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Avis de lecteurs

Au coeur des solitudes (Lomig)

note: 5Hymne à la nature Sylvie - 2 mars 2024

"Et dans la forêt, je pars, pour perdre mon esprit et retrouver mon âme". Cette citation est de John Muir (21 avril 1838 / 24 décembre 1914). Lomig retrace la [...]

Le boiseleur n° 1
Les mains d'Illian (Hubert)

note: 5Les oiseaux en bois Sylvie - 17 février 2024

Illian est un sculpteur sur bois très talentueux. Il travaille, sans relâche, pour M. Koppel, à fabriquer des cages en bois que ce dernier vend aux habitants de Solidor, la [...]

Ralph Azham n° 1
Est-ce qu'on ment aux gens qu'on aime ? (Lewis Trondheim)

note: 4Vaut le détour Maxence - 26 février 2024

Léger, drôle et touchant.
La suite des aventures donne envie !

Le rapport de Brodeck n° 2
L'indicible (Manu Larcenet)

note: 5L'Autre et l'Indicible Sylvie - 19 mars 2024

Brodeck est un homme, rescapé de l'enfer.
Un jour, les hommes du village vont l'obliger à rédiger un rapport sur la mort de "L'Anderer", à laquelle Brodeck n'a pas assité. Ce [...]

Différence invisible (Julie Dachez)

note: 5La fille aux baskets rouges Sylvie - 13 mars 2024

Marguerite est une jeune femme comme les autres : elle travaille, vit en couple.
Mais parfois, les apparences sont trompeuses. Le quotidien est un calvaire pour Marguerite qui doit faire d'énormes [...]

Le boiseleur n° 2
Le boiseleur n° 2
L' esprit d'atelier (Hubert)

note: 5La guerre de l'Art Sylvie - 2 mars 2024

Depuis qu'il est parti de Solidor, Illian ne sculpte plus. Mais, sa renommée suscite l'intérêt de Tullio Hamzari, grand sculpteur de la prestigieuse cité de Bélizonde.
Ce dernier réussit à convaincre [...]

Avis de lecteurs

 

Monsieur (Rohena Gera)

note: 5Un très beau film romantique ! Angélique, MMC - 20 août 2021

Bombay, de nos jours. Ratna, jeune veuve est domestique chez Ashwin, un riche architecte revenu en Inde après un long séjour aux Etats-Unis.
Dans l’appartement, ils se frôlent et s’évitent, Ratna baissant les yeux, Ashwin perdu dans sa mélancolie et plein d’incertitudes sur son avenir après l’annulation de son mariage.
Contrairement à sa famille et ses amis qui ignorent voire méprisent Ratna, il la respecte.
Leur relation échappe progressivement au cadre strict du service puisqu’ils se dévoilent peu à peu l’un à l’autre et s’aident mutuellement.
Qui est le plus libre des deux ? Lui, qui a les moyens de partir mais le devoir de rester, ou elle, qui n’a pourtant que ses rêves et sa détermination.
Une fin pleine d’espoir !

Les oiseaux ne se retournent pas (Nadia Nakhlé)

note: 4Un roman graphique sombre, poétique et onirique. Angélique, MMC - 20 août 2021

Ce roman graphique sur les thèmes de l’enfance et l’exil s’intègre dans un projet avec un spectacle, une exposition et un dessin animé.
C’est l’histoire d’une rencontre entre une jeune fille de 12 ans, Amel et un déserteur et musicien, Bacem qui fuient leur pays en guerre en direction de l’Europe.
L’auteure traite un sujet contemporain sans repères spatio-temporels ni considération géopolitique ; les guerres en contexte de fond pourraient être toutes les guerres. Elle se concentre sur la dimension humaine du voyage de cette enfant.
Elle raconte l’exil des réfugiés sans pathos en choisissant la poésie comme langage (elle cite des vers de grands auteurs), en les comparant à des oiseaux migrateurs ; le vol des oiseaux servant de fil rouge au récit.
Nadia Nakhlé a opté pour une histoire dessinée dans des teintes sombres rehaussées de touches de couleurs, à mi-chemin entre livre illustré et BD, avec des pleines pages formant des tableaux somptueux, ornant les bords de pages de liserés, le tout sur un papier de qualité.

Mémoire de soie (Adrien Borne)

note: 5Un nom à graver dans la pierre. Angélique, MMC - 19 août 2021

Nous n'avons pas fini d'écrire et de lire sur la Première Guerre mondiale. Ce livre aborde des thèmes peu développés dans les romans : la grippe espagnole, les asiles, la question du souvenir, l’après-guerre pour les veuves.
L’auteur alterne des chapitres se déroulant à deux époques différentes, nous permettant de découvrir l'histoire tragique et les secrets d'une famille déchirée par la Grande Guerre.
En 1936, Emile, vingt ans, part effectuer son service militaire avec dans son bagage le livret de famille.
Dans ce livret, il est écrit « Emile né de Baptistin L. » sauf que son père s’appelle Auguste. « Le voilà fils d’un mystère. »
L’écriture du journaliste Adrien Borne est sèche et âpre, à l’image de ses personnages et de leur vie dans cet univers de l’élevage des vers à soie.
J’ai beaucoup apprécié la construction de ce roman et la métaphore du cocon à dévider et du fil à tirer pour mettre à jour le secret de famille.
Un premier roman poignant, qui pourrait se résumer ainsi : malgré tout, la vie s'accommode et s'obstine !

