Un soir qu'il sort d'un dîner, boulevard Lannes à Paris, un jeune journaliste parisien découvre, par hasard, trois assassins après leur forfait.
Par déduction, il découvre le lieu du crime. A la vue de la victime et de son environnement, il décide de falsifier les preuves laissées par les meurtriers et d'en créer de nouvelles qui lui permettraient de réaliser un scoop...
Mal lui en prend car il va vivre... l'Épouvante ! qui le mènera à l'échafaud.
Sir Charles Baskerville, revenu vivre une paisible retraite dans le manoir de ses ancêtres, au coeur des landes du Devonshire, est retrouvé mort à la lisière des marécages, le visage figé dans une absolue terreur. Autour du cadavre, on relève les empreintes d'un chien gigantesque. Ami et médecin de la victime, James Mortimer sait que son patient était troublé par une vieille malédiction : un chien viendrait de l'enfer pour réclamer les âmes des descendants des Baskerville. Il décide de faire appel à Sherlock Holmes pour protéger Henry, l'héritier de la victime. En acceptant, le fameux détective ignore qu'il met en péril sa propre vie.
Oui, les Mystères de Paris relèvent du feuilleton, comme La Cousine Bette, comme Splendeurs et misères des courtisanes, chefs-d'œuvre de Balzac, comme tout Dumas et presque tout Sand ; et, comme Hugo dans Les Misérables, Sue donne à son feuilleton une extraordinaire dimension dans le noir. Le mélo est là, assurément. Et colossal, coupant le souffle avec la brutalité en noir et blanc de ses éclairages violents, avec ses héros campés sans ambiguïté dans la noblesse ou dans l'atroce ; avec surtout, puisqu'il s'agit de Paris et de ses mystères, un extraordinaire décor posant la cité moderne comme un personnage épique : ville-foule, ville-château bâtie sur un monde d'entrailles souterraines, caves-caveaux, égouts, couloirs ; ville-cancer qui attire et qui dévore, use, corrompt, ouvrant à la fois toutes les avenues du pouvoir et tous les chemins de la perdition.
Le monumental triomphe de ce roman nous confond encore aujourd'hui. Tous les contemporains l'ont lu, dans toutes les classes de la société...
Comprend les oeuvres suivantes : Un scandale en Bohême - La ligue des rouquins - Une affaire d'identité - Le mystère du Val Boscombe - Les cinq pépins d'orange - L'homme à la lèvre tordue - L'escarboucle bleue - Le ruban moucheté - Le pouce de l'ingénieur - Un aristocrate célibataire - Le diadème de béryls - Les Hêtres Rouges.
Nous retrouvons les mêmes personnages, quatre ans plus tard. Andréa a réussi à capter la confiance d’Armand par un faux repentir.
Celui-ci lui donne la direction de la police secrète qu’il a fondée dans le but d’aider les malheureux et de lutter contre l’association criminelle du Club des valets de cœur.
Or Andréa, sous le nom de Sir William, est justement le chef de cette association et Rocambole, son lieutenant. Aidé de la courtisane Turquoise, il cherche obstinément à récupérer l’héritage qui lui a échappé, quatre ans auparavant, en détruisant les couples qu’il n’avait pu alors empêcher de se former. Mais Baccarat, alliée au comte Stanislas Artoff et passée au service du bien, veille…
La porte de la chambre fermée à clef « de l'intérieur », les volets de l'unique fenêtre fermés, eux aussi, « de l'intérieur », pas de cheminée...
Qui a tenté de tuer Mlle Stangerson et, surtout, par où l'assassin a-t-il pu quitter la chambre jaune ?
C'est le jeune reporter Rouletabille, limier surdoué et raisonnant par « le bon bout de la raison, ce bon bout que l'on reconnait à ce que rien ne peut le faire craquer », qui va trouver la solution de cet affolant problème, au terme d'une enquête fertile en aventures et en rebondissements.
