Du XIXè siècle à nos jours, nous suivons les parcours de Fortuné et Sanjar, qui des Alpes du Sud en France aux paysages rudes de l'Afghanistan, vont de villages en [...]
"Et dans la forêt, je pars, pour perdre mon esprit et retrouver mon âme". Cette citation est de John Muir (21 avril 1838 / 24 décembre 1914). Lomig retrace la [...]
Illian est un sculpteur sur bois très talentueux. Il travaille, sans relâche, pour M. Koppel, à fabriquer des cages en bois que ce dernier vend aux habitants de Solidor, la [...]
Brodeck est un homme, rescapé de l'enfer.
Un jour, les hommes du village vont l'obliger à rédiger un rapport sur la mort de "L'Anderer", à laquelle Brodeck n'a pas assité. Ce [...]
Une famille, une fratrie de trois frères dont le cadet est sourd. Ce dernier partira pour devenir moine bouddhiste.
Le quotidien... Le père ne peut se résoudre à cet abandon et [...]
Un excellent manga de Aka Akasaka qui nous met en avant le monde du spectacle qui est un milieu où on voit beaucoup de noirceurs. Un gros coup cœur personnel [...]
Clara Dupont-Monod, doublement primée cet automne (prix Femina et Goncourt des Lycéens) pour son roman « S’adapter », a consacré auparavant deux ouvrages à la plus romanesque des figures historiques féminines : Aliénor d’Aquitaine. Avec audace, elle parvient à combler les vides laissés par les historiens sur la vie d’Aliénor, depuis son mariage à l’âge de 13 ans avec le futur roi Louis VII jusqu’à son « divorce » 15 ans plus tard. L’écriture y est particulièrement soignée ; le récit est ponctué de poèmes médiévaux et l’alternance des voix d’Aliénor et de Louis permet de mieux les cerner et de révéler l’amour impossible entre les deux, tant leurs caractères s’opposaient. Le point de vue de Louis VII est intéressant car peut-être était-il le plus à même de percer le mystère Aliénor : il avait compris qu’elle était insaisissable ! Clara Dupont-Monod est aussi l’auteure de « La Révolte » où cette fois Aliénor est racontée par son fils Richard Cœur de Lion.
Amateurs de space-opera bourré d’action et de rebondissements, passez votre chemin. Les romans de Becky Chambers s’apparentent plutôt à de la science-fiction « feel good ».
Dans ce premier tome (les histoires sont indépendantes les unes des autres), on suit le quotidien d’un vaisseau tunnelier, le Voyageur, et de son petit équipage soudé, à travers l’arrivé à bord de Rosemary, qui fuit visiblement quelque chose.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’univers est extrêmement riche, car peuplé d’aliens très variés ! Ce qui explique qu'il soit beaucoup question de relations inter-espèces et de tolérance : un propos intelligent et drôlement en adéquation avec certaines questions d’actualité.
Le roman offre un panel de personnages extrêmement attachant (même le plus grincheux d'entre eux !) et on suit avec intérêt les relations qui se tissent entre eux, malgré les divergences fréquentes. C'est finalement avec un gros pincement au cœur qu’on les laisse continuer leur route spatiale sans nous…
Une fin échevelée pour cette spectaculaire trilogie: bravo à cette ambitieux projet qui montre toute la créativité et l'ambition que peuvent avoir nos auteurs !
Derrière le trait pourtant un peu "rustre" de Jérémie Moreau c'est un récit magistral que nous offre l'auteur, superbement écrit et scénarisé, où l'on découvre en fait un graphisme sensible et d'une grande puissance. Un chef d’œuvre.
Toujours un très beau dessin et un récit bien mis en valeur pour découvrir un des plus vieux récits mythologiques parvenus jusqu'à nous.
Une excellente BD pour découvrir l’"Épopée de Gilgamesh", le dessin est élégant et le propos est très didactique !
Il y a peut-être un peu moins d'action que dans le premier volume mais nous découvrons l'ancien équipage du Robot, les évènements qui ont conduit à leurs démantèlements. Et en sus un combat de Titan !
Une super bande-dessinée, entre uchronie, SF, Thriller et polar. La guerre d'Algérie y est habilement abordé, j'ai hâte de lire la suite !
