Eva est psychiatre. Fantaisiste, délurée, débordante de vitalité, c'est une jeune femme décalée et attachante.
Elle est contactée par une ancienne patiente pour venir l'assister suite au décès d'un oncle.
Eva [...]
Une famille, une fratrie de trois frères dont le cadet est sourd. Ce dernier partira pour devenir moine bouddhiste.
Le quotidien... Le père ne peut se résoudre à cet abandon et [...]
Illian est un sculpteur sur bois très talentueux. Il travaille, sans relâche, pour M. Koppel, à fabriquer des cages en bois que ce dernier vend aux habitants de Solidor, la [...]
Brodeck est un homme, rescapé de l'enfer.
Un jour, les hommes du village vont l'obliger à rédiger un rapport sur la mort de "L'Anderer", à laquelle Brodeck n'a pas assité. Ce [...]
Marguerite est une jeune femme comme les autres : elle travaille, vit en couple.
Mais parfois, les apparences sont trompeuses. Le quotidien est un calvaire pour Marguerite qui doit faire d'énormes [...]
Du début du XXè siècle aux lendemains de la deuxième guerre mondiale, ce roman nous propose de suivre l'histoire d'une famille de la grande bourgeoisie juive allemande, installée à Francfort mais que le siècle va bien sûr conduire à l'éparpillement.
Au-delà de la saga familiale, très réussie d'ailleurs, j'ai particulièrement apprécié la subtilité avec laquelle l'auteur met en relief l'enchaînement des événements historiques et politiques, et la façon dont chaque personnage va aborder ces événements et, selon les cas, les minimiser, les nier, les affronter, les fuir... De ce point de vue, ce roman fait réfléchir également sur l'actualité contemporaine, et ce n'est pas la moindre de ses qualités - même s'il peut être lu avec très grand plaisir de façon plus superficielle.
Ce roman est une jolie pause à s’offrir au coin du feu ou sur un transat. On y découvre la vie à Bucarest à la fin du XIXème siècle lorsqu’il y faisait bon vivre. Cette époque où tout semblait possible, chaque semaine apportait son lot de découvertes et d’inventions. Dans ce contexte, la découverte d’un homme inanimé, qui ne porte pas la moustache et a aux pieds des chaussures colorées qui ne sont pas en cuir, étonne mais ne choque pas. Cependant, la vie de nos personnages va en être perturbée. Qui est-il ? D’où vient-il ?
Ce que ce roman a d’étonnant et de particulier c’est qu’au bout du compte les réponses à ces questions ne vous intéresseront plus.
Années 40, aux Etats-Unis, la population noire est encore largement exploitée dans les plantations. Mais un père et sa fille décident de quitter la plantation pour partir sur les routes et vivre de leur musique. Les péripéties s'enchainent, soudant fermement le père et la fille, jusqu'à ce que la vie décide de les séparer : ils devront alors faire leurs propres choix loin de la personne qui leur est chère, dans un monde où le racisme est omniprésent et ce malgré les changements progressifs de la société. C'est un roman très sympathique, on s'attache à cette jeune fille obligée de tracer sa propre route, on vit avec elle ses rêves et ses désillusions, on connait également le frisson de la scène et du premier enregistrement de son disque. Très bien écrit !
Une belle série, pleine de rebondissements. La qualité des dessins est indéniable, et la colorisation parfaite. On suit avec plaisir tous les tomes de cette histoire. Un onzième album est paru, dommage qu'il ne soit pas dispo à la Médiathèque.
Broken Soup, c’est l’histoire d’une famille brisée après le décès du fils aîné : Jack. A la suite du drame, le père a quitté le domicile familial et la mère a plongé dans une profonde dépression, obligeant Rowan, la fille aînée, à tout prendre en charge, y compris Stroma, sa petite soeur de six ans.
On est inévitablement marqué par le personnage principal, si forte en apparence, mais qui aimerait retrouver son insouciance d’antan.
