4 adolescentes partent en Afrique du Sud pour la première fois sans leurs parents pour des vacances de rêves, qui vont vites être écourtées lorsque l’une d’elle est enlevée et [...]
Un Berger, une éthologue et un montreur d’ours. Voici les trois personnages principaux que l’ont va suivre alternativement dans ce roman et qui ont pour point commun un village des [...]
Un Berger, une éthologue et un montreur d’ours. Voici les trois personnages principaux que l’ont va suivre alternativement dans ce roman et qui ont pour point commun un village des [...]
Très beau texte de Maryam Madjidi qui raconte sa déterritorialisation relative, corporelle et mentale, jalonnée de doutes, de l'Iran vers la France. Ses réflexions sur l'école républicaine française et les [...]
Sous forme de roman chorale, Adrien Tomas nous présente un monde fantasy riche et foisonnant. Les 4 personnages "principaux" suivent des objectifs différents et voyagent d'un bout à l'autre de la carte, permettant ainsi aux lecteurs d'appréhender un peu mieux l'univers imaginé par l'auteur.
Histoire de famille, complots politiques, magie quasi scientifique... c'est dynamique et passionnant ! Quelle imagination ! Vivement la suite (et fin puisqu'il n'y aura que 2 tomes) !
Vainqueur du Prix Imaginales des Bibliothécaires organisé à Epinal, il avait aussi ma préférence dans la sélection.
Sous forme de roman chorale, Adrien Tomas nous présente un monde fantasy riche et foisonnant. Les 4 personnages "principaux" suivent des objectifs différents et voyagent d'un bout à l'autre de la carte, permettant ainsi aux lecteurs d'appréhender un peu mieux l'univers imaginé par l'auteur.
Histoire de famille, complots politiques, magie quasi scientifique... c'est dynamique et passionnant ! Quelle imagination ! Vivement la suite (et fin puisqu'il n'y aura que 2 tomes) !
Vainqueur du Prix Imaginales des Bibliothécaires organisé à Epinal, il avait aussi ma préférence dans la sélection.
Bill Furlong est un homme heureux, il vit avec ses cinq filles et sa femme dans une petite ville d'Irlande, nous sommes à la veille de Noël 1985. Né d'une mère célibataire, la vie de Bill ne s'annonçait pas sous les meilleurs auspices mais il a su mener son chemin vers une vie paisible et heureuse. Alors que le froid s'installe sur la ville Bill doit livrer du charbon au couvent à la sortie de la ville et c'est lors de cette visite qu'il va remarquer "ce genre de petites choses" insignifiantes mais qui alertent sa conscience. Claire Keegan est une autrice irlandaise qui porte avec elle l’histoire de son pays, elle évoque ici le sort de ces toutes jeunes femmes enfermées dans des couvents et contraintes au travail forcé souvent parce qu’on parce qu’elles sont enceintes parfois parce qu’elles sont trop belles ou trop rebelles.
Un court roman essentiel tout en délicatesse et en nuances.
"Par les forêts fécondes,
Par les vertes vallées
Où les fruits abondent
J'ai traversé les rivières
Qui dévalaient de les montagnes
Et débordaient de leur lit,
J'ai couru longtemps,
Sans savoir jamais
Que je vous cherchais."
Voici quelques vers évoquant toute la beauté poétique et contée de cet ouvrage. Béatrice Fontanel et Vanessa Hié réalisent ici de concert un sublime documentaire inspiré d'une œuvre majeure de la Renaissance.
Une magnifique évasion embaumée par le parfum délicat de la providence.
Dans une petite ville irlandaise un homme vient expliquer au commissaire de police qu’il est coupable de la mort de sa femme. L’homme est pharmacien, il a donc eu toutes possibilités de trouver le poison adapté, efficace et invisible. Ce petit bourgeois sans histoire et très discret va devoir convaincre le commissaire car ce dernier ne peut comprendre ce crime. L’homme va se mettre à raconter sa vie avec sa femme Norah. Le désintérêt qui peu à peu va s’installer dans le couple, une froide indifférence qui va pousser l’homme à vouloir se débarrasser de son épouse : « Je ne la hais pas, dit-il, je la déteste intensément ». Un face à face entre deux hommes dans une ambiance à la Simenon et où le clair-obscur tourne au noir intense quand la vérité dévoilée est pire que celle que l’on attendait
Joseph est un musicien de talent, il ne joue que Bethoveen sur des pianos mal accordés dans les gares et les aéroports. Il joue inlassablement pour supporter l'attente mais qui attend-il ?
Cet homme au passé dramatique a perdu ses parents et sa soeur dans un accident d’avion et s'est retrouvé à vivre dans un orphelinat religieux, « Les confins ». Malgré les mauvais traitements et la misère de sa condition Joseph va lier des liens très forts avec ses camarades.
Ce roman poignant et dramatique n'est, cependant, pas pesant car l'auteur sait aussi nous faire sourire grâce à l'espièglerie des protagonistes, leur innocence et leur fraîcheur enfantine. Une partition sans fausse note pour Jean-Baptiste Andréas.
L’histoire se déroule de 1980 à 2018.
