Suivre cette famille sur 6 générations au fil des moments magiques de leur vie comme les plus tragiques est un vrai plaisir. On ne se perd jamais, notre curiosité est [...]
J’avais été bouleversée par Le démon de la colline aux loups sortie en 2021 et pour lequel Dimitri Rouchon-Borie a été lauréat de 13 prix littéraires, J’ai donc sans hésiter [...]
Un Berger, une éthologue et un montreur d’ours. Voici les trois personnages principaux que l’ont va suivre alternativement dans ce roman et qui ont pour point commun un village des [...]
Très beau texte de Maryam Madjidi qui raconte sa déterritorialisation relative, corporelle et mentale, jalonnée de doutes, de l'Iran vers la France. Ses réflexions sur l'école républicaine française et les [...]
Anthelme, jeune homme mélancolique et sans attache, passionné par les livres et les contes fantaisistes, décide de vivre en ermite dans une vieille maison au milieu d’une forêt étrange aux [...]
Un excellent manga de Aka Akasaka qui nous met en avant le monde du spectacle qui est un milieu où on voit beaucoup de noirceurs. Un gros coup cœur personnel [...]
Inspiré de l'histoire vraie d'Alan Turing - génial inventeur de la première machine à calculer, ancêtre des ordinateurs - "Imitation Game" nous offre un point de vue sur la seconde guerre mondiale que l'on a rarement l'occasion de voir. Ici, pas de tranchées ni no man's land ni blessés, mais les coulisses de la guerre informationnelle qui se jouait en parallèle : comment décrypter les messages codés des Allemands ? Comment vaincre la fameuse machine Enigma ? Une interprétation brillante d'Alan Turing par Benedict Cumberbatch, qui campe un individu atypique, doté d'une personnalité à part, digne des plus grands génies ayant marqués notre histoire.
Un capitaine Achab à la quête unique : tuer la baleine blanche qui un jour lui arracha la jambe. Voici l’histoire de Moby Dick, le roman d’Hermann Melville. L’histoire d’un équipage entrainé malgré lui sur le navire le « Pequod » pour une chasse à la baleine dont la fin est incertaine. Parmi eux Ismaël, novice de la chasse à la baleine, va découvrir ce sombre univers. L’adaptation de ce roman en bande-dessiné par Chabouté est magnifiquement réussi. L’œuvre entièrement en noir et blanc rend parfaitement l’atmosphère tragique et mystique du roman. Poétique et sombre, la mise en scène de cette bande-dessinée est très bien construite et offre une nouvelle lecture de l’histoire de cette baleine blanche tueuse d’homme. N’hésitez pas à larguer les amarres pour découvrir ce roman graphique poignant et visuellement renversant !
Dans une reconstitution totalement fantasmée du Paris de 1900, le réalisateur nous fait pénétrer au cœur d'un cabaret de Montmartre. Sur une trame de tragédie grecque, Luhrmann développe des chorégraphies endiablées et inventives au son d'artistes tels que Queen, Nirvana ou David Bowie. Nicole Kidman, sensuelle et lascive y est d'une beauté irradiante, ce qui contrebalance à merveille avec la candeur et la gentillesse du personnage d'Ewan McGregor. Si le film se repose un peu trop sur ses majestueux décors et ses couleurs éclatantes, il emporte tout dans un tourbillon d'émotions. Une œuvre totalement dans la continuité de l’univers envoutant de Baz Luhrmann.
Oui on sourit et souvent même on rit en lisant cette succession de courts chapitres dénonçant chacun un "trop" de notre société.
Mais si on pousse un peu la réflexion notre sourire devient vite jaune tant tout ce qui est dénoncé est vrai.
Une livre qui en nous divertissant nous pousse à nous interroger.
Plus jamais nous ne choisirons une tablette de beurre dans une grande surface de la même manière après!!!
Petite fable sans paroles, "Passe-passe" aborde le deuil et l'absence de l'être aimé avec énormément de délicatesse. Idéal pour aborder le décès d'un proche avec un enfant.
