Ce roman se lit comme un recueil de nouvelles : 5 chapitres, 5 histoires, 5 personnages mais un lien : une bibliothécaire qui travaille dans un centre social de Tokyo. [...]
Albaan est une petite fille heureuse, choyée par ses parents. Avec son amie Lilijann, inséparables et intrépides, elles découvrent la forêt et se font peur avec de vieilles histoires.
Mais Albaan [...]
Un coup de foudre "le vrai sérieux". Un homme veuf trop tôt. Une petite Lilie à consoler : "père : unique refuge".
Trente huit ans, soixante dix ans, un ciré jaune, [...]
Une partition ancienne est découverte dans la doublure d'un étui à violoncelle en restauration, mais aussitôt dérobée. Il pourrait s'agir d'une partition inédite du célèbre compositeur Domenico Scarlatti : la [...]
Dans ce roman que l'on pourrait qualifier d'initiatique, deux enquêtes s'entremêlent et s'auto-alimentent : une autour des membres les plus connus d'Action directe, autour de la libraire anarchiste Hellyette Bess [...]
ce livre, sous format de BD, est pas mal: aux premiers abords l'on pourrait croire qu'il s'agit d'un livre pour "les ados mal dans leur peaux" mais c'est réellement pour [...]
je pense que ce livre est une arnaque, autant l'attentat contre Charlie Hebdo m'a profondément touché, j'aime ce journal, leurs auteurs et j'avais beaucoup d'admiration pour Cabu , mais là monsieur Lançon nous prend pour des imbéciles, lui cet écrivain plus que moyen nous balance à toutes les pages des références de grands auteurs , il noud dit "voyez mes connaissances, je suis un érudit" et comme on a de l'empathie pour lui à cause de la tragédie qu'il a subit et qu'il subit encore le lecteur se fait avoir, ah quelle courage, quelle émotion c'est un grand écrivain. Je pense qu'aucuns des auteurs tués lors de ce massacre n'auraient eu l'impudence d'écrire un livre ayant seulement pour but la reconnaissance de ses pairs et par ricochet une réussite commerciale .
Je suis CHARLIE
je viens de finir" Arcadie " c'est l'un des meilleurs bouquins je j'ai pu lire, c'est irrévérencieux, politiquement incorrect ,tout ce que j'aime, ça malmène la morale bien- pensante ,ça égratigne la pensée bobo, ça parle de notre monde actuel sans concessions, c'est très sexe, drôle, et surtout ça parle d'amour mais surtout de l'amour que l'on porte à autrui
Bonne suite à "Grey" et qui permet réellement de redécouvrir d'une certaine manière cette histoire car le point de vue de Christian est extrêmement différent de celui d'Ana.
A lire si on a aimé la trilogie Cinquante Nuances de Grey et si on veut en savoir plus sur le personnage de Christian.
Valentine Goby nous a habitués à des romans bien écrits et très forts, nourris d’histoires vraies sur des thèmes peu traités dans la littérature, mettant souvent en valeur un personnage principal cruellement atteint par la vie mais combatif. « Murène » ne déçoit pas en nous emportant dans le destin brisé d’un jeune homme athlétique qui perd accidentellement ses deux bras, épaules incluses. Le récit se situe dans les années 1950 : la majorité des mutilés sont alors des blessés de guerre, et il reste beaucoup de progrès à apporter au soin des civils. Souffrance physique, dépression… François passe par toutes les étapes, avant de retrouver un peu de goût à la vie par la natation – si une murène peut nager, pourquoi pas l’homme amputé ? Nous approchons ainsi l’histoire du handisport, jusqu’à sa reconnaissance dans l’arène olympique.
Eric Marchal nous propose régulièrement des romans historiques documentés qui restituent bien l’atmosphère et les événements d’une époque, en s’intéressant en particulier à la condition féminine. Dans celui-ci, nous plongeons dans l’Angleterre du début du XXè siècle en nous attachant à trois personnages et trois univers qui vont se rencontrer : Olympe, une jeune suffragette, un médecin français métis, et Horace de Vere Cole, artiste et farceur ayant réellement existé, auteur de canulars célèbres. Le rythme trépidant du roman nous emporte dans les bas-fonds d’un Londres pauvre et violent, auprès de l’avant-garde littéraire et artistique et dans un milieu médical qui s’ouvre diversement au progrès de la science et des mœurs ; et, surtout, cette fresque dépeint remarquablement le combat impressionnant des suffragettes, les violences subies, leurs échecs et leurs victoires. Une belle aventure romanesque nourrie de faits historiques.