Elise Morceau, jeune fille instable et paumée rencontre Contance Holden, célèbre autrice à succès. Immédiatement c’est le coup de foudre, elles vivent une belle histoire d’amour, c’est le bonheur. Suite à l’adaptation cinématographique d’un roman de Constance, elles partent à Hollywood, commence alors une lente mais inexorable décadence, la chute petit à petit, les non-dits, les rancœurs, les reproches, bref le désastre. 30 ans plus tard Rose, la fille d’Elise cherche des réponses sur sa mère, abandon incompréhensible ; elle se sent perdue, elle se cherche, qui est-elle vraiment, il lui manque une partie d’elle. Elle attend donc beaucoup de sa rencontre avec Constance.
Une belle histoire, touchante, émouvante sur l’abandon, la maternité et la quête d’identité. Peut-on vivre pleinement sa vie quand on ne se connait pas, quand il nous manque une partie de nous-même
L’histoire se déroule de 1980 à 2018.
Elise Morceau, jeune fille instable et paumée rencontre Contance Holden, célèbre autrice à succès. Immédiatement c’est le coup de foudre, elles vivent une belle histoire d’amour, c’est le bonheur. Suite à l’adaptation cinématographique d’un roman de Constance, elles partent à Hollywood, commence alors une lente mais inexorable décadence, la chute petit à petit, les non-dits, les rancœurs, les reproches, bref le désastre. 30 ans plus tard Rose, la fille d’Elise cherche des réponses sur sa mère, abandon incompréhensible ; elle se sent perdue, elle se cherche, qui est-elle vraiment, il lui manque une partie d’elle. Elle attend donc beaucoup de sa rencontre avec Constance.
Une belle histoire, touchante, émouvante sur l’abandon, la maternité et la quête d’identité. Peut-on vivre pleinement sa vie quand on ne se connait pas, quand il nous manque une partie de nous-même
Amateurs de space-opera bourré d’action et de rebondissements, passez votre chemin. Les romans de Becky Chambers s’apparentent plutôt à de la science-fiction « feel good ».
Dans ce premier tome (les histoires sont indépendantes les unes des autres), on suit le quotidien d’un vaisseau tunnelier, le Voyageur, et de son petit équipage soudé, à travers l’arrivé à bord de Rosemary, qui fuit visiblement quelque chose.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’univers est extrêmement riche, car peuplé d’aliens très variés ! Ce qui explique qu'il soit beaucoup question de relations inter-espèces et de tolérance : un propos intelligent et drôlement en adéquation avec certaines questions d’actualité.
Le roman offre un panel de personnages extrêmement attachant (même le plus grincheux d'entre eux !) et on suit avec intérêt les relations qui se tissent, malgré les divergences fréquentes. C'est finalement avec un gros pincement au cœur qu’on les laisse continuer leur route spatiale sans nous…
Embarquez dans l'aventure et suivez deux jeunes collégiens prisonniers d'une malédiction sur un drakkar. Pour pouvoir rentrer chez eux et délivrer l'équipage qui erre sur les flots depuis des siècles, ils doivent visiter 9 îles incarnant les 9 mondes Vikings et y trouver un objet bien précis.
Les deux adolescents jonglent entre dangers et rencontres avec les dieux nordiques.
Comme d'habitude avec Estelle Faye, l'aventure est là, les images défilent sous nos yeux, on ne s'ennuie pas et c'est l'occasion, pour les jeunes lecteurs d'apprendre de nombreux détails sur cette mythologie qu'on ne connaît que trop peu.
Embarquez dans l'aventure et suivez deux jeunes collégiens prisonniers d'une malédiction sur un drakkar. Pour pouvoir rentrer chez eux et délivrer l'équipage qui erre sur les flots depuis des siècles, ils doivent visiter 9 îles incarnant les 9 mondes Vikings et y trouver un objet bien précis.
Les deux adolescents jonglent entre dangers et rencontres avec les dieux nordiques.
Comme d'habitude avec Estelle Faye, l'aventure est là, les images défilent sous nos yeux, on ne s'ennuie pas et c'est l'occasion, pour les jeunes lecteurs d'apprendre de nombreux détails sur cette mythologie qu'on ne connaît que trop peu.
C'est un hymne à l'Irlande. L'irlande avec ses paysages verdoyants, sauvages, sa tourbe, ses falaises abruptes, sa lande à perte de vue avec ses moutons, ses pubs, son thé et sa musique entrainante. Et il y a Martha. Elle est enseignante à Londres et vient de perdre brusquement son mari, Brendan. Celui-ci d'origine irlandaise lui laisse un cottage dans le Kerry en bord d'océan et au milieu de ce paysage extraordinaire. Elle y vient pour faire son deuil, pour faire le point sur sa vie, pour trouver la paix. Elle y rencontre un jeune homme, Colm, musicien et poète. Grace à cette rencontre et la poésie, cette femme meurtrie par la vie trouvera l'apaisement.
Un roman magnifique, plein de sérénité, de beauté, de tendresse et d'amour.
