Dans ce roman que l'on pourrait qualifier d'initiatique, deux enquêtes s'entremêlent et s'auto-alimentent : une autour des membres les plus connus d'Action directe, autour de la libraire anarchiste Hellyette Bess [...]
Samuel Verdi fête ses 35 ans seul, déprimé et ivre.
Il décide de faire le numéro de téléphone de la maison dans laquelle il a grandit. Un petit garçon répond. Il [...]
Un manga de sport qui casse complétement les codes des mangas du même style où l'esprit d'équipe n'a pas sa place mais bien être le meilleur buteur et écraser les [...]
Albaan est une petite fille heureuse, choyée par ses parents. Avec son amie Lilijann, inséparables et intrépides, elles découvrent la forêt et se font peur avec de vieilles histoires.
Mais Albaan [...]
Un homme vit seul dans un village abandonné. C'est ici qu'il a décidé de finir sa vie.
Tous les soirs, une petite lumière transperce la nuit et questionne l'homme. Il décide [...]
J'ai découvert totalement par hasard le film des Enquêtes du Département V : Miséricorde, et l'ayant trouvé excellent j'ai décidé de livre les livres de Jussi Adler Olsen. N'étant pourtant pas une adepte de la littérature nordique, le moins que je puisse dire, c'est que je n'ai pas été déçue. Le livre est encore mieux que le film. C’est prenant du début à la fin, les personnages sont bien travaillés et très attachants. Le duo improbable formé par Carl et Assad est à la fois drôle et touchant. L'enquête en elle-même est vraiment une histoire de dingue mais qui est extrêmement réaliste et surtout bien écrite car on passe par le point de vue de plusieurs personnages. Une façon d'écrire vraiment intéressante et qui rend vite accro. A lire sans modération, tout comme les autres Enquêtes du Département V.
Traiter un sujet aussi difficile que l'hospitalisation des enfants gravement malades avec autant de grâce et de légèreté... humour, tendresse, émotion, une splendide réussite à prendre sans ordonnance !
J'avais vu le film avant de lire le livre et je peux dire que je n'ai pas été déçue ! Ce livre est magnifiquement bien écrit, l'histoire est racontée du point de vue de 3 femmes différentes jusqu'à ce que leurs 3 histoires se rejoignent à la fin. L’histoire est assez simple mais la façon de la raconter la rend très intéressante. Les personnages sont très réalistes, et expriment des émotions très simples et brutes comme la colère, la jalousie, l'envie, le dégoût, la honte, la culpabilité, etc ...
A lire sans hésitation.
C'est un bond dans le passé que nous fait faire Thomas Harris avec ce livre retraçant l'enfance et la "naissance" du tueur Hannibal Lecter. On apprend énormément de choses sur lui, sa personnalité, son intelligence et surtout ce qui l'a conduit à devenir le monstre que l'on connait. Cependant, l'histoire est un peu moins accrocheuse que pour les précédents livres avec Hannibal Lecter, cela venant certainement du fait qu'il n'a pas encore ce statut de meurtrier extrêmement dangereux et manipulateur. De plus les autres personnages ne parviennent pas à capter l'attention du lecteurs autant qu'on pu le faire des personnages comme Clarice Starling, Will Graham, Mason Verger, etc ...
Dans ce livre, Thomas Harris nous ramène dans le passé, avant l'arrestation du célèbre tueur cannibale Hannibal Lecter. On y retrouve donc de nouveaux personnages, aussi intéressants qu'effrayants pour certains. Une histoire à la fois différente mais qui reste familière à ceux qui ont lu le Silence des Agneaux et Hannibal. Comme d'habitude la description des lieux et également des personnages est vraiment bien faite. Le personnage de Will Graham est extrêmement intéressant car à la fois complexe et attachant. Là encore, difficile d'arrêter lorsqu'on a commencé à lire. C’est passionnant.
Deuxième volet de l'histoire d'Hannibal Lecter et deuxième réussite pour Thomas Harris. Ce livre est fabuleux. Fini l'asile de Baltimore et bonjour Florence pour le tueur en série cannibale. Toutes les descriptions que fait l'auteur de la ville italienne sont extrêmement bien travaillées, à tel point qu'on eut visualiser l'environnement où évolue le personnage. L'histoire en elle-même est également très bien écrite et change de celle du Silence des Agneaux, la dégringolade professionnelle de l'agent Starling, le rêve de vengeance de Mason Verger, etc ... bref tout ce qui est nécessaire pour en faire un livre immanquable.
