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Avis de lecteurs

Hello (Hania Rani)

note: 4Hello Patrick - 16 novembre 2023

Héritière de Keith Jarrett, Terry Riley, klaus Shulze et admiratrice d'Agnès Obel une prodigieuse pianiste

La Fièvre (Sébastien Spitzer)

note: 4« Parce que j’aime bien faire ce que je veux ! » Catherine MSP - 10 août 2023

Vous connaissez Calamity Jane évidemment mais Martha Jane ? Je veux dire par là ses toutes jeunes années ? Une mère décédée, un père absent... c’est à Jane que revient [...]

On Giacometti (Hania Rani)

note: 1On Giacometti Patrick - 16 novembre 2023

Héritière de Keith Jarrett, Terry Riley, klaus Shulze et admiratrice d'Agnès Obel une prodigieuse pianiste

Blackwater 1 - La crue (Michael MCDOWELL)

note: 4Une ambiance (fantastique) efficace ! - 12 novembre 2022

Tirés à plus de 500.000 exemplaires, les 6 tomes sont LE succès éditorial de ces derniers mois !
Initialement publiés de janvier à juin 1983 par l'américain Michael McDowell, il a [...]

La guerre des pauvres (Eric Vuillard)

note: 5Superbe hommage aux théologiens moyenâgeux de la révolution Jérôme - 27 février 2023

Le prix Goncourt 2017 Eric Vuillard fait la part belle dans "La Guerre des pauvres" à Thomas Müntzer surnommé plus tard "théologien de la révolution". C'est un récit littéraire érudit [...]

Du même bois (Marion Fayolle)

note: 5Comme des bêtes Sylvie - 28 mars 2024

Une ferme. D'un côté, les jeunes, de l'autre, les anciens. Au milieu, les bêtes.
La vie à trimer, à s'occuper des vaches, des champs.
La vie qui passe, trépasse...
Le roman de Marion [...]

Avis de lecteurs

 

Pandemia (Zakente)

note: 5Haletant ! Victoria, MMC - 20 février 2016

Nouvelle plongée dans l'univers sombre, à tous points de vue, de Franck Thilliez. La pandémie m'a happé, de même que la cruauté de cet auteur qui ne cesse de malmener violemment ses personnages. Ça fait froid dans le dos le bio-terrorisme, surtout quand c’est aussi réaliste et plausible...
Grâce à de courts chapitres, à l'alternance des points de vue et enquêtes, à divers rebondissements, la lecture devient rapidement addictive.
Bref, une fois de plus, j’ai passé un très bon moment avec ces personnages attachants et je suis toujours épatée par le travail de renseignement de l'auteur dans le domaine scientifique.

City hall n° 7 (Rémi Guerin)

note: 3Enquête, écrivains mythiques et pappercut - 10 février 2016

Imaginez un monde où le papier a été supprimé à cause de ses vertus magiques : quiconque y dessine quelque chose donne vie à des "pappercut", créatures réelles au service du dessinateur. Quand un fou dangereux attaque la ville avec une de ces créatures, Jules Verne est mandaté pour le contrer, épaulé par Conan Doyle. Mais beaucoup de questions surgissent : comment l'individu s'est-il procuré du papier ? Qui est-il ? Et surtout... que cherche-t-il ? Le début d'une enquête peuplée d'écrivains mythiques et d'affrontement entre créatures imaginaires.

Tourist(e) (Mackenzie Leighton)

note: 5voyage en ironie Florence - 5 février 2016

j'ai apprécié l'humour parfois un peu grinçant et les connaissances distillées au fil des pages sans avoir l'air d'y toucher

Le livre de Perle (Timothée de Fombelle)

note: 5Timothée, le raconteur d'histoires merveilleuses... Victoria, MMC - 5 février 2016

Après s’être fait bannir du monde des fées par son frère qui tyrannise son propre royaume, Ilian, devenu Joshua se fait adopter par les Perle, un couple de fabricants de guimauve dans les années 1930, à Paris. S'en suit alors une guerre, des rencontres décisives et une chasse au trésor qui le poursuivra toute sa vie...

Une fois de plus, l'auteur nous entraîne dans un univers de poésie et de féerie, c'est le cas de le dire. Au programme : un conte onirique où on se perd souvent entre rêve et réalité, passé et présent, et des personnages tout en finesse.

Timothée de Fombelle a ce talent fou de créer à chaque roman un univers fabuleux dans lequel onirisme et merveilleux s'entremêlent pour laisser toute la place possible à l'imagination du lecteur. Un conteur hors pair doté d'une plume magnifique qui séduit à tous les coups !