Il y a beaucoup d’émotions dans ce petit livre : tous les personnages sont touchants à leur manière. Même s’il reste très jeunesse et assez prévisible, Broken Soup est un joli roman. J’ai trouvé l’histoire agréable, sans avoir de réel coup de coeur non plus.
C'est l'histoire vraie d'un enfant de paysans chinois avec une destinée hors du commun : après 10 petites années à vivre avec sa famille, il est choisi par le gouvernement de Mao pour devenir danseur étoile et représenter la Chine communiste. S'ensuit alors des années difficiles, une formation intensive, une discipline extrême, des règles excessivement strictes et, surtout, une solitude pesante malgré quelques amitiés fortes. Mais ce roman permet aussi de se rendre compte de l'époque de la Chine communiste, comment le gouvernement manipulait son peuple en fustigeant les pays occidentaux et en distillant sa propagande à chaque instant. A travers l'histoire de ce chinois ordinaire, et avec lui, on prend conscience de la rudesse de la vie des paysans, du mode de vie extrême imposé au peuple chinois et le peu de liberté d'expression accordée à tout un chacun.
Les enfants loups, ce sont Ame et Yuki, que leur maman élève seule depuis la mort de leur père. Leur secret étant trop difficile à garder à cause de voisins quelque peu soupçonneux, la petite famille quitte la grande ville et part s’installer dans un village isolé. L'occasion pour les bambins de s'épanouir tranquillement, et de choisir eux même leur voie...
J'avoue que l'introduction un peu longue (et niaise!), m'a fait hésité à cliquer sur pause et à fermer. Mais allez savoir pourquoi, je suis finalement restée (et j'ai drôlement bien fait !) On plonge rapidement dans la peau de Hanna, cette mère-veuve, sans doute l'une des plus belles représentations de l'instinct maternel que j'ai vu jusque là...
Le respect de la différence est bien sur au cœur du film, mais le film apporte tellement plus : "Les enfants loups", c'est aussi laisser ses enfants choisir de devenir ce qu'ils veulent être et accepter leur choix.
Sous ses allures de conte initiatique, ce film est un petit chef d’œuvre ! C'est doux, poétique, et c'est en même temps une formidable ode à la nature comme le font si bien les Japonais. A voir !
Elles sont trois, Odette, Clarice, Barbara Jean : trois femmes aujourd’hui quinquagénaires, amies depuis l’enfance, appelées les suprêmes en référence au groupe de chanteuses des années 70. Chaque dimanche elles se réunissent dans le restaurant de leur petite ville de l’Indiana et déroulent l’histoire de leur vie et de l’Amérique, leurs chagrins et leurs bonheurs et surtout cette indéfectible amitié qui les réunit envers et contre tout. Trois portraits de femmes très attachants, que l’on a plaisir à retrouver et beaucoup de tristesse à quitter
Deux grands noms du blues se sont associés sur cet album pour un magnifique hommage à Lead Belly. Eric Bibb et Jean-Jacques Milteau nous offre une réinterprétation tendre et moderne de quelques uns des plus grands succès de ce pionnier du blues.
Ces morceaux enregistrés en live avec la participation de Larry Crockett, Big Daddy Wilson, Michael Robinson ou Gilles Michel sont agrémentés par des compositions personnelles des comparses Bibb & Milteau.
Un ensemble qui "coule de source" !
Presque 20 ans après leur dernier album, Ugly Kid Joe revient en force. Du grunge de leurs débuts, il y a la hargne, une approche musicale massive et frontale, des rythmes et des mélodies accrocheurs, la critique sociale,... Mais le temps a aussi fait son œuvre et le sale gosse de Los Angeles a peaufiné ses armes en travaillant méticuleusement sur les sons, les instruments et le chant. Cela donne un ensemble plus "pro" qui tend parfois vers du hard/heavy, tantôt mélodique, tantôt lourd.
A noter enfin que d'excellentes reprises de Motörhead et de The Temptation viennent enrichir ce nouvel album ainsi que de saillantes interventions du guitariste Phil Campbell (feu Motörhead).
