
Retour en images sur la vie d’un des plus célèbres photographes de guerre du XXème siècle. Nous suivons Robert Capa pas à pas depuis son arrivée en France jusqu’à sa mort en Indochine, nous retrouvons ses photos les plus célèbres réinterprétées par le crayon de Florent Silloray, qui met chaque fois en scène Robert Capa lui-même au moment de l’instant décisif. Une bande-dessinée très fidèle à son sujet et de très beaux dessins pour découvrir ou redécouvrir le grand photographe !
Bobby, 12 ans, rencontre Rosa et sa mère : suite à de méchantes rumeurs et face à la violence du père de Bobby, ils prennent la route avec le bibliobus. S'ensuit alors de multiples rencontres, avec des situations toujours plus loufoques - campement dans les bois avec le bibliobus, zoo abandonné et son mystérieux baron... Des personnages décalés et hauts en couleurs et des livres comme thérapie pour des personnages en reconstruction.
Un premier roman simple et léger autour d'une jeune femme dyslexique, Clara. Clara est un personnage joyeux, même si elle travaille au service succession d'une banque. Mais les échanges téléphoniques avec un certain Alexandre, qui vient de perdre sa mère, vont l'affecter : c'est alors la rencontre de deux êtres complètement opposés, l'un étant hyper organisé et rigoureux, l'autre étant beaucoup plus détachée et créative.
Mustapha et sa famille rentrent au pays pour les vacances d'été, en laissant leur ainé en France. Mais le voyage au Sud du Liban tourne au cauchemar : les bombardements au loin se rapprochent, les coupures d'électricité et d'eau sont de plus en plus fréquentes. Mustapha doit alors choisir : aider son peuple ou mettre à l'abri sa famille ? L'auteur nous livre ici son témoignage à travers des couleurs chaudes et des illustrations semi-réalistes.
Benjamin ne supporte aucun son, depuis tout petit : il doit alors porter un casque anti-bruits pour vivre sa vie dans une banlieue parisienne, avec une mère punk, un parrain qui cite les Fables de La Fontaine à tout bout de champ, et le père Germain qui fume "l'herbe qui fait rire" à l’Église. Un livre plein d'anecdotes drôles et graves à la fois, tendre sans écarter la réalité de la vie de la cité, tout en étant un brin poétique.
Shahaab a 4 ans et ne parle toujours pas. Après s'être d'abord inquiété, son père l'ignore complètement, sa famille le considère comme un idiot, les enfants se moquent de lui... Pourtant, Shahaab comprend tout : sa candeur se heurte à une violence psychologique forte, et Shahaab se retrouve témoin d'une société déchirée entre traditions et modernité. Les personnages sont très bien décrits et fouillés psychologiquement, le regard de ce petit garçon reste très clair et réaliste sur les choses. Très bien écrit.
Moi qui avais vu le film avant de lire le livre, j'ai été très surprise car c'est le jour et la nuit entre les deux. L'adaptation au cinéma a littéralement changé l'histoire alors qu'elle était bien meilleure dans le livre. On entre dans l'univers des sectes religieuses et leurs règles. Jussi Adler-Olsen parvient parfaitement à nous emporter dans son histoire à travers divers personnages toujours aussi bien travaillés. On est également pris dans l’histoire car on la lit du point de vue de plusieurs personnages, jusqu'à ce que tout cela finisse par se rejoindre. C’est vraiment addictif. L’ajout de Rose et Yrsa au duo formé par Carl et Assad, apporte un petite touche sympathique et féminine appréciable.
Après Miséricorde, Profanation est au delà des attentes qu'on peut avoir. Tout comme dans le premier livre de Jussi Adler-Olsen, cette nouvelle enquête est prenante du début à la fin. Même si l'histoire est plus sombre et violente, l'auteur parvient à nous faire ressentir des émotions pour certains personnages comme celui de Kimmie. Le duo Carl / Assad est toujours aussi attachant, et l'arrivée de Rose à leurs côtés rend les choses un peu plus drôles et légères.
A lire sans hésitation.
Marie-Lorna Vaconsin a su mettre en place un univers d’une richesse phénoménale dans ce premier tome ! Même si elle nous en dévoile peu quant à ses origines, et que l’on manque parfois d’illustrations pour se représenter certains éléments, elle ponctue quand même son récit de quelques unes des coutumes locales, notamment la bataille de l’Empoing. Si l’ensemble peut paraître brouillon au départ, Le Projet Starpoint est, pour moi, un très bon roman de fantasy et d’exploration, qui pourrait bien être le digne successeur de la série de Philip Pullman, A la croisée des mondes !
J'ai découvert totalement par hasard le film des Enquêtes du Département V : Miséricorde, et l'ayant trouvé excellent j'ai décidé de livre les livres de Jussi Adler Olsen. N'étant pourtant pas une adepte de la littérature nordique, le moins que je puisse dire, c'est que je n'ai pas été déçue. Le livre est encore mieux que le film. C’est prenant du début à la fin, les personnages sont bien travaillés et très attachants. Le duo improbable formé par Carl et Assad est à la fois drôle et touchant. L'enquête en elle-même est vraiment une histoire de dingue mais qui est extrêmement réaliste et surtout bien écrite car on passe par le point de vue de plusieurs personnages. Une façon d'écrire vraiment intéressante et qui rend vite accro. A lire sans modération, tout comme les autres Enquêtes du Département V.
Traiter un sujet aussi difficile que l'hospitalisation des enfants gravement malades avec autant de grâce et de légèreté... humour, tendresse, émotion, une splendide réussite à prendre sans ordonnance !
Place Maréchal de Lattre de Tassigny
03000 Moulins - 04 43 51 00 00