Le Livre des Baltimore (Joël Dicker)

note: 5Un vrai plaisir ! Victoria, MMC - 20 janvier 2016

Une fois de plus, la magie de Joël Dicker opère : je me suis sentie embarquée dans l’histoire dès les premières pages !
On retrouve le personnage phare de “La vérité sur l’affaire Harry Quebert” : Marcus Goldman nous entraîne cette fois ci dans les méandres de sa saga familiale et expose au fur et à mesure les secrets longtemps inavoués, les amours et les jalousies des uns envers les autres, les ambitions, mais aussi les faiblesses de chacun.
Le tout trempe dans une ambiance très américaine. L’occasion de découvrir le milieu des avocats d'affaires et celui des traders, et de constater combien la réussite professionnelle et matérielle semble y être importantes.
Nul doute que l’auteur sait tenir ses lecteurs en haleine. Et pour cause : on apprend très tôt qu'un drame s'est produit, sans en connaître la teneur exacte, jusqu’à assister à la désintégration progressive de cette famille.
L'intrigue est bien menée dans une écriture fluide, sans prétention, mais pleine d'allant, ce qui m’a permis de passer un très bon moment de lecture !

L'Annonce (Marie-Hélène Lafon)

note: 5Une nouvelle vie - 15 janvier 2016

Nevers est située à mi-chemin entre le Cantal et Paris : c'est là que vont se rencontrer pour la première fois les deux principaux personnages, après des contacts épistolaires consécutifs à la parution d'une petite annonce. Leur projet : rompre la solitude, ne pas se résigner, se donner une chance... et pourquoi pas l'amour ? Elle quitte Paris avec son petit garçon, et rejoint l'agriculteur dans son Cantal. Il faut s'apprivoiser, s'adapter à cette nouvelle vie ensemble, sous le regard de la famille/belle-famille et des voisins, et peu à peu s'émanciper.
De son écriture ciselée, Marie-Hélène Lafon nous offre avec ce roman une belle histoire optimiste. On est réellement touché par ces personnages un peu abîmés par la vie, et que l'on a envie d'accompagner longtemps.
J'aime tous les livres de Marie-Hélène Lafon, mais à ce jour celui-ci reste mon préféré !

Geronimo (Duvchi)

note: 5Un amour impossible! JM - 14 janvier 2016

Film sur la vie des quartiers de Marseille. A l'ouverture du film, une jeune fille vient de s’échapper de son propre mariage. Une course d' un seul souffle pour rejoindre son amoureux Lucky. Problème : la jeune fille est turque et le jeune homme est issu de la communauté gitane. Va suivre une lutte entre les deux communautés, les uns sont bafoués dans leur honneur, les autres sont inquiets car Lucky risque sa vie. Celle qui va les aider s’appelle Geronimo, une jeune femme, éducateur de rue, elle va tout faire pour que ces deux tourtereaux vivent leur amour.
Un film d' une énergie formidable car porté par la jeunesse des acteurs. Tous ces jeunes sont des jeunes de Marseille, ils sont plutôt des figurants « actifs »
Comme toujours chez Gatlif la musique et de la danse occupent une grande place dans le film
Les scènes de danse dans les hangars, danse flamenco et hip-hop dans un décor de tags sous une lumière hypnotique sont exceptionnelles. Un très bon film!

Balkanes koesmet (Balkanes)

note: 3Poétique et enchanteur - 12 janvier 2016

Blakanes, c'est des chants traditionnels bulgares mais sans instruments : uniquement la voix de plusieurs hommes et femmes qui se combinent ensemble pour nous transporter dans un univers inconnu. C'est un peu comme si on entrait dans une forêt enchantée, où le temps s'était arrêté, avec des créatures féériques peuplant les lieux. Une atmosphère très étrange se dégage de leurs chants, poétiques. A noter : la traduction des chants inclue dans le livret.

Selma (Al-Qasar)

note: 4Martin Luther King - 6 janvier 2016

Selma, c'est le combat de Martin Luther King joué par David Oyelowo, qui excelle dans son interprétation de ce personnage historique ! Le combat contre la ségrégation est très bien rendue dans ce film : on ressent toutes les souffrances et les épreuves qu'ont enduré le peuple noir mais on voit aussi les enjeux politiques qui y sont liés, à travers les échanges entre Martin Luther King et le président en place (Johnson).

Prête à tout (Le Smyle)

note: 5réjouissant ! Victoria, MMC - 29 décembre 2015

Disons le d’entrée : j’ai beaucoup apprécié ce roman, et j’aime décidément beaucoup Joyce Maynard ! Inspiré d’un fait divers, ce roman met en scène l'Amérique profonde, où une femme mariée trop vite et trop jeune va orchestrer le meurtre de son mari en manipulant un groupe d’adolescents à la dérive.
Dans ce roman choral, l’auteure fait entendre les témoignages des différents protagonistes, impliqués de près ou de loin dans l’affaire. Simple intrigue policière à la base, “Prête à tout” est également une critique virulente de la société de l'apparence et des médias. La construction en courts chapitres est parfaitement maîtrisée, est fait de ce roman un véritable page turner dont on a bien du mal à se détacher.
Une excellente lecture que je recommande !

