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Avis de lecteurs

Le boiseleur n° 1
Les mains d'Illian (Hubert)

note: 5Les oiseaux en bois Sylvie - 17 février 2024

Illian est un sculpteur sur bois très talentueux. Il travaille, sans relâche, pour M. Koppel, à fabriquer des cages en bois que ce dernier vend aux habitants de Solidor, la [...]

Le rapport de Brodeck n° 1
L'autre (Manu Larcenet)

note: 5L'Autre et l'Indicible Sylvie - 19 mars 2024

Brodeck est un homme, rescapé de l'enfer.
Un jour, les hommes du village vont l'obliger à rédiger un rapport sur la mort de "L'Anderer", à laquelle Brodeck n'a pas assité. Ce [...]

Le rapport de Brodeck n° 2
L'indicible (Manu Larcenet)

note: 5L'Autre et l'Indicible Sylvie - 19 mars 2024

Brodeck est un homme, rescapé de l'enfer.
Un jour, les hommes du village vont l'obliger à rédiger un rapport sur la mort de "L'Anderer", à laquelle Brodeck n'a pas assité. Ce [...]

Ralph Azham n° 1
Est-ce qu'on ment aux gens qu'on aime ? (Lewis Trondheim)

note: 4Vaut le détour Maxence - 26 février 2024

Léger, drôle et touchant.
La suite des aventures donne envie !

L'université des chèvres (Christian Lax)

note: 5"L'éducation élève l'esprit" Sylvie - 2 mars 2024

Du XIXè siècle à nos jours, nous suivons les parcours de Fortuné et Sanjar, qui des Alpes du Sud en France aux paysages rudes de l'Afghanistan, vont de villages en [...]

Du même bois (Marion Fayolle)

note: 5Comme des bêtes Sylvie - 28 mars 2024

Une ferme. D'un côté, les jeunes, de l'autre, les anciens. Au milieu, les bêtes.
La vie à trimer, à s'occuper des vaches, des champs.
La vie qui passe, trépasse...
Le roman de Marion [...]

Avis de lecteurs

 

Very Aomby (Damily)

note: 2Une musique de Madagascar : le Tsapiky - 22 octobre 2015

Damily est un des représentants d'un style de musique venue de Madagascar, appelée Tsapiky. On sent bien les rythmes venus d'ailleurs, la musique entre traditions et modernité. Mais pour ma part, cet album ne m'a pas transcendée, loin de là. Impossible de trouver une ligne directrice, avec un musicien qui semble partir dans tous les sens, en répétant pourtant les mêmes bases rythmiques. Il m'a perdue très vite, et je n'ai pas su comprendre ni l'identité de la musique ni ce que Damily voulait nous transmettre à travers ses musiques.

Insides (Jon Hopkins)

note: 3Comme une musique d'ambiance - 22 octobre 2015

De la musique électronique très minimaliste, qui se construit au fur et à mesure des minutes : de longs morceaux (plus de 5 minutes généralement) pour prendre le temps d'élaborer une musique en y ajoutant un élément à la fois. Une mise en place un peu longue à mon goût, mais qui passe totu de même très bien : un très bon album pour ceux qui aiment travailler en musique (vous plongez alors dans l'univers de Fort Rameau en restant concentré sur ce que vous faites).

Gone fishin' (Jérôme Pietri)

note: 5On va à la pêche ? Emmanuel, MMC - 22 octobre 2015

Qui aurait cru qu'on puisse faire un album de blues qui sente le bayou et les champs de coton en pêchant dans les lacs et rivières auvergnates ?!... Jérôme Pietri l'a fait !
Voilà un album qui coule de source et une guitare qui vous tient fermement au bout de ses cordes. Ici l'appât est une voix blues ensorcelante. On se laisse entrainer par le courant jusqu'au moment final... Trop dur la vie de poisson !

Casse-tête chinois (Cédric Klapisch)

note: 4Casse tête chinois Nathalie - 19 octobre 2015

Après "l'Auberge espagnole" et" Poupées russes", Cédric Kaplish boucle cette trilogie qui s'interroge sur tous les aspects du couple moderne.
Humour omniprésent dans ce 3éme volet ou les héros nous font partager des vies qui jonglent entre amour boulot et enfants.
Que du bonheur !!

The Voices (Marjane Satrapi)

note: 4Dans la tête d'un psychopate - 18 octobre 2015

La vie vue par un fou, fou au sens littéralement pathologique du terme ! Jerry est suivi par une psy, travaille dans une petite usine et entend des voix : son chien et son chat, tels deux petits ange et démon, lui donnant des conseils plus ou moins sages. Petit à petit, Jerry va enchaîner les erreurs et s'embourber dans son imaginaire en créant une réalité complètement déjantée, où le bien et le mal viennent à se confondre et où le meurtre est l'élément central. Un film à voir avec beaucoup de recul, uniquement si on apprécie un tant soit peu l'humour noir.