« Deux ans d’enquête dans une France qui n’est pas en marche » : le sous-titre est éloquent et annonce la couleur, sans préciser cependant le lieu de l’action. L’auteur a été accepté dans l’intimité de familles vivant à Denain, petite ville minière du nord de la France, ravagée par la crise économique – une des communes les plus pauvres de France. La technique utilisée (celle du roman-photo mais avec les personnes réelles dans leur vraie vie) met le lecteur en prise directe avec la vie quotidienne de familles issues de milieux populaires. Une immersion saisissante dans les difficultés économiques et sociales.
Baptiste est romancier, mais son dernier livre ne se vend pas très bien. Pendant qu’il l’écrivait, sa compagne l’a quitté. Les journées se succèdent, mornes et déprimantes. Un jour, une de ses voisines, Madame Halberstadt, lui force un peu la main pour qu’il garde son chien, un carlin, pendant quelques jours, le temps d’une opération. Réticent au début, Baptiste s’accommode finalement bien de cette compagnie qui semble donner un élan positif à sa vie : rencontre amoureuse, créativité… Mais Madame Halberstad va bientôt sortir de l’hôpital, alors Baptiste va-t-il vivre sans chien ?.. Un court roman atypique, avec quelques séquences assez drôles.
Sur ce thème de la relation entre un homme et un chien, lire aussi "Denise au Ventoux" de Michel Jullien, plus littéraire et, à mon goût, plus subtil.
A mi-chemin entre Twilight et 50 nuances de Grey, cette histoire mettant en scène une adolescente qui débarque à l'université et rencontre un garçon mystérieux peut paraître bateau et déjà vu mais je trouve que la façon d'écrire d'Anna Todd donne de la profondeur au roman.
C'est assez prenant, et plus les chapitres défilent, plus on veut connaître la suite.
Un premier tome qui lance bien la saga, à lire.
Permet d'avoir les bases de la compta, Lire un Bilan, compte de résultat...
bonne orateur, cependant le quizz est à revoir, merci à easycompta
Un roman (lire également la suite, "Ici Londres") qui, du point de vue d'une enfant, restitue la cruauté du nazisme, la douleur de l'exil, de la migration, de la vie à reconstruire en Suisse, puis à Paris et enfin en Angleterre. Publié pour les enfants et jeunes adolescents, mais en réalité la qualité d'écriture est tout à fait adaptée aux adultes également.
Un très chouette album jeunesse, bourré de clins d'oeil à destination des adultes ! Michel pense n'avoir jamais de chance dans sa vie et vit chaque retournement de situation comme un échec... jusqu'à ce qu'il prenne conscience que sa situation est loin d'être si catastrophique ! Un album très drôle et qui fait relativiser.
« Orphelins 88 » peut être considéré comme la continuité de « Max », un autre roman de Sarah Cohen-Scali. Tous deux abordent une facette méconnue de la Seconde Guerre mondiale : le programme Lebensborn, des centres dans lesquels les nazis tentaient de créer la race aryenne parfaite.
Cette fois, elle explique comment les SS enlevaient des enfants répondant aux critères aryens dans les pays de l’Est, pour les germaniser par la suite. Le petit Jo est l’un de ses enfants. Amnésique, nous le suivrons tout au long du roman dans sa quête d’identité.
Sans jamais tomber dans le pathos, l’autrice décrit avec brio les désastres qu’a causé la guerre sur les plus jeunes, le tout d’une écriture fluide et abordable. « Orphelins 88 » passionne autant qu’il fait horreur par moments, mais n’en reste pas moins un roman à la fois instructif et nécessaire.
Parfait roman feel-good, "La Sirène et la licorne" sent bon l’été et la douceur !
Lili, passionnée par les effets spéciaux de cinéma et le maquillage, a un look original qui détonne dans son entourage. Harcelée par les élèves de sa classe, elle part au bord de l’océan pour oublier ses problèmes.
Cris, c’est plutôt le genre jean trop large et baskets défoncées. Passionnée de voile, elle est bien plus à l’aise au bord de l’océan qu’au milieu de la foule.
Tout les oppose, rien ne les destinait à se rencontrer, et pourtant ces deux-là vont soigner leurs fêlures ensemble…et plus si affinités !