Ce livre est vraiment bien écrit, Thomas Harris arrive, à travers son écriture, à nous faire visualiser ce qu'il décrit dans son roman de manière remarquable. Les personnages sont exceptionnels en particulier celui d'Hannibal Lecter qui deviendra le personnage récurent de plusieurs des livres de l'auteur. Ce qu'il décrit est à la fois effrayant et captivant, lorsqu'on commence à lire, il est quasiment impossible de s'arrêter.
Dans ce livre, Mario Puzzo nous présente avec talent une image de l'Amérique des années 50. Ses personnages sont remarquables, en particulier Vito Corleone. On y ressent à la fois, la force de l'esprit de famille qui anime les personnages et la dure loi des affaires dans le milieu de la mafia.
Petit bémol qui ne concerne pas l'histoire, le livre est truffé de fautes d'impressions, ce qui est très désagréable.
Ce livre est une pure merveille, le film l'Exorciste est très connu mais le livre est encore meilleur. Plus détaillé mais aussi plus dans la suggestion, ce qui rend cette histoire encore plus effrayante. Les personnages sont très travaillés et on parvient, malgré l'histoire, à s'attacher à eux.
Le thème du film, l'actrice principale, des articles élogieux dans les médias lors de la sortie du film : un bon moment en perspective ! Hélas, quelle déception !
Les relations mères-filles sont bien fades, le jeu des jeunes actrices très moyen et les moments qui s'annonçaient savoureux sont bâclés. Beaucoup de bonnes idées ne sont au final qu'ébauchées et peinent à suivre un vrai fil conducteur. Résultat : le film manque cruellement de rythme et on s'ennuie très vite.
Seule Agnès Jaoui s'en sort bien, comme toujours, mais l'émotion peine vraiment à se faire une petite place. Le même thème confié aux mains du couple Jaoui-Bacri aurait certainement été plus réussi. Dommage !
Le Professeur Romain Gherardi travaille à l'APHP comme chef de service du Centre expert en pathologie neuromusculaire à l'Hôpital Henri Mondor à Créteil. Il a aussi dirigé une équipe INSERM. Il est celui qui a mis un nom sur la Myofasciite à macrophages, pathologie dont tout un faisceau d'arguments pointe le responsable : l'Aluminium comme adjuvant des vaccins. L'association E3M regroupe et parle au nom des malades atteints de cette pathologie post-vaccinale très invalidante. Mais les industries du vaccin et certaines autorités sanitaires font tout pour réfuter ses arguments et ceux des autres auteurs de par le monde qui étudient cette maladie et plus généralement les pathologies liées aux vaccins et à leurs adjuvants. Il donne des pistes pour que les vaccins soient les plus sûrs possibles pour notre santé. Un incontournable à lire dans le contexte actuel. Un livre scientifique très documenté écrit par un scientifique qui a consacré une grande partie de sa vie à ce problème. A recommander sans réserves.
Göran Borg, divorcé non consolé, a une petite cinquantaine d’années, il est journaliste dans une agence de communication à Malmö et passe beaucoup de temps, sur son lieu de travail, à surfer sur internet sur des forums de foot… ce qui lui vaut un licenciement difficile à assumer socialement. Sans parler des relations difficiles qu’il entretient avec son fils, brillant étudiant en médecine consterné par les manques de son père. Göran anesthésie sa dépression naissante en engloutissant des pots de crème glacée, vautré devant la télé, quand un de ses vieux amis le convainc de participer à un voyage organisé en Inde, pour se changer les idées. Il accepte, même s’il déteste voyager. Le début du voyage est catastrophique, mais finalement l’Inde réserve bien des surprises et va changer la vie du grincheux Suédois…
Pendant les trois tomes (à cette date : 2017 ; y aura-t-il une suite ?), nous suivons avec jubilation les aventures réellement hilarantes de ce personnage attachant, tout comme la galerie d’autres personnages qui s’étoffent au fil des pages. Une excellente série !