Un amour grec (Zoe Valdés)

note: 4Une quête d’amour et de liberté. Angélique, MMC - 19 août 2021

Zoé Valdés, romancière cubaine, nous plonge dans le régime totalitaire cubain.
C’est dans ce contexte que Zé, une adolescente de 16 ans, tombe enceinte d’un « marin grec de la marine marchande » de passage, ce qui est un immense malheur dans ce pays où les Grecs ont si mauvaise réputation.
Malgré un chemin parsemé d’embûches, Zé parvient à devenir critique littéraire et à élever son fils Petros avec l’aide des femmes de sa famille. Celui-ci va devenir un pianiste de renom. À l’occasion d’une série de concerts donnés en Grèce, Zé accompagne son fils car pendant toutes ces années, elle a gardé l’espoir de retrouver un jour son amour de jeunesse.
Que va-t-elle trouver en Grèce ?
Le roman d’une femme qui veut prendre en main les rênes de sa propre vie.

Les bâtisseurs du vent (Aly Deminne)

note: 5Un chantier titanesque ! Angélique, MMC - 19 août 2021

Ce premier roman couronné par le prix René Fallet 2020 aborde les thèmes de l'exclusion, l'injustice mais aussi l'entraide et le courage, sous la forme d'un conte.
Andreï Voronov, le héros, travaille sur les chantiers et habite dans les bas-fonds d'un bourg reculé : l'allée du Vhan, où échouent les exclus.
Par une nuit d'été, un orage éclate et la foudre frappe l'église. Les nantis du village veulent la reconstruire à tout prix mais ne veulent pas sortir un denier de leurs poches. Ils posent alors un ultimatum à Andreï : rebâtir lui-même l'église avant les prochaines fêtes de Pâques sinon tous les habitants du Vhan seront expulsés.
Il pourra compter sur l'aide de ses voisins et amis ; tous vont apporter leur pierre à l'édifice, les femmes et les enfants y compris : les nourrissant et les encourageant. Les jours s'égrènent et les saisons défilent au rythme des moments de partage et de convivialité parfois, des mauvaises conditions météorologiques et des embûches des nantis souvent. Mais rien ne les arrêtera.
Un livre qui fait du bien, porteur d'espoir, plein d'humanité.

La danse de la tarentule (Claire Blanchard)

note: 4Enfance volée Nathalie, MMC - 17 août 2021

Emilie, 40 ans est devenue peintre. Quand sa mère décède 20 après son départ définitif, elle revient sur les lieux de son enfance au Croisic. C’est dans ce manoir qu’elle a été élevée avec son jeune frère par une grand-mère autoritaire et acariâtre, qui leur inculque une éducation stricte, rigide et n’hésitant pas à les violenter. A la mort de celle-ci ces deux jeunes vont enfin pouvoir vivre chez leurs parents, de retour d'Inde.C’est pour eux une bonne nouvelle, ils vont enfin pouvoir retrouver une vie de famille avec une mère aimante, du moins qu’elle laisse paraitre en société. Les deux jeunes vont très vite déchanter, car celle-ci est manipulatrice avec des excès de colère imprévisible. Cette mère, qu’Émilie compare à une araignée qui emprisonne sa proie dans sa toile, la dévore sans qu’elle puisse s’échapper. Pour la petite fille, les seules échappatoires sont la lecture et la musique, dans laquelle elle excelle. Mais là encore, ses rêves vont s’effondrer. Le jour où cette mère impose la tragédie, Émilie s’échappe de sa toile.
Histoire bouleversante sur l’amour sans limite d’une enfant pour sa mère. Le sujet est lourd mais la lecture est agréable, le roman est à la fois terriblement plein de douleurs, mais déborde aussi d’espoir.

Le Dernier enfant (Philippe BESSON)

note: 5Le nid vide FM - 14 août 2021

Le temps a filé, et voici venu le jour où le plus jeune des enfants quitte le nid familial pour prendre son envol. Le temps d'une journée, celle du déménagement, une mère affronte cette douleur intime qu'elle sait pourtant nécessaire. Un roman délicat.

La peau des pêches (Salomé Berlioux)

note: 4Le combat d'un couple contre la stérilité. Un livre nécessaire Agnès MMC - 14 août 2021

Diane a 28 ans, une vie professionnelle bien remplie, un mari qu'elle aime, a priori pour elle en apparence tout va bien. Un jour ils décident tous les deux que le moment est venu d'avoir un enfant, ensemble puisque lui est déjà le père d'une petite fille. Avec ce désir bien naturel s'ouvre pour eux un marathon épuisant où la victoire entrevue se fait attendre. Dans ce récit romancé dont la teneur autobiographique est assumée, Salomé Berlioux raconte le combat de son couple contre l'infertilité, les douleurs physiques, morales, le manque de sensibilité du corps médical parfois qui se désintéresse de son cas quand la réussite n'est pas au rendez-vous, l'espoir, le désespoir. Un livre indispensable pour faire comprendre le parcours éreintant tant physiquement que moralement, pour briser le tabou social autour de ces couples dans une société où tout est fait pour ceux qui ont des enfants. Un livre difficile et courageux que l'on a du mal à lâcher.