Abigail est une jeune fille de 20 ans à qui la vie sourit...jusqu'au jour de son dramatique accident de voiture qui lui coûte un bras. A partir de là, elle va devoir apprendre à se construire un nouvel avenir, à s'accepter et à ne pas repousser les autres.
Comme dans son précédent roman "Je suis ton soleil" (à lire également !), Marie Pavlenko traite avec délicatesse et humour de sujets pourtant difficiles à aborder. L’histoire se dévore d’une traite, la larme à l’œil, et le sourire en coin !
Un groove qui fait mouche systématiquement, une énergie positive qui donne envie d'accompagner Marta Ren, cette chanteuse soul qui se donne à fond sur des rythmes funk... Une tornade soutenue par une assemblée de cuivres et de basses, qui swing et nous donne notre dose de bonne humeur pour la journée !
Dans un monde médiéval où les femmes sont décrites comme « sans âmes » et où la magie est prohibée, la jeune Maura va nous raconter son épopée, tout en luttant pour la survie du groupe de rebelles emprisonnés. Une superbe aventure pleine de rebondissements, de trahisons et de lutte pour ses idéaux, dans un univers heroic fantasy savoureux.
C'est le grand gagnant du Prix des Imaginaires 2019 !
Dans un monde post-apocalyptique ravagé par les actions de l’Homme, Zizare essaie d’apprivoiser ce nouvel univers, d’y trouver une place et un avenir. Véritable fable écologique, ce roman nous fait osciller entre la perte de foi en l’Humanité et l’espoir d’un avenir meilleur.
C'est un roman de la sélection du Prix des Imaginaires 2019.
A différentes époques, les destins de plusieurs personnages évoluent pour finir par se rencontrer : tous, ils lutteront pour trouver un sens à la vie et vaincre le poids de la solitude. C’est un livre superbement écrit, ancré dans un univers très onirique.
C'est un roman de la sélection du Prix des Imaginaires 2019.
C’est un roman qui nous transporte dans de grandes étendues glacées, où le silence et la nature sont maîtres. Un récit initiatique conté par une jeune narratrice qui découvrira le passé trouble des rares habitants et s’éprendra du plus mystérieux d’entre eux.
C'est un roman de la sélection du Prix des Imaginaires 2019.
Indispensable aux étudiants enfoncés dans "la toile" du www. se creuser les méninges!
Une fois encore Michel Ocelot nous offre la beauté, l'originalité et l'intelligence. S'ajoute ici l'espièglerie de cette jeune héroïne, le cadre magnifique de notre belle capitale et les rencontres avec tous ces personnages qui font partir de notre histoire. A voir sans hésiter.
Les Pirates de l'Escroc-griffe tient à la fois du roman de cape et d'épée, et du roman de fantasy, et c'est une formule qui fonctionne ma foi très bien ! Jean-Sébastien Guillermou nous plonge dans une aventure trépidante, où jamais le rythme ne faiblit, le tout avec une écriture agréable, de l'humour à chaque chapitre, et des dialogues vifs et plaisants. La petite touche de steampunk qui vient agrémenter le texte m'a beaucoup plu aussi, même si c'est avant tout l'univers qui m'a emballée.
On trouve de vraies pépites parmi les livres du secteur Musique et Cinéma !
Ce conte musical est beau de toutes parts : son histoire, ses illustrations, ses musiques. Tout cela porté par la voix chaude de Pierre Arditi.
Une bande dessinée aux couleurs chaudes, accessible au plus grand nombre. Un enfant, s'apercevant que son grand frère a décidé de prendre la route pour trouver une vie meilleure en Europe, prend la décision de tout quitter pour le suivre à son tour. On vit alors la situation d'un enfant migrant, on suit son périple sur terre et en mer, on tremble avec lui face aux passeurs et à l'immensité de l'océan... S'en sortira-t-il ?
Stephan est un journaliste allemand, spécialisé dans la presse sur les voyages. Ce livre nous emmène en Iran, en évitant les lieux touristiques et en choisissant de faire confiance à la population locale. Un témoignage habilement écrit, à mi-chemin entre le roman et le documentaire, remettant en cause nos a priori sur ce pays très mal considéré et très souvent mis à mal sur les chaînes d'information traditionnelles. Un livre qui nous redonne un peu foi en l'humanité, sans pour autant écarter la réalité.