A la lisière du roman et de la psycho-généalogie, Juliet Nicolson explore et analyse sa propre vie et les difficultés qu’elle a dû surmonter en racontant l’histoire de son étonnante famille à travers ses figures féminines hautes en couleurs, parmi lesquelles l’écrivaine Vita Sackwille-West, amie proche de Virginia Woolf. On passe des bas-quartiers de Malaga à la très haute aristocratie anglaise, en passant par les villas cossues d’Arcachon et une ambassade à Washington du temps d’Henry James. Mais derrière ces façades prestigieuses, ce sont les détresses humaines qui intéressent Juliet Nicolson : de génération en génération, que de rendez-vous ratés entre mères et filles… Elle s’intéresse à la difficile condition des femmes qu’ont dû endurer ses aïeules, fussent-elles économiquement privilégiées dans certains cas, mais aussi au rôle positif qu’ont pu jouer les hommes dans ces familles, tempérant parfois les effets des rancœurs, des jalousies et des blessures.
Un très beau récit littéraire, qui se lit comme un roman !
La guerre des gangs fait rage dans un quartier pauvre de Manhattan, au XIXème siècle. Au coeur de cette misère sociale où la corruption et la violence règnent en maître, deux frères essaient de mettre un peu d'argent de côté afin de quitter cet enfer. L'un est la bonté incarnée, un sourire désarmant et une générosité sans faille ; l'autre fait partie secrètement de l'un des gangs, et devient le chasseur de tête le plus réputé du milieu. Pourtant, le lien familial qui les unit reste indéfectible, et leur quête de la justice insatiable.
En cinq tomes seulement, haletant !
Je suis ton soleil fait partie de ces romans uniques en leur genre, teintés d’un doux optimisme, à la fois plaisants, décalés et écrits avec un talent certain. Marie Pavlenko a bien ciblé son lectorat : le vocabulaire utilisé est adapté aux ados d'ajourd'hui, l’écriture (c’est à dire les pensées de Deborah) fluide, et s’il s’agit avant tout d’un roman d’apprentissage sur l’adolescence, le récit pourra facilement plaire aux adultes.
Un artiste torturé passe un pacte avec le diable afin de développer son don, pour lui permettre d'accéder enfin à la notoriété et que son talent soit reconnu. Mais malgré ses capacités ultra développées, les galeristes ne comprennent pas son art et refusent de le mettre en avant. Le temps s'écoule et son pacte va bientôt prendre fin. C'est alors qu'il décide d'offrir son art au monde, sans passer par le Système : c'est le début d'une course contre la montre... Une BD aux tons bleutés, où les expressions des visages sont superbement rendues, qui vous embarque sans effort dans l'intrigue.
Un groupe d'ami(e)s se retrouvent dans leur cabane et tentent de comprendre leurs petits problèmes en se racontant des histoires.
Un très beau DVD à mettre devant les yeux des petits et des moins petits.
Un très bon Lucky Luke. L'accent est mis sur la psychologie du héros et l'image qu'il véhicule dans l'Ouest. S'ajoute à cela le plaisir de voir notre héros en manque de tabac !!
Certes l'univers est décalé et certains comédiens sont très bons en personnages déjantés, mais l'ensemble m'a tout de même laissée très sceptique. "Jubilatoire" "Hilarant" autant d'adjectifs promis par la jaquette mais dont je n'ai rien vu.
Michel Georget, professeur agrégé, a consacré beaucoup de temps à compiler les informations sur les vaccinations et leurs effets. Il n'y a pas que de bonnes choses dans les vaccins et la lecture de ce livre est très instructive pour qui veut vraiment savoir et veut se faire sa propre idée sur les vaccins. Il s'agit d'un excellent ouvrage et il a écrit un autre opus encore plus scientifique " Vaccinations les vérités indésirables" qui est une référence de la question vaccins. A recommander.
Un trio de jeunes femmes israéliennes qui détonne grâce à leur peps, sans pour autant renier leurs origines ! Cet album mélange des chants traditionnels yéménites avec… des rythmes et des mélodies hip hop et électro ! Un ensemble très juste et ancré dans notre époque, qui laisse un goût de soleil en bouche.
Avis relativement positif pour ce premier opus, malgré quelques défauts évidents : l'intrigue tarde trop à démarrer, rendant la première partie très lente. Heureusement, le dernier tiers du roman rattrape le reste, et donne méchamment envie de se jeter sur la suite ! (qui, je vous l'assure, est bien meilleure !)