Pierrot, Mimile et Antoine sont trois amis d'enfance septuagénaires, se retrouvant pour l’enterrement de Lucette, la femme d’Antoine. Passé, présent et génération se mêlent alors: un cocktail d'humour et de tendresse, mais aussi un road trip réjouissant qui donne une autre idée de la vieillesse et propose une vision intelligente de l'amitié, des idéaux et d'une société qui part à la dérive. Lupano et Cauuet nous proposent une histoire à la fois drôle et touchante servie par des dialogues truculents qui font mouche et par un dessin expressif.
Bref, que l'on soit adepte ou débutant total de la bande dessinée, cette série et son humour corrosif en séduira plus d'un!
Lindigo est un groupe Réunionnais qui donne envie de bouger et faire la fête ! Les musiques sont très rythmées et mettent instantanément de bonne humeur : on est très vite emporté dans leur univers coloré. On se sent presque en vacance, avec eux, sur leur belle île de l'océan indien. Ça fait rêver !
Voilà un roman foisonnant, à l’intrigue plus complexe qu’il n’y parait qui nous plonge dans les travers de l’Amérique contemporaine. Le style est simple, sans fioritures. Il y a certes l’enquête policière, basée sur une histoire d’amour jugée par tous inappropriée, mais également, en trame de fonds une réflexion intéressante sur le travail d’écriture et l’inspiration des auteurs.
Ça commence gentiment : une disparition, des questions, des secrets...et puis tout s’emballe, on n'est plus là. On n'est plus que dans ces pages qu'on avale, totalement happé par l'histoire. On frémit, on appréhende, on essaye de deviner et de comprendre… Dicker sait captiver ses lecteurs. Il nous tient en haleine jusqu’à la dernière page grâce à des rebondissements divers, mais qui tiennent la route.
Le livre n’est pas dépourvu de petits défauts mais pour moi, cela reste un thriller très réussi !
Jean Becker nous emmène sur les traces de Germain, 45 ans, quasi illettré et de Margueritte, une octogénaire cultivée et amoureuse des mots. L’histoire d’une rencontre toute simple, et pourtant à eux deux, ils se complètent mutuellement : elle lui fait la lecture tandis qu’il lui tient compagnie. Gérard Depardieu est très crédible dans son rôle et parvient à donner une dimension attendrissante au film. Alors certes, ça ne révolutionne pas le cinéma, mais ça reste léger et agréable.
Zidrou nous conte ici l’histoire de Camille, jeune femme un peu simplette dont le bébé meurt en couches. Six mois plus tard pourtant, elle se persuade que Dieu lui a rendu sa petite fille. Stupéfaction de toute l'impasse, qui accourt et se rend compte que le bébé est en fait imaginaire : Camille hallucine… Se met alors en place un complot de gentillesse où chacun, à sa manière, joue le jeu et donne vie à Lydie, pour accompagner la jeune mère dans sa folie. Une histoire tragique, mais aussi légère et émouvante, dont l’auteur tire un album plein d’humanité et de tendresse !
Voilà un livre que j’ai eu du mal à finir… Si la première partie m'a ennuyée, la seconde a davantage capté mon attention, grâce à la présence de Mimsy Pocket, personnage haut en couleurs de par son caractère espiègle et intrépide. Pourtant l’idée de base est bonne, mais il manque une dose d'humour à mon goût et j’ai trouvé l'intrigue trop superficielle.
Ce film est presque un ovni dans le panorama que nous propose le 7e art actuellement. "Récit autobiographique d'animation", il mélange images d'archives, prises de vue réelles et images d'animation afin de créer un genre hybride, entre la fiction et le documentaire. Mais même en faisant abstraction des techniques utilisées, le témoignage de cet enfant adopté est touchant et plein de poésie : sans oublier le contexte lié à la fin de la guerre de Corée, le film retrace la quête d'identité d'un jeune coréen qui cherche sa place entre deux pays, deux cultures opposées.
Voilà une recette de piñata plutôt corsée ! Prenez une mesure de boogie-woogie, une dose de punk, un trait de métal, un zeste de jazz et compléter avec du rock. Ajoutez des glaçons d'opéra. Servir frappé au shaker électro et non à la cuillère !