Ce livre de Gaelle Josse nous permet de découvrir ce que fut la vie de Vivian Maier, photographe amateur qui a été découverte et révélée au grand public après sa mort, après un curieux concours de circonstances. Gaelle Josse nous présente ce que fut la vie de Vivian Maier, et c'est relaté mais pas romancé. La lecture en est passionnante et on peut ensuite rechercher de nombreuses photographies mises sur différents sites et le documentaire "A la recherche de Vivian Maier"
J'ai eu quelques difficultés à accrocher au début mais après je ne pouvais plus lâcher. Une fin tourmentée digne d'un bon polar.
Comment une petite altercation pour trois fois rien peut embraser une société et représenter l'énorme tension entre deux peuples... Un très beau film ancré au Liban, mettant en scène un chrétien libanais et un réfugié palestinien ayant tous deux une histoire complexe. Au final, il n'y a pas de méchant dans cette histoire : juste des douleurs profondes trainées pendant des années, qui finissent par ressortir par ricochet, contre les mauvaises personnes.
Une comédie complètement déjantée sous forme de road movie ! Une usine est délocalisée en Inde et trois femmes acceptent le poste proposé... en Inde. Sauf que l'usine refuse de leur payer leur billet d'avion, et qu'elles décident d'y aller par leurs propres moyens, sans aucune préparation : ça donne des situations incongrues et complètement ubuesques !
Yuma représente la scène alternative Tunisienne, basée sur un folk minimaliste et des chansons populaires. Les mélodies à la guitare et les voix en duo transmettent l'émotion sans même que l'on ait à comprendre les paroles (vous trouverez néanmoins les traductions dans le livret).
Bluffant au piano, Victor Wainwright a une voix pleine et chaleureuse : il incarne à merveille cette atmosphère rock'n'roll ancrée dans le blues. Un album qui déménage !
L'ensemble Sollazzo maîtrise parfaitement son répertoire, avec ici des chansons moralisatrices du Moyen-Âge. Des thèmes universels comme le désir de vengeance ou la trahison par exemple ; des voix riches et précises, une belle anthologie du XIVe / XVe siècle.
Conçu comme un spectacle, cet album est subtil, enjoué, et impertinent ! Le détournement des contes est au coeur de l'album, avec un cynisme assumé.
Dessin élégant, sujet intéressant, ambiance épique,... tout concourait à la création d'une BD remarquable digne de ses auteurs Dorison et Parnotte. Si dessins et couleurs sont exsangues de reproche, il n'en ai pas de même du scénario qui, certes reste efficace, mais manque de rigueur quand au contexte historique. Dorison en effet prend des raccourcis pour décrire l'opposition entre catholiques et protestants, patine cela d'un anticléricalisme anachronique et persiste dans une vision obscurantiste du Moyen-Âge. Dommage car le scénariste nous a habitué à plus de rigueur.
Dead Cross est une sorte de volcan en éruption : un batteur classé 10 sur l'échelle de Richter, un chanteur hyperactif et imprévisible, un bassiste bouillonnant et un guitariste aux riffs fracassants ! Résultat : un groupe classé par facilité dans la catégorie "hardcore punk" mais qu'on pourrait tout aussi bien qualifier de "trash, heavy, crossover metal"... bref, Dead Cross fond la matière musicale en une lave puissante tout aussi fascinante que déstabilisante.
La grisaille d'automne s'est invitée au printemps ? Pas de problème, voici la bande son idéale pour... déprimer un peu plus ! Dans la pure tradition doom métal, Fading Bliss propose ici 4 titres lourds et mélancoliques très élaborés : mélodies intenses, variations de tempo,...
Alors pourquoi 4 titres seulement ? Parce que Fading Bliss ne fait pas les choses comme tout le monde : chaque titre dure une dizaine de minutes pour s'assurer que l'auditeur s’imprègne bien de leur univers !
Un homme adulte se réveille à l'hôpital après un grave accident de moto. Cette récente proximité avec la mort l'emporte dans un flot de réminiscences... Nous plongeons dans les années 1980. Préadolescent franco-allemand, Jules est un enfant comme les autres, avec un grand frère et une grande soeur, et des parents qui ont leurs parts d'ombre et de lumière. Mais ils décèdent accidentellement, et les trois enfants vont passer la majeure partie de leur jeunesse dans un internat pas vraiment doré. Chacun va faire sa route, construire sa vie, mais "une enfance difficile est comme un ennemi invisible. On ne sait jamais quand il se retournera contre vous." Du point de vue de Jules, nous approchons cette difficulté de vivre adoucie par la rencontre amoureuse, et la naissance d'enfants qui lui donneront la force d'envisager l'avenir.