Les pays (Marie-Hélène Lafon)

note: 5Itinéraire pudique d'une ascension sociale - 19 décembre 2015

On peut être fille de paysans du Cantal et brillante élève à l'école, faire des études à la Sorbonne, devenir enseignante. C'est l'itinéraire de Claire dans ce roman (qu'on devine autobiographique), qui évoque avec beaucoup de subtilité la distance qui s'installe quand le chemin de vie diffère de celui de la famille...
Très beau !

Dix-sept ans (Éric Fottorino)

note: 5Devenir une femme à dix-sept ans - 12 décembre 2015

L'adolescence, l'âge des possibles, de la légèreté ? A dix-sept ans, l'auteur a vécu un terrible rappel à sa condition de femme. De très nombreuses années plus tard, elle trouve la force de raconter ce qu'elle n'a jamais oublié.
Très court, très fort.

Music in Exile (Songhoy Blues)

note: 4Entre traditions et musique contemporaine - 4 décembre 2015

Ce groupe de quatre jeunes Maliens mélange la musique traditionnelle de leur région avec des influences plus rock : cela donne un mélange intéressant, qui surprend un peu l'oreille sans trop la bousculer non plus ! Ils ont trouvé un bon équilibre et incarnent leur propre identité en jouant avec différents codes pour créer leurs compositions.

La chute des Princes (Robert Goolrick)

note: 3Au milieu des traders - 30 novembre 2015

Ce livre m'a rapidement fait penser au film "Le loup de Wall Street", où le trader est incarné par Leonardo DiCaprio. Effectivement, l'auteur nous plonge dans l'atmosphère pesante des milieux boursiers, avec la débauche d'argent et l'orgueil des traders, leur peu de considération pour leurs collègues ayant échoués à être au sommet de leur tour d'ivoire. Mais le livre est aussi axé sur la chute de l'un d'entre eux : comment, du jour au lendemain, on l'a mis dehors. Comment il a dû se réadapter à une vie "moyenne", sans les sommes d'argent vertigineuses qu'il pouvait amasser en une unique journée. Un livre assez dur et froid, traduisant un travail méthodique dénué de passion.

Pome (Digital Velvet)

note: 3Sorcellerie ennuyeuse Rachel - 9 novembre 2015

J'ai préféré le tome précédent, contant la vie emplie de sorcellerie de Verte.
Celui-là est un peu monotone et devient moins intéressant et moins agréable à lire.
L'action reste rare et l'auteure ne s'est pas contentée de conter la vie d'une famille. La présence de Pome, l'amie sorcière de Verte n'est pas indispensable et même insignifiante...
Vraiment décevant.

La Source (James A. MICHENER)

note: 5Un roman fascinant - 7 novembre 2015

Une jeune professeure revient sur les traces d’un souvenir d’enfance dans un village qui perd peu à peu toutes ses activités et ses habitants. Le village n’ayant plus d’hôtel elle est hébergée par Lottie une vieille femme qui accueille parfois des randonneurs dans sa maison isolée, qui va lui raconter sa vie et celle des habitants de cette étrange maison, proche de la nature. Dans ce très beau roman nous démêlons peu à peu les fils bien emmêlés de plusieurs destins. La narratrice y découvrira bien plus que le sujet d’étude qu’elle cherchait au départ pour ses étudiants.

Very Aomby (Damily)

note: 2Une musique de Madagascar : le Tsapiky - 22 octobre 2015

Damily est un des représentants d'un style de musique venue de Madagascar, appelée Tsapiky. On sent bien les rythmes venus d'ailleurs, la musique entre traditions et modernité. Mais pour ma part, cet album ne m'a pas transcendée, loin de là. Impossible de trouver une ligne directrice, avec un musicien qui semble partir dans tous les sens, en répétant pourtant les mêmes bases rythmiques. Il m'a perdue très vite, et je n'ai pas su comprendre ni l'identité de la musique ni ce que Damily voulait nous transmettre à travers ses musiques.

Insides (Jon Hopkins)

note: 3Comme une musique d'ambiance - 22 octobre 2015

De la musique électronique très minimaliste, qui se construit au fur et à mesure des minutes : de longs morceaux (plus de 5 minutes généralement) pour prendre le temps d'élaborer une musique en y ajoutant un élément à la fois. Une mise en place un peu longue à mon goût, mais qui passe totu de même très bien : un très bon album pour ceux qui aiment travailler en musique (vous plongez alors dans l'univers de Fort Rameau en restant concentré sur ce que vous faites).