Un petit livre coloré, un titre accrocheur, et des critiques flatteuses : de quoi donner envie de lire ce roman ! Pourtant, je n'ai franchement pas accroché, bien que je l'aie terminé. Pour moi, ce livre tient plus du coach personnel que d'un véritable roman : on suit pas à pas le parcours d'une femme qui souhaite changer sa vie en profondeur afin d'accéder au "bonheur". Alors, oui, bien sûr, c'est romancé mais on sent tout de suite l'empreinte d'un professionnel là-dessus : pas étonnant lorsqu'on apprend que l'auteur est elle-même "coach créatif", à la tête d'une structure d'événementiel.... Bref, déçue.
Bourré d'humour. J'en ai même rigolé toute seule en m'imaginant certaines scènes. L'histoire vaut ce qu'elle vaut ; il ne faut pas s'attendre à un grand roman, mais on passe un bon moment.
Un père qui fait de fréquents aller-retours en prison, des enfants placés en famille d'accueil, une mère internée : la famille de la jeune Fidèle n'est pas ce qu'on appelle une famille « modèle », et franchement, il y a de quoi avoir le moral dans les chaussettes.
Pourtant, c'est tout le contraire ! Le roman est pétillant, pas toujours drôle et parfois dur, mais ce qui domine c'est la volonté de s'en sortir et l'envie de vivre sa vie en dépit des convenances.
Mention spéciale pour la fin, très réussie : douce-amère mais remplie d'humanité.
Un grand cru Murail, comme on les aime ! Ce roman jeunesse est très bien construit, foisonnant, et met en scène une multitude de personnages tous plus attachants les uns que les autres. Avec humour et légèreté, l’auteur aborde des sujets lourds et graves, sans pour autant les minimiser.
Le tout est accessible aussi bien pour les ados que pour les adultes !
Un album de musique tout en douceur, qui fait la part belle aux instruments sans laisser de côté les textes et la voix ! Le piano apporte beaucoup de calme, la flûte traversière ponctue les musiques comme un enfant effronté, le violoncelle apporte une touche nouvelle à l’ensemble, et il y a parfois des sons d’accompagnement très bien choisis (de type voix d’enfants, bruits de vague, etc.). Le fait d’intercaler les musiques avec voix et les versions instrumentales est très bien vu et très agréable à l’oreille : on redécouvre les chansons sous un autre angle. Un ensemble réussi !
Entre jeu et réalité, il faut choisir car soit le maître du jeu meurt, soit c'est sa victime qui meurt. Harcèlement, dérision des autorités, flics inclassables mais honnêtes et courageux, game is over. Si tu perds : you're killed.
Shirayuki, c'est LA fille aux cheveux rouges, couleur unique dans tout le royaume. Mais le jour où le prince lui demande sa main, elle est contrainte de fuir afin de ne pas subir sa colère. C'est là qu'elle va découvrir le royaume voisin, et notamment Zen, personnage mystérieux et attachant. Ce manga peut paraitre simpliste, convenu et un peu trop à l'eau de rose au premier abord. Néanmoins, on s'attache rapidement aux personnages et on a envie de connaitre la suite des aventures de cette jeune fille atypique. A suivre donc !
Pour commencer, Geronimo, c'est une femme. Et une dont la vie n'a pas été épargnée mais qui n'hésite pas à mettre la sienne au service de jeunes désorientés, pris dans la sphère infernale des codes familiaux à suivre, coûte que coûte. Mais lorsqu'une des jeunes décide de briser les règles et de fuir le mariage arrangé par deux familles, le quartier s'embrase, opposant deux clans, dans une lutte acharnée, emplie de haine et du goût de la vengeance. Geronimo essaiera à tout prix d'apaiser les tensions, véritable funambule entre ces groupes quasi-fanatiques. Un film assez dur sur les traditions ancrées dans les pratiques familiales et sur le rôle des éducateurs.