C'est un hymne à l'Irlande. L'irlande avec ses paysages verdoyants, sauvages, sa tourbe, ses falaises abruptes, sa lande à perte de vue avec ses moutons, ses pubs, son thé et sa musique entrainante. Et il y a Martha. Elle est enseignante à Londres et vient de perdre brusquement son mari, Brendan. Celui-ci d'origine irlandaise lui laisse un cottage dans le Kerry en bord d'océan et au milieu de ce paysage extraordinaire. Elle y vient pour faire son deuil, pour faire le point sur sa vie, pour trouver la paix. Elle y rencontre un jeune homme, Colm, musicien et poète. Grace à cette rencontre et la poésie, cette femme meurtrie par la vie trouvera l'apaisement.
Un roman magnifique, plein de sérénité, de beauté, de tendresse et d'amour.
Ramla s'apprête à épouser l’homme qu’elle aime, hélas son père revient sur sa décision, car son oncle a également promis sa main à un homme puissant et riche. Sa cousine Hindou, en apparence plus soumise doit pour sa part épouser son cousin, alcoolique et violent. Et Saphira, qui pensait avoir évité la polygamie voit arriver Ramla comme une rivale. Elle se sent trahie par son mari qu’elle ne comprend plus. Elle est prête à tout pour retrouver sa place.
Le roman possède une écriture directe et sobre, racontant trois histoires de mariage forcé au Cameroun. Il décortique les raisons qui peuvent pousser à la résignation ; mais c’est également un grand cri de violence et d’injustice de suivre ces trois femmes : leurs espoirs, leurs luttes et leurs désillusions.
Comme un leitmotiv, face au désespoir et à l’inhumanité qu’elles subissent, leur entourage leur répond « Munyal », « patience ». Le poids de la tradition est puissant, et notamment la peur d’être exclu de la communauté.
Un roman poignant dénonçant la domination patriarcale, les mariages forcés et les violences faites aux femmes. Inspiré par le vécu de la romancière, le livre a été récompensé par le Prix Goncourt des Lycéens 2020.
Ramla s'apprête à épouser l’homme qu’elle aime, hélas son père revient sur sa décision, car son oncle a également promis sa main à un homme puissant et riche. Sa cousine Hindou, en apparence plus soumise doit pour sa part épouser son cousin, alcoolique et violent. Et Saphira, qui pensait avoir évité la polygamie voit arriver Ramla comme une rivale. Elle se sent trahie par son mari qu’elle ne comprend plus. Elle est prête à tout pour retrouver sa place.
Le roman possède une écriture directe et sobre, racontant trois histoires de mariage forcé au Cameroun. Il décortique les raisons qui peuvent pousser à la résignation ; mais c’est également un grand cri de violence et d’injustice de suivre ces trois femmes : leurs espoirs, leurs luttes et leurs désillusions.
Comme un leitmotiv, face au désespoir et à l’inhumanité qu’elles subissent, leur entourage leur répond « Munyal », « patience ». Le poids de la tradition est puissant, et notamment la peur d’être exclu de la communauté.
Un roman poignant dénonçant la domination patriarcale, les mariages forcés et les violences faites aux femmes. Inspiré par le vécu de la romancière, le livre a été récompensé par le Prix Goncourt des Lycéens 2020.
Betty est une jeune américaine, cherokee par son père. On la suit, elle et sa famille, des années 60 à 70, de son enfance jusqu’au début de son âge adulte. Elle grandit entourée de l’amour de son père, de sa mère dépressive et du reste de sa grande fratrie. C’est un beau roman d’apprentissage ; rude et déstabilisant. Ce roman nous entraine dans une Amérique raciste, violente. La jeune héroïne grandit et se construit, pleine d’admiration pour son père qui lui transmet ses connaissances indiennes. Elle est forte, dans sa différence, émerveillée et lucide face au monde qui l’entoure. Elle grandit trop vite et c’est cela qui déstabilise. Un roman poétique qui ne laisse pas indifférent.
Polly et Clare sont sœurs, et très différentes l’une de l’autre. Polly, la citadine, qui ne vit que pour son travail, mène une existence de luxe et ne voit jamais sa famille est brusquement licenciée, son monde s’écroule. Clare, divorcée, deux enfants, elle n’a jamais quitté son village et vit au jour le jour. Suite à sa situation, Polly est obligée de revenir dans sa famille, et se rend compte petit à petit du vide de sa vie, elle réapprend donc à vivre simplement, retrouve des amis et surtout renoue avec sa famille.
Personnages attachants, beaux paysages de campagne, drôle et plein d’humour, avec un message : profitons de la vie et du temps présent.
Un bon roman, feel good, léger, bref on se détend et on rit.
Polly et Clare sont sœurs, et très différentes l’une de l’autre. Polly, la citadine, qui ne vit que pour son travail, mène une existence de luxe et ne voit jamais sa famille est brusquement licenciée, son monde s’écroule. Clare, divorcée, deux enfants, elle n’a jamais quitté son village et vit au jour le jour. Suite à sa situation, Polly est obligée de revenir dans sa famille, et se rend compte petit à petit du vide de sa vie, elle réapprend donc à vivre simplement, retrouve des amis et surtout renoue avec sa famille.
Personnages attachants, beaux paysages de campagne, drôle et plein d’humour, avec un message : profitons de la vie et du temps présent.
Un bon roman, feel good, léger, bref on se détend et on rit.