Un verre de lait, s'il vous plaît (Herbjørg Wassmo)

note: 5Roman réaliste - 15 octobre 2015

De Herbjorg WASSMO, auteure norvégienne, on connaît surtout les passionnantes sagas nordiques (Le Livre de Dina, Cent ans...) qui font la part belle à des personnages de femmes dont le lecteur suit les chemins de vie souvent difficiles mais qui sortent des sentiers battus. Dans le roman "Ces instants-là", nettement autobiographique, on devine en quoi la vie de l'auteur a pu inspirer sa création littéraire.
Mais avec "Un verre de lait, s'il vous plaît", on change de registre tout en conservant le talent. Plus actuel, ce roman est construit autour du personnage de Dorte, une jeune femme lituanienne ravissante et naïve. Pensant trouver un travail de serveuse en Suède, elle se laisse entraîner dans un réseau de prostitution dont elle subit la violence glaçante. Elle y rencontrera néanmoins des gestes d'humanité, qui permettent au roman de ne pas se limiter à la description d'un univers sordide.
Quoique sombre, dur, éprouvant, ce livre mérite vraiment d'être lu, à la fois pour sa belle qualité littéraire et pour sa dimension presque documentaire. Mais avant tout, il s'agit bien d'un roman que l'on a du mal à fermer avant de l'avoir terminé, tant il est prenant.
Sur un sujet proche, mais dans un registre plus historique et un autre style d'écriture, je conseillerais aussi la lecture du très beau roman "Purge" de Sofi Oksanen.

Kingsman (Mr Lambo)

note: 4un bon divertissement Victoria, MMC - 14 octobre 2015

Eggsy, jeune délinquant de 19 ans, est pris sous l'aile d'un gentleman agent secret (interprété par le très classe Colin Firth) afin d'être intégré chez les Kingsmen, une organisation d'agents secrets.
Un scénario certes vu et re-revu, donc prévisible, mais Matthew Vaughn nous offre une jolie parodie de film d'espionnage, à l’humour britannique débridé ! Notons en plus que les acteurs sont impeccables dans leur rôle. Mention spéciale au méchant de service : peureux, capricieux et à la limite du ridicule avec son cheveu sur la langue, Samuel L. Jackson prouve qu’il n’a pas fini de nous surprendre!
Bref, un film plaisant pour les amateurs de second degré !

Pietra viva (Léonor de Récondo)

note: 3Une vie d'artiste JM - 13 octobre 2015

En 1505, Michelange fuit Rome pour oublier la douleur d’un deuil. Soucieux de satisfaire la demande du Pape qui lui commande son futur tombeau il se rend à Carrare afin de choisir les plus beaux marbres pour son œuvre. Dans le village, il est spectateur de la vie villageoise mais l’auteure le décrit comme un personnage irascible et égoïste, parfois méprisant envers les gens du village .Il s’attache cependant à un enfant et à un simple d’esprit qui se prend pour un cheval, cet élan va lui rendre une humanité que l’on ne perçoit pas forcément car l’artiste n’est pas forcément sympathique
Le portrait d’un artiste avec toute son exigence, décrit sans aucune complaisance.

La Terre qui penche (Carole Martinez)

note: 5laissez-vous raconter des histoires! JM - 13 octobre 2015

Pour ce troisième roman Carole Martinez nous ramène dans le Doub, dans le Domaine des Murmures qui était le décor de son précédent roman. En 1361, Blanche, douze ans, rêve de savoir lire et à écrire. Son père, une brute épaisse qui ne cultive que son plaisir pense qu’une femme qui sait lire c’est le diable dans la maison. Pour contrer toutes velléités d’indépendance et d’émancipation, il conduit Blanche et l’abandonne dans une famille pour la marier au fils de la famille, Aymon, un jeune garçon frêle et attardé pour qui le mariage ne veut rien dire.
On retrouve l’univers de Carole Martinez entre roman historique et fables merveilleuses, l’auteure confirme son talent de conteuse dans une langue poétique, sensuelle et musicale.

Kingsman (Mr Lambo)

note: 3Un monde d'agents secrets qui ne se prend pas au sérieux - 8 octobre 2015

N'étant pas amatrice de films d'espionnage pur, je me demandais un peu comment j'allais percevoir Kingsman. Mais ça a été une très bonne surprise : l'univers dépeint contient souvent une bonne dose d'autodérision, une espèce de mise en abime des films d'espionnage. Au final, je me suis vite fait embarquée dans le scénario, m'attachant rapidement aux personnages et ce malgré les identités convenues (le héros ayant perdu son père tôt, avec des problèmes sociaux importants, mais qui va néanmoins réussir d'une belle façon par exemple). Un bon moment !