Qu'Allah bénisse la France ! (Abd al Malik)

note: 4Ambitions d'un enfant d'immigrés - 18 octobre 2015

Plongez dans la banlieue de Strasbourg aux côtés d'une bande de jeunes, tous ou presque enfants d'immigrés. Régis fait partie de cette bande, sans en être le leader incontesté : on le voit alors dans l'obligation de faire ses propres choix, entre la tentation de l'argent facile représenté par la drogue ou le vol, ses ambitions de rappeur et son amour pour une blanche (ou une métis ? Difficile à dire étant donné que le film est en noir et blanc !). On est vraiment dans cette banlieue, avec eux, avec leur franc parlé et leur manière d'être. C'est un film superbement réalisé par Abd Al Malik, qui assume pleinement ses choix narratifs et garde une authenticité dans sa façon de filmer : réussi !

The Third (Kitty, Daisy & Lewis)

note: 4Le rock'n'roll nouvelle génération - 17 octobre 2015

Trois jeunes anglais passionnés de musique constituent ce groupe anachronique : à l'écoute de certaines musiques, on a vraiment la sensation de plonger dans les années 50, où le rock'n'roll était en plein boom. Pourtant, ils apportent aussi une certaine fraicheur : en les écoutant, on a envie de taper du pied, fredonner la chanson même si on ne la connait pas ! Ces trois musiciens nous happent facilement, leurs musiques étant largement inspirées par les plus grands du rock'n'roll ; les sons résonnent en nous et font écho avec les morceaux du passé. Joli travail.

When the cellar children see the light of day (Mirel Wagner)

note: 4Un peu de douceur - 17 octobre 2015

Une musique très douce, calme, sur un tempo assez lent : Mirel Wagner nous propose d'emblée un disque intimiste, à écouter un soir de grand froid, au coin de la cheminée, avec une eau chaude (thé ou café... selon votre préférence !). Sa voix est assez particulière, un peu trainante, rauque ; la guitare en acoustique fait merveille avec elle ! A ne pas écouter si vous cherchez quelque chose qui swing mais fort sympathique pour se relaxer, en toute tranquillité.

White God (Kornel Mundruczo)

note: 3Le destin d'un chien : Hagen - 16 octobre 2015

Hagen, brave et gentil chien au début du film, va vivre un enfer dans une ville où les bâtards sont durement taxés : le père de sa petite propriétaire s'en est vite débarrassé afin d'éviter des ennuis avec ses voisins. C'est un film avec lequel on peut dresser de nombreux parallèles : le racisme, le traitement des juifs sous le régime nazi par exemple. Mais le fait de prendre des animaux pour illustrer ces "problèmes de société" - un peu à la manière de Art Spiegelman dans Maus - nous permet de prendre du recule et, peut-être, de s'attacher plus rapidement à l'être persécuté. Par contre, ce qui m'a un peu gênée dans ce film, c'est l'identité de la petite propriétaire de Hagen : une jeune fille déterminée et forte, qui va tout faire pour chercher et sauver son chien, et qui sera la clé du problème. Un peu trop idéalisée à mon goût...

Un verre de lait, s'il vous plaît (Herbjørg Wassmo)

note: 5Roman réaliste - 15 octobre 2015

De Herbjorg WASSMO, auteure norvégienne, on connaît surtout les passionnantes sagas nordiques (Le Livre de Dina, Cent ans...) qui font la part belle à des personnages de femmes dont le lecteur suit les chemins de vie souvent difficiles mais qui sortent des sentiers battus. Dans le roman "Ces instants-là", nettement autobiographique, on devine en quoi la vie de l'auteur a pu inspirer sa création littéraire.
Mais avec "Un verre de lait, s'il vous plaît", on change de registre tout en conservant le talent. Plus actuel, ce roman est construit autour du personnage de Dorte, une jeune femme lituanienne ravissante et naïve. Pensant trouver un travail de serveuse en Suède, elle se laisse entraîner dans un réseau de prostitution dont elle subit la violence glaçante. Elle y rencontrera néanmoins des gestes d'humanité, qui permettent au roman de ne pas se limiter à la description d'un univers sordide.
Quoique sombre, dur, éprouvant, ce livre mérite vraiment d'être lu, à la fois pour sa belle qualité littéraire et pour sa dimension presque documentaire. Mais avant tout, il s'agit bien d'un roman que l'on a du mal à fermer avant de l'avoir terminé, tant il est prenant.
Sur un sujet proche, mais dans un registre plus historique et un autre style d'écriture, je conseillerais aussi la lecture du très beau roman "Purge" de Sofi Oksanen.