C’est une première expérience dans la lecture d’un roman de fantasy et qui plus est d’un « pavé » que je vous livre. Vivement que je commence le tome 2 !! J’ai été suspendue aux lèvres de Kvothe, « le plus grand magicien de tous les temps », aujourd’hui aubergiste dans un village perdu, qui se décide à raconter son histoire, la vraie. Parfois cette histoire est loin des versions qui se racontent de bouche à oreilles et entretient le mythe autour de lui. Les personnages sont intrigants et attachants. Une lecture addictive et dépaysante.
Une histoire passionnante pleine d'intrigue et de rebondissements.
J’ai bien aimé la façon qu’Adrien Tomas nous livre cette histoire. Chaque chapitre est le point de vue d’un personnage différent. Ce qui crée quasiment un suspense à chaque fin de chapitre car le chapitre suivant passe à un autre personnage.
J’ai vraiment hâte de connaître la suite et fin dans son prochain livre.
Elzéard Bouffier, un berger veuf et sans enfant, vit dans une grande solitude en Provence dans un endroit reculé et désertique. Son amour de la nature le pousse à planter pendant 40 ans des arbres de toutes sortes. Ainsi née une forêt magnifique qui redonne vie à la région et aux villages abandonnés.
Avec ce grand classique de la littérature, Jean Giono nous conte une histoire d’une grande beauté, hymne à la nature, à la persévérance, avec des illustrations splendides.
A lire et à relire.
Billie James, 34 ans hérite d’une vieille maison à Greendale au fin fond du Mississipi. Son père, poète noir de renom, homme pacifiste et engagé contre la ségrégation y est mort il y a trente ans. Accident d’après les habitants et le rapport de police, mais Billie qui était sur les lieux cette nuit-là, hantée par ce souvenir cherche la vérité. Dans ce sud profond, où tout homme noir risque sa vie sans aucun motif, Billie est décidée avec l’aide de son oncle à découvrir comment son père est mort.
Un vrai plaisir de lecture, des personnages attachants, des liens familiaux forts, un Mississipi moite, effrayant, raciste, des références littéraires à de nombreux auteurs voilà ce que vous trouverez en ouvrant ce livre.
Ils s’appellent Lincoln, Teddy et Mickey, ils se sont rencontrés pendant leurs études à Minerva, une riche université de la côte Est. C’était la fin des années 1960, début des années 1970, en plein mouvement hippie « peace and love », de la guerre du Vietnam, de la conscription et ce fameux tirage au sort qui désigne Mickey en numéro 9 pour la guerre juste après ses études. Ils se retrouvent sur l’île de Martha’s Vineyard dans la maison de vacances de Lincoln pour un dernier week-end avant que leurs chemins ne se séparent. A ce fameux trio d’inséparables, se joint Jacy, la fille dont ils sont secrètement amoureux tous les trois, « un pour tous, tous pour un » est leur devise. A la fin de ce week-end en 1971, c’est le drame, Jacy disparait. Quarante-six ans après, ils sont de retour tous les trois sur l’île, et les souvenirs affluent, les interrogations, les regrets, les jalousies. Qu’est-il arrivé à Jacy ? Et pourquoi.
Un bon moment de lecture qui nous fait traverser 4 décennies, nous parle d’amour, d’amitié, de secrets.
Ils s’appellent Lincoln, Teddy et Mickey, ils se sont rencontrés pendant leurs études à Minerva, une riche université de la côte Est. C’était la fin des années 1960, début des années 1970, en plein mouvement hippie « peace and love », de la guerre du Vietnam, de la conscription et ce fameux tirage au sort qui désigne Mickey en numéro 9 pour la guerre juste après ses études. Ils se retrouvent sur l’île de Martha’s Vineyard dans la maison de vacances de Lincoln pour un dernier week-end avant que leurs chemins ne se séparent. A ce fameux trio d’inséparables, se joint Jacy, la fille dont ils sont secrètement amoureux tous les trois, « un pour tous, tous pour un » est leur devise. A la fin de ce week-end en 1971, c’est le drame, Jacy disparait. Quarante-six ans après, ils sont de retour tous les trois sur l’île, et les souvenirs affluent, les interrogations, les regrets, les jalousies. Qu’est-il arrivé à Jacy ? Et pourquoi.
Un bon moment de lecture qui nous fait traverser 4 décennies, nous parle d’amour, d’amitié, de secrets.
Helen Frances Arthur a consacré une grande partie sa vie au whisky, rare femme acceptée dans cet univers très masculin. Lorsqu'elle décède en 2015, sa nièce et son mari, l'auteur de ce livre, découvrent qu'elle recherchait encore LE whisky idéal pour la marque qu'elle avait créée. Et voilà notre auteur parti sur les traces d'Helen Arthur à la recherche du whisky qu'elle n'avait pas trouvé. C'est donc un carnet de voyages à travers l’Écosse et les grandes distilleries qui fabriquent le single mat que nous livre Joël Alessandra avec ses aquarelles très évocatrices et dépaysantes. Il va rencontrer les distillateurs et comprendre les différents éléments qui donnent au pur malt écossais ces parfums et ces saveurs si particuliers. L'histoire et la technique de fabrication du whisky sont expliquées très simplement et clairement. Un bel hommage à cette femme et à cet alcool emblématique de l’Écosse.
J'ai terminé "La bibliothèque de Mount Char", qui m'a laissée... songeuse !