Tenant en haleine le lecteur de la première à la dernière page, "Le Mystère de la chambre jaune" est devenu un classique du roman criminel.
Stangerson et sa fille Mathilde habitent le château du Glandier où ils poursuivent leurs recherches scientifiques. La presse annonce la tentative de meurtre sur Mathilde qui dormait dans la "Chambre Jaune". Alerté par ses cris, son père n'a pas vu d'assassin dans la pièce qui ne comporte qu'une porte et une seule fenêtre grillagée.
Le jeune Rouletabille, reporter à l'Époque, se rend au Glandier avec Sainclair, son ami avocat. Ils y retrouvent M. de Marquet, le juge d'instruction obtus, Darzac, le fiancé de Mathilde à la conduite équivoque, le grand Fred Larsan, un policier renommé, et un mystérieux "homme vert..."
L'action se situe dans le Paris de la fin du XIXe siècle, après la Commune, dans un contexte politique trouble, hésitant entre les fantômes de la première révolution, la montée du collectivisme et un modèle républicain clientéliste et conservateur. Chéri-Bibi, ancien bagnard condamné à tort, entreprend un coup d'état destiné à assainir la République et ses institutions. Il utilise pour cela un personnage - le commandant Jacques, militaire idéaliste qui s'est illustré dans une guerre récente, et dont on apprendra, au fil de multiples rebondissements qu'il est son fils. Gaston Leroux met en scène toute une galerie de personnages haut en couleurs - la belle Sonia, les traîtres, les notables de la république, les citoyens ordinaires entraînés malgré eux, dans un contexte détonnant où tout peut arriver - et arrive.
À la fois roman d'aventures et politique, nous sommes entraînés dans un tourbillon d'évènements, une déclinaison de traîtrises, d'actions héroïques, d'histoires d'amour et d'idéaux. Une description saisissante du Paris de la fin du XIXe siècle, et des couches de la population qui s'y croisent.
Un crime odieux a été commis dans un infâme bouge parisien baptisé La Poivrière. Après Une longue filature, l'inspecteur Lecoq arrête un saltimbanque prétendant s'appeler Mai. Le policier se demande alors si ce curieux individu ne pourrait être le duc de Sairmeuse, mêlé à une ancienne et ténébreuse affaire.
L'enquête nous entraîne à rebrousse-temps vers le théâtre d'un complot entre deux familles et aux sources d'une énigme passionnante qui s'impose par l'analyse psychologique et la dimension historique.
Monsieur Lecoq est certainement le grand chef-d'œuvre de son auteur, peintre authentique de la société du Second Empire. Toutes les astuces du roman-feuilleton s'associent à la création d'un genre dont Gaboriau (1832-1873) reste le pionnier incontestable.
Paris est la proie d'un immense chantage. Trois malfaiteurs fondent une redoutable association qui va faire trembler la capitale jusqu'aux moindres de ses tréfonds.
Dans l'ombre, le placeur de domestiques Mascarot, le médecin homéopathe Hortebize et l'avocat Catenac recueillent méthodiquement les honteux petits secrets de la population parisienne.
Au bout de vingt-cinq années d'efforts opiniâtres, ils disposent d'une mine de renseignements suffisamment fournie pour mettre enfin à exécution leur plan machiavélique.
Autour de ces passions humaines si banales que sont l'amour, l'ambition et l'argent, les très nombreux personnages de l'intrigue tourbillonnent sans se rendre compte du piège tendu qui se referme inexorablement.
Paris ne deviendra-t-il qu'un gigantesque marché aux esclaves ? Qui sera en mesure d'assembler toutes les pièces du puzzle afin de déjouer la formidable machination ? Monsieur Lecoq peut-être ?...
813 est un roman de Maurice Leblanc mettant en scène les aventures d'Arsène Lupin, gentleman-cambrioleur.
Contrairement aux volumes précédents des histoires d'Arsène Lupin qui étaient parus en feuilleton dans Je sais tout, il est publié dans le quotidien Le Journal, un des plus importants de l'époque, de mars à mai 1910.