Broadway Limited n° 2
Broadway limited n° 2
Un shim sham avec Fred Astaire (Malika Ferdjoukh)

note: 5Une trilogie réjouissante dans le New York d’après-guerre Agnès MMC - 14 août 2021

Il aura fallu 6 ans à Malika Ferdjoukh pour écrire cette trilogie qui se passe à New-York à la fin des années 1940 et donc beaucoup de patience pour son public entre chaque volume. Jocelyn Brouillard, grâce à ses talents de pianiste et à un petit mensonge a réussi à entrer dans une pension de famille pour jeunes filles Giboulée, tenue par Mrs Merle. Ses pensionnaires sont comédiennes, chanteuses, elles courent les théâtres ou les auditions et enchaînent les petits boulots pour avoir un cachet ou quelques dollars pour joindre les deux bouts. Elles partagent tout : les repas, les vêtements, les chaussures, les fous rires, leurs espoirs et leurs désespoirs mais pas forcément les secrets les plus enfouis de leur vie, et il faudra bien les trois volumes pour dénouer tous ces fils de vies entremêlés. Sur fond de chasse aux sorcières, de FBI, et de cinéma américain, on rencontre Woody Allen qui débute dans les studios à la recherche d’un nom, Fred Astaire en tête d’affiche des comédies musicales, Grace Kelly à la recherche d’un rôle. Les références cinématographiques sont nombreuses et donnent envie de se replonger dans les films de ces années.

Le goût sucré des pastèques volées (Keyi Sheng)

note: 4Un regard nostalgique et lucide sur la Chine Agnès MMC - 14 août 2021

Dans ces 75 courts récits qui sont autant de souvenirs de son enfance, Sheng Keyi évoque la vie dans la province très pauvre du Hunan, les soirées à la lueur de la bougie, les repas simples concoctées par sa mère, ses rêves d’enfant qui croyait qu’en déployant ses ailes elle pourrait découvrir le monde au-delà de la rivière, les spectacles d’ombres chinoises… mais aussi le courage de sa famille pour continuer à vivre debout malgré la pauvreté. La nostalgie est très présente, accompagnée de dessins plein de douceur de l’auteure mais la lucidité, le désenchantement et la colère aussi face à l’évolution du monde et à la destruction des campagnes chinoises qui ont ôté toute poésie à la vie de leurs habitants et qui font disparaitre tout un mode de vie proche de la nature.

L'auberge du pèlerin (Elizabeth Goudge)

note: 5Un beau roman dans la pure tradition anglaise Agnès MMC - 14 août 2021

Dans ce roman foisonnant qui se passe dans la campagne anglaise de l’immédiat après-guerre, marqué encore par les restrictions, on fait la connaissance de la famille Eliot : la grand-mère Lucilla qui dirige toute sa famille avec une poigne de fer, son fils Georges, amoureux transi de son épouse Nadine nettement plus réservée et leurs 5 enfants, Hilaire, l’autre fils pasteur d’une petite paroisse, Marguerite, sa (vielle) fille restée au service de sa mère, David l’ainé et le préféré de ses petits-enfants. Et puis surtout au centre du roman une maison, cette auberge du pèlerin, qui est en fait le personnage principal et va permettre à chacun de découvrir sa voie. D’autres personnages vont se lier à la famille, attirés par cette mystérieuse maison : un couple étrange qui se fait passer pour un père et sa fille et garde un lourd secret, un portraitiste de renom qui va s’installer dans cette auberge avec sa fille… La forêt qui environne la maison tient aussi une place importante, à la limite du surnaturel.
L’écriture d’Elizabeth Goudge très imagée, colorée et lyrique rend les personnages et les lieux très présents et vivants et donne à l’ensemble une tonalité spirituelle, voire religieuse, qui pourra peut-être déranger, mais qui apporte au roman une dimension bienfaisante.

Une maison sur l'eau (Emuna Elon)

note: 5Splendide roman historique et contemporain FM - 12 août 2021

Yoel est un écrivain israélien réputé. Pour la promotion de son dernier titre, son agent insiste : il faudrait vraiment qu’il aille à Amsterdam ! Mais Yoel se sent tenu par la promesse faite à sa mère, décédée il y a peu : ne jamais retourner en Hollande, leur pays natal quitté in extremis pendant la Shoah, qui a emporté leur mari et père. Yoel finit par céder. A Amsterdam, une visite au musée juif le met face à un film d’images d’archives dans lequel il reconnaît sa mère, son père, sa grande sœur et.... un bébé qui n’est pas lui. De retour en Israël, il arrache à sa sœur le récit familial ; cela le décide à repartir en Hollande, à s’installer dans un petit hôtel pour partir à la rencontre de son histoire et écrire le roman le plus important de sa vie…
Il s’agit d’un roman historique sur la persécution des Juifs aux Pays-Bas, mais aussi du cheminement personnel, d’une introspection, d’un homme déjà âgé qui, au fil des rencontres qu’il fait à Amsterdam, relit sa vie et se découvre un nouvel élan. Le dévoilement de sa petite enfance traumatisée va lui permettre de sortir de son isolement psychologique et de créer d’autres relations avec ses proches.
Enfin, c’est aussi un livre sur la belle Amsterdam, son charme fou incomparable, ses zones d’ombre.
Un roman passionnant, profond, sensible, bouleversant, délicat et pudique, et même drôle par moments.

Le train des enfants (Viola Ardone)

note: 5Le Train des enfants Christine - 9 août 2021

Découverte d'un point d'histoire méconnu, personnages attachants... c'est un roman qu'on lit avec plaisir et émotions. L'occasion aussi de mieux comprendre ce qu'ont vécu les "petits parisiens", leurs parents et les familles qui les ont accueillis quand, pendant la dernière guerre, certains enfants ont été "mis à l'abri" notamment dans l'Allier. Un roman qu'on n'oubliera pas !