*Mes impressions* : attention aux âmes sensibles, une certaine violence, physique et psychologique, est largement présente dans ce roman. Une écriture parfois crue et très directe, accrochez-vous au canapé ! Mais l'auteur est tout de même parvenu à me tenir en haleine de bout en bout, avec une graduation dans l'intrigue extrêmement bien dosée et des personnages somme toute très justes dans leur construction. Hyper complexe à résumer, je vais simplifier au maximum en disant juste que l'intrigue tourne autour de Carolyn et quelques camarades, qui sont élevés par un père adoptif despotique ayant un pouvoir immense sur le monde actuel ; la Bibliothèque (avec un B majuscule, oui oui oui), est le lieu représentant ce pouvoir car source de la connaissance ultime, et donc objet d'envies et de convoitise ; une lutte acharnée aura lieu dans l'ombre, où complots et coups tordus seront de mise, avec de nombreux dommages collatéraux.
Au final, je crois avoir aimé cette lecture, j'ai d'ailleurs terminé assez vite. Mais... ça laisse un je ne sais quoi en bouche, quelque chose plein d'amertume et de... mélancolie peut-être.
En 1924, la famine règne en Caroline du sud. Trois femmes de conditions sociales différentes vont se retrouver et s’entraider. Il y a Annie, femme riche et son mari, rongés par un terrible secret et des non-dits. Retta leur servante, femme noire, fille d’anciens esclaves affranchis, et Gertrude mère de 4 filles et épouse d’un mari violent. Leur destin va se jouer au milieu du bayou rempli d’alligators dans le sud profond où sévi racisme et injustice.
En 1924, la famine règne en Caroline du sud. Trois femmes de conditions sociales différentes vont se retrouver et s’entraider. Il y a Annie, femme riche et son mari, rongés par un terrible secret et des non-dits. Retta leur servante, femme noire, fille d’anciens esclaves affranchis, et Gertrude mère de 4 filles et épouse d’un mari violent. Leur destin va se jouer au milieu du bayou rempli d’alligators dans le sud profond où sévi racisme et injustice.
Fatima est la petite dernière de la famille, celle que l’on n’attendait pas ou plutôt que l’on espérait garçon. D’une famille algérienne musulmane et pratiquante Fatima Daas raconte son enfance et son adolescence en banlieue parisienne sur le ton d’une mélopée répétitive, avec les mêmes paroles en début de chapitre. Le roman est le monologue intérieur d’une femme tiraillée entre ses origines, le poids des traditions religieuses, l’autorité paternelle et l’envie de vivre libre. Peu à peu, elle se livre et se dévoile au lecteur mais sans cesse elle se rattrape car dans sa famille tout est tabou le corps, la tendresse, le sexe, on ne parle de rien. Elle se dit instable, inadaptée, elle s’appelle Fatima et se demande si elle porte bien son nom. Ce roman très remarqué de la rentrée littéraire 2020 a remporté le prix des « Inrockuptibles »2020, récompense méritée pour cette jeune autrice inventive et talentueuse.
Quatre enfants se lancent le défi de s’accrocher dans le vide, tranquilles, sans peur et joyeux ils se balancent accrochés sous le viaduc, ils attendent que le train arrive et les fassent vibrer de toute leur frêle silhouette tout juste sorties de l’enfance. Ils sont frères et sœurs, il y a Mabel, belle, sensuelle, gracieuse et solaire puis vient Mathieu amoureux de la nature, Marc l’intellectuel du groupe qui adore la lecture, enfin Luc enfant déscolarisé et rêveur, il vit dans un monde qu’il se créé, persuadé que son grand-père est la réincarnation de Long John Silver. Le père et les deux garçons travaillent déjà dans la centrale électrique. Toute l’économie de la vallée est aux mains d’un seul homme, il s’appelle Joyce un homme étrange à la puissance tentaculaire que tout le monde craint et qui craint tout le monde, il a ses espions malfaisants et vénéneux, son homme de loi, une sorte de shérif pourri tout droit sorti d’un western.
Les romans de Franck Bouysse sont souvent étranges et sombres mais dans « Buveurs de vent » les quatre gosses nous cueillent par le bout du cœur tant ils sont solidaires, liés par un amour profond inconditionnel et lumineux.
Franck Bouysse est un auteur qui ne se laisse pas étiqueter, il flirte entre le roman policier aux allures de terroir saupoudré de fantastique où Il fait vivre des personnages de western d’une animalité féroce. Ajoutez un talent fou, une langue somptueuse et poétique pour ce roman passionnant et original qui a remporté le prix Jean Giono 2020. Un vrai coup de cœur à lire d’urgence !
Les aventures de Benvenuto devraient vous convaincre que la fantasy cache des trésors insoupçonnés.
Le héros-narrateur, est l'homme de main d'un puissant politique du royaume. Espion, voleur, assassin, il exécute toutes les missions que lui confie son patron, sans aucun état d'âme. Benvenuto est un véritable scélérat qui ne s'embarrasse pas de morale. Alors attention, âmes sensibles s'abstenir, certaines scènes pourraient vous choquer.