Un couple d'amants s'était promis de s'accompagner dans la vieillesse. La dépendance arrive plus tôt que prévu pour l'un des deux, qui se voit plus ou moins contraint par sa fille d'entrer en EHPAD ; son amante, encore autonome, finit par l'y rejoindre de sa propre initiative. Cependant, ce n'est pas exactement la lune de miel qui les attend, mais l'accablement et la maltraitance.
Un excellent roman qui met en lumière la souffrance du grand âge humilié. On n'en sort pas indemne.
Un jeune homme, Aymeric, retrouve par hasard Florence, une ancienne collègue plus âgée. L’un et l’autre se débrouillent dans une vie parfois cahotique, travaillent, suivent leur voie. Florence est enceinte mais seule. Une attirance naît, qui devient relation amoureuse. Aymeric est là, auprès de Florence, pour la fin de la grossesse, la naissance du bébé, ses premières années… et prend tout naturellement la place du père. Des liens d’une grande force se tissent entre le petit Jim et lui, cet amour de l’enfant qui donne sa confiance et de l’adulte attendri qui souhaite rendre l’enfant heureux. Mais que se passera-t-il si le père biologique refait surface ?
Ce roman aborde avec subtilité ce sujet à la fois éternel et très actuel de l’amour qui peut unir un enfant et son parent, quel que soit le statut de celui-ci. Une belle écriture contemporaine.
L'entraide et l'amitié sont à l'honneur dans ce superbe ouvrage. Idéal pour insister sur la magie de la générosité à Noël.
Un ouvrage superbe.
Les dessins et le texte sont d'une grande sobriété et très complémentaires laissant beaucoup de place à l'observation et à la réflexion.
3 ans me semble un peu jeune pour appréhender toute la poésie de cet ouvrage. La "gravité" de la situation dans toutes ces dimensions peut être difficile à cerner pour les tout petits. Mais peut-être est-ce le rôle de l'adulte de décoder et d'aider à lire cet ouvrage à plusieurs niveaux même à un enfant du plus jeune âge.
Une belle lecture poétique et profonde qui fait réfléchir
Le chœur des femmes est une bande dessinée poignante et nécessaire qui aborde une thématique importante : celle du monde gynécologique. A travers des portraits de femmes, d'adolescentes, elle met en lumière les violences gynécologiques que les femmes peuvent subir lors d'une consultation, d'un accouchement ou d'une IVG. Les parcours de chacune de ces patientes permettent d'aborder d'autres thèmes tout aussi indispensables : les violences sexuelles, le consentement, le sexe, le désir d'avoir des enfants ou non.
Une adaptation fraîche et moderne, à l’image des costumes colorés, du roman le plus léger de Jane Austen. Un ton ironique tout au long du film : on se moque gentiment de la noblesse anglaise.
Une héroïne malicieuse, aveuglée par ses prétendus talents d’entremetteuse à l’origine de nombreux malentendus. Une jeune femme si passionnée des autres qu’elle en oublie de s’observer elle-même, ce qui lui vaudra des déconvenues et des découvertes. Finalement, elle reconnaîtra ses erreurs et fera tout son possible pour tenter de les réparer.
Bombay, de nos jours. Ratna, jeune veuve est domestique chez Ashwin, un riche architecte revenu en Inde après un long séjour aux Etats-Unis.
Dans l’appartement, ils se frôlent et s’évitent, Ratna baissant les yeux, Ashwin perdu dans sa mélancolie et plein d’incertitudes sur son avenir après l’annulation de son mariage.
Contrairement à sa famille et ses amis qui ignorent voire méprisent Ratna, il la respecte.
Leur relation échappe progressivement au cadre strict du service puisqu’ils se dévoilent peu à peu l’un à l’autre et s’aident mutuellement.
Qui est le plus libre des deux ? Lui, qui a les moyens de partir mais le devoir de rester, ou elle, qui n’a pourtant que ses rêves et sa détermination.
Une fin pleine d’espoir !
Ce roman graphique sur les thèmes de l’enfance et l’exil s’intègre dans un projet avec un spectacle, une exposition et un dessin animé.
C’est l’histoire d’une rencontre entre une jeune fille de 12 ans, Amel et un déserteur et musicien, Bacem qui fuient leur pays en guerre en direction de l’Europe.