En Avant !!! (Molodoi)

note: 5Fous Emmanuel, MMC - 25 septembre 2015

Voilà une bande de joyeux drilles qui ne font pas les choses à moitié. Pour preuve, afin de garder leur indépendance face à l'industrie du disque, ils ont créé leur label et leur studio d'enregistrement !
Un engagement qui se retrouve dans leurs textes dénonçant la société de consommation et l'injustice ou ceux chérissant la liberté de pensé et la joie de vivre... Bref, tantôt grave mais sans être dénué d'humour, tantôt frivole sans pour autant nier la réalité !
Une belle bande de fous !

Marcus (GCMN)

note: 5Une belle rencontre. - 23 septembre 2015

Quand Pierrot se retrouve avec la charge de Marcus, le fils de son amie toxico qui vient de se suicider, il ne sait pas vraiment comment il va se sortir de cette situation. Et puis au fil des jours, des liens se tissent antre les deux garçons, le grand et le petit. Mais la vie sèment ses épreuves et Pierrot va devoir en affronter une qu'il n'avait pas prévue.
Un très beau roman découvert grâce au Prix Fallet 2012.

In extremis (Charun)

note: 5Un régal pour l'esprit et les oreilles. - 23 septembre 2015

Une fois de plus l'attente en valait la peine. Un album plein de poésie que l'on découvre un peu plus à chaque écoute. Des mélodies dans lesquelles rien n'est laissé au hasard, chaque instrument, chaque voix est là où on ne l'attendrait pas et pourtant c'est une évidence.
Un très bel album, un grand artiste.

Et je danse, aussi (Anne-Laure BONDOUX)

note: 5roman "feel good" Victoria, MMC - 23 septembre 2015

Sous la forme d'un roman épistolaire, "Et je danse aussi" met en scène la rencontre entre deux personnages marqués par un coup du sort, que l'amour des mots va rapprocher peu à peu. Une petite perle de délicatesse et de douceur, écrits par deux auteurs de la littérature jeunesse déjà confirmés, qui signent ici leur premier ouvrage à destination des adultes.
Si vous recherchez une lecture détente et que le style épistolaire vous plaît, plongez dans ce récit léger et divertissant sans hésitation!

No Song, No Spell, No Madrigal (The Apartments)

note: 3Des ballades mélancoliques et empreintes de sagesse - 22 septembre 2015

De longues ballades pop empreintes d'une certaine mélancolie : même sans comprendre les paroles ou l'histoire de Peter Milton Walsh - chanteur et musicien - on sent que les musiques de cet album racontent une histoire de vie. En sachant qu'il a perdu son fils, on le comprend davantage, avec ses notes douces, comme une acceptation de la réalité. Un bon moment empli de calme et de sérénité.

Profession du père (Quentin Sirjacq)

note: 5Portrait d'un père JM - 16 septembre 2015

Emile ne sait jamais remplir la fiche de renseignements en début d’année scolaire, il ne sait quoi écrire quand on lui demande d’écrire la profession du père. Son père est tour à tour professeur de judo, pilote d’avion, footballeur professionnel, agent secret…en fait, André Choulan est surtout mythomane, paranoïaque, violent jusqu’à la cruauté. Conforté par un entourage passif ou compatissant, il conduit sa famille vers le chaos. Sorj Chalandon , journaliste et reporter de guerre nous livre ici le portrait d’un père, son père, sans fioriture et sans compromis. Un Roman autobiographique saisissant et magistral. Excellent !

Rêves oubliés (Léonor de Récondo)

note: 5Sur l'exil JM - 12 septembre 2015


Aïta, Ama et leurs trois enfants ont une belle vie près de Barcelone mais quand la guerre d'Espagne éclate, ils doivent fuir en n'emportant que le minimum. Ils trouvent refuge chez des amis en France.
Léonor de Recondo nous propose un roman sur l'exil et la souffrance de ceux qui doivent fuir pour sauver leur vie et celle de leurs enfants. Ils ne cherchent ni Eldorado, ni fortune juste un endroit où vivre et rester ensemble mais chaque jour ils pensent au pays perdu, au proches, à la maison restée grande ouverte. Une roman tout en pudeur sensible et beau.

Panthère (El Brave)

note: 4Des griffes sous une patte de velours S.BASSET - 11 septembre 2015

Je pense que "Panthère" est à la hauteur de sa réputation : fascinant et morbide, inquiétant et ambiguë, exubérant, magnifique. On ne sait pas trop ce que l’auteur a voulu dire en contant l’histoire de Christine, une petite fille, et de Panthère, prince de Panthésia, félin imaginaire, avec lequel elle entretient une trouble relation d’amitié.