Le volume est sorti dès le mois de juin 1910 aux éditions Lafitte. C'est un épais volume de 500 pages. Il sera réédité en 1917 en deux volumes intitulés 813 et Les trois crimes d'Arsène Lupin. Le texte est modifié pour accentuer l'aspect anti-germanique, Première Guerre mondiale en cours oblige. On trouvera ensuite le premier volume sous le titre La double vie d'Arsène Lupin.
Le ton de ce roman est assez différent des trois premiers : on a affaire à un Arsène Lupin complexe, inquiétant, dont l'objectif n'est ni plus ni moins que de dominer l'Europe. 813 contient aussi un nombre assez grand de morts très violentes, et un ennemi redoutable, invisible et particulièrement inquiétant, L.M.
Dans un roman antérieur qui a été fort bien accueilli par le public français, La grande Ombre, Conan Doyle avait abordé l'époque de la lutte acharnée entre l'Angleterre et Napoléon. Il avait accompagné jusque sur le champ de bataille de Waterloo un jeune villageois arraché au calme des falaises natales par le désir de protéger le sol national contre le cauchemar de l'invasion française, qui hantait alors les imaginations britanniques._
Cette fois, dans une oeuvre nouvelle, la peinture est plus large. _C'est toute l'Angleterre du temps du roi Georges qui revit d'une vie intense dans les pages de Jim Harrison boxeur, avec son prince de Galles aux inépuisables dettes, ses dandys élégants et bizarres, ses marins audacieux et tenaces groupés avec art autour de Nelson et de la trop célèbre Lady Hamilton, ses champions de boxe dont les exploits entretiennent au delà de la Manche le goût des exercices violents, entraînement indispensable à un peuple qui voulait tenir tête aux grognards de Napoléon, aux marins de nos escadres et aux corsaires de Surcouf et de ses émules._
_Le tableau est complet et tracé par une plume compétente, Conan Doyle s'appliquant à décrire ce qu'il connaît bien et évitant dès lors les grosses erreurs qui tachent certains de ses romans historiques, Les Réfugiés par exemple
" Je serai toujours l'homme aux métamorphoses, aux moyens tortueux, aux coups de main hardis, aux combinaisons ingénieuses ou terribles... je serai toujours Rocambole ! "
Toujours ? Le formidable héros qui se jouait des serrures et des coeurs ne se doutait sans doute pas que le destin lui réservait un sort plus fabuleux encore : conquérir un trône au royaume de l'Aventure, séduire les foules de son siècle, éclipser son créateur (le très prolifique vicomte Ponson du Terrail) jusqu'à entrer dans la langue et forcer l'imaginaire de notre temps.
André Breton lui réservait une place sur les rayons de sa Bibliothèque idéale : parce qu'" il fait oublier peu à peu le Christ et Napoléon ".
La Résurrection de Rocambole, ou la métamorphose : descendu aux enfers du bagne, le criminel repenti s'en évade, plus puissant que jamais, pour mettre son génie au service de l'innocence bafouée.
Entre le Paris d'Haussmann et la Russie mythique, d'auberge maudite en maison de fous, les ennemis font assaut de perversité : Karl de Morlux, le baron sans scrupule ; Timoléon, le policier retors aux allures de Javert ; ou encore l'inquiétante Vasilika, aussi cruelle que séduisante. Rocambole, lui, découvre la solitude du coureur de mondes...
Fiancée humiliée, veuve manipulatrice et soumise évoluant dans une famille en apparence respectueuse des usages de la haute société victorienne... Qui est vraiment la comtesse Narona ? Une intrigante prête à tout pour toucher une prime d'assurance sur la vie de son époux, ou bien la victime de craintes superstitieuses sur laquelle le destin semble s'acharner ?