Le lecteur suit le malfrat sur des centaines et des centaines de pages, au plus près de l'action. En ressortent des scènes inoubliables telle celle de la course poursuite sur les toits de la ville de Ciudalia, digne d'un film de capes et d'épées ; ou celle dans laquelle, Benvenuto, grièvement blessé, nous raconte les quelques semaines pendant lesquelles il était enfermé dans une geôle, bien conscient des ravages sur son corps. Extrêmement réaliste !
Qualifié de fantasy historique, Gagner la guerre met en avant les jeux de pouvoirs et les nombreuses manipulations politiques du royaume dans lesquelles Benvenuto n'est finalement qu'un pion. Passionnant !
Deborah Lévy raconte la vie, enfin sa vie mais sa vie est aussi celle de beaucoup d'autres. Elle raconte l’usure des sentiments et la fin douloureuse d’une histoire, la sienne. A 50 ans le changement de vie se fait au détriment de certaines choses et au profit d’autres. Par une succession d’épisodes l’autrice nous raconte sa nouvelle vie dont on doit parfois rogner les coins. L’immense frigidaire de la grande maison ne tiendra pas dans le petit appartement sur les hauteurs de Londres, c’est l’heure des choix. Elle s’adapte et finalement semble trouver une sérénité dans sa nouvelle vie. Deborah Lévy nous offre un roman subtil, riche en questionnements et en réflexions sur sa condition d’écrivain, d’épouse, de femme. Un roman assez court très référencé, incisif et souvent drôle qui se lit facilement et sur lequel on peut revenir souvent.
Sixtine a grandi dans un milieu catholique intégriste. Elle se marie, tombe enceinte, mais au lieu du bonheur escompté, cette grossesse devient un calvaire à mesure qu’elle prend conscience de celui qu’elle a épousé. Malgré sa naïveté, elle perçoit les différences de valeurs, notamment la violence et l’intolérance de ceux qui l’entourent. Elle subit des pressions : son mari, sa mère, sa belle-mère : tous veulent décider à sa place. Un drame lui fait couper les ponts avec sa famille. Elle fait de nouvelles rencontres en dehors de son milieu et se questionne plus librement.
C’est une lecture dérangeante car elle présente toute une communauté réactionnaire, misogyne, raciste, qui embrigade ses jeunes. Comme l’autrice a grandi dans un milieu similaire, on peut supposer ces descriptions exactes : j’ai eu l’impression d’infiltrer ce milieu fermé et d’accompagner Sixtine dans sa renaissance.
Sixtine a grandi dans un milieu catholique intégriste. Elle se marie, tombe enceinte, mais au lieu du bonheur escompté, cette grossesse devient un calvaire à mesure qu’elle prend conscience de celui qu’elle a épousé. Malgré sa naïveté, elle perçoit les différences de valeurs, notamment la violence et l’intolérance de ceux qui l’entourent. Elle subit des pressions : son mari, sa mère, sa belle-mère : tous veulent décider à sa place. Un drame lui fait couper les ponts avec sa famille. Elle fait de nouvelles rencontres en dehors de son milieu et se questionne plus librement.
C’est une lecture dérangeante car elle présente toute une communauté réactionnaire, misogyne, raciste, qui embrigade ses jeunes. Comme l’autrice a grandi dans un milieu similaire, on peut supposer ces descriptions exactes : j’ai eu l’impression d’infiltrer ce milieu fermé et d’accompagner Sixtine dans sa renaissance.
Dans un village, les jeunes femmes sont isolées pendant un an, entre elles, au fin fond de la forêt. Elles doivent se débarrasser de leur magie, et survivre à cette année difficile. Or, lorsqu'elle s'apprête à partir, Tierney, comme les autres filles, ignore tout de cette fameuse année, elle sait juste que les femmes de retour reviennent faibles, souvent mutilées. Lorsqu'elles ont la chance de revenir, elles deviennent de parfaites épouses soumises.
On suit Tierney dans ce roman d'aventure. Elle est intelligente, forte et rebelle : elle veut comprendre quelle magie doit se développer en elle ? Pourquoi les hommes ont-ils peurs d’elles, pourquoi certains sont prêts à les tuer pour les transformer en précieux élixirs. Il y a de la tension et du mystère dans cette dystopie, de la magie et de la folie peut-être aussi…
Dans un village, les jeunes femmes sont isolées pendant un an, entre elles, au fin fond de la forêt. Elles doivent se débarrasser de leur magie, et survivre à cette année difficile. Or, lorsqu'elle s'apprête à partir, Tierney, comme les autres filles, ignore tout de cette fameuse année, elle sait juste que les femmes de retour reviennent faibles, souvent mutilées. Lorsqu'elles ont la chance de revenir, elles deviennent de parfaites épouses soumises.
On suit Tierney dans ce roman d'aventure. Elle est intelligente, forte et rebelle : elle veut comprendre quelle magie doit se développer en elle ? Pourquoi les hommes ont-ils peurs d’elles, pourquoi certains sont prêts à les tuer pour les transformer en précieux élixirs. Il y a de la tension et du mystère dans cette dystopie, de la magie et de la folie peut-être aussi…
On suit la vie de Violette Toussaint, gardienne de cimetière, bien sûr son nom prête à sourire, comme le livre, qui nous parle avec poésie et humour de la mort. Violette s'occupe de ses pensionnaires et bien entendu de tous les vivants qui font halte dans sa maison pour un peu de réconfort. Si elle a autant de sensibilité, c'est surement lié à son parcours. Le roman intercale les histoires de différentes rencontres, un homme qui essaie de comprendre pourquoi sa mère a voulu que ses cendres soient déposées auprès d'un homme qui lui est un inconnu, et on découvre aussi l'histoire de Violette, son passé difficile qui lui donne aujourd'hui sa force et sa bienveillance.