PS : pour la déco, un petit palmier reggae, un piment frais de mariachi et un touilleur de chef d'orchestre complèteront votre plaisir !
Dans son dernier album Anouar Brahem associe son instrument, le oud instrument traditionnel arabe a un ensemble orchestrale.
Dans «souvenances» il est accompagné d'un pianiste, un bassiste et d'un clarinettiste pour un ensemble aux sonorités pures et dépouillées entre jazz et musique du monde résolument moderne. Avare en notes, celles qui nous livre sont soignées,chaudes et denses. Comme tous les albums d'Anouar Brahem, j'adore !
Une adaptation réussie du roman de F. Mauriac : le duo Tautou /Lellouche fonctionne à merveille ! C. Miller est parvenu à rester fidèle à l'oeuvre originale, ce qui n'était pas une mince affaire (même s'il a choisi un récit linéaire plutôt que les retours en arrière présents dans le roman). En dépit de cela, j'avoue que c'est une histoire qui me laisse un peu perplexe, trop ancrée dans un passé lointain avec des personnages étranges et difficiles à cerner : ni empathie ni identification aux personnages ni réelle surprise.
Les BD qui sont soit triste soit elle sont cruelle ou pire et celle et bien trop triste pour la lire surtout pour l'ourse polaire
Les personnages sont assez ressemblants à l’idée qu’on peut s’en faire à la lecture des romans et les dessins retransmettent parfaitement l’ambiance sombre du récit. Seul reproche : un lecteur ne connaissant pas l’œuvre de base pourrait être dérouté par moments, puisque certains passages ont été coupés. Malgré cette version « simplifiée », l’essentiel reste là.
Une série qui séduira autant les fans de la trilogie que les amateurs d'excellentes bandes dessinées !
Le graphisme, assez typique des comics de cette époque, avec des couleurs très intenses et acidulés, mais assez lisible néanmoins, sert bien ce qui est avant tout comme du cinéma : un pur divertissement, aux scénarios parfois pas toujours super-bien fagotés, mais avec beaucoup de bagarres et une certaine vision de l'Amérique.
Fable moderne sur l'histoire d'un jeune restaurateur de Hambourg à qui il va arriver les plus belles galères
Son restaurant le Soul Kitchen sera le témoin de toutes ces drôles de péripéties. Finement mis en scène,personnages attachants,BOF au top que dire de plus si ce n'est:foncez!
« Le Vent se lève » nous entraine dans les années 1920, sur les traces du jeune Jiro, qui à cause de sa mauvaise vue, ne pourra jamais devenir pilote d’avion. S’il ne peut réaliser son rêve initial, le jeune homme deviendra tout de même un éminent ingénieur aéronautique. Miyazaki nous fait part des réussites et échecs de ce génie, animé des meilleures intentions et dévoré par sa passion.
Au niveau du biopic, le réalisateur japonais fait des merveilles et parvient à captiver le spectateur avec un sujet pourtant à priori barbant. Il traite la fatalité de la maladie avec une délicatesse et une certaine tendresse. Le travail esthétique est, comme d’habitude, impeccable et la musique, minimaliste mais pourtant sublime, font de ce dernier Miyazaki un grand film à tous les niveaux.
Belle adaptation du roman de Jean Teulé où nous retrouvons le "roi de la St-Barthélemy" à cheval entre folie et raison d’État. Le trait aurait même mérité d'être encore plus grinçant!
Le roman explore un sujet peu connu du grand public et nous offre un aperçu de la vie des lépreux sur l’île de Spinalonga, en Crète, au milieu du siècle dernier.
Le style est lourd, répétitif, on attend que l’intrigue se développe…en vain. Les personnages sont ma foi peu intéressants, sans relief, les relations humaines entre les protagonistes auraient méritées d’être davantage exploitées. Plat et décevant, une perte de temps.