Un disque conçu pour bébé, avec une vaste place laissée aux différents sons du quotidien : placés tous ensemble, cela forme un tout harmonieux, parfois drôle ! J'ai toutefois quelques réserves sur certains titres, un peu longs à mon goût.
Un album qui retrace la naissance et le début de la vie d'une enfant : Anaé. Les musiques sont très souvent rythmées à la guitare, avec des accords évoquant l'Amérique du Sud ou des contrées sauvages, ainsi que des textes simples et jolis.
Dans la même veine que le premier volume, les enluminures, tableaux, photos, jeux de caractères et textes romancés nous font découvrir Geoffroy Tory, Nicolas Jenson ou Margaret Calvert, dont les noms sont peu connus mais les créations bien présentes dans notre vie quotidienne, dans les titres de magazines ou les panneaux
Une très belle mise en page, un beau papier, des belles illustrations et des textes de romanciers qui racontent des épisodes de la vie de personnes qui ont marqué l’histoire de la typographie : Gutenberg, Dürer, Garamont, Baskerville. Un livre qui peut paraître très pointu au premier abord mais se lit comme un roman
Née à Brooklyn dans les années 30, Marie, fille d’immigrés irlandais, raconte son enfance dans ce quartier pauvre, son premier travail dans une entreprise de pompes funèbres, ses rencontres amoureuses, son mariage, sa vie de femme et de mère. Tout cela n’est pas raconté dans le détail dans une construction très suivie mais par allers retours entre le passé et le présent et petit à petit la vie de cette femme se dévoile. Si j'ai mis un tout petit peu de temps à rentrer dans le roman j'ai eu ensuite beaucoup de plaisir à enter dans l'intimité de cette femme, comme une amie que l'on écoute nous raconter sa vie
"Dans une petite ville d'Alabama, au moment de la Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Homme intègre et rigoureux, cet avocat est commis d'office pour défendre un Noir accusé d'avoir violé une Blanche. Celui-ci risque la peine de mort."
A la lecture de ce résumé, j'avoue que je m'attendais à un récit plus poignant... Ce livre a reçu le prix Pulitzer en 1961, est devenu culte aux Etats-Unis : cela a titillé ma curiosité. Mais finalement, il s'agit surtout d'un récit d'enfance : les bêtises entre frères et soeur, l'amitié avec le petit voisin qui vient passer les vacances d'été, l'école, la famille, les voisins... Au final, le thème de la ségrégation et de l'injustice arrive très tard dans le livre, alors que je pensais qu'il s'agissait de la question centrale. La narration du point de vue de la fillette est intéressante, surtout concernant l'injustice et le jugement des autres, mais insuffisant à mes yeux.
J'ai quand même passé un bon moment, mais ce n'était pas l'histoire à laquelle je m'attendais au départ, d'où ma déception...
Ce livre interpelle dès la couverture, non seulement au niveau du graphisme très original, mais aussi du titre à rallonge ! L'originalité du roman réside dans le fait que c'est Budo, l'ami imaginaire, qui raconte l'histoire. Car comme il tient à le préciser, Budo existe bien par lui-même, au-delà de l'imagination de Max.
On pourrait croire que tout est dit, pourtant Max a une place à part, puisqu’il est autiste, ce qui le rend particulièrement vulnérable au monde qui l'entoure. Budo a donc pour mission de protéger Max des disputes de ses parents, des grands de l'école...mais lorsque l’enfant se fait enlever, Budo est un peu démuni pour lui venir en aide, et doit alors se faire aider de ses amis...imaginaires.
Plein d'humour et d'originalité, le roman traite avec justesse du sujet du handicap, et même du rapt d'un enfant… mais avec beaucoup trop de longueurs ! Moi qui attendais de lire ce titre depuis longtemps, j’étais un peu déçue par ma lecture, que j’ai bien failli ne pas terminer…
A mi-chemin entre la série « Hunger games » et « Le labyrinthe », ce livre ne manque pas de suspens ni d'action ! Dans ce roman post apocalyptique, on suit les aventures de Cia, tout juste passée dans le monde des adultes, et sélectionnée pour le fameux « Test », dont on ne sait pas grand-chose au départ...