Quelques minutes après minuit (Patrick Ness)

note: 4Petite merveille Victoria, MMC - 14 octobre 2015

L'histoire est a priori simple: celle d'un garçon dont la mère est atteinte d’un cancer. Mais un cauchemar, chaque nuit déclenche l'arrivée d'un monstre, qui souhaite entendre la vérité. Mais quelle vérité? Et surtout : sur qui ou quoi?
Patrick Ness (auteur de l’excellente trilogie “le Chaos en marche”) créé un monde sombre, inquiétant où toute chose devient tragique pour le héros. D'ailleurs, on reconnaît en Connor le propre du héros tragique: il ne peut lutter contre une force supérieure, en l'occurrence la maladie de sa mère, mais essaye malgré tout de s'en sortir. Les illustrations à l’encre de Jim Kay accompagnent admirablement bien le texte.
Un livre superbement dramatique, qui marque même après l’avoir refermé.

Nymphéas noirs (Michel Bussi)

note: 5Captivant ! Victoria, MMC - 14 octobre 2015

Dès les premières lignes, le décor est planté: bienvenue à Giverny. Sur fond de meurtre, plusieurs personnages du village nous sont présentés. Notre attention se porte sur trois femmes, trois générations différentes mais qui se retrouvent dans leur rêve d’évasion. La vieille dame du village dont les chapitres sont narrés à la première personne, Stéphanie la maîtresse d'école et enfin la jeune Fanette, artiste peintre en devenir. Vient se greffer l’inspecteur Sérénac, venu enquêter sur le meurtre dans ce havre de paix.
J'ai pris un réel plaisir avec cette lecture fluide et prenante ! Michel Bussi nous donne l’occasion de découvrir l' univers de Monet, quelques éléments de sa vie, ses merveilleux jardins et le village de Giverny.
Le dénouement laisse le lecteur sans voix tant il est surprenant, bien amené et particulièrement intelligent. On comprend alors tout le travail d'écriture de l'auteur! Un bouquet final comme je souhaiterais en lire plus souvent !

The Voices (Marjane Satrapi)

note: 4Attention, film comique et sanglant! Victoria, MMC - 14 octobre 2015

Pour ceux qui vivraient sur une autre planète, Marjane Satrapi est la réalisatrice des excellents "Persepolis" et "Poulet aux prunes". Avec "The Voices", elle change radicalement de genre et s'essaye à la comédie horrifique.
L’histoire est pour le moins délirante : Jerry, schizophrène de son état, tue des femmes et entend des voix. Mister Whiskers, son chat, le pousse à commettre des choses horribles, tandis que Bosco, son chien pataud, le tire vers le haut en le ramenant à la raison. Tels l'ange et le démon sur ses épaules, ses animaux l'obsèdent mais ils sont aussi ses seuls et uniques amis…
Les situations sont décalées, les plans originaux, l'univers coloré complètement farfelu et Ryan Reynolds incarne un psychopathe attachant. Cela ne fait peut être pas de ”The Voices” le film de l'année, mais il mérite largement de ne pas être pris à la légère.

Billie H. (Louis Atangana)

note: 4A lire et à écouter! JM - 13 octobre 2015

Eléanore est une jeune fille noire, elle est née en 1915 aux USA. Fonceuse, bagarreuse et insolente elle se fait vite renvoyer de l'école pour vivre dans les rues en gagnant quelques pièces pour survivre. Dans une Amérique raciste et ségrégationniste, elle découvre le Jazz et peu à peu se met à chanter, c'est décidé, elle s'appellera Billie Holiday!

Le village de mes rêves (Yoichi Higashi)

note: 5Fraîcheur d'enfance JM - 13 octobre 2015

Deux frères jumeaux devenus illustrateurs pour enfants racontent leur enfance dans la campagne japonaise. Un beau film sur une enfance façon Pagnol faite de petites bêtises mais aussi où peu à peu l’enfant prend conscience du monde qui l’entoure. Il prend en compte ceux qui sont près de lui, ses parents mais aussi tous ceux qu’il côtoie chaque jour. Un bon moment à partager en famille.

Tiganeasca (Yeux Noirs)

note: 5Musique du monde JM - 13 octobre 2015

Le groupe créé en 1992 reprend des chansons du répertoire traditionnel rom et yiddish. Souvent mélancolique et nostalgique, leur répertoire se fait aussi très dynamique et joyeux dans des rythmes pop-rock. Créé par Eric et Olivier Slabiak le groupe s’enrichie de musiciens de différents horizons pour plus de diversité et d’ouverture sur toutes les musiques du monde.
A écouter, à voir si possible car les artistes violonistes sont fascinants à regarder tant ils font corps avec leur instrument.

Pietra viva (Léonor de Récondo)

note: 3Une vie d'artiste JM - 13 octobre 2015

En 1505, Michelange fuit Rome pour oublier la douleur d’un deuil. Soucieux de satisfaire la demande du Pape qui lui commande son futur tombeau il se rend à Carrare afin de choisir les plus beaux marbres pour son œuvre. Dans le village, il est spectateur de la vie villageoise mais l’auteure le décrit comme un personnage irascible et égoïste, parfois méprisant envers les gens du village .Il s’attache cependant à un enfant et à un simple d’esprit qui se prend pour un cheval, cet élan va lui rendre une humanité que l’on ne perçoit pas forcément car l’artiste n’est pas forcément sympathique
Le portrait d’un artiste avec toute son exigence, décrit sans aucune complaisance.