Un beau roman existentiel.
Etant parti avec un a priori par rapport à ce livre, j'ai été positivement étonné.
Je m'attendais à lire quelque chose de pesant, triste, un peu glauque et finalement pas du tout. L'histoire n'est pas joyeuse, certes, mais les pointes d'humour de la part du fils, Louis, soulage un peu la tension générale du livre.
Très belle leçon de vie, tout peut arriver, à tout moment et à n'importe qui.
En fermant le livre, la première question que l'on se pose est : si cela nous arrivait, comment réagirions nous ?
Ce livre rassemble 23 histoires classiques de l'écrivaine Beatrix Potter.
De Pierre Lapin à Monsieur McGregor, en passant par Madame Trotte-Menu, vous allez être émerveillé par les illustrations et les paysages d'Ecosse qui ont inspirés Beatrix Potter.
Si vous êtes fan de Beatrix Potter et de ses histoires, ce livre est à lire absolument.
Si vous êtes novice, il est à découvrir !
Il nous rappelle les histoires de notre enfance, il est donc à lire à tout les âges, petits comme grands. Intemporel !
Ayant lu la trilogie 50 nuances de Grey, j'ai voulu voir ce que l'auteur avait pu apporter de plus au roman en écrivant l'histoire du point de vue de Christian, et le résultat est plus bon.
Cette autre version donne une autre approche de la relation qui se crée entre les deux personnages, avec la vision beaucoup plu crue des choses de Christian en particulier par rapport à sa mère ou à ses pratiques un peu particulières.
En revanche, je trouve dommage que l'auteur n'ait pas poursuivi avec les deux tomes suivants, car il reste toujours une part d'ombre et de secret chez Christian tout au long de l'histoire qu'il aurait été intéressant de comprendre.
Un livre qui vaut la peine d'être lu pour ceux qui ont lu et apprécié le premier tome de la trilogie en version classique.
Après avoir lu et adorer "Le Désosseur", j'ai voulu poursuivre avec une nouvelle enquête de Lincoln Rhyme par Jeffery Deaver, et je dois avouer que je n'ai pas été déçue.
L'histoire est très prenante, les personnages sont toujours aussi intéressants et le tout est écrit d'une main de maître. On est totalement prit dans l'ambiance et surtout dans l'action face à ce tueur qui sait tout.
Un bon thriller avec cependant une petite faiblesse, l'enquête parallèle de Rhyme n'a pas grand intérêt à être racontée, je n'ai pas trop comprit ce que ça venait faire là. Mais malgré ça, on reste tout de même embarqué dans l'histoire.
Caryl Férey a 50 ans quand il écrit Pourvu que ça brûle, c’est maintenant un auteur français de romans policiers reconnu, primé, dont les romans sont traduits à l’étranger. Dans ce récit autobiographique, il nous livre un carnet de route très rock (les Clash comme David Bowie ne sont jamais loin) des errances de ses débuts, de sa jeunesse bretonne très torturée, jeune homme révolté par la violence, l’injustice, hanté par des déceptions amoureuses qui le laisseront toujours KO. Il nous raconte aussi sa quête pour devenir écrivain, et ce tour du monde qui va changer sa vie, donnant enfin un sens à son existence. Les voyages ne le quitteront plus : la Nouvelle-Zélande, la Namibie, l’Afrique du Sud, l’Argentine, le Chili… et la découverte de la culture maorie (Utu, Haka), des crimes des dictatures sud-américaines et des injustices faites au peuple mapuche (Mapuche, Condor), des fractures et des violences de la société sud-africaine post-apartheid (Zulu), entre autres. C’est en compagnie d’Elephant-Souriant, de Craint-blanc, de Loutre-bouclée, autant d’amitiés cachées derrière des pseudos très …imagés, que nous partageons, le temps d’un livre, la vie, mouvementée, de Caryl Ferey : accrochez-vous, ça brûle !
Fan de Jussi Adler-Olsen, j'ai sauté sur ce livre dès son arrivée à la médiathèque, et je dois avouer que je suis mitigée sur la globalité du roman.