Foreglow (Degiheugi)

note: 4Hip hop, soul et spleen électronique - 5 août 2021

Un visuel très coloré pour un album résolument urbain, chaleureux et planant, avec une rythmique et une instrumentation fort sympathique !

De quoi aimer vivre (Fatou Diome)

note: 4L'amour comme un lien Marie, MMC - 24 juillet 2021

Chacune des nouvelles qui forment ce livre semble singulière et pourtant toutes sont liées par la force de l’amour. Simple mot ou poudre aux yeux pour certains, raison de vivre pour d’autres, ce qui est sûr c’est qu’il apparait difficile de vivre sans. Qu’il soit fusionnel, amical, filial, il est là et nous guide ou absent et nous manque. Ces textes sont parsemés de mots et d’images d’une poésie qui fait du bien.

Les grandes occasions (Alexandra Matine)

note: 3La vie comme une toile que l'on tisse. Marie, MMC - 24 juillet 2021

Jeune femme, puis jeune mère Esther a fait le choix de rester coûte que coûte, de jouer son rôle et surtout de prendre soin, non pas de sa famille mais de ce qu’elle pourrait ou devrait être. Comme une couverture tricotée que sans cesse on rafistole, elle a choisi de tisser et réparer les fils de cette famille qui finalement n’en a peut-être que le nom. Malgré tout, même si la tentation est forte de la juger, on s'abstient et on respecte ses choix même si on ne les comprend pas et c’est la réussite de ce roman parfois un peu lourd.

Le chien qui louche (Étienne Davodeau)

note: 4qui décide de ce qui est beau ? Marie, MMC - 24 juillet 2021

Fabien est agent d’accueil au Louvre. Il aime son métier et il aime Mathilde. Les choses se compliquent lorsque celle-ci le présente à sa famille et que son père et ses frères voient là une belle occasion de sortir du grenier la toile peinte par le grand-père Gustave. Leur nouveau gendre et beau-frère travaillant dans l’un des plus beaux musées du monde, Le Chien qui louche, nom de l’œuvre, va pouvoir trouver la place qui lui revient. Derrière ce scénario qui peut prêter à sourire, une vraie question se pose : qui décide de ce qui est beau ou non ? De ce qui a sa place ou non dans un musée ?

Les oubliés de Prémontré (Stéphane Piatzszek)

note: 5Toute guerre a "ses oubliés" Marie, MMC - 24 juillet 2021

Cette bande dessinée nous raconte l'histoire de ces hommes et ces femmes que non seulement l'Histoire a oubliés mais avant elle, les autres hommes. En 1914, 1300 malades résident à l'asile de Prémontré, dans l'Aisne, près de Soissons. Avec eux, un directeur, un économe, des médecins, des infirmières et des infirmiers. Lorsque l'armée prussienne s'annonce, une partie du personnel fuit, dont le médecin chef. On découvre ici, comment par leur seule volonté, ceux et celles qui ont choisi de rester, continuent à s'occuper des malades et trouvent la force de survivre voir même de vivre.

Lord Jeffrey n° 1
Le train de 16h54 (Joël Hemberg)

note: 5Un brin de Sherlock Holmes, un soupçon d'Harry Potter, une goutte de James Bond Marie, MMC - 24 juillet 2021

Un brin de Sherlock Holmes, un soupçon d'Harry Potter, une goutte de James Bond. On le comprend vite, l'ambiance de cette bande dessinée est so british ! Nous sommes en 1958 à Edimbourg lorsque le père de Jeffrey, jeune garçon de 13 ans disparait. Père de famille paisible et apparemment sans histoire, cette disparition étonne les quidams mais pas son fils, convaincu depuis longtemps que son père n'a pas tout dit sur son travail. C'est en partant à sa recherche que Jeffrey deviendra lord Jeffrey, côtoiera Scotland Yard et rejoindra une école pas tout à fait comme les autres. Une bande dessinée à mettre en toutes les mains, c'est pourquoi elle porte une cote jaune et que vous la trouverez dans les bacs jeunesse.

La brodeuse de Winchester (Tracy Chevalier)

note: 4Les femmes de l'entre-deux-guerres Joëlle, MMC - 21 juillet 2021

La première guerre mondiale a tué beaucoup d’hommes, ainsi de nombreuses femmes se retrouvent seules, sans mari, étiquetées, méprisées, obligées de rester vivre avec leurs parents, ce sont des « femmes excédentaires ».
En cette année 1932, Violet Speedwell, trente-huit ans, fait partie de ces femmes, mais elle refuse sa condition, quitte le domicile de sa mère aigrie, part vivre à Winchester, trouve un emploi de dactylo et surtout fait des rencontres au sein de la cathédrale qui feront d’elle une brodeuse et qui changeront sa vie à jamais.
Un beau roman sur la condition des femmes de l’entre- deux- guerres et la montée du nazisme.