L’auteure traite un sujet contemporain sans repères spatio-temporels ni considération géopolitique ; les guerres en contexte de fond pourraient être toutes les guerres. Elle se concentre sur la dimension humaine du voyage de cette enfant.
Elle raconte l’exil des réfugiés sans pathos en choisissant la poésie comme langage (elle cite des vers de grands auteurs), en les comparant à des oiseaux migrateurs ; le vol des oiseaux servant de fil rouge au récit.
Nadia Nakhlé a opté pour une histoire dessinée dans des teintes sombres rehaussées de touches de couleurs, à mi-chemin entre livre illustré et BD, avec des pleines pages formant des tableaux somptueux, ornant les bords de pages de liserés, le tout sur un papier de qualité.
Nous n'avons pas fini d'écrire et de lire sur la Première Guerre mondiale. Ce livre aborde des thèmes peu développés dans les romans : la grippe espagnole, les asiles, la question du souvenir, l’après-guerre pour les veuves.
L’auteur alterne des chapitres se déroulant à deux époques différentes, nous permettant de découvrir l'histoire tragique et les secrets d'une famille déchirée par la Grande Guerre.
En 1936, Emile, vingt ans, part effectuer son service militaire avec dans son bagage le livret de famille.
Dans ce livret, il est écrit « Emile né de Baptistin L. » sauf que son père s’appelle Auguste. « Le voilà fils d’un mystère. »
L’écriture du journaliste Adrien Borne est sèche et âpre, à l’image de ses personnages et de leur vie dans cet univers de l’élevage des vers à soie.
J’ai beaucoup apprécié la construction de ce roman et la métaphore du cocon à dévider et du fil à tirer pour mettre à jour le secret de famille.
Un premier roman poignant, qui pourrait se résumer ainsi : malgré tout, la vie s'accommode et s'obstine !
Ce premier roman couronné par le prix René Fallet 2020 aborde les thèmes de l'exclusion, l'injustice mais aussi l'entraide et le courage, sous la forme d'un conte.
Andreï Voronov, le héros, travaille sur les chantiers et habite dans les bas-fonds d'un bourg reculé : l'allée du Vhan, où échouent les exclus.
Par une nuit d'été, un orage éclate et la foudre frappe l'église. Les nantis du village veulent la reconstruire à tout prix mais ne veulent pas sortir un denier de leurs poches. Ils posent alors un ultimatum à Andreï : rebâtir lui-même l'église avant les prochaines fêtes de Pâques sinon tous les habitants du Vhan seront expulsés.
Il pourra compter sur l'aide de ses voisins et amis ; tous vont apporter leur pierre à l'édifice, les femmes et les enfants y compris : les nourrissant et les encourageant. Les jours s'égrènent et les saisons défilent au rythme des moments de partage et de convivialité parfois, des mauvaises conditions météorologiques et des embûches des nantis souvent. Mais rien ne les arrêtera.
Un livre qui fait du bien, porteur d'espoir, plein d'humanité.
Andreï Makine, né en Sibérie, auteur d’une œuvre saluée par de prestigieux prix littéraires, membre de l’Académie française, nous livre dans ce roman très personnel l’histoire d’une amitié de jeunesse.
Le narrateur est un adolescent de 13 ans, qui vit dans un orphelinat en Sibérie. Sa rencontre avec Vardan va lui ouvrir d’autres horizons. Il devient le protecteur de ce garçon bousculé par les autres car différent, aux traits délicats et souffrant de la maladie arménienne.
Vardan appartient à une petite communauté d’Arméniens, venus s’installer dans le quartier du Bout du diable afin de rejoindre leurs proches emprisonnés, en attente d’un procès, à 5000 km de leur patrie. Cette famille composée par les liens du cœur fait une place au narrateur, lui ouvre les portes du "royaume d'Arménie", reconstitué grâce à quelques objets emportés dans leur valise, et lui conte l’histoire du peuple arménien.
Andreï Makine, en parfait connaisseur de la langue française, a su trouver les mots justes pour nous confier cette parenthèse « exaltante et heureuse » dans un style direct et poétique.
Le temps a filé, et voici venu le jour où le plus jeune des enfants quitte le nid familial pour prendre son envol. Le temps d'une journée, celle du déménagement, une mère affronte cette douleur intime qu'elle sait pourtant nécessaire. Un roman délicat.