Comme pour ses albums précédents, mais de façon peut-être encore plus marquée, Brecht Evens nous laisse nous débattre avec plusieurs interprétations possibles. Mais après tout faut-il en chercher une à tout prix, d’interprétation ?

My Shit Is Perfect (Bob Log III)

note: 4OVNI Emmanuel, MMC - 9 septembre 2015

C'est sûr, Bob Log III sort tout droit de la zone 51 ! Il est proche parent de Roswell !
Homme-orchestre œuvrant dans un registre blues-punk-folk-rock, il propose des morceaux délirant extrêmement bien exécutés. Ici, pas de langue de bois !

Mandarine (Ex Vitae)

note: 4Mandarine mécanique Emmanuel, MMC - 8 septembre 2015

Que c'est bon ! Voilà un retour qui se faisait attendre mais cela en valait la peine.
Les Innocents reviennent avec un album qui somme toute n'est pas très surprenant mais qui correspond à la qualité musical qui a fait la renommée du groupe : une parfaite combinaison entre paroles et musiques, des textes poétiques, etc.

Citadel (Music On Hold)

note: 5Du pays des kangourous Emmanuel, MMC - 8 septembre 2015

Lorsqu'on parle de musique métal, l'Australie fait rarement partie des conversations hormis pour évoquer AC/DC ou, dans une moindre mesure, Silverchair. C'est peut-être l'éloignement géographique qui nous rend demi-sourds au chant des kangourous ?!
Voilà qui est bien dommage! Le groupe de métal progressif extrême, Ne Obliviscaris, est là pour le prouver : avec ce second opus, Citadel, le groupe propose des morceaux tantôt d'une grande profondeur, tantôt d'une pesante brutalité. Il faut dire que l'originale composition du groupe (guitares, violon, basse, batterie, voix claire, voix grave) met en valeur des compositions très élaborées.
Du grand art!

Sol Invictus (Faith No More)

note: 4Superhero Emmanuel, MMC - 8 septembre 2015

Autant le dire tout de suite : c'est pas le meilleur album du groupe! Faith No More nous a habitué à plus de surprises et d'originalité. Cependant l'emprunte musicale est bien là : on oscille du groove au grunge par des convulsions imprévisibles et intenses ; un style se mêlant à un autre jusqu'à ce que subitement le tout vole en éclat sous la pression de la voix ou d'un instrument... Déroutant!

Demande à la poussière (Bertrand Betsch)

note: 5Ask the dust/Demande à la poussière (John fante) - 5 septembre 2015

Arturo Bandini est le fils d’un immigré italien qui, dans les années 30, va quitter le Colorado en espérant trouver la renommée à Los Angeles. Il débarque dans un hôtel miteux avec son unique roman en poche, le petit chien qui riait, et un rêve : atteindre la reconnaissance littéraire qu’il mérite. Arturo Bandini, personnage hors norme et ambitieux oscillant entre candeur naïve et folie furieuse, va tomber amoureux à Los Angeles d’une femme fatale mexicaine, Camilla...
« Demande à la poussière » est en fait un récit semi-autobiographique de John Fante qui a su retranscrire d’une sublime façon l’errance de ces laissés-pour- compte bien loin de vivre le rêve américain. Entre espoir et désespoir, l’écriture non-conventionnelle et authentique du livre est savoureuse et place John Fante comme l’un des précurseurs de l’esprit de la Beat-generation. Ce livre a changé mon rapport à la littérature et m'a changé tout simplement !

Après la mort de John Fante , c’est Charles Bukowski qui a contribué à propulser cet ouvrage en éditant la préface que je vous fait partager: « Un jour j'ai sorti un livre, je l'ai ouvert et c'était ça. Je restais planté un moment, lisant et comme un homme qui a trouvé de l'or à la décharge publique. J'ai posé le livre sur la table, les phrases filaient facilement à travers les pages comme un courant. Chaque ligne avait sa propre énergie et était suivie d'une semblable et la vraie substance de chaque ligne donnait sa forme à la page, une sensation de quelque chose sculptée dans le texte. Voilà enfin un homme qui n'avait pas peur de l'émotion. L'humour et la douleur mélangés avec une superbe simplicité. Le début du livre était un gigantesque miracle pour moi. J'avais une carte de la Bibliothèque. Je sortis le livre et l'emportai dans ma chambre. Je me couchai sur mon lit et le lus. Et je compris bien avant de le terminer qu'il y avait là un homme qui avait changé l'écriture. Le livre était Ask the Dust et l'auteur, John Fante. Il allait toute ma vie m'influencer dans mon travail. » Charles Bukowski, 1979

A lire sans retenue donc !