Entre Londres et Venise, Collins campe des personnages aux facettes multiples et complexes qui seront, consciemment ou non, les complices d'une mort naturelle qui ne tardera pas à se révéler suspecte.
Patricia, jeune Américaine, assistante de James Mac Allermy est très appréciée de son patron. Ce dernier a fondé, aux États-Unis, « Allô-Police », un journal à sensation qui relate les faits criminels, et il envisage pour sa précieuse secrétaire un bel avenir professionnel. Il n'ignore pas que la jolie femme a été séduite et abandonnée, à son grand regret, par son propre fils, lequel a finalement fait un mariage plus en accord avec sa fortune. Par suite de cette liaison, Patricia s'est retrouvée fille-mère, mais la présence de Rodolphe, son jeune enfant, lui donne le courage d'affronter la vie. Un événement va cependant donner une autre tournure à son existence.
Elle subit un soir, dans les locaux de l'entreprise même, une agression par un individu appelé «Le Sauvage» (The Rough). Elle est sauvée in extremis par un homme d'une force et d'une tranquillité rassurantes qu'elle ne connaît pas davantage mais auquel le bandit, étonné de sa supériorité, pose la question, étrange pour elle : «Serais-tu Arsène Lupin, par hasard ? »
Melle Henriette, fille du comte de la Ville-Handry, est sauvée in-extrémis du suicide par le père Ravinet, brocanteur de son état.
« Trop fière pour se plaindre, isolée par les pudeurs de la pauvreté, la malheureuse qui gisait là avait du subir bien des angoisses. Ainsi pensait le père Ravinet, quand une feuille de papier sur la commode attira ses regards. Il la prit. C'était comme le testament de la pauvre fille.
Qu'on n'accuse personne. Je meurs volontairement. Je prie Mme Chevassat de porter à leur adresse les lettres jointes. Henriette. »
Touché par son malheur, il décide de l'aider à retrouver fortune, honneur et amour et de châtier les escrocs qui cherchent à la dépouiller...
Une nuit de juin 1871, le maire de Sauveterre en Saintonge est averti que le château de Valpinson est en feu et que son propriétaire, le, comte de Claudieuse, a été grièvement blessé... Un jeune paysan un peu simplet a cru reconnaître en l'agresseur du comte, Jacques de Boiscoran, un propriétaire voisin qui se retrouve bientôt en prison.
La défense de l'inculpé s'organise et un jeune avocat parisien, Manuel Folgat, se persuade rapidement de l'innocence de l'accusé. Il découvre cependant le passé du jeune homme, uni par un lien secret avec la Comtesse de Claudieuse.
Celle-ci ayant appris quelque temps plus tôt que Jacques venait de se fiancer avec la jolie Denise de Chandoret, a exigé de récupérer ses lettres d'amour. Un rendez-vous avait été fixé près de Valpinson, le soir du drame...
Comme toujours chez Gaboriau, après la patiente et envoûtante recherche de la vérité, le drame se dénoue rapidement, libérant du même coup le lecteur des sortilèges d'un récit des plus noirs.
Raymond Delorge, trouvé moribond boulevard Clichy, nous fait le récit de ses aventures. Le père de Raymond, un général, a été tué alors qu'il connaissait les détails d'un coup d'État auquel il ne voulait pas participer.
Plusieurs années plus tard, Raymond est devenu ingénieur et s'est épris de Simone de Maillefert, fille de la duchesse de Maillefert. Mais madame la duchesse lui préfère le comte de Combelaine comme gendre. Ce dernier est un imposteur...
Raymond Delorge, trouvé moribond boulevard Clichy, nous fait le récit de ses aventures. Le père de Raymond, un général, a été tué alors qu'il connaissait les détails d'un coup d'État auquel il ne voulait pas participer.
Plusieurs années plus tard, Raymond est devenu ingénieur et s'est épris de Simone de Maillefert, fille de la duchesse de Maillefert. Mais madame la duchesse lui préfère le comte de Combelaine comme gendre.