La terre qui penche (Carole Martinez)

note: 5laissez-vous raconter des histoires! JM - 13 octobre 2015

Pour ce troisième roman Carole Martinez nous ramène dans le Doub, dans le Domaine des Murmures qui était le décor de son précédent roman. En 1361, Blanche, douze ans, rêve de savoir lire et à écrire. Son père, une brute épaisse qui ne cultive que son plaisir pense qu’une femme qui sait lire c’est le diable dans la maison. Pour contrer toutes velléités d’indépendance et d’émancipation, il conduit Blanche et l’abandonne dans une famille pour la marier au fils de la famille, Aymon, un jeune garçon frêle et attardé pour qui le mariage ne veut rien dire.
On retrouve l’univers de Carole Martinez entre roman historique et fables merveilleuses, l’auteure confirme son talent de conteuse dans une langue poétique, sensuelle et musicale.

Quatre soeurs n° 1
Enid (Malika Ferdjoukh)

note: 5A la rencontre d'Enid Rachel - 11 octobre 2015

Connaissez-vous Enid, la cadette des soeurs Verdelaine?
Selon, Bettina, coquette de 13 ans, c'est un truc avec des barrettes et des poils de chat. Pour Hortense, 11 ans, écoutant les sarcasmes de Bettina en lisant sur le canapé, c'est plutôt une fillette de 9 ans qui dort avec des chats prénommés Ingrid et Roberto. Geneviève, 16 ans, soigneuse de blessures au genou et au coeur, est l'infirmière personnelle d'Enid. Car comment ne pas se faire des écorchures lorsqu'on passe son temps dans le puits délabré du jardin?
Charlie, leur soeur ainée, lui prépare du lait chaud quand elle se lève à minuit.
Enfin, leur vie ne serait rien sans Fred et Lucie Verdelaine, leurs parents morts accidentellement et qui reviennent aux moments les plus inattendus pour converser avec leurs filles chéries.
Malika Ferdjoukh dépeint avec tendresse une maison perchée sur une falaise, au bord de l'océan. Leur Vill'Hervé, où cohabitent 5 filles dégourdies et espiègles et 2 chats raffolant du couscous du samedi soir...

Aggie change de vie (Malika Ferdjoukh)

note: 5Qui a dit que l'habit ne fait pas le moine? Rachel - 10 octobre 2015

Aggie est une gamine des rues londoniennes de quatorze ans qui en paraît dix. Voler les passants, manger à peine une fois par jour n'est pas une vie de tout repos!
Alors, quand Pemberton Rushworth lui ouvre la porte sur la belle vie, il sera impossible pour Aggie de dire non...
Une très belle histoire remplie de suspens et d'humour, dans le Londres des années 50. Chapeaux melons et robes de mousseline garantis!

Big sun (Christophe Chassol)

note: 4A la découverte de l'ultrascore - 8 octobre 2015

Difficile exercice que d'écrire sur un personnage tel que C. Chassol... Il est l'inventeur d'une musique appelée "Ultrascore". Il s'agit en fait de construire un univers musical à partir de plusieurs vidéos assemblées : c'est un peu comme si vous composiez une musique pour coller à un petit film de famille, sans en effacer les bruits ambiants. Cet album est constitué de deux disques, le premier étant uniquement la musique composée par C. Chassol, le second étant la vidéo accompagnée de la musique. Ce n'est rien de dire que pour comprendre cet artiste, il vaut mieux commencer par le second disque, afin de ne pas passer à côté de l'essence même de ses compositions ! Un travail novateur, qui surprend beaucoup, étonne et intrigue.

Deadly scenes (6:33)

note: 4French connexion Emmanuel, MMC - 8 octobre 2015

Des ressemblances avec Faith No More et une multitude d'influences pour les petits Français de 6:33. De prime abord, c'est franchement curieux ; ça peut même en rebuter plus d'un. Il faut écouter l'album en entier, le réécouter pour en apprécier la richesse.

La maison du docteur Laheurte (Michel Bernard)

note: 5Beaucoup de charme - 7 octobre 2015

Dans le décor des rives du lac d'Annecy, en été, le roman initiatique d'un adolescent. Une écriture belle et fluide, une pincée de nostalgie, la découverte de la lecture et de la musique... Un roman qui a vraiment beaucoup de charme !