Zelda est née avec une déficience mentale, mais ce handicap est loin de lui avoir enlevé sa combativité! Elle vit avec son frère Gert, qui malgré tous ses efforts choisit les mauvaises solutions pour résoudre leurs problèmes d’argent.
Autour de Zelda gravitent des personnages positifs, Kalash, l’ex de son frère ; le docteur Laird, son psychologue, ou encore Marxy son amoureux. Malheureusement il y a aussi des connaissances à son frère… beaucoup moins fréquentables… Pour affronter les épreuves et grandir ; elle établit des listes et s’inspire du courage des vikings ! Du courage, elle n’en manque pas pour aider son frère…
J’ai suivi les péripéties de Zelda avec plaisir, angoisse aussi. L’écriture est tendre, un peu naïve, comme elle. Ce roman d’apprentissage parle avec fraicheur du handicap et de la différence.
Zelda est née avec une déficience mentale, mais ce handicap est loin de lui avoir enlevé sa combativité! Elle vit avec son frère Gert, qui malgré tous ses efforts choisit les mauvaises solutions pour résoudre leurs problèmes d’argent.
Autour de Zelda gravitent des personnages positifs, Kalash, l’ex de son frère ; le docteur Laird, son psychologue, ou encore Marxy son amoureux. Malheureusement il y a aussi des connaissances à son frère… beaucoup moins fréquentables… Pour affronter les épreuves et grandir ; elle établit des listes et s’inspire du courage des vikings ! Du courage, elle n’en manque pas pour aider son frère…
J’ai suivi les péripéties de Zelda avec plaisir, angoisse aussi. L’écriture est tendre, un peu naïve, comme elle. Ce roman d’apprentissage parle avec fraicheur du handicap et de la différence.
Un roman historique qui nous entraine dans la vie quotidienne d’un petit village de pêcheurs norvégiens au 17ème siècle. Les hommes ont été décimés par une tempête. Est-ce un village de sorcières ? Ou bien ces femmes cherchent-elles simplement à survivre ? Absalon Cornet est chargé par le roi de s’assurer de leur piété. Ursa, sa jeune épouse va se lier d’amitié avec Maren, une villageoise. Autour de ces deux femmes, la communauté se déchire.
Un beau roman pour se plonger dans un environnement glacé et inhospitalier. Une chasse aux sorcières éprouvante qui met à mal les liens qui régissent cette communauté de femmes.
Un roman historique qui nous entraine dans la vie quotidienne d’un petit village de pêcheurs norvégiens au 17ème siècle. Les hommes ont été décimés par une tempête. Est-ce un village de sorcières ? Ou bien ces femmes cherchent-elles simplement à survivre ? Absalon Cornet est chargé par le roi de s’assurer de leur piété. Ursa, sa jeune épouse va se lier d’amitié avec Maren, une villageoise. Autour de ces deux femmes, la communauté se déchire.
Un beau roman pour se plonger dans un environnement glacé et inhospitalier. Une chasse aux sorcières éprouvante qui met à mal les liens qui régissent cette communauté de femmes.
Colson Whitehead continue d’explorer les horreurs de l’histoire américaine avec l’esclavage, la ségrégation, le racisme et le système judiciaire corrompu. Les faits s’inspirent d’une maison de correction en Floride qui a vraiment existé.
La Nickel school est soit disant une maison de redressement pour jeunes délinquants où sévit l’horreur sous toutes ses formes, châtiments corporels innommables, racisme, haine. Quand les jeunes en ressortent s’ils en ressortent ils sont encore plus abîmés et anéantis, et leur vie brisée à jamais.
Dans cette école il y a donc Elwood, jeune noir abandonné par ses parents et élevé par sa grand-mère. Il est sérieux, poli, gentil, il travaille après l’école afin de mettre de l’argent de côté pour intégrer une université, il veut réussir. Il est bercé par les paroles de Martin Luther King. Mais un jour il se retrouve au mauvais endroit au mauvais moment, et sa vie bascule.
Un histoire terrible, émouvante, à lire absolument.
Colson Whitehead continue d’explorer les horreurs de l’histoire américaine avec l’esclavage, la ségrégation, le racisme et le système judiciaire corrompu. Les faits s’inspirent d’une maison de correction en Floride qui a vraiment existé.
La Nickel school est soit disant une maison de redressement pour jeunes délinquants où sévit l’horreur sous toutes ses formes, châtiments corporels innommables, racisme, haine. Quand les jeunes en ressortent s’ils en ressortent ils sont encore plus abîmés et anéantis, et leur vie brisée à jamais.
Dans cette école il y a donc Elwood, jeune noir abandonné par ses parents et élevé par sa grand-mère. Il est sérieux, poli, gentil, il travaille après l’école afin de mettre de l’argent de côté pour intégrer une université, il veut réussir. Il est bercé par les paroles de Martin Luther King. Mais un jour il se retrouve au mauvais endroit au mauvais moment, et sa vie bascule.