Les épreuves du Test m'ont passionnée, le personnage de Cia, bien qu'un peu trop parfait pour être parfaitement crédible, m'a beaucoup plu, et je n'ai pas pu reposer le livre avant d'avoir atteint la dernière page. La fin a achevé de me convaincre, avec un choix de l'auteure très intéressant, et un dernier paragraphe qui donne envie de se jeter sur la suite !
Un petit regret pour le manque de profondeur de certains personnages, qui m'ont paru assez plats, et pas aussi attachants que je l'aurais voulu.
En bref on a une dystopie convaincante, un roman addictif qui n’est certes pas l’un des meilleurs, mais qui m'a tout de même fait passer un bon moment !
Billy Elliot est un garçon de 11 ans, fils et frère de mineurs et orphelin de mère. La vie n'est pas toujours facile dans ce village touché par les grèves et les manifestations des mineurs. Billy se rend un jour à son cours de boxe habituel et découvre que la salle de boxe est partagé avec la classe de danse classique dirigée par Mme Wilkinson. Il va abandonner le ring, les gants et la bagarre pour entrer dans un autre monde où il se sent enfin à sa place, malgré une présence entièrement féminine. Le garçon va devoir s'entraîner en cachette pour ne pas dévoiler sa nouvelle passion à son père et son frère. Mme Wilkinson va découvrir en Billy un danseur exceptionnel et l'inscrire dans une prestigieuse école. Billy Elliot va devoir combattre les préjugés émis par sa famille pour s'envoler vers son destin de danseur.
Sara, jeune libraire suédoise, préfère bien souvent les livres aux gens. Elle se lit d’amitié avec Amy, vieille dame Américaine, elle aussi amoureuse des livres, qui l’invite à la rejoindre dans sa bourgade perdue de l’Iowa. Seulement voilà, quand Sara arrive sur place, personne ne l’attend, et pour cause : Amy est décédée quelques jours plus tôt…
A l’image de l’héroïne, on se laisse gentiment adopter par les habitants de Broken Wheel. De plus Sara est assez attachante, et bien qu’on n’ait pas la joie de connaitre Amy avant son décès, ses lettres qui parsèment le roman en disent beaucoup sur son caractère. « La bibliothèque des cœurs cabossés », sans être un coup de cœur absolu, est une lecture plaisir et sans prise de tête et, malgré le côté un peu niais de l’intrigue par moments, constitue un bel hymne à la lecture, mais aussi à l’amitié, au dépassement des préjugés et à l’entraide.
Willow a 12 ans. Petit génie, elle est passionnée par plusieurs choses dont les maladies de peau, le jardinage et le chiffre 7 qui tient une place importante dans sa vie. Elle vit une enfance heureuse avec ses parents adoptifs jusqu'à ce qu'ils trouvent la mort dans un accident de voiture et que tout bascule.
Voilà un roman qui aborde avec pudeur un sujet difficile : la perte des parents et la difficulté à faire son deuil. J'ai trouvé l'histoire originale, émouvante, et souvent drôle malgré la situation tragique !
“La vie par 7”, c'est une histoire de gens perdus, que la vie rassemble un peu par hasard. Et c’est souvent comme ça que commencent les belles histoires...
Maria Altman tient une petite boutique de vêtements en Californie. Lorsqu'elle demande conseil au fils d'une amie, qui est avocat, au sujet de lettres trouvées dans les affaires de sa sœur récemment décédée, elle ne s'imagine pas qu'à eux 2 ils vont faire un pas dans l'histoire.
En effet, Maria Altman est la nièce d'Adèle Bloch-Bauer : la femme dont le portrait peint par Klimt en 1907 est l'un des plus célèbres de l'artiste. Ce portrait a été volé à la famille de Maria, une famille juive qui habitait en Autriche au moment de la seconde Guerre mondiale.