Vincent n'a pas d'écailles (Thomas Salvador)

note: 2Une façon de filmer particulière - 3 octobre 2015

Un film français assez court - à peine plus d'une heure - quasiment sans dialogues : on pourrait presque le regarder sans le son ! C'est vrai que les images parlent d'elles-même et que l'on comprend tout sans avoir besoin de dialogues supplémentaires mais ce genre de film me perturbe toujours un peu : c'est le genre de films où je me dis que c'est tout de même réalisé de façon étrange, qui me laisse un peu interdite à la fin. Et puis, les critiques le présentaient comme un Marvel à la française ; il est vrai que le personnage principal a des pouvoirs hors normes mais c'est le seul point commun avec les comics de Marvel ! Pour moi, c'est avant tout une histoire d'amour entre deux êtres humains, qui vont devoir surmonter le fait d'être différent.

American sniper (Clint Eastwood)

note: 3La (les ?) transformation(s) d'un tireur d'élite - 3 octobre 2015

Comme on pouvait s'y attendre, un film assez dur et froid. J'ai eu beaucoup de mal à m'attacher au héros principal : les traces d'humanité restant en lui s'amenuisent de minute en minute ; en devenant soldat, le cowboy du début a complètement disparu. Mais cette mutation de sa personnalité est bien rendue par C. Eastwood, notamment grâce à ces allées et venues entre l'Irak et son foyer : on comprend sa femme désemparée face au silence de cet homme, devenu peu à peu étranger. On voit également les différentes facettes de cet homme : presque mutique à la maison, d'une franche camaraderie avec ses collègues. Et puis, je comprends mieux la polémique qui a eu lieu aux USA suite à ce film, entre l'image du héros-soldat sauveur de la patrie et le militaire froid, presque proche d'un tueur en série si on regarde les choses autrement. Un film intéressant à voir pour la perspective proposée, mais qui m'a paru un peu long personnellement.

Eternels jusqu'à demain (Thomas Dutronc)

note: 5Un album qui fait du bien. - 26 septembre 2015

Même si cet opus est un peu plus éloigné du jazz manouche, on y retrouve des textes et des mélodies qui percutent et qui nous restent en tête.
Thomas Dutronc est loin des grands sujets et c'est justement ce qui fait du bien. "je m'fous de tout" dit l'une des chansons et bien cet album nous permet le temps de son écoute d'en faire autant et cela fait grand bien!!
A écouter donc sans modération.

Les Quatre saisons (Antonio Vivaldi)

note: 5Un très grand musicien pour une très grande oeuvre. - 26 septembre 2015

On connaît les 4 saisons de Vivaldi sans même toujours le savoir. Il en existe de très nombreuses versions. Mais celle que nous offre Richard Galliano a quelque chose de magique.
Là où nous n'attendrions pas l'accordéon, cet instrument étonnant offre un rythme et un souffle différent.

Carnets de bord (Bernard Lavilliers)

note: 4Voyages Emmanuel, MMC - 26 septembre 2015

Très bon album mêlant poésie, musiques du monde, humanisme et tendresse. Du pur Bernard Lavilliers...

En avant ! (Homme Parle (L'))

note: 5Fous Emmanuel, MMC - 25 septembre 2015

Voilà une bande de joyeux drilles qui ne font pas les choses à moitié. Pour preuve, afin de garder leur indépendance face à l'industrie du disque, ils ont créé leur label et leur studio d'enregistrement !
Un engagement qui se retrouve dans leurs textes dénonçant la société de consommation et l'injustice ou ceux chérissant la liberté de pensé et la joie de vivre... Bref, tantôt grave mais sans être dénué d'humour, tantôt frivole sans pour autant nier la réalité !
Une belle bande de fous !

Marcus (Pierre Chazal)

note: 5Une belle rencontre. - 23 septembre 2015

Quand Pierrot se retrouve avec la charge de Marcus, le fils de son amie toxico qui vient de se suicider, il ne sait pas vraiment comment il va se sortir de cette situation. Et puis au fil des jours, des liens se tissent antre les deux garçons, le grand et le petit. Mais la vie sèment ses épreuves et Pierrot va devoir en affronter une qu'il n'avait pas prévue.
Un très beau roman découvert grâce au Prix Fallet 2012.

In extremis (Francis Cabrel)

note: 5Un régal pour l'esprit et les oreilles. - 23 septembre 2015

Une fois de plus l'attente en valait la peine. Un album plein de poésie que l'on découvre un peu plus à chaque écoute. Des mélodies dans lesquelles rien n'est laissé au hasard, chaque instrument, chaque voix est là où on ne l'attendrait pas et pourtant c'est une évidence.
Un très bel album, un grand artiste.

Jack et la mécanique du coeur (Mathias Malzieu)

note: 4d'un livre pour adultes à un conte pour enfant... Victoria, MMC - 23 septembre 2015

Je craignais que cette adaptation ne soit qu'à moitié réussie et pourtant j'ai pris beaucoup de plaisir à voir le film et à réentendre la bande originale!
Certes, l'histoire tient plus du conte, certains éléments sont assez prévisibles, mais cela importe peu. L'essentiel c'est l'univers qu'on nous propose: les images sont belles et colorées, toutes en finesse et en détail. Quant aux chansons, elles subliment le film et sont judicieusement intégrées pour participer à l'histoire.
"Jack et la Mécanique du Coeur" est donc pour moi un film d'animation très réussi, particulièrement inspiré. L'univers visuel et musical comblera tous les amateurs du genre, principalement les fans du livre et de l'album!