La brodeuse de Winchester (Tracy Chevalier)

note: 4Les femmes de l'entre-deux-guerres Joëlle, MMC - 21 juillet 2021

La première guerre mondiale a tué beaucoup d’hommes, ainsi de nombreuses femmes se retrouvent seules, sans mari, étiquetées, méprisées, obligées de rester vivre avec leurs parents, ce sont des « femmes excédentaires ».
En cette année 1932, Violet Speedwell, trente-huit ans, fait partie de ces femmes, mais elle refuse sa condition, quitte le domicile de sa mère aigrie, part vivre à Winchester, trouve un emploi de dactylo et surtout fait des rencontres au sein de la cathédrale qui feront d’elle une brodeuse et qui changeront sa vie à jamais.
Un beau roman sur la condition des femmes de l’entre- deux- guerres et la montée du nazisme.

Trio (William Boyd)

note: 5Addictif Joëlle, MMC - 21 juillet 2021

Elfrida Wing, célèbre autrice en panne d’inspiration depuis dix ans, alcoolique est marié à un réalisateur qui la trompe sans scrupule. Anny Viklund, jeune, belle, célèbre actrice hollywoodienne a une vie quelque peu chaotique et résiste grâce à sa consommation abusive de médicaments. Et enfin Talbot Kydd, producteur de cinéma d’âge mur, légèrement sur le déclin est en proie à un dilemme depuis de nombreuses années, son homosexualité.
Ce trio se retrouve en cet été 1968 à Brighton pour le tournage d’un film, et ils entrainent le lecteur dans leurs péripéties, leurs doutes, leurs problèmes, leurs échecs, à travers les coulisses du monde du cinéma.
Un roman addictif, on est happé par ces personnages torturés et attachants.

Trio (William Boyd)

note: 5Addictif Joëlle, MMC - 21 juillet 2021

Elfrida Wing, célèbre autrice en panne d’inspiration depuis dix ans, alcoolique est marié à un réalisateur qui la trompe sans scrupule. Anny Viklund, jeune, belle, célèbre actrice hollywoodienne a une vie quelque peu chaotique et résiste grâce à sa consommation abusive de médicaments. Et enfin Talbot Kydd, producteur de cinéma d’âge mur, légèrement sur le déclin est en proie à un dilemme depuis de nombreuses années, son homosexualité.
Ce trio se retrouve en cet été 1968 à Brighton pour le tournage d’un film, et ils entrainent le lecteur dans leurs péripéties, leurs doutes, leurs problèmes, leurs échecs, à travers les coulisses du monde du cinéma.
Un roman addictif, on est happé par ces personnages torturés et attachants.

grizzly itch (Victoria Cassanell)

note: 5The grizzly itch P.R - 9 juillet 2021

This is really a cute and funny story with endearing characters. Great drawings!

Brooklyn (Colm Tóibín)

note: 4Le roman de l'exil et du passage à l'âge adulte - 9 juillet 2021

Années 50, Eilis a la chance de trouver une formation et un emploi à Brooklyn. Elle quitte donc sa famille et sa petite campagne irlandaise pour se construire une nouvelle vie aux Etats-Unis. Mais elle est tiraillée entre ses origines et sa nouvelle identité.
Un portrait authentique. Colm Toibin sait capturer les émotions et parvient à les retranscrire avec force mais simplicité.

Missouri 1627 (Ted Caplan)

note: 5Road trip adolescent - 9 juillet 2021

Quand la fille la plus populaire (et normalement chaste) du lycée découvre qu'elle est enceinte, elle doit sauver les apparences et faire 1627 kms à travers les USA afin de trouver une clinique qui accepte l'avortement de mineures sans signature d'un adulte responsable. Et pour traverser cette épreuve et le pays, rien de mieux qu'une amie un peu originale qui n'a peur de rien !
Un sujet grave abordé avec humour et légèreté. Des questions d'actualité et des messages d'importance (consentement, réappropriation de son corps, regard des autres...), mais jamais de ton moralisateur.
Héroïnes attachantes, rythme dynamique, dialogues efficaces... excellent d'un bout à l'autre !

Le choeur des femmes (Martin Winckler)

note: 5A lire de toute urgence ! - 9 juillet 2021

600 pages au sein d'un service gynécologique et on ouvre les yeux sur des pratiques qu'on ne devrait plus accepter !
Jean n'est ni tendre ni à l'écoute de ses patientes. Ce qui l'intéresse c'est la chirurgie et la science, pas la psychologie et les histoires de bonnes femmes... Pas d'empathie ou de bienveillance, plutôt de la froideur et l'oubli de sa vocation première : soigner.
Des témoignages poignants d'authenticité. Voilà un titre qui donne à réfléchir au sujet des pratiques médicales. C'est choquant et parfois douloureux... mais nécessaire.

Faërie (Raymond Elias Feist)

note: 5Entre fantastique et horreur - 9 juillet 2021

Avant d'emménager dans une vieille maison isolée au coeur de la forêt, assurez-vous que celle-ci ne soit pas habitée par tout le folklore européen (anglo-saxon) : Titania et Obéron, Puck, des changelings, la Chasse sauvage...
Entre fantastique et horreur, R. E. Feist a su capturer l'essence des êtres féeriques : tantôt beaux et attirants, tantôt cruels et sans pitié ! Des scènes... inoubliables !

Vaisseau d'Arcane n° 1
Les Hurleuses (Adrien Tomas)

note: 5Un monde fantasy riche et original ! - 9 juillet 2021

Sous forme de roman chorale, Adrien Tomas nous présente un monde fantasy riche et foisonnant. Les 4 personnages "principaux" suivent des objectifs différents et voyagent d'un bout à l'autre de la carte, permettant ainsi aux lecteurs d'appréhender un peu mieux l'univers imaginé par l'auteur.
Histoire de famille, complots politiques, magie quasi scientifique... c'est dynamique et passionnant ! Quelle imagination ! Vivement la suite (et fin puisqu'il n'y aura que 2 tomes) !
Vainqueur du Prix Imaginales des Bibliothécaires organisé à Epinal, il avait aussi ma préférence dans la sélection.