La première partie est excellente, on est totalement prit dans l'histoire de ces deux soldats dans une Allemagne en guerre. Rien à dire sur cette partie qui est totalement réussie.
Pour la seconde partie c'est différent, on se retrouve des années plus tard dans un univers très différent, avec des personnages qui ont évolué (pas tous) et surtout le contexte n'est plus du tout le même.
Et c'est là qu'apparaisse quelques longueurs dans l'histoire, un peu trop de description sur des personnages secondaires, comme la femme de Bryan, ou sur les lieux, etc ... L'histoire reste appréciable mais moins prenante et haletante qu'en première partie.
A lire pour les fans de l'auteur, mais sans en attendre autant que des romans du Département V.
Comme la chèvre de Monsieur Seguin, la femme dont il est question dans ce court roman tire sur la corde et prend des risques… Mère célibataire, elle s’épuise dans la vie quotidienne fusionnelle avec son petit garçon, dans une impasse. Comment développer son activité professionnelle alors qu’elle n’a pas les moyens de faire garder son enfant ? Comment justifier qu’elle ait besoin d’air et de liberté alors que, travaillant « peu », elle est renvoyée à sa « chance » de pouvoir s’occuper à plein temps de son fils ? Peu à peu, germe l’idée qu’il serait possible de s’échapper un peu le soir, quelques minutes, quand cet enfant qu’elle aime tant est endormi… Et chaque soir, ce sera un peu plus long…
Bien loin du mythe de la mère parfaite, ce roman évoque sans tabou et avec une vraie tension dramatique les difficultés et les contradictions qui peuvent s’opposer dans l’éducation d’un jeune enfant, et la cruelle solitude d’une femme qui ressemble à beaucoup d’autres. Actuel, audacieux et touchant, une vraie réussite !
« C’est toi ? ». Une mère téléphone sans cesse à sa fille (adulte) et lui raconte sa vie. Entre les récits de ses séjours à l’hôpital, de ses exploits amoureux, ses jugements sévères sur ses petits-enfants, ses confidences dérangeantes, ses conseils inopportuns… on devine en creux les années d’une relation mère-fille éprouvante. C’est original, subtil, et amusant voire carrément drôle !
Ce premier tome (paru en 2012) de la « Chronique des Clifton » commence dans l’Angleterre ouvrière du lendemain de la première guerre mondiale. Harry Clifton est un enfant pauvre, mais sa grande intelligence et sa voix exceptionnelle vont lui ouvrir les portes d’une scolarité brillante dans un collège privé. Orphelin de père, il perçoit très jeune l’incohérence des récits familiaux ; on découvrira au fil des pages que la naissance de Harry et le décès de son père ont partie liée à d’autres personnages, ce qui aura des conséquences tumultueuses sur le parcours du jeune garçon.
Le premier roman de la série emporte le lecteur dans les classes les plus éloignées de la société britannique, grâce à l’attachant personnage de Harry qui va s’intégrer peu à peu dans les milieux aristocratiques tout en s’interrogeant sur ses origines. Malgré un schéma romanesque qui peut sembler a priori assez convenu, cette « Chronique des Clifton » est absolument passionnante ; riche en beaux personnages nuancés, elle offre l’intérêt d’un arrière-plan historique, économique et politique solide et bien développé, qui fournit une matière intéressante à de nombreux rebondissements, donnant de la cohérence à chacun des sept tomes de la série. Le dernier a été publié en 2018.
Jeune paysan dans la Loire, Jules Maltrat est mobilisé en 1914, incrédule devant cette guerre que sa faible éducation et son milieu familial fruste ne lui ont pas permis de deviner. Il part vers l’inconnu, laissant à regret sa fiancée et ses parents derrière lui. Mais au fil des ans, il se sent plus proche d’un camarade de combat, premier véritable ami, que des siens qui ne peuvent imaginer ce qu’est devenu son quotidien. Chaque permission est plus difficile. Et quand la guerre se termine, que Jules revient dans son univers d’avant-guerre, tout lui devient insupportable et le rend cruel avec ceux qui l’aiment.
Charles Exbrayat est connu pour ses romans policiers (plus de cent publiés au Masque), beaucoup moins pour ce premier et beau roman sorti en 1942 qui dresse un sensible portrait d’un homme simple, dépassé par sa souffrance, démuni pour l’exprimer.
Place Maréchal de Lattre de Tassigny
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