Et je danse, aussi (Anne-Laure Bondoux)

note: 5roman "feel good" Victoria, MMC - 23 septembre 2015

Sous la forme d'un roman épistolaire, "Et je danse aussi" met en scène la rencontre entre deux personnages marqués par un coup du sort, que l'amour des mots va rapprocher peu à peu. Une petite perle de délicatesse et de douceur, écrits par deux auteurs de la littérature jeunesse déjà confirmés, qui signent ici leur premier ouvrage à destination des adultes.
Si vous recherchez une lecture détente et que le style épistolaire vous plaît, plongez dans ce récit léger et divertissant sans hésitation!

La mémoire fantôme (Franck Thilliez)

note: 4Jamais déçue par Thilliez ! Victoria, MMC - 22 septembre 2015

Encore une fois, Franck Thilliez signe un thriller plein de suspense. Le style est précis et rigoureux, l'histoire très sombre, mais pas "gore" pour autant.
Après le très réussi "La chambre des morts", on retrouve Lucie Hennebelle dans les principaux protagonistes, ce qui nous donne cette fois l'occasion de rentrer un peu plus dans son intimité.
Par ailleurs, l'auteur livre énormément d'informations sur le fonctionnement du cerveau, et en particulier sur les différentes mémoires que nous possédons, sans pour autant nous faire perdre le fil de l'intrigue. Bien sur ce n'est pas le premier livre ou film (rappelons l'excellent "Memento" au passage!) abordant ce sujet, mais le traitement de l'histoire est particulièrement bien ficelé.
Bref, une réussite, à lire sans plus d'hésitations !

No song no spell no madrigal (Apartments (The))

note: 3Des ballades mélancoliques et empreintes de sagesse - 22 septembre 2015

De longues ballades pop empreintes d'une certaine mélancolie : même sans comprendre les paroles ou l'histoire de Peter Milton Walsh - chanteur et musicien - on sent que les musiques de cet album racontent une histoire de vie. En sachant qu'il a perdu son fils, on le comprend davantage, avec ses notes douces, comme une acceptation de la réalité. Un bon moment empli de calme et de sérénité.

Mirage (Douglas Kennedy)

note: 4Mirage Nathalie - 22 septembre 2015

Un voyage au Maroc, qui doit permettre à Paul et Robyn de se retrouver pour faire cet enfant que Robyn desire tant.
Un voyage sur fond exotique mais aussi de mensonges et de trahisons.
Thriller captivant mėlant habillement le recit d'aventure et la reflexion sur le couple

Le combat ordinaire n° 1 (Manu Larcenet)

note: 5Ce qui est précieux (Le combat ordinaire de Manu Larcenet) - 20 septembre 2015



Le combat ordinaire est pour moi une grande œuvre dans la bande-dessinée. Marco est photographe de guerre, son métier est de dépeindre la violence et la barbarie des hommes. Lasse de tous cela, de la vie qu'il mène, de la thérapie qu'il suit à Juvisy, de ses angoisses qui lui compliquent la vie, il va emménager à la campagne afin de trouver un renouveau. On suit alors le combat ordinaire de Marco, combat de chacun, combat de la vie durant cinq tomes.
Cinq tomes où chacun peut se reconnaître, où sont abordés la mort, son rapport à l'amour et aux femmes, sa relation avec sa famille, ses parents et son frère. Beaucoup d'autre sujets sensibles sont abordés dans ces 5 tomes : la vieillesse, la politique, l'immigration, la psychanalyse et amène le lecteur à se poser des questions sur sa place dans le monde.
Manu Larcenet arrive à aborder ces sujets entre tendresse et dureté comme la vie peut être. Le tout forme une œuvre douce et sensible, avec beauté et poésie mêlées à la peur et à la mélancolie.
Une petit claque ce combat ordinaire et un flot d'émotions qui nous submergent. Le dessin n'enlève rien à la beauté des mots avec des illustrations tendres et délicates, parfois claires et parfois sombres comme est la vie tout simplement.

Chappie (Neill Blomkamp)

note: 4De la SF, avec une dose d'humour - 20 septembre 2015

Chappie, c'est un robot doué d'une personnalité propre, qui fera ses propres choix au fil de son expérience de la vie. Le scénario peut paraître simplet, déjà vu. Mais les deux scénaristes ont réussi à créer un film de science-fiction avec des aspects comiques, drôles : à ses débuts, Chappie est comme un nouveau né, qui doit tout apprendre ; or, il a été enlevé par une petit groupe mafieux de pacotille, qui vont essayer de lui inculquer leurs propres codes de conduite, avec le vocabulaire des cités et la dégaine qui va avec. On va alors sourire de l'innocence de Chappie, de l'inquiétude de son créateur également, qui essaiera d'exercer une influence plus positive sur lui. Un film à voir pour les amateurs de SF, mais également pour les autres, qui se laisseront facilement emmener par ce petit robot attachant.