Les Hurleuses (Adrien Tomas)

note: 5Un monde fantasy riche et original ! - 9 juillet 2021

Sous forme de roman chorale, Adrien Tomas nous présente un monde fantasy riche et foisonnant. Les 4 personnages "principaux" suivent des objectifs différents et voyagent d'un bout à l'autre de la carte, permettant ainsi aux lecteurs d'appréhender un peu mieux l'univers imaginé par l'auteur.
Histoire de famille, complots politiques, magie quasi scientifique... c'est dynamique et passionnant ! Quelle imagination ! Vivement la suite (et fin puisqu'il n'y aura que 2 tomes) !
Vainqueur du Prix Imaginales des Bibliothécaires organisé à Epinal, il avait aussi ma préférence dans la sélection.

Une seconde vie (Dermot Bolger)

note: 5En quête de ses origines irlandaises - 9 juillet 2021

Sean part à la recherche de son identité, du secret qui entoure sa naissance. Il se retrouve confronté à une ancienne société catholique irlandaise qui se débarrassait des femmes "gênantes" en les enfermant dans des couvents.
Dermot Bolger parle d'adoption, d'abandon, de maternité, de paternité et évidemment de quête d'identité... et il le fait avec une grande émotion, beaucoup de sensibilité, d'intelligence et de justesse. Superbe !

Just Not Married n° 1
Just not married n° 1 (Kinoko Higurashi)

note: 5Le quotidien d'un couple de trentenaires non mariés - 9 juillet 2021

Ritsuko et Non-Chan sont en couple depuis 10 ans mais ne sont pas (encore) mariés. Un sujet encore épineux dans le Japon du XXIe siècle, toujours assez traditionnel.
Chaque situation est présentée des deux points de vue, montrant ainsi les différences de sensibilité et d'interprétation dans le couple alors que les deux amoureux se connaissent depuis longtemps.
Une peinture du quotidien authentique, dans laquelle il est facile de se reconnaître.
La série est courte : seulement 5 tomes !

Arte n° 1 (Kei Ohkubo)

note: 5Un manga au coeur de la Renaissance italienne - 9 juillet 2021

Arte n'a qu'un rêve : devenir artiste peintre. Mais dans cette Renaissance italienne du début du XVIe siècle, les femmes n'ont pas accès à la création artistique, encore moins quand elles naissent dans des familles nobles !
Pourtant, à force de détermination et de travail, Arte va trouver un maître et devenir une apprentie presque comme les autres... mais dans cet univers très masculin, difficile de se faire accepter et de prouver ses talents !

Petits (Alain Serres)

note: 5La relation parents/enfants à travers de beaux portraits d'animaux - 9 juillet 2021

Un album très doux et poétique pour parler de la relation parents/enfants : les animaux adultes accompagnent leurs petits sur le chemin de la vie.
Le texte d'Alain Serres est mis en valeur grâce aux très belles et colorées illustrations de Julia Chausson qui travaille avec des techniques de gravure (ici sur bois).

Super cagoule (Antonin Louchard)

note: 5Un loup, une poule et une cagoule - 9 juillet 2021

Sur fond de Petit Chaperon rouge, Antonin Louchard propose à nouveau une confrontation entre deux personnages qui s'envoient des répliques savoureuses. C'est dynamique, efficace et très drôle !
Et puis, qui ne connaît pas la sensation d'une jolie cagoule sur la tête ?

Les bottes (Antonin Louchard)

note: 5A lire à voix haute et à 2 voix ! - 9 juillet 2021

Il pleut. Pour sortir et profiter de la récréation avec ses copains, il faut enfiler ses bottes... Ah ! L'épreuve des bottes en maternelle !
Un petit lapin qui n'arrive pas à s'habiller et une maîtresse qui perd petit à petit patience.
Des dialogues en ping-pong très efficaces qui feront peut-être davantage rire les grands que les petits car la situation ne leur sera peut-être pas totalement inconnue.
Un des meilleurs titres d'Antonin Louchard !

Mon chat sauvage (Isabelle Simler)

note: 5Vous reconnaîtrez votre chat ! - 9 juillet 2021

Voilà un portrait de chat drôle et instructif. Propriétaires de félins, vous reconnaîtrez quelques situations joliment croquées. Le trait précis d'Isabelle Simler sait toujours parfaitement mettre en avant les animaux qu'elle observe. C'est beau, tendre et presque émouvant !

Le feu (Pénélope Jossen)

note: 4Voyage au temps de la préhistoire Joëlle, MMC - 30 juin 2021

Louve et Ours son petit frère vivent au temps de la préhistoire dans une grotte.
Ce matin il fait très froid quand Louve se réveille, elle décide de rallumer le feu, tout se passe bien mais Ours qui veut faire comme les grands décide lui aussi de mettre du bois hélas c’est trop et le feu devient incontrôlable. Heureusement papa et maman sont là pour maitriser la situation, tout se termine bien et ils peuvent manger de délicieuses galettes. Les enfants ont hâte de grandir mais attention le feu est dangereux.
Un bel album tout en simplicité.