L'histoire plaira certainement aux amateurs de contes détournés, puisqu'il s'agit d'un genre de réécriture de "La Belle et la Bête", le tout dans un univers de fantasy intéressant, notamment grâce au mélange des folklores utilisé pour le bâtir !
Inattendue et originale, cette série de mangas de science-fiction à tendance écologique vous séduira à coup sûr par la précision de son dessin et l'originalité de son intrigue !
Dotée d'un scénario très fantaisiste à la Amélie Poulain, l'histoire de Rosalie Blum reste simple, mais sympathique à voir. Parfois drôle, parfois triste, souvent intrigant, le récit se découpe en trois parties, chacune d'elles nous permettant de faire la connaissance d'un nouveau personnage et de son vécu. L'histoire se dévoile peu à peu et le puzzle prend forme pour livrer le secret ultime de Rosalie.
Côté casting, tous les acteurs livrent une interprétation tendre et sincère de leur rôle, ce qui participe au plaisir du film. Adapté de la BD du même nom, "Rosalie Blum" est un film qui fait rire et qui émeut, sûrement un des meilleurs du genre !
Voilà une agréable surprise, qui plus est pour un film français ! Hugo Gélin nous livre cette fois un feel good movie sur les petites joies et grosses galères de la paternité. La relation père-fille représentée est très émouvante, de même que la conclusion du film, particulièrement poignante.
Omar Sy est superbe, drôle, et campe un personnage culotté que l'on ne peut qu'admirer. On retiendra également l'excellente prestation de la jeune Gloria Colston, adorable et spontanée dans son rôle !
Qu'on se le dise, rarement l’appellation "comédie dramatique" aura été aussi appropriée que pour ce film, qui déborde de gags et de tendresse. A voir !
Pénélope Bagieu dresse avec brio le portrait d'une quinzaine de femmes ayant marqué leur temps. Anonymes ou plus connues, issues de toutes les cultures et de tous horizons, elles ont su braver les conventions de leur époque pour se démarquer et apporter leur pierre à l'édifice.
Le talent de l'auteure s'exerce pleinement avec cette BD à la fois intelligente, bien documentée et pleine d'humour, à tel point qu'on en redemande !
Voici la bande originale de l'excellent "Grand méchant renard", issu de la BD de B. Renner. Cette bande originale est à l'image de la BD et du film : joyeuse et drôle !
[Album appartenant à la sélection Eté 2017 sur 1D Touch, accessible directement chez vous, gratuitement, à partir de notre site !]
La belle Hélène, Ulysse, cela vous dit bien quelque chose, mais Pâris, Priam, Agamemnon, pas trop ?
Ou vous avez lu vos classiques mais... c'est un peu loin et vous avez oublié qui était du côté des Troyens ou des Grecs ?
Vous êtes sauvé ! La jeune dessinatrice Soledad Bravi vous propose un résumé humoristique et efficace de L'Iliade et de L'Odyssée. Ce n'est pas mal du tout, et assez amusant.
Un album cartonné très drôle où le quiproquo règne en maître ! L'un des parents trouve "ça" par terre et demande à l'enfant de ne plus le mettre par terre car ce n'est pas sa place. L'enfant, lui, a un tout autre "ça" en tête...
Un superbe livre jeunesse qui m'a permis de replonger dans l'univers "magique" que j'ai tant aimé avec Harry Potter ! La lecture est fluide et chaque page appelle la suivante. Je recommande cette lecture à tous car oui c'est un livre jeunesse mais à presque 30 ans je me suis laissée envoûter par l'histoire comme une enfant .
A l’image des deux autres saisons, ce troisième opus nous replonge dans le cabinet de consultation de Sauveur Saint-Yves, psychologue à Orléans, papa d’un petit Lazare, et indirectement famille d’accueil pour personnages loufoques et un peu abîmés par la vie. Toujours dans l’air du temps, et avec la délicatesse qui la caractérise, l’auteure aborde divers sujets d’actualité à travers de nouveaux patients que l'on se délecte à découvrir.
Bref, une petite perle de délicatesse, à la fois émouvante et humoristique !