Diane a 28 ans, une vie professionnelle bien remplie, un mari qu'elle aime, a priori pour elle en apparence tout va bien. Un jour ils décident tous les deux que le moment est venu d'avoir un enfant, ensemble puisque lui est déjà le père d'une petite fille. Avec ce désir bien naturel s'ouvre pour eux un marathon épuisant où la victoire entrevue se fait attendre. Dans ce récit romancé dont la teneur autobiographique est assumée, Salomé Berlioux raconte le combat de son couple contre l'infertilité, les douleurs physiques, morales, le manque de sensibilité du corps médical parfois qui se désintéresse de son cas quand la réussite n'est pas au rendez-vous, l'espoir, le désespoir. Un livre indispensable pour faire comprendre le parcours éreintant tant physiquement que moralement, pour briser le tabou social autour de ces couples dans une société où tout est fait pour ceux qui ont des enfants. Un livre difficile et courageux que l'on a du mal à lâcher.
Il aura fallu 6 ans à Malika Ferdjoukh pour écrire cette trilogie qui se passe à New-York à la fin des années 1940 et donc beaucoup de patience pour son public entre chaque volume. Jocelyn Brouillard, grâce à ses talents de pianiste et à un petit mensonge a réussi à entrer dans une pension de famille pour jeunes filles Giboulée, tenue par Mrs Merle. Ses pensionnaires sont comédiennes, chanteuses, elles courent les théâtres ou les auditions et enchaînent les petits boulots pour avoir un cachet ou quelques dollars pour joindre les deux bouts. Elles partagent tout : les repas, les vêtements, les chaussures, les fous rires, leurs espoirs et leurs désespoirs mais pas forcément les secrets les plus enfouis de leur vie, et il faudra bien les trois volumes pour dénouer tous ces fils de vies entremêlés. Sur fond de chasse aux sorcières, de FBI, et de cinéma américain, on rencontre Woody Allen qui débute dans les studios à la recherche d’un nom, Fred Astaire en tête d’affiche des comédies musicales, Grace Kelly à la recherche d’un rôle. Les références cinématographiques sont nombreuses et donnent envie de se replonger dans les films de ces années.
Il aura fallu 6 ans à Malika Ferdjoukh pour écrire cette trilogie qui se passe à New-York à la fin des années 1940 et donc beaucoup de patience pour son public entre chaque volume. Jocelyn Brouillard, grâce à ses talents de pianiste et à un petit mensonge a réussi à entrer dans une pension de famille pour jeunes filles Giboulée, tenue par Mrs Merle. Ses pensionnaires sont comédiennes, chanteuses, elles courent les théâtres ou les auditions et enchaînent les petits boulots pour avoir un cachet ou quelques dollars pour joindre les deux bouts. Elles partagent tout : les repas, les vêtements, les chaussures, les fous rires, leurs espoirs et leurs désespoirs mais pas forcément les secrets les plus enfouis de leur vie, et il faudra bien les trois volumes pour dénouer tous ces fils de vies entremêlés. Sur fond de chasse aux sorcières, de FBI, et de cinéma américain, on rencontre Woody Allen qui débute dans les studios à la recherche d’un nom, Fred Astaire en tête d’affiche des comédies musicales, Grace Kelly à la recherche d’un rôle. Les références cinématographiques sont nombreuses et donnent envie de se replonger dans les films de ces années.
Il aura fallu 6 ans à Malika Ferdjoukh pour écrire cette trilogie qui se passe à New-York à la fin des années 1940 et donc beaucoup de patience pour son public entre chaque volume. Jocelyn Brouillard, grâce à ses talents de pianiste et à un petit mensonge a réussi à entrer dans une pension de famille pour jeunes filles Giboulée, tenue par Mrs Merle. Ses pensionnaires sont comédiennes, chanteuses, elles courent les théâtres ou les auditions et enchaînent les petits boulots pour avoir un cachet ou quelques dollars pour joindre les deux bouts. Elles partagent tout : les repas, les vêtements, les chaussures, les fous rires, leurs espoirs et leurs désespoirs mais pas forcément les secrets les plus enfouis de leur vie, et il faudra bien les trois volumes pour dénouer tous ces fils de vies entremêlés. Sur fond de chasse aux sorcières, de FBI, et de cinéma américain, on rencontre Woody Allen qui débute dans les studios à la recherche d’un nom, Fred Astaire en tête d’affiche des comédies musicales, Grace Kelly à la recherche d’un rôle. Les références cinématographiques sont nombreuses et donnent envie de se replonger dans les films de ces années.