Hacker (Tout Apprendre)

note: 2Scénario faible - 1 septembre 2015

C'est l'histoire d'un as en informatique qui se retrouve en prison suite à une stupide altercation dans un contexte assez alcoolisé. Mais notre hacker va vite être sorti de prison pour venir participer à une enquête, un gros piratage ayant impacté l'ensemble de l'économie chinoise. Je pensais avoir affaire à une intrigue complexe, aux multiples rouages, qui ferait monter la pression. Mais je me suis retrouvée face à un scénario convenu (le méchant devient gentil, la scène de romance, une bonne explosion...). Il y a bien eu une surprise (unique) mais le scénario a continué son long chemin tranquille, avec des rebondissements attendus et une fin... attendue elle aussi. Décevant.

Moby Dick (Jacky Noguez)

note: 4Chavirant ! Moby Dick par Christophe Chabouté - 26 août 2015

Un capitaine Achab à la quête unique : tuer la baleine blanche qui un jour lui arracha la jambe. Voici l’histoire de Moby Dick, le roman d’Hermann Melville. L’histoire d’un équipage entrainé malgré lui sur le navire le « Pequod » pour une chasse à la baleine dont la fin est incertaine. Parmi eux Ismaël, novice de la chasse à la baleine, va découvrir ce sombre univers. L’adaptation de ce roman en bande-dessiné par Chabouté est magnifiquement réussi. L’œuvre entièrement en noir et blanc rend parfaitement l’atmosphère tragique et mystique du roman. Poétique et sombre, la mise en scène de cette bande-dessinée est très bien construite et offre une nouvelle lecture de l’histoire de cette baleine blanche tueuse d’homme. N’hésitez pas à larguer les amarres pour découvrir ce roman graphique poignant et visuellement renversant !

Moulin rouge (Sos)

note: 5Sublime ! Victoria, MMC - 8 août 2015

Dans une reconstitution totalement fantasmée du Paris de 1900, le réalisateur nous fait pénétrer au cœur d'un cabaret de Montmartre. Sur une trame de tragédie grecque, Luhrmann développe des chorégraphies endiablées et inventives au son d'artistes tels que Queen, Nirvana ou David Bowie. Nicole Kidman, sensuelle et lascive y est d'une beauté irradiante, ce qui contrebalance à merveille avec la candeur et la gentillesse du personnage d'Ewan McGregor. Si le film se repose un peu trop sur ses majestueux décors et ses couleurs éclatantes, il emporte tout dans un tourbillon d'émotions. Une œuvre totalement dans la continuité de l’univers envoutant de Baz Luhrmann.

Trop (Leys)

note: 4Drôlement.....vrai!!! - 6 août 2015

Oui on sourit et souvent même on rit en lisant cette succession de courts chapitres dénonçant chacun un "trop" de notre société.
Mais si on pousse un peu la réflexion notre sourire devient vite jaune tant tout ce qui est dénoncé est vrai.
Une livre qui en nous divertissant nous pousse à nous interroger.
Plus jamais nous ne choisirons une tablette de beurre dans une grande surface de la même manière après!!!

Passe passe (Tonton Kalil)

note: 5métaphore de l'absence Victoria, MMC - 2 août 2015

Petite fable sans paroles, "Passe-passe" aborde le deuil et l'absence de l'être aimé avec énormément de délicatesse. Idéal pour aborder le décès d'un proche avec un enfant.

Ceux qui restent (Saycet)

note: 5un vrai régal ! Victoria, MMC - 24 juillet 2015

Pierrot, Mimile et Antoine sont trois amis d'enfance septuagénaires, se retrouvant pour l’enterrement de Lucette, la femme d’Antoine. Passé, présent et génération se mêlent alors: un cocktail d'humour et de tendresse, mais aussi un road trip réjouissant qui donne une autre idée de la vieillesse et propose une vision intelligente de l'amitié, des idéaux et d'une société qui part à la dérive. Lupano et Cauuet nous proposent une histoire à la fois drôle et touchante servie par des dialogues truculents qui font mouche et par un dessin expressif.
Bref, que l'on soit adepte ou débutant total de la bande dessinée, cette série et son humour corrosif en séduira plus d'un!

Milé Sèk Milé (Lindigo)

note: 4Comme un air de vacances ! - 21 juillet 2015

Lindigo est un groupe Réunionnais qui donne envie de bouger et faire la fête ! Les musiques sont très rythmées et mettent instantanément de bonne humeur : on est très vite emporté dans leur univers coloré. On se sent presque en vacance, avec eux, sur leur belle île de l'océan indien. Ça fait rêver !