Les belles vies, ça sent le soleil et les vacances, la campagne et les après-midis passés à la rivière ! L’histoire est assez banale et aurait pu paraître inintéressante au premier abord, et pourtant... A l’image de la plupart des publications de la collection Exprim’ de Sarbacane, Les belles vies est un roman simple en apparence, mais profondément optimiste et lumineux. Empli d’émotion, avec des personnages généreux, c’est tout simplement un livre qui fait du bien au moral !
Une formidable bande originale pour rendre hommage à l’impératrice du blues des années 20 : Bessie Smith ! Ca groove dur et on se met rapidement à balancer le pied en rythme, grâce à la voix puissante de Quenn Latifah et à l’orchestration fantastique qui l’accompagne, avec une part belle aux cuivres.
Un disque pour enfants au départ mais… l’univers est vraiment double, où chacun peut y trouver son compte, quel que soit son âge ! Attention tout de même : ce disque n’est pas fait pour les tout petits bouts : les bruitages des cauchemars sont vraiment bien faits, les textes sont authentiques et affrontent la vie aussi dure qu’elle peut être même pour un enfant de 7 ans (un papa qui a « une odeur accrochée à la bouche » et qui parle d’une « erreur de jeunesse » ou encore « la mort n’a pas de visage…qui a inventé la mort… rends-moi mon papi »). Pourtant, beaucoup d’autodérision et d’humour !
L'hommage, ou tribute, est toujours un exercice difficile car il faut trouver le bon équilibre entre la réinterprétation et l'imitation sans sombrer dans la caricature... sans sombrer tout court.
Cette compilation a pourtant d’excellents arguments : des titres célèbres, un casting de qualité, etc. Elle pèche pourtant par une production plutôt médiocre (un peu "garage") et des artistes qui semblent muselés.
Bref, ce n'est pas l'hommage du siècle.
Attention, immersion totale dans l'Italie des années 70 ! Entre la mafia, les Brigades rouges, la prostitution, la drogue et autres trafics, la corruption, ce film dresse le portait d'une bande de petits voyous partis à la conquête de la Ville éternelle.
L'ensemble est savamment dosé : la violence inhérente au sujet est égrainée tout au long de l'histoire cohabitant avec des personnages aussi attachants qu'effrayants. Il n'y a pas de place à la caricature.
C'est un instantané d'une société et d'une époque, un roman épique et tragique...
Hiver 1284. Draguan petit diocèse du comte de Toulouse. Depuis que plusieurs corps mutilés ont été retrouvés, la population a peur et le village d’Heurteloup vit dans l’oubli puisqu’on l’accuse d’être maudit. C’est ici que le prêtre Henno Gui est envoyé par Rome après l’assassinat de l’évêque. Le caractère parfois non conventionnel du prêtre, les manipulations de Rome et tous les mystères qui se dessinent au fil des pages font de ce roman un très bon roman. On a accusé l’auteur de ne pas être historiquement toujours très juste, mais il s’agit avant tout d’un roman. Le rythme est soutenu, lorsqu’on commence on ne veut plus le lâcher. Il est dommage que cet auteur soit systématiquement lié à son père car c’est un bon auteur qui mérite d’être connu...pour ce qu'il écrit.
Difficile de vivre seuls lorsqu'on est 3 enfants sans parent et d’origines.....extra-terrestres.
Que faire de ses supers pouvoirs et comment se mêler aux autres. Voilà le défi que relèvent Matt, Lili et Benji. Un très beau graphisme, une histoire prenante.
Un régal pour jeunes et moins jeunes.
Cet album, très largement autobiographique, donne le point de vue d'une petite fille sévèrement sourde, appareillée, et qui poursuit sa scolarité dans des établissements où elle est seule dans son cas. Elle essaie désespérément de dissimuler son handicap, mais la relation avec les autres est difficile...
Ce livre est bien adapté aux enfants mais il touchera également les plus grands : les aventures de la petite Cece sont très émouvantes, et par ailleurs le propos est réellement instructif.
Très bon livre mais indisponible pour le moment.
Dommage car il fait partie d'une série.
Au cœur du coup d’État militaire de Pinochet, Daniel, jeune Allemand étudiant au Chili, est enlevé par la police secrète et enfermé à Colonia Dignidad. Sa petite amie Lena, une hôtesse de l'air de la Lufthansa, part à sa recherche dans l'espoir de le libérer.