Minusculette
Minusculette et la bataille des fleurs (Kimiko)

note: 5Au secours Minusculette Joëlle, MMC - 24 juin 2021

Encore une aventure de Minusculette, la jolie petite fée. Un être étrange, inconnu erre autour des fleurs et empêche les abeilles de butiner. Minusculette est appelée à la rescousse par tous ses amis. Va-t-elle pouvoir leur venir en aide et trouver qui est cet intrus ?
Toujours de très belles et douces illustrations.

Les glaces aux coquelicots (Gérard Goldman)

note: 5Tendres souvenirs, et un brin de nostalgie Joëlle, MMC - 18 juin 2021

Un album plein de tendresse, d’émotion, de joie, de doux moments en famille, et des illustrations qui rappellent les albums d’autrefois.
Un dimanche, une famille part en périple à travers la France, villages, campagne, mer et évoque avec amour, nostalgie et tendresse leurs souvenirs de vacances.
A découvrir, à lire et relire.

Ce genre de petites choses (Claire Keegan)

note: 5Sombre Irlande JM, MMC - 16 juin 2021

Bill Furlong est un homme heureux, il vit avec ses cinq filles et sa femme dans une petite ville d'Irlande, nous sommes à la veille de Noël 1985. Né d'une mère célibataire, la vie de Bill ne s'annonçait pas sous les meilleurs auspices mais il a su mener son chemin vers une vie paisible et heureuse. Alors que le froid s'installe sur la ville Bill doit livrer du charbon au couvent à la sortie de la ville et c'est lors de cette visite qu'il va remarquer "ce genre de petites choses" insignifiantes mais qui alertent sa conscience. Claire Keegan est une autrice irlandaise qui porte avec elle l’histoire de son pays, elle évoque ici le sort de ces toutes jeunes femmes enfermées dans des couvents et contraintes au travail forcé souvent parce qu’on parce qu’elles sont enceintes parfois parce qu’elles sont trop belles ou trop rebelles.
Un court roman essentiel tout en délicatesse et en nuances.

Magda (Karen Hottois)

note: 5Jolie petite souris Joëlle, MMC - 15 juin 2021

Magda est une souris minuscule et toute mignonne. Elle veut grandir, vite, trop vite, le temps n’est pas assez rapide, même en marchant sur la pointe de ses petites pattes, elle reste presque invisible.
Quel bel album sur l’impatience de grandir pour l’enfant et le temps qui passe trop rapidement pour les parents, avec des illustrations lumineuses et simples.

Je sais pourquoi chante l'oiseau en cage (Maya Angelou)

note: 5Maya Angelou : enfance JM, MMC - 15 juin 2021

Maya Angelou raconte son enfance à Stamp, dans l’Arkansas où elle est restée chez sa grand-mère jusqu’à l’âge de 13 ans. Elle est élevée par sa grand-mère, Mme Annie Henderson qui tient un commerce d’alimentation et autres denrées de première nécessité qu’elle ne vend qu’à des noirs car nous sommes dans l’Amérique ségrégationniste, le Ku klux klan est terriblement puissant et le danger est permanent pour toute personne noire. Maya Angelou raconte cette partie de sa vie avec humour, elle incorpore à ce contexte dramatique la fraicheur de la jeunesse et la drôlerie des mots d'enfants. On s'attache déjà à cette petite fille chez qui se dessine une personnalité courageuse et volontaire.

Le col de Py (Espé)

note: 5Une famille extraordinaire et solidaire JM, MMC - 10 juin 2021

Bastien et Camille attendent un deuxième enfant. Alors que la grossesse et la naissance se sont bien passées le dernier examen avant la sortie de la maternité révèle une malformation cardiaque qui va s’avérer très grave et handicapante pour l’enfant. Les conditions de vie vont devoir être aménagées pour permettre à Louis de gagner du temps et d’attendre un âge où les risques d’une intervention cardiaque peuvent être maîtrisés. Pablo, le père de Camille, va venir s’occuper de ses petits-enfants trois jours par semaine alors que lui-même souffre d’un cancer qui ne cesse de progresser. Ce lien qu’il va tisser avec eux va l’aider lui aussi à surmonter les difficultés de la maladie.
Cette BD, très émouvante est inspirée de la vie de son auteur, elle nous parle des liens familiaux, de la maladie infantile, de la solitude des parents et de tout ce qu’il faut d’amour, de solidarité et d’optimisme pour tenir la route.
Je donne une mention spéciale à la couverture particulièrement réussie pour résumer le choc et l’intensité de cette histoire. Superbe


La dame à la licorne (Béatrice Fontanel)

note: 5Un album écrin d'amour et de valeurs. Gabin - 9 juin 2021

"Par les forêts fécondes,
Par les vertes vallées
Où les fruits abondent
J'ai traversé les rivières
Qui dévalaient de les montagnes
Et débordaient de leur lit,
J'ai couru longtemps,
Sans savoir jamais
Que je vous cherchais."
Voici quelques vers évoquant toute la beauté poétique et contée de cet ouvrage. Béatrice Fontanel et Vanessa Hié réalisent ici de concert un sublime documentaire inspiré d'une œuvre majeure de la Renaissance.
Une magnifique évasion embaumée par le parfum délicat de la providence.