Un histoire terrible, émouvante, à lire absolument.
Hong Kong 1953. Joy est la fille unique d’un couple d’anglais expatrié, elle rencontre Edward un officier Irlandais de la marine, c’est le coup de foudre. Ils se marient et quelques années plus tard ils finissent par s’installer en Irlande et élèvent des chevaux. Kate, leur fille qu’ils n’ont pas vu depuis des années leur envoie sa fille Sabine. Une tendresse particulière s’installe entre cette adolescente rebelle et ses grands-parents, mais Edward est très malade et Kate décide de venir voir son père. Les relations très tendues entre ces trois générations de femmes vont finir par s’apaiser avec la découverte d’un lourd secret de famille.
Une histoire à la fois dure et pleine de tendresse sur les relations mère/fille, sous la pluie et le froid de la campagne Irlandaise.
Hong Kong 1953. Joy est la fille unique d’un couple d’anglais expatrié, elle rencontre Edward un officier Irlandais de la marine, c’est le coup de foudre. Ils se marient et quelques années plus tard ils finissent par s’installer en Irlande et élèvent des chevaux. Kate, leur fille qu’ils n’ont pas vu depuis des années leur envoie sa fille Sabine. Une tendresse particulière s’installe entre cette adolescente rebelle et ses grands-parents, mais Edward est très malade et Kate décide de venir voir son père. Les relations très tendues entre ces trois générations de femmes vont finir par s’apaiser avec la découverte d’un lourd secret de famille.
Une histoire à la fois dure et pleine de tendresse sur les relations mère/fille, sous la pluie et le froid de la campagne Irlandaise.
L'auteur part de l' histoire de son oncle, le cardinal Danielou qui en 1974 a été retrouvé mort dans la chambre d’une prostituée. A l’époque, ce scandale a perturbé sa famille. Elle a eu envie de laver son nom mais en respectant la vie et les secrets de cet oncle, aimé. Ce qui guide ce roman ensuite est l'envie d'essayer de comprendre ce qui se passe dans les esprits : des hommes d’église, des prostituées, de tous... Le personnage principal, Juliette est trentenaire, mariée, maman, elle habite à Paris dans un confort matériel certain mais un peu serrée dans une vie aux obligations sociales multiples.
Dans ce roman foisonnant qui se déroule sur les cinq jours qui précèdent le mariage de leur fille ainée, nous sommes plongés dans le quotidien joyeux et agité de la famille Blumenthal, Walter et Bennie et leur quatre enfants, bientôt 5 comme l’apprend Bennie au début de l’ouvrage.
Leur maison est aussi l'un des personnages principaux du livre, vieille maison de famille à laquelle tous sont très attachés mais qu'ils ont décidé de vendre. La vieille tante Glad qui perd un peu la tête, rescapée enfant d'un terrible accident qui a marqué la ville, pourrait bien profiter de toute cette agitation pour faire une dernière révélation...
La narratrice achète la revue Beaux-Arts et lit un article sur un peintre décédé, Luc, dont la peinture rencontre un grand succès et la voilà plongée dans ses souvenirs de cours à l'école des Beaux-arts avec ses amis Lucie et Luc.
Rentrés dans cette école avec un grand désir de peindre les voilà tous les trois confrontés à un monde où seuls ont droit de cité les ateliers mêlant son, vidéo et multimédia mais où la peinture et raillée et moquée, voire interdite par leurs enseignants et reléguée à une activité clandestine dans les sous-sols de l'école.
En même temps qu'elle évoque sa passion pour l'art et qu'elle réfléchit sur sa place dans notre société Carole Fives dresse un portrait sans concession sur son enseignement.
Martha, professeure à Londres, vient de perdre son mari Brendan, critique d'art et galeriste. Elle retourne dans le cottage qu'il possédait dans son village natal, sur la côte ouest de l’Irlande, face aux iles Skellig et se retrouve confrontée non seulement à son présent difficile mais aussi à leur passé commun, elle a alors l'impression de découvrir un homme qu'elle croyait connaître. Au milieu de cette nature sauvage, de la pluie et des embruns, les rencontres qu'elles va faire vont l'aider à entrevoir un nouveau chemin. Même si le sujet de départ n'est pas forcément très gai, l'auteure a fait de ce roman un moment lumineux et poétique. A lire bien au chaud sous un plaid avec une tasse de thé !
Cette réécriture de Roméo et Juliette à la sauce moderne m’a tout simplement enchantée !
Nous avons affaire à deux ados : d’un côté Romy, fille du boucher du village, de l’autre Julius, néo rural fraichement débarqué de la ville, et végétarien de surcroit. Si ces deux-là se rapprochent grâce au club de théâtre local, à l’image de la pièce de Shakespeare, leur histoire d’amour naissante va diviser les troupes…
Original, drôle et rafraichissant, ce roman écrit à quatre mains est remarquable ! Engagé dans la cause animale sans en faire des tonnes ni culpabiliser le lecteur, le découpage du texte en actes à la manière d’une pièce de théâtre rythme parfaitement le récit. Un régal !
Place Maréchal de Lattre de Tassigny
03000 Moulins - 04 43 51 00 00