Découverte d'un point d'histoire méconnu, personnages attachants... c'est un roman qu'on lit avec plaisir et émotions. L'occasion aussi de mieux comprendre ce qu'ont vécu les "petits parisiens", leurs parents et les familles qui les ont accueillis quand, pendant la dernière guerre, certains enfants ont été "mis à l'abri" notamment dans l'Allier. Un roman qu'on n'oubliera pas !
Un visuel très coloré pour un album résolument urbain, chaleureux et planant, avec une rythmique et une instrumentation fort sympathique !
600 pages au sein d'un service gynécologique et on ouvre les yeux sur des pratiques qu'on ne devrait plus accepter !
Jean n'est ni tendre ni à l'écoute de ses patientes. Ce qui l'intéresse c'est la chirurgie et la science, pas la psychologie et les histoires de bonnes femmes... Pas d'empathie ou de bienveillance, plutôt de la froideur et l'oubli de sa vocation première : soigner.
Des témoignages poignants d'authenticité. Voilà un titre qui donne à réfléchir au sujet des pratiques médicales. C'est choquant et parfois douloureux... mais nécessaire.
Avant d'emménager dans une vieille maison isolée au coeur de la forêt, assurez-vous que celle-ci ne soit pas habitée par tout le folklore européen (anglo-saxon) : Titania et Obéron, Puck, des changelings, la Chasse sauvage...
Entre fantastique et horreur, R. E. Feist a su capturer l'essence des êtres féeriques : tantôt beaux et attirants, tantôt cruels et sans pitié ! Des scènes... inoubliables !
Sous forme de roman chorale, Adrien Tomas nous présente un monde fantasy riche et foisonnant. Les 4 personnages "principaux" suivent des objectifs différents et voyagent d'un bout à l'autre de la carte, permettant ainsi aux lecteurs d'appréhender un peu mieux l'univers imaginé par l'auteur.
Histoire de famille, complots politiques, magie quasi scientifique... c'est dynamique et passionnant ! Quelle imagination ! Vivement la suite (et fin puisqu'il n'y aura que 2 tomes) !
Vainqueur du Prix Imaginales des Bibliothécaires organisé à Epinal, il avait aussi ma préférence dans la sélection.
Sous forme de roman chorale, Adrien Tomas nous présente un monde fantasy riche et foisonnant. Les 4 personnages "principaux" suivent des objectifs différents et voyagent d'un bout à l'autre de la carte, permettant ainsi aux lecteurs d'appréhender un peu mieux l'univers imaginé par l'auteur.
Histoire de famille, complots politiques, magie quasi scientifique... c'est dynamique et passionnant ! Quelle imagination ! Vivement la suite (et fin puisqu'il n'y aura que 2 tomes) !
Vainqueur du Prix Imaginales des Bibliothécaires organisé à Epinal, il avait aussi ma préférence dans la sélection.
Sean part à la recherche de son identité, du secret qui entoure sa naissance. Il se retrouve confronté à une ancienne société catholique irlandaise qui se débarrassait des femmes "gênantes" en les enfermant dans des couvents.
Dermot Bolger parle d'adoption, d'abandon, de maternité, de paternité et évidemment de quête d'identité... et il le fait avec une grande émotion, beaucoup de sensibilité, d'intelligence et de justesse. Superbe !
Arte n'a qu'un rêve : devenir artiste peintre. Mais dans cette Renaissance italienne du début du XVIe siècle, les femmes n'ont pas accès à la création artistique, encore moins quand elles naissent dans des familles nobles !
Pourtant, à force de détermination et de travail, Arte va trouver un maître et devenir une apprentie presque comme les autres... mais dans cet univers très masculin, difficile de se faire accepter et de prouver ses talents !
Un album très doux et poétique pour parler de la relation parents/enfants : les animaux adultes accompagnent leurs petits sur le chemin de la vie.