A Letter home (Neil Young)

note: 3A letter Home de Neil Young - 19 septembre 2015

C'est un pari qu'il fallait oser: retrouver le son du rock underground en enregistrant un album à l'ancienne, dans une vieille cabine d'enregistrement de Nashville datant de 1940. Neil Young et Jack White l'ont fait. Si le résultat laisse un peu perplexe mes oreilles habituées au son de l'an 2000, voila une belle idée de la part du looner de réinvestir les chansons qui ont marquées sa vie (de Bob Dylan à Willie Nelson). Un résultat brut et rustique avec un air de "c'était mieux avant" mais loin d'égaler certains albums mythiques de Neil Young, je pense d'ailleurs que le but n'était pas là !

Madame Hippopotame (Lena Landström)

note: 4Madame Hippopotame de Lena Landström - 19 septembre 2015

Un joli livre sur le bien vivre ensemble et la tolérance. Un dessin très rond et tout mignon qui n'a pas pris une ride. Madame hippopotame : une petite histoire à lire et à relire.

Léon, sur le chantier de la tour Eiffel (Dominique Joly)

note: 5Une autre manière d'admirer la Tour Eiffel Rachel - 18 septembre 2015

Léon est un jeune garçon issu d'une famille pauvre, à qui on propose de travailler sur le chantier de la Tour Eiffel!
Malgré les inquiétudes de sa mère, vite convaincue grâce à l'argent gagné, Léon se lance dans les travaux.
S'ensuivent alors des grèves, manifestations et autres révoltes...
On ne devine pas les circonstances de travail lorsqu'on admire la Tour Eiffel!
Un journal bien écrit, décrivant avec splendeur ces travaux pourtant si rudes.

Le Chien des mers (Marie-Aude Murail)

note: 5Come, come with me ... Le chien des Mers, Marie Aude Murail et Yvan Pommaux - 18 septembre 2015


A 9 ans, Jean embarque comme mousse pour aller combattre les anglais. Il sera corsaire, comme son père, vagabond des mers qui a été emprisonné par les Anglais. Il quitte Saint-Malo mais il promet de revenir pour Toinette, sa fiancée. Ils se marieront et de la guerre il ne sera plus question. En attendant Toinette offre un de ses rats à Jean, Balthazar, pour qu'il se sente moins seul durant la traversée. Balthazar qui ne répond que quand on dit " Come, come with me"...
Avec les illustrations d'Yvan Pommaux, ce texte court mais très riche est une petite merveille de beauté et de sensibilité, à faire fondre les cœurs des petits comme des grands.

Indian Creek (Pete Fromm)

note: 4Un hiver au coeur des rocheuses (Indian Creek, Pete Froom) - 18 septembre 2015

Le roman autobiographique de Pete Froom qui, durant l'année 1978, a passé un hiver au cœur des rocheuses de l'Idaho. Alors étudiant à Missoula dans le Montana , il accepte ce job atypique qui consiste à casser chaque matin la glace se formant dans la rivière autour des œufs de saumon, cela pour leurs permettre de respirer. Le beau récit initiatique d'un homme qui va passer cet hiver solitaire entre chasse, dureté de l'hiver et beauté des paysages. J'ai beaucoup aimé ce livre qui est une ode aux grands espaces et au dépassement de soi, une sorte de retour à la terre qui fait penser à la vie dans les bois de Thoreau. Le style direct, épuré, sans fioriture donne vraiment le ton d'un évènement vécu, témoignage sincère d'un trappeur novice .Un livre qui donne envie de se perdre into the wild...

Happy books
Happy rock (Zep)

note: 4Hey hey, my my. Rock and roll can never die ! - 18 septembre 2015

ZEP aime le rock, et ça se voit ! Chaque planche est consacrée à un genre ou un artiste différent, des petites scènes très drôles dans lesquelles chacun peut se retrouver. De Bob Dylan au Wailers, personne n'est épargné. Avec un dessin à la fois ressemblant et caricatural pour illustrer le tout. Amateur de musique ou non, Happy Rock permet un petit moment de détente et de franche rigolade sur les grands noms du rock. Il est plaisant de retrouver l'auteur de Titeuf dans un autre domaine. Pour ceux qui aiment il y en a d'autres, happy girls et happy Sex font aussi partie des "Happy Books"et sont tout aussi attrayant !