Ce film magnifiquement mené, nous fait vivre en parallèle les éventements vécus par Maria et sa famille en Autriche à l'arrivée au pouvoir d'Hitler et son combat juridique pour qu'on lui rende ses souvenirs et notamment ce portrait si précieux à ses yeux.
Un très beau film qui soulève la question de la restitution des œuvres d'art volées pendant les conflits mondiaux mais également celle de l'identité nationale face à l'horreur et aux extrémistes.
C’est une jolie fable poétique que nous proposent de découvrir Wilfrid Lupano et Grégory Panaccione. “Un océan d'amour” est une bande dessinée muette touchante, drôle et poétique. Une oeuvre vite lue, mais qui qui marque sur le long terme !
Dans une petit ville de province, nous suivons les journées ordinaires de trois solitaires : Vincent, la trentaine, dévoué à une mère très envahissante, Rosalie hantée par un noir passé et la jeune Aude laissant sa vie se dérouler sans réellement y participer.
De belles tranches de vie (depuis peu adaptées sur grand écran!) et un agréable moment de lecture en perspective !
Petite vit dans la forêt avec sa famille et une troupe de saltimbanques. Le cirque est à l'abandon depuis longtemps : la magie du spectacle a disparu mais pas celles des histoires. Un jour, un chantier pour la construction d'une autoroute vient bouleverser la vie de cette petite communauté.
Comme pour le très beau "Coeur des louves", Stéphane Servant s’arrête sur l’histoire d’une famille atypique pour dire le monde et nous convier à croire encore à la magie et aux histoires... A la fois poétique et cruel, le roman trouble la frontière entre le réel et l'imaginaire. Si la langue des bêtes reste mystérieuse, celle de Stéphane Servant nous envoûte à coup sur ! Un roman sur l'amour des mots, le pouvoir des histoires et sur l'importance de croire aux rêves.
Parmi les grands chantiers voulus par François Mitterrand, celui de l'arche de la Défense aura eu une histoire comportant tous les ingrédients du romanesque : pouvoir, passion, mort, rebondissements... Ce livre de Laurence Cossé est de ce point de vue-là un vrai roman, mais il est aussi un récit, un documentaire, un hommage à l'architecte oublié (qui se souvient de l'auteur de la Grande Arche ?), une description sans fard des rouages de la décision politique, une évocation des évolutions de la commande publique et de leurs conséquences sur la création architecturale.
Un très beau roman atypique, à la fois littéraire, politique, technique.
Parmi les grands chantiers voulus par François Mitterrand, celui de l'arche de la Défense aura eu une histoire comportant tous les ingrédients du romanesque : pouvoir, passion, mort, rebondissements... Ce livre de Laurence Cossé est de ce point de vue-là un vrai roman, mais il est aussi un récit, un documentaire, un hommage à l'architecte oublié (qui se souvient de l'auteur de la Grande Arche ?), une description sans fard des rouages de la décision politique, une évocation des évolutions de la commande publique et de leurs conséquences sur la création architecturale.
Un très beau roman atypique, à la fois littéraire, politique, technique.
Le film commence avec un père qui est licencié de son entreprise et revient au domicile familial, où il était très absent auparavant. Avec ce début de scénario, on pourrait penser que "De toutes nos forces" est un film commun, ordinaire. Mais c'est sans compter son fils, Julien, handicapé moteur depuis la naissance : il va bouleverser le quotidien morose de son père en donnant corps à son rêve, participer à une course mêlant trois disciplines différentes. On les voit tous les deux se préparer à la course, les liens entre eux ne faisant que se renforcer tout au long du film. Très touchant !
"C'est un petit livre" met en scène deux personnages charismatiques : un gros singe et un âne. C'est avec beaucoup d'humour que Lane Smith s'empare de l'âne pour en faire une caricature d'un enfant ignorant la fonction même du livre : l'âne multiplie alors les questions autour de cet objet, des questions pouvant paraitre loufoques mais parfois tellement décalées que l'on sourit largement à chaque page qui se tourne ! Existe aussi en album pour les plus grands, sous le titre "C'est un livre".