Le texte d'Alain Serres est mis en valeur grâce aux très belles et colorées illustrations de Julia Chausson qui travaille avec des techniques de gravure (ici sur bois).
Sur fond de Petit Chaperon rouge, Antonin Louchard propose à nouveau une confrontation entre deux personnages qui s'envoient des répliques savoureuses. C'est dynamique, efficace et très drôle !
Et puis, qui ne connaît pas la sensation d'une jolie cagoule sur la tête ?
Il pleut. Pour sortir et profiter de la récréation avec ses copains, il faut enfiler ses bottes... Ah ! L'épreuve des bottes en maternelle !
Un petit lapin qui n'arrive pas à s'habiller et une maîtresse qui perd petit à petit patience.
Des dialogues en ping-pong très efficaces qui feront peut-être davantage rire les grands que les petits car la situation ne leur sera peut-être pas totalement inconnue.
Un des meilleurs titres d'Antonin Louchard !
Voilà un portrait de chat drôle et instructif. Propriétaires de félins, vous reconnaîtrez quelques situations joliment croquées. Le trait précis d'Isabelle Simler sait toujours parfaitement mettre en avant les animaux qu'elle observe. C'est beau, tendre et presque émouvant !
Paol est breton, il a fait la Première Guerre mondiale, puis la Seconde... Rentré chez lui en 1940, il disparaît le 1er septembre 1943, arrêté chez lui par la Gestapo. Paol laisse derrière lui un grand blanc dans l’histoire de la famille, un long silence jamais rompu ni par sa femme, ni par ses enfants. Jean-Luc Coatalem, son petit-fils, rongé par cette absence, entame de longues recherches afin de reconstituer l’histoire de Paol. La Part du fils nous livre le récit, romancé, de cette longue et difficile quête familiale.
C’est à l’occasion de l’enregistrement d’un témoignage pour l’exposition Moulins sous l’Occupation que j’ai découvert ce livre, grâce au petit-fils de Jean-Marie Driffort, qui nous a raconté l’histoire de son grand-père, cheminot moulinois dont le destin durant la guerre se rapproche curieusement de celui de Paol…
"Par les forêts fécondes,
Par les vertes vallées
Où les fruits abondent
J'ai traversé les rivières
Qui dévalaient de les montagnes
Et débordaient de leur lit,
J'ai couru longtemps,
Sans savoir jamais
Que je vous cherchais."
Voici quelques vers évoquant toute la beauté poétique et contée de cet ouvrage. Béatrice Fontanel et Vanessa Hié réalisent ici de concert un sublime documentaire inspiré d'une œuvre majeure de la Renaissance.
Une magnifique évasion embaumée par le parfum délicat de la providence.
Une superbe découverte, Rouge fait penser un peu au conte du Petit Chaperon Rouge, mais juste un peu car l'histoire est beaucoup plus sombre.
Bien que l'histoire ne soit pas joyeuse avec principalement des personnages laids intérieurement, on reste captivé entre les péripéties et les mystère qui entoure Rouge.
J'ai adoré cette histoire qui mérite bien sa place dans les 5 finalistes du PLIB.
Embarquez dans l'aventure et suivez deux jeunes collégiens prisonniers d'une malédiction sur un drakkar. Pour pouvoir rentrer chez eux et délivrer l'équipage qui erre sur les flots depuis des siècles, ils doivent visiter 9 îles incarnant les 9 mondes Vikings et y trouver un objet bien précis.
Les deux adolescents jonglent entre dangers et rencontres avec les dieux nordiques.
Comme d'habitude avec Estelle Faye, l'aventure est là, les images défilent sous nos yeux, on ne s'ennuie pas et c'est l'occasion, pour les jeunes lecteurs d'apprendre de nombreux détails sur cette mythologie qu'on ne connaît que trop peu.
Embarquez dans l'aventure et suivez deux jeunes collégiens prisonniers d'une malédiction sur un drakkar. Pour pouvoir rentrer chez eux et délivrer l'équipage qui erre sur les flots depuis des siècles, ils doivent visiter 9 îles incarnant les 9 mondes Vikings et y trouver un objet bien précis.
Les deux adolescents jonglent entre dangers et rencontres avec les dieux nordiques.