Toute la famille est réunie pour fêter l’anniversaire de Mamette : notre petite grand-mère préférée a désormais 84 ans, un appareil photo numérique, un ordinateur avec internet, et des trous de mémoire inquiétants... Dans ce volume au ton un peu plus grave mais toujours plein d'humour, on retrouve Mamette confrontée aux nouvelles technologies et au temps qui passe.
Un album toujours aussi charmant où les difficultés de la vie sont abordées avec douceur et bonne humeur. A lire ou à relire à tous âges!
Daniel Sempere, alors petit garçon, découvre avec son père le Cimetière des Livres Oubliés. C'est dans cet endroit magique qu'il trouvera le livre mystérieux qui sera le fil conducteur de l’intrigue : l’ombre du vent, écrit par un illustre inconnu du nom de Julian Carax, sur lequel notre jeune héros n’aura de cesse d’enquêter.
Ce roman est un concentré de rencontres et de destins croisés. Nous découvrons plusieurs personnages ayant été plus ou moins proches de Julian Carax, avec lesquels Daniel entre en contact. Cela sonne comme un jeu de piste, entre roman d'aventure et intrigue policière, dans une atmosphère presque irréelle. L’auteur raconte à sa manière l'emprise que la littérature peut avoir sur nous, quelque soit notre âge et notre expérience : le roman tout entier est captivant. Malgré le fait qu’il s’agisse d’une traduction, j’ai été séduite par une écriture de qualité, presque mélodique. Ici, la moindre description est un bonheur, rien n’est superflu. Les personnages sont étonnement consistants, vivants et souvent attachants: l'univers est tangible, crédible. Mention spéciale à Fermin Romero de Torres, personnage haut en couleur, au cœur d’or, n’ayant pas la langue dans sa poche.
Un livre envoutant, duquel il est bien difficile de se détacher une fois la dernière page tournée !
Seul film d'épouvante de la filmographie d'Hitchcock, l'oeuvre montre comment, dans une petite ville de la côté ouest-américaine, des oiseaux s'en prennent soudainement aux hommes pour des raisons inconnues. Hitchcock instaure un climat des plus effrayants et l’angoisse monte chez le spectateur au fur et à mesure que les attaques se multiplient. Je m’attendais cependant à ce qu’une explication soit fournie quant au comportement des volatiles et suis donc un peu restée sur ma faim.
Rarement un album français m'aura autant impressionnée, intriguée et transportée!
Christine and the Queens est l'un de ces ovnis que l'on croise parfois... Nommée aux Victoires de la musique 2014, les textes d'Héloïse Letissier sont d'une rare beauté, poétiques et profonds, mêlant français et anglais sur fond d'électro-pop. La maitrise vocale est aussi au rendez-vous, avec un je ne sais quoi d'aérien sur certains morceaux, dont on sent l'influence de plusieurs genres musicaux.
En bref, une artiste à surveiller de très près!
Chaque histoire est une leçon de sagesse et d'humilité mais en sachant rester légère. Les dessins sont toujours aussi justes et beaux. Un pur moment de beauté à passer quelque soit son âge!!!!!
Si certains clichés n'ont pu être évités, "La cage dorée n'en reste pas moins un film léger, tout en finesse sur l'intégration et le déracinement de la communauté portugaise. Une comédie très sympathique que l'on ne peut que conseiller !
Un jeune garçon tombe sous le charme d'une mystérieuse jeune fille, qui disparait soudainement. Partant à sa recherche, notre héros découvre qu'elle est gravement malade, car Céleste porte sur son corps tous les mauvais traitements infligés à la Terre (pollution extrême, déforestation)...
Un joli conte écologique emprunt de poésie, d'humour et de sensibilité mais également une bonne réflexion écologique pour les jeunes lecteurs
Un agréable moment de lecture en perspective!
Timothée de Fombelle est l'un de ces auteurs qui savent emmener leurs lecteurs vers de lointains horizons : on survole ici les quatre coins du globe en compagnie de Vango, fils de personne en quête de son passé et de ses origines. L'imaginaire de l'auteur est une de ses forces, il crée ici une galerie de personnages très aboutis et fait en sorte que leurs destins s'accordent pour former un ensemble cohérent. Si l'intrigue est riche et complexe (pour cause les nombreux retours en arrière et changements de lieux) la multitude des points de vue apporte vraiment un plus à l'histoire!