Roman extraordinairement envoutant.
Si vous avez vu le film "La croisée des mondes" je vous recommande de lire le n°2 de la trilogie, le livre est aussi captivant que le film. Le rythme de lecture est aussi intense que le film et vous vous surprenez à avoir autant d'émotion que devant l'écran. Je ne comprends toujours pas pourquoi il n'y a pas eu de suite cinématographique.
Ce livre est plus qu'un roman, c'est un manifeste. Pour le respect des droits des femmes évidemment mais plus encore : pour la liberté de tout un chacun d'exister, de choisir, de vivre et d'être respecté .
Sa lecture devrait être obligatoire pour toute personne se destinant à devenir soignant.
Jean Atwwood est interne, elle se destine à la chirurgie gynécologique. C'est l'objectif qu'elle s'est fixé en faisant médecine et il ne lui reste plus qu'un stage à faire et son but est atteint. Ce stage, son directeur lui impose de le faire à l'unité 77 avec le docteur Karma. Ce service de médecine est consacré à la médecine des femmes - avortement, contraception, violences conjugales, maternité des adolescentes, accompagnement des cancers gynécologiques en phase terminale. C'est à reculons qu'elle s'y rend et pourtant le chemin qu'elle va parcourir dans ce service sera long.
Prix livre inter 1998, ce roman, écrit par un homme, est un de mes plus beaux moments de lecture.
Contrairement à la célèbre boisson qui a le goût d'une autre boisson à consommer avec modération mais qui n'en n'est pas, Abbath a le goût d'Immortal mais ce n'est pas du Immortal... enfin pas complètement... un peu... Bref, on s'en moque !
Étant l'un des piliers d'Immortal, il fallait bien s'attendre à ce que ce 1er album solo d'Abbath ait des ressemblances avec ses productions précédentes : toujours du black metal, toujours la voix gutturale inimitable, etc, etc. Toutefois, il y a une marque très personnelle avec de belles mélodies et une rythmique moins mécanique. C'est efficace, bien construit : on peut dire qu'Abbath a réussi son premier opus sans se dénaturer !
Ayant beaucoup aimé "Passé imparfait", publié par le même auteur en 2014, je me suis lancée dans la lecture de "Snob", qui était sorti en 2007.
Le narrateur, comédien professionnel issu de l'aristocratie britannique, raconte l'histoire d'Edith, ravissante roturière bien élevée qui épouse le rejeton un peu ennuyeux d'une riche et très noble famille. Son rêve d'ascension sociale réalisé, va-t-elle supporter les très nombreuses contraintes qui vont de pair avec son nouveau statut ? Dans une écriture très élégante et un humour britannique irrésistible (pour ceux qui apprécient), Julian Fellowes décortique les snobismes de la société anglaise contemporaine. On a parfois l'impression d'être transporté dans l'univers de Jane Austen, version fin XXè siècle, et avec un regard de l'auteur un peu plus critique.
J'ai passé un excellent moment à lire ce roman que j'ai trouvé à la fois très drôle et passionnant.
Un livre optimiste aux personnages attachants. Sara et ses acolytes sont sympathiques, bizarres, humains... On n'est pas dans de la grande littérature (mais je ne crois pas que l'auteur en ait la prétention), le schéma de l'intrigue est finalement un peu facile et convenu, mais j'ai passé un très bon moment et j'avais chaque jour plaisir à retrouver les différents personnages et leurs histoires. Et les multiples références littéraires données dans le livre m'ont permis d'ajouter pas mal d'auteurs à ma liste de livres "à découvrir". Très positif donc !
Roman surprenant frôlant parfois avec le fantastique, en tout cas le croit-on par moment. Deux histoires évoluent en parallèle avec en commun Marcel Tous.