Si le résumé du scénario peut sembler très convenu, ce film marque par sa très belle réalisation, notamment autour du travail de la lumière, et sa mise en lumière de cette période méconnue de l'histoire chilienne. En Europe, beaucoup ont oublié ou n'ont jamais entendu parlé de la Colonia Dignidad, établissement agricole reclus et sectaire qui est devenu un camp d'internement clandestin pour les opposants à la dictature.
Glorification du travail, eugénisme, torture,... seront le lot quotidien de Colonia Dignidad.
Paris, 1789. Un jeune violoniste prodige se produit sur scène, poussé par son père qui a bien compris le talent exceptionnel de son enfant et s’est donné l’objectif de suivre le même chemin que Leopold Mozart avec son fils Wolfgang Amadeus. Mais cet enfant-là est un mulâtre, et son père, enfant d’esclave qui a bénéficié d’une belle éducation, se fait passer pour un prince d’Abyssinie : une touche d’exotisme qui attire les regards mais rend le séjour en France bien compliqué. Pour fuir les troubles, le père emmène son fils en Angleterre, espérant le succès et la fortune. Petit à petit, l’enfant de neuf ans grandit, comprend le monde qui l’entoure et les failles de son père, et fait son chemin de musicien exceptionnel à la cour d’Angleterre puis sur le continent.
Un très beau roman d’apprentissage dans l’Europe des Lumières, qui plaira aux mélomanes ! Il évoque aussi avec force les luttes pour l’abolition de l’esclavage.
Publié initialement aux Etats-Unis (en anglais en 1944, en allemand en 1946), ce roman est sorti pour la première fois à Vienne en 2016 avec le sous-titre « Roman d’une maison » ; et de fait, c’est autour d’une grande maison de la Vienne impériale, propriété d’une lignée de facteurs de pianos, qu’est construit ce roman historique qui nous emporte dans l’histoire de la capitale, de la fin du XVIIIè siècle jusqu’à l’annexion de l’Autriche par l’Allemagne nazie. Par l’intermédiaire des différents personnages, le lecteur revit le suicide du prince héritier (« Mayerling », cela vous rappelle quelque chose ?), la foisonnante vie intellectuelle et musicale de Vienne, le traumatisme de la première guerre mondiale, l’effondrement de l’empire austro-hongrois, la montée de l’antisémitisme et la prise de pouvoir par les nazis.
Ce gros roman de 650 pages est tout à fait passionnant. Dans l’intimité d’une famille, ses héritages, ses liens, ses tensions, le lecteur saisit pleinement l’esprit viennois et « les fondements de l’éternel autrichien », comme l’écrit l’auteur.
Publié initialement aux Etats-Unis (en anglais en 1944, en allemand en 1946), ce roman est sorti pour la première fois à Vienne en 2016 avec le sous-titre « Roman d’une maison » ; et de fait, c’est autour d’une grande maison de la Vienne impériale, propriété d’une lignée de facteurs de pianos, qu’est construit ce roman historique qui nous emporte dans l’histoire de la capitale, de la fin du XVIIIè siècle jusqu’à l’annexion de l’Autriche par l’Allemagne nazie. Par l’intermédiaire des différents personnages, le lecteur revit le suicide du prince héritier (« Mayerling », cela vous rappelle quelque chose ?), la foisonnante vie intellectuelle et musicale de Vienne, le traumatisme de la première guerre mondiale, l’effondrement de l’empire austro-hongrois, la montée de l’antisémitisme et la prise de pouvoir par les nazis.
Ce gros roman de 650 pages est tout à fait passionnant. Dans l’intimité d’une famille, ses héritages, ses liens, ses tensions, le lecteur saisit pleinement l’esprit viennois et « les fondements de l’éternel autrichien », comme l’écrit l’auteur.
Fin des années 50, M.-A. grandit dans une petite ville de province. Sans vocation particulière, elle fait sérieusement ses études à Lyon, se marie, travaille, a des enfants, une maison, des amis… Une vie ordinaire, prévisible et sans problème particulier qui devient ennuyeuse pour M.-A., frappée du syndrome de Mme Bovary. Les affres de l’adultère ne sont pas loin… M.-A. va-t-elle tout changer dans sa vie, ou s’accommodera-t-elle de ses frustrations ?