Comme d'habitude avec Estelle Faye, l'aventure est là, les images défilent sous nos yeux, on ne s'ennuie pas et c'est l'occasion, pour les jeunes lecteurs d'apprendre de nombreux détails sur cette mythologie qu'on ne connaît que trop peu.
Tamisez la lumière, mettez une ambiance de forêt en fond sonore... vous voilà sous la lune au cœur des bois.
Quelque chose se trame, tous les animaux sont inquiets. Le renard se cache dans son terrier, la chouette s'envole, les sangliers grognent, les lapins s'enfuient... mais que se passe-t-il ?
La surprise se cache dans les dernières pages, entre les planches joliment découpées. Une merveille.
Je suis sous le charme des graphismes et touchée par ce petit veilleur, sur qui repose toutes les vies de la vallée ! Des thématiques fortes pour de la Bd jeunesse, avec le danger et le spectre de la mort partout... et des responsabilités d'adultes pour un enfant ! Heureusement que les compagnons d'aventure de Pierre allègent le cadre général, en distillant bienveillance et entrain.
Ce livre est un vrai coup de cœur. Je ne connais pas les autres livres de cet auteur mais celui ci est juste formidable. Il a tout ce qu'il faut pour faire une bonne histoire et passer un bon moment.
Ce roman se vie tellement qu'on est dans l'histoire avec des personnages bien décrit avec chacun son propre caractère. (j'ai adoré Barak qui m'a fait beaucoup rire et qui a une vision de la vie très particulière)
En plus, en apprend plein de choses sur la vie au temps du néolithique.
Une histoire passionnante pleine d'intrigue et de rebondissements.
J’ai bien aimé la façon qu’Adrien Tomas nous livre cette histoire. Chaque chapitre est le point de vue d’un personnage différent. Ce qui crée quasiment un suspense à chaque fin de chapitre car le chapitre suivant passe à un autre personnage.
J’ai vraiment hâte de connaître la suite et fin dans son prochain livre.
Les capybaras: une sorte de ragondin d'Amérique du Sud ! Super livre pour les enfants qui parle de la méfiance qu'on peut avoir pour les "étrangers" avec des dessins crayonnés très réussis !
C'est une belle chronique de vie qui se passe en Malaisie, un conte doux-amer d'une grande bienveillance et qui nous fait découvrir une société multiculturelle dont je ne soupçonnais pas l'existence !
Helen Frances Arthur a consacré une grande partie sa vie au whisky, rare femme acceptée dans cet univers très masculin. Lorsqu'elle décède en 2015, sa nièce et son mari, l'auteur de ce livre, découvrent qu'elle recherchait encore LE whisky idéal pour la marque qu'elle avait créée. Et voilà notre auteur parti sur les traces d'Helen Arthur à la recherche du whisky qu'elle n'avait pas trouvé. C'est donc un carnet de voyages à travers l’Écosse et les grandes distilleries qui fabriquent le single mat que nous livre Joël Alessandra avec ses aquarelles très évocatrices et dépaysantes. Il va rencontrer les distillateurs et comprendre les différents éléments qui donnent au pur malt écossais ces parfums et ces saveurs si particuliers. L'histoire et la technique de fabrication du whisky sont expliquées très simplement et clairement. Un bel hommage à cette femme et à cet alcool emblématique de l’Écosse.
L’histoire d’Emmanuelle Maisonneuve qui, suite à une candidature spontanée, est embauchée au guide Michelin, véritable bible de la gastronomie française. Son parcours sera difficile, face au machisme de la profession. Elle est envoyée dans les hôtels et restaurants de France, où elle doit tout retenir de ses visites pour la parution du guide. Elle mange souvent trop, parfois mal, mais est toujours à la recherche d’aliments et de menus authentiques. Au fil des rencontres, suite à un voyage au Japon qui est pour elle un choc culinaire, elle finit par découvrir des pépites inconnues, qu’elle réussit à imposer au célèbre guide pourtant bien ancré dans ses traditions.
Un roman graphique très agréable à lire, qui explique le fonctionnement du guide Michelin mais qui relate surtout l’extraordinaire volonté et indépendance de son auteure. Le seul bémol c’est qu’elle nous donne envie d’aller au restaurant et que ce n’est pas possible !
Place Maréchal de Lattre de Tassigny
03000 Moulins - 04 43 51 00 00