La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert (Joël Dicker)

note: 4un polar efficace ! Victoria, MMC - 17 juillet 2015

Voilà un roman foisonnant, à l’intrigue plus complexe qu’il n’y parait qui nous plonge dans les travers de l’Amérique contemporaine. Le style est simple, sans fioritures. Il y a certes l’enquête policière, basée sur une histoire d’amour jugée par tous inappropriée, mais également, en trame de fonds une réflexion intéressante sur le travail d’écriture et l’inspiration des auteurs.
Ça commence gentiment : une disparition, des questions, des secrets...et puis tout s’emballe, on n'est plus là. On n'est plus que dans ces pages qu'on avale, totalement happé par l'histoire. On frémit, on appréhende, on essaye de deviner et de comprendre… Dicker sait captiver ses lecteurs. Il nous tient en haleine jusqu’à la dernière page grâce à des rebondissements divers, mais qui tiennent la route.
Le livre n’est pas dépourvu de petits défauts mais pour moi, cela reste un thriller très réussi !

La tête en friche (Marie-Sabine Roger)

note: 4Un bol d'air frais Victoria, MMC - 16 juillet 2015

Jean Becker nous emmène sur les traces de Germain, 45 ans, quasi illettré et de Margueritte, une octogénaire cultivée et amoureuse des mots. L’histoire d’une rencontre toute simple, et pourtant à eux deux, ils se complètent mutuellement : elle lui fait la lecture tandis qu’il lui tient compagnie. Gérard Depardieu est très crédible dans son rôle et parvient à donner une dimension attendrissante au film. Alors certes, ça ne révolutionne pas le cinéma, mais ça reste léger et agréable.

Lydie (Quai D'orsay)

note: 4Terriblement humain Victoria, MMC - 16 juillet 2015

Zidrou nous conte ici l’histoire de Camille, jeune femme un peu simplette dont le bébé meurt en couches. Six mois plus tard pourtant, elle se persuade que Dieu lui a rendu sa petite fille. Stupéfaction de toute l'impasse, qui accourt et se rend compte que le bébé est en fait imaginaire : Camille hallucine… Se met alors en place un complot de gentillesse où chacun, à sa manière, joue le jeu et donne vie à Lydie, pour accompagner la jeune mère dans sa folie. Une histoire tragique, mais aussi légère et émouvante, dont l’auteur tire un album plein d’humanité et de tendresse !

Magnus Million et le dortoir des cauchemars (Jean-Philippe Arrou-Vignod)

note: 2pour ne plus prendre ses rêves à la légère Victoria, MMC - 15 juillet 2015

Voilà un livre que j’ai eu du mal à finir… Si la première partie m'a ennuyée, la seconde a davantage capté mon attention, grâce à la présence de Mimsy Pocket, personnage haut en couleurs de par son caractère espiègle et intrépide. Pourtant l’idée de base est bonne, mais il manque une dose d'humour à mon goût et j’ai trouvé l'intrigue trop superficielle.

Pandora's Piñata (Diablo Swing Orchestra)

note: 5C'est bon, c'est frais. A la vôtre! Emmanuel - 7 juillet 2015

Voilà une recette de piñata plutôt corsée ! Prenez une mesure de boogie-woogie, une dose de punk, un trait de métal, un zeste de jazz et compléter avec du rock. Ajoutez des glaçons d'opéra. Servir frappé au shaker électro et non à la cuillère !
PS : pour la déco, un petit palmier reggae, un piment frais de mariachi et un touilleur de chef d'orchestre complèteront votre plaisir !

Thérèse desqueyroux (Maurice Jarre)

note: 3Fidèle au roman - 19 mai 2015

Une adaptation réussie du roman de F. Mauriac : le duo Tautou /Lellouche fonctionne à merveille ! C. Miller est parvenu à rester fidèle à l'oeuvre originale, ce qui n'était pas une mince affaire (même s'il a choisi un récit linéaire plutôt que les retours en arrière présents dans le roman). En dépit de cela, j'avoue que c'est une histoire qui me laisse un peu perplexe, trop ancrée dans un passé lointain avec des personnages étranges et difficiles à cerner : ni empathie ni identification aux personnages ni réelle surprise.

The Avengers (Luke GF)

note: 3Un pour tous, tous pour un S.BASSET - 11 mai 2015

Le graphisme, assez typique des comics de cette époque, avec des couleurs très intenses et acidulés, mais assez lisible néanmoins, sert bien ce qui est avant tout comme du cinéma : un pur divertissement, aux scénarios parfois pas toujours super-bien fagotés, mais avec beaucoup de bagarres et une certaine vision de l'Amérique.