Un livre incroyable à lire d'une seule traite !
Victoria est une jeune collégienne déçue par la banalité de son quotidien. Ses rêves littéraires ont l'air tellement plus passionnants qu'elle aimerait bien y passer tout son temps! Jusqu'au jour où des éléments improbables pénètrent sa réalité...
On entre avec plaisir dans l’univers onirique de l’héroïne, teinté d’absurde et plein d’humour. Timothée de Fombelle célèbre ici la force de l’imaginaire et la magie des livres, capables de nous emmener dans d’incroyables voyages. Un texte plein de fantaisie, à découvrir sans hésitation!
Des textes travaillés et touchants, de vraies mélodies pour accompagner les mots...Un album magnifique. J'ai aimé les autres albums mais j'ai un vrai coup de cœur pour celui-ci.
A la 1ère écoute on se dit que c'est bien eux... ce qui n'est pas toujours bon signe si on aime que les groupes se renouvellent d'un album à l'autre. Mais à la 2ème, on en est sûr: c'est tellement bien Les Ogres de Barback ! Les textes, les mélodies, la variété des ambiances musicales... Tout est parfait pour passer de très bons moments en leur compagnie. Difficile de choisir un titre coup de cœur : pour l'un ce sera la musique, pour l'autre le texte mais le plus souvent c'est les 2 !
Le thème n'est pas original : l'échange de nourrissons à la naissance. Mais son traitement par Hirokazu Kore-Eda est des plus intéressants, par sa délicatesse et son absence de grands effets larmoyants que de grosses productions américaines, elles, n'ont jamais hésité à employer ! Tout est dans la retenue mais tout est dit : la douleur de cette atroce nouvelle, les enjeux qu'un échange apporterait, la difficulté d'être parent et tout ce que l'on place dans l'éducation d'un enfant ; les déceptions aussi parfois...
COC est un peu un ovni dans l'univers du metal. Son line-up a souvent changé, marqué par le départ puis le retour de ses membres ou le changement de poste au sein du groupe. Toutefois le groupe a toujours su cultiver son originalité comme avec cet album (le 10ème en fait) qui marque un retour aux sources (d'où peut-être son titre éponyme). C'est du métal, c'est indéniable. Mais les influences sont vastes : folk, pop, rock, blues, jazz, musiques amérindiennes, etc. Depuis une trentaine d'années, COC s'attaquent à l'uniformisation de nos sociétés et tout ce qui fait perdre notre humanité. La corrosion persiste, pour notre plus grand plaisir.
Malgré quelques longueurs et le côté parfois envahissant des chansons, Marie Poppins reste une comédie musicale rafraichissante et pleine de bonne humeur. Un film poétique, enchanteur et surprenant, pour petits et grands !
... qui ne nuit pas du tout à l'œuvre de Prokofiev ! Et c'est aux compères François Morel et Olivier Saladin que l'on doit ces petits ajouts humoristiques très justement dosés pour ne pas trop altérer cette version de Pierre et le loup. Autre variante : le rôle de Pierre "tenu" par un orgue de Barbarie. Ce choix là est peut-être un peu plus discutable.
Cette bande-dessinée a tout du storyboard : chaque action est décortiquée avec subtilité et minimalisme. Le graphisme est extrêmement précis, les lumières et les couleurs très travaillées. Une belle surprise.
Un matin, Louise, brillante élève de Terminale S, est prise d'un malaise. Quelques instants plus tard, sa vie bascule : sans signe avant-coureur, elle donne naissance à un enfant dont elle ne sait rien et qu'elle n'attendait pas. Se pose alors un problème épineux : accepter l'arrivée de ce bébé et faire face à cette nouvelle vie. Ici aucun jugement, aucune tentative d'explication, on suit simplement le cheminement de la jeune fille et ses relations avec ses parents, amis et le personnel médical accompagnant. Touchant de sincérité, "La décision" est un roman émouvant traitant du déni de grossesse, sujet de société délicat et peu évoqué dans la littérature pour adolescents. Isabelle Pandazopoulos réussit pourtant à l'aborder avec beaucoup de finesse et de pudeur.