Le thème du livre peut sembler banal, mais son écriture ne l’est pas. Sophie Divry a relevé le défi d’écrire à la deuxième personne du singulier (clin d'oeil à Michel Butor ?), et cela fonctionne ! Le lecteur s’implique, du côté de l’écrivain ou du personnage, dans cette vie quotidienne qui laisse un goût un peu amer. Il faut aimer le roman réaliste, presque cynique : dans ce genre-là, c'est excellent.
Premier roman de l’auteur de « En route vers toi », ce livre a une trame pour le moins audacieuse : un trio amoureux entre Martin, un beau jeune homme irrésistiblement attiré par les femmes aux membres amputés ou manquants, sa meilleure amie Leo, lesbienne haute en couleurs, et Paula, brillante universitaire handicapée de naissance qui rencontre Martin par petite annonce. Cela peut rebuter… mais ce roman déjanté mérite vraiment d’être lu ! Les hésitations amoureuses, les conflits familiaux, les jugements a priori, la peur du regard… sont universels, et Sara Lövestam les évoque avec subtilité et humour.
Ce roman nous emporte dans deux époques de la Suède : la vie d’aujourd’hui, et celle du début du XXè siècle, sur les traces des luttes des femmes pour l’obtention du droit de vote.
Hanna est une jeune femme sans enthousiasme, résignée dans un travail (conseillère à l’équivalent suédois de notre Pôle Emploi) et une vie conjugale peu exaltants, mais elle ne s’imagine pas mériter mieux. Un concours de circonstances la fait entrer en possession d’une paire de belles bottines anciennes qu’elle se décide à essayer et qui, telles des bottes de sept lieues, lui insufflent une énergie oubliée qui va lui donner l’audace de secouer sa vie.
Avec ces bottines, une broche et des lunettes très anciennes, fils conducteurs qui relient l’Hanna du XXIè siècle à Signe, jeune institutrice du début du XXè. Celle-ci, dans un village reculé, tente de lutter contre la pression sociale qui enjoint les femmes à se marier, et s’indigne de la différence des salaires entre hommes et femmes. Son chemin va croiser celui des suffragettes suédoises, en lutte pour le droit de vote des femmes – un aspect intéressant du livre, sans qu’il soit pesant.
J’ai beaucoup aimé ce roman à la fois contemporain et historique, qui est par moments très drôle mais aussi très émouvant, avec une vraie intrigue et des personnages forts.
Ce roman nous emporte dans deux époques de la Suède : la vie d’aujourd’hui, et celle du début du XXè siècle, sur les traces des luttes des femmes pour l’obtention du droit de vote.
Hanna est une jeune femme sans enthousiasme, résignée dans un travail (conseillère à l’équivalent suédois de notre Pôle Emploi) et une vie conjugale peu exaltants, mais elle ne s’imagine pas mériter mieux. Un concours de circonstances la fait entrer en possession d’une paire de belles bottines anciennes qu’elle se décide à essayer et qui, telles des bottes de sept lieues, lui insufflent une énergie oubliée qui va lui donner l’audace de secouer sa vie.
Avec ces bottines, une broche et des lunettes très anciennes, fils conducteurs qui relient l’Hanna du XXIè siècle à Signe, jeune institutrice du début du XXè. Celle-ci, dans un village reculé, tente de lutter contre la pression sociale qui enjoint les femmes à se marier, et s’indigne de la différence des salaires entre hommes et femmes. Son chemin va croiser celui des suffragettes suédoises, en lutte pour le droit de vote des femmes – un aspect intéressant du livre, sans qu’il soit pesant.
J’ai beaucoup aimé ce roman à la fois contemporain et historique, qui est par moments très drôle mais aussi très émouvant, avec une vraie intrigue et des personnages forts.
Retour du groupe Stupeflip... toujours aussi barré ! Dès l'intro, on se demande déjà dans quelle galaxie nous sommes... avant de retrouver leur patte habituelle : une bonne rythmique, des textes scandés, un peu déjantés, des sons électroniques pour l'atmosphère futuriste, et le tour est joué !
[Album appartenant à la sélection Printemps 2017 sur 1D Touch, accessible directement chez vous, gratuitement, à partir de notre site !]
Place Maréchal de Lattre de Tassigny
03000 Moulins - 04 43 51 00 00