Les Aveux (John WAINWRIGHT)

note: 4Face à face JM, MMC - 8 juin 2021

Dans une petite ville irlandaise un homme vient expliquer au commissaire de police qu’il est coupable de la mort de sa femme. L’homme est pharmacien, il a donc eu toutes possibilités de trouver le poison adapté, efficace et invisible. Ce petit bourgeois sans histoire et très discret va devoir convaincre le commissaire car ce dernier ne peut comprendre ce crime. L’homme va se mettre à raconter sa vie avec sa femme Norah. Le désintérêt qui peu à peu va s’installer dans le couple, une froide indifférence qui va pousser l’homme à vouloir se débarrasser de son épouse : « Je ne la hais pas, dit-il, je la déteste intensément ». Un face à face entre deux hommes dans une ambiance à la Simenon et où le clair-obscur tourne au noir intense quand la vérité dévoilée est pire que celle que l’on attendait

Les jardins de Zagarand (Eric de Kermel)

note: 5Telle la poésie de la vie Gabin - 7 juin 2021

Paul est un père qui n’est plus depuis que le destin lui a arraché son fils. Anéanti, enseveli par la souffrance, il décide de partir rejoindre sa sœur, Mathilde, à Zagarand. Un oasis d’humanité oublié aux confins de l’Afrique subsaharienne.
Plus que le roman d’une reconstruction, Éric de Kermel nous initie au fil des pages à une philosophie. Celle de vivre. Debout. Et non courbé par le poids de l’adversité.
Sur les bords de l’Izir se cultivent d’incroyables jardins où germe la sagesse. Il s’y élève également de modestes maisons qui font de chaque mot la plus grande richesse du monde.
À Zagarand, la sensibilité n’est pas une tare. Elle est une vertu, un pas majeur vers la maturité et la responsabilité.
À Zagarand, l’osmose régnant entre l’Homme et la Nature insuffle, inspire une confiance nouvelle envers chaque être qui vit.
À Zagarand, chaque sentiment est une vibration qui fait palpiter l’âme. C’est un feu qui danse en chacun, qui embrase le cœur d’amour, qui illumine l’esprit de discernement.
Aux côtés d’Élias, Mayssa, Maalik ou encore d’Aimane, la femme médecine, venez découvrir comment la beauté prend son essence dans la simplicité.
La délicieuse poésie de l’auteur de La Libraire de la place aux Herbes et d’Orphelins de l’aurore vous transportera encore une fois au sein d’un univers merveilleux, fondement d’une nouvelle manière d’habiter la Terre.

Des proies pour l'ombre (Isabelle Serve)

note: 5Un roman palpitant ! Gabin - 7 juin 2021

Dans la lignée d’un Olivier Norek, l’écrivaine signe cet ouvrage captivant d’une plume ciselée, acérée, qui délivre toute sa rage d’écrire.
Une rage intérieure magnifiquement retranscrite à travers la personnalité d’Élisa Bercot : l’héroïne. Bien plus qu’une simple flic, Élisa est une femme dans toute sa splendeur, faisant preuve d’une abnégation et d’un courage indéfectible afin que seule la justice prime et s’éveille au jour. Écorchée par le destin, l’âme habillée par le deuil de ses trésors disparus, Élisa va braver tous les dangers sans jamais se soucier des éventuelles conséquences mettant en péril sa carrière, et bien davantage. Dans la petite ville bretonne de Ploemeur, « l’étrangère » va remuer le passé au cœur d’une enquête sombre, où les apparences ne sont que mirages, cernée par des prédateurs serviles, malveillants, fourbes aux desseins criminels.
Même à l’heure où l’étau se resserre, où le piège se referme, le capitaine Bercot n’a pour valeur, pour devoir que la vérité. Chaque nouveau chapitre est ainsi un indice supplémentaire ajouté à l’échiquier des révélations. Un polar noir, puissant, addictif qu’il demeure impossible de lâcher avant d’atteindre le point final. Un véritable page turner, une lecture haletante dont l’épilogue, saignant de cruelles surprises, procure une détresse bouleversante.

L'émouvantail n° 1
L'émouvantail (Renaud Dillies)

note: 5Un épouvantail émouvant. JM, MMC - 6 juin 2021

Un épouvantail trop sensible pour effrayer les oiseaux va demander l'aide d'un gros chat gris. La carrière de cet homme de paille au grand cœur va s'étaler sur 4 volumes émouvants et drôles...que du mignon là dedans. A découvrir.

Rassemblez-vous en mon nom (Maya Angelou)

note: 5Une femme exceptionnelle JM, MMC - 6 juin 2021

Maya Angelou est l’autrice de plusieurs récits autobiographiques qui racontent le parcours d’une enfant puis d’une femme noire, avide de liberté. Dans « Rassemblez-vous en mon nom » On fait la connaissance d’une jeune femme noire de 17 ans et déjà mère d’un petit garçon qu’elle va assumer avec tout l’amour et le soutien indéfectible de sa mère (herTerrible and wonderfull mother »). Un parcours absolument étonnant tant les détours et les changements de cap sont nombreux, tantôt cuisinière, danseuse, chanteuse, les rencontres sont nombreuses, souvent dangereuses. Maya Angelou a encore la naïveté de sa jeunesse mais déjà la femme intelligente sait esquiver les coups et se sortir des situations périlleuses qu’elle rencontre.
J’ai été séduite par l’honnêteté et la sincérité de cette femme qui va devenir une militante acharnée des droits civiques pour les noirs. Elle a reçu la médaille de la liberté en 2011 des mains de Barack Obama. Elle est décédée en 2014 à l’âge de 86 ans.