Alors que les hommes partent faire la sieste, les femmes s'assoient autour d'un thé (le samovar) et discutent. Selon la grand-mère de Marjane Satrapi, « Parler derrière le dos des autres, c’est la ventilation du cœur… ».
L'auteur iranienne nous invite ici avec les femmes de sa famille. Sexualité, mariage, liberté, elles racontent tout, sans complexe et fausse pudeur.
Un bel ouvrage de l'auteur du fantastique Persépolis.
Un magnifique CD très bien raconté avec beaucoup de bruitages : bruits de la mer, de pas et de voix. J'ai appris des noms d'animaux marins que je ne connaissais pas comme un "dugong". J'espère que quand vous l'emprunterez, vous ne serez pas déçus...
Un réel bonheur de retrouver les titres phares de ce film ayant marqué petits et grands !
Comme dans toute dystopie qui se respecte, Yves Grevet nous plonge ici dans une société assez similaire à la notre, mais divisée en classes sociales dont on suit plusieurs représentants tout au long du roman. Oppression, résistance, liberté et solidarité sont autant de thèmes traités par l'auteur, qui sait se renouveler en créant ici un univers sombre et cruel, totalement différents de ces précédents romans.
Les scènes de chasse sont assez impressionnantes bien que le film date de 1956. Le film nous a beaucoup plu à mon frère et a moi ! Si vous avez aimé ce film nous vous conseillons l'album illustré par Jame's Prunier.
Soyons clair : Baz Luhrman aime la démesure et cette adaptation du roman de Fitzgerald ne fait pas exception au reste de sa filmographie! Une bande originale décalée (à laquelle certains reprocheront de ne pas être en accord avec l'époque traitée), des plans qui donnent le tournis, l'esthétique tient plus du clip musical que du film, ce qui réjouira les fans du réalisateur australien, qui, décidément, sait faire des choix osés. Mention spéciale à DiCaprio incarnant à merveille le rôle du "self made man" au passé mystérieux et à l'optimisme inébranlable. Baz Luhrman nous transporte ici dans un univers totalement burlesque!
Récit post-apocalyptique, le film montre l'errance d'un homme et de son fils vers le Sud suite à une catastrophe de nature indéterminée. Dans ce monde dévasté, l'individualisme règne et la moindre canette ou paire de chaussures constitue un trésor inestimable. Se posent les questions de la survie et de la volonté de rester bon et juste dans un monde où tout incite pourtant à la violence. Bien loin des films clichés peuplés de zombies et bourrés d'effets spéciaux, La Route est une représentation banale mais réaliste de ce que pourrait être la vie humaine après l'extinction de la planète.
Roman très amusant sur la rentrée d'un élève en sixième. Une vrai partie de plaisir humoristique.
L'un des rares albums de ma connaissance qui puisse être écouté dans à peu près n'importe quel état d'esprit. Diversité des compositions traitant de l'enfance et de la vie dans les banlieues nord-américaines, ambiance mélancolique et rock posé, The Suburbs a plus d'un argument pour convaincre!
Dans la quiétude de la nuit Eva, retraitée,écrit ses souvenirs.Elle a 7 ans quand elle décide de tuer sa mère et le roman s"attache à expliquer comment une petite fille attentive à l'amour d'une mère égocentrique et fantasque arrive à prendre une aussi terrible décision. Elle se confie à son journal et aux oreilles de Buster qui vont l'écouter tout au long du roman.Je vous laisse découvrir ce que sont ces fameuses oreilles et comment elles deviennent confidentes secrètes. Un roman attachant, émouvant parfois terrible.A lire sans restriction!
Superbe livre de JP Blondel sur les années qui passent, les accidents de la vie et les relations entre les êtres. L'écriture est légère et précise, on s'attache immédiatement aux personnages et l'ensemble forme un roman homogène et talentueux.
Place Maréchal de Lattre de Tassigny
03000 Moulins - 04 43 51 00 00