Un homme à la retraite que l’on rencontre alors qu’il est ivre et a un rendez-vous dans le grand immeuble d’une société d’assurance. Rapidement le rendez-vous tourne au cauchemar et à la séquestration. A côté on suit l’autre histoire celle de Suzanne, sa femme. On retrouve une écriture efficace, sous laquelle on devine beaucoup de travail s’il y a peu de mot, chacun est choisi.
Mutinerie chez les mineurs en milieu carcéral et opposition gardiens/éducateurs/direction. C’est la trame de ce roman de Nan Aurousseau, auteur originaire de l’Allier et qui y vit une partie de son temps.
On suit plusieurs personnages : Benji (jeune étudiant victime d’une erreur judiciaire qui se retrouve à faire 3 mois ferme alors qu’il a été condamné à du sursis), Métal, Djet des durs récidivistes, mais aussi un gardien en début de carrière surnommée Bébé rose, un médecin là sans vouloir être là, un éducateur que l’administration révolte…
Ce roman offre, par une écriture travaillée et des mots choisis, une vision vraie et humaine de l’expérience carcérale et de ces paradoxes. Des mots simples, parfois crus, parfois durs, mais justes.
L’auteur y raconte son enfance en Bretagne où il vit le plus souvent seul avec sa mère, domestique dans un château. Son père marin n’est là qu’1 mois dans l’année environ. Milieu très aristocratique et catholique très pratiquant. Lui est un enfant livré à lui-même que cet asservissement révolte. Il se montre totalement réfractaire à toute forme de discipline. Après avoir fait le tour des établissements religieux qui entourent son village, il est envoyé, malgré lui, au séminaire. Ce qui, pour lui, est déjà une punition et un calvaire va se transformer en une année de torture puisqu’il va subir des violences sexuelles et physiques de la part de religieux qui s’occupent d’eux.
L’expérience décrite est évidemment révoltante et dure. Un peu trop dure parfois. Ce livre apparaît un peu comme un exutoire pour l’auteur, il déverse sa colère et sa frustration et j’ai parfois trouvé cela impudique, trop thérapeutique. Ca n’en reste pas moins un témoignage de pratiques réelles, d’une expérience personnelle dont l’auteur, aujourd'hui installé à Noyant, est sorti mais avec une rage et une colère intérieure qui ne l’ont pas lâché. Elles lui ont servi parfois à faire face mais lui pèsent tout de même lourd semble-t-il.
Pascale est la femme d’un paysan, ils ont une fille qui va au collège à Moulins. Ses journées sont organisées au rythme des tâches ménagères et autres travaux de la ferme. Une vie pleine d'habitudes et de codes bien établis.
Au cours d'une ballade, elle voit une femme. Un peu par erreur elle en parle à son mari qui par bêtise en parle à sa mère, une bigote qui s’empresse de le faire savoir mais sous son interprétation. La rumeur se répand et le clergé intervient.Les évenements vont alors s'enchainer sans que Pascale ait vraiment son mot à dire. Mais au fil des rencontres avec cette femme, elle réalise qu’elle aspire à autre chose.
Un roman étonnant qui se déroule aux alentours de Moulins. chacun peut donner à ses lignes l'interprétation qu'il souhaite. C'est ce qui en fait un roman singulier
Isabelle et Nicolas forment un jeune couple amoureux, la tête dans les projets et notamment celui d’avoir un enfant. Lors d’une ballade dans la campagne bourbonnaise ils découvrent une maison, quasi en ruine. Nicolas tombe sous le charme et sans vraiment s’en rendre compte, force la main à Isabelle pour qu’ils en deviennent propriétaires. A partir de ce moment-là, la partition va se jouer à trois et un combat va se faire entre Isabelle et la maison.
Roman très prenant, parfois inquiétant pour lequel chacun peut avoir son interprétation.
Originaire de l'Allier, Chantal Forêt nous livre un roman aux rouages bien huilés.
Place Maréchal de Lattre de Tassigny
03000 Moulins - 04 43 51 00 00