Fais-moi peur (Malika Ferdjoukh)

note: 5Frisson JM - 16 septembre 2015


Les enfants de la famille Mintz sont seuls alors que les parents passent une soirée à l’opéra. Bien sûr comme dans toutes les familles les possibilités de bêtises sont à la hauteur de l’imagination de ces chers petits. Sans compter que chacun décident de se concocter des petits plats aussi fantaisistes que possible. En contraste de cette ambiance chaleureuse et amusante dehors Monsieur N. se promène et ses intentions sont loin d’être des plus sympathiques car il incarne le mal, il est froid, raciste, méchant. Que va-t-il se passer pour que ces deux univers se rencontrent ? A vous de lire et de découvrir ce roman pour tous ceux qui aiment frissonner et rire aussi car Malika Ferdjouk a manifestement l’art de faire vivre des maisons pleines d’enfants!

La fille du roi araignée (Chibundu Onuzo)

note: 4Une jeune fille riche et un colporteur JM - 16 septembre 2015

Voici un roman nigérien écrit par une jeune fille de 17 ans. Tout commence comme un conte ou Habique, 16 ans, fille d’un riche homme d’affaires rencontre un jeune colporteur qu’elle trouve séduisant. Peu à peu une relation d’amitié va s’installer jusqu’à ce que le passé vienne refaire surface.
Au- delà de l’histoire qu’il raconte ce roman est une plongée dans une société que l’on connait peu, une Afrique contemporaine et moderne mais rude et l’auteur n’hésite pas à dénoncer les inégalités et la corruption. Un auteur à découvrir.

Profession du père (Sorj Chalandon)

note: 5Portrait d'un père JM - 16 septembre 2015

Emile ne sait jamais remplir la fiche de renseignements en début d’année scolaire, il ne sait quoi écrire quand on lui demande d’écrire la profession du père. Son père est tour à tour professeur de judo, pilote d’avion, footballeur professionnel, agent secret…en fait, André Choulan est surtout mythomane, paranoïaque, violent jusqu’à la cruauté. Conforté par un entourage passif ou compatissant, il conduit sa famille vers le chaos. Sorj Chalandon , journaliste et reporter de guerre nous livre ici le portrait d’un père, son père, sans fioriture et sans compromis. Un Roman autobiographique saisissant et magistral. Excellent !

Maléfices (Maxime Chattam)

note: 4arachnophobes, passez votre chemin ! Victoria, MMC - 16 septembre 2015

Le corps d'un employé de l'environnement est retrouvé dans une clairière, le visage figé dans une expression de pure terreur. S'ensuit alors la disparition de plusieurs personnes, retrouvées embaumées dans d'étranges cocons de soie arachnéenne. La psychose monte au sein de la population et des rumeurs font état d'une invasion d'araignées. Si "Maléfices" reste un thriller assez classique dans sa forme, le récit est tout de même bien mené, le rythme soutenu et les personnages sont suffisamment développés et charismatiques pour qu'on s'y attache et qu'on les suive avec plaisir. De plus, les rares indices dévoilés ne permettent de trouver la clef de l'intrigue que dans les derniers chapitres du roman. Ultime tome de la "Trilogie du mal", "Maléfices" peut tout à fait se lire indépendamment des précédents opus.

Grande aventure Lego (La)
La Grande aventure Lego (Phil Lord)

note: 4un divertissement des plus réjouissants! Victoria, MMC - 16 septembre 2015

Truffé de références en tous genres, ce film lego est une excellente surprise!
Alors oui, ça va vite, très vite même. Tout s'enchaîne très rapidement du début jusqu'à la fin, peut être trop rapidement pour un public jeunesse d'ailleurs.
Les visuels sont détonants, chatoyants, de même que la bande son. On pénètre avec un réel plaisir dans cet univers qui nous en met plein les rétines.
A conseiller à tous les adeptes de grand spectacle et de ces petits bonhommes jaunes!

La source des jours (Mélanie Rutten)

note: 4Où naissent les rivières ? S.BASSET - 15 septembre 2015

"La Source des Jours" s'attache à suivre une Ourse muette et bienveillante, personnage mystérieux, tout juste entrevu dans "L'ombre de Chacun", l'album précédent de Mélanie Rutten. Le récit de "La Source des Jours" offre au lecteur une belle surprise, puisqu'il montre en quelque sorte comment se sont tissés les fils qui donneront naissance à l'histoire de L'ombre de Chacun. L'Ourse va ainsi notamment rencontrer Le Livre qui veut tout savoir, observer en secret le Cerf inquiet, et affronter une redoutable tempête.

Mélanie Rutten réalise là à nouveau un superbe travail, tout à fait dans l'élan de l'album précédent, avec lequel il est d'ailleurs absolument complémentaire, les deux histoires se faisant habilement échos. On y retrouve ce sens des couleurs, des formes et du mouvement qu'on pouvait admirer dans "L'ombre de Chacun", une grande sensibilité, un univers de conte à la fois étrange et familier. Le texte est d'une grande qualité littéraire, subtile, jouant sur l'émotion et la tendresse. C'est vraiment très beau, presque envoûtant, merci Mélanie !