Relatées par le fidèle Watson, huit aventures captivantes de Sherlock Holmes :
• L'aventure de Wisteria Lodge.
• La boîte en carton
• L'aventure du cercle rouge
• Les plans du Bruce Partington
• L'aventure du détective agonisant
• La disparition de Lady Frances Carfax
• L'aventure du pied du diable
• Son dernier coup d'archet.
Huit « affaires inextricables que le célèbre détective réussit à dénouer grâce à ses dons d'observation aigus et ses méthodes subtiles et hardies.
Dans une banque, un monsieur myope compte des liasses de billets. Un monsieur qui voit bien clair l’observe avec l’intérêt qu’éveille chez lui toute jolie somme passant à sa portée, car ce second monsieur se nomme Raoul d’Averny, alias Arsène Lupin. Il décide d’appliquer sa méthode, c’est-à-dire filer le bonhomme jusqu’à son domicile et s’implanter dans les parages pour repérer les lieux avant d’agir.
Mais la poursuite de ce magot va entraîner Arsène Lupin beaucoup plus loin qu’il ne le soupçonne, dans un drame où l’amour se double de haine, où la vengeance côtoie les ténèbres.
Du haut de l'Hôtel-Dieu, l'interne en médecine Daubrac et son ami philantrope Mériadec observent le parvis de Notre-Dame. Ils se décident à suivre par désœuvrement un couple d'amants qui effectue l'ascension des tours.
Sitôt arrivés sur le parvis, un attroupement attire leur attention : une jeune femme portant une voilette bleue identique à celle de la femme aperçue auparavant au bras de son amant est retrouvée sans vie au bas des tours. Qui est cette femme? S'est-elle suicidée ou bien l'a-t-on précipitée dans le vide? Et qu'est-ce que le capitaine de Saint-Briac, arrêté à sa descente des tours, a à voir dans cette affaire?
C'est ce que Daubrac et Mériadec, aidés de Rose Verdière, la charmante fille du gardien des tours, et de Fabreguette, peintre farfelu et témoin oculaire du drame, vont tenter de découvrir en même temps que M. de Malverne, juge d'instruction et intime de Saint-Briac.
Au bord de la ruine, le baron Hervé de Scaër accepte d'épouser la belle et riche Mle de Bernage. Lors d'une soirée costumée, une femme déguisée en domino blanc l'aborde et lui remet une lettre cachetée.
Rentré chez lui après quelques événements, en apparence, anodins, dont les retrouvailles avec un de ses anciens gardiens de chèvres, il lit la lettre et se souvient de son amour de jeunesse, disparue sans laisser de traces...
Nous sommes en 1870, et, sur fond de guerre avec la Prusse, nous suivons la passionnante enquête menée par ce noble breton, sur la disparition Georges Nesbitt, sa belle-sœur et sa nièce, une dizaine d'années plus tôt.
Le redoutable chantage qui tient Paris sous sa coupe est en passe de réussir (Les Esclaves de Paris, tome 1).
L'exécution du plan machiavélique ourdi par les trois malfaiteurs, Mascarot, Hortebize et Catenac se déroule si bien que seul un miracle semble maintenant pouvoir sauver les victimes de la catastrophe finale.
Peu à peu avec une minutie et une précision d'orfèvre, l'étau s'est resserré sur les divers protagonistes qui, insensiblement et dans la plus parfaite ignorance, semblent s'acheminer vers un désastre annoncé.
Dans Le secret des Champdoce, la machination arrive à son terme. Devant une telle maestria dans le crime, il faudra alors toute la clairvoyance et le génie du premier des détectives, Monsieur Lecoq, pour apporter des lumières à tant de ténèbres.
Situé entre L'Affaire Lerouge et Monsieur Lecoq, il fait partie de la grande saga policière de Gaboriau et est sans doute l'un de ses romans les plus accomplis ; bizarrement il est également l'un des moins connus et n'a pas été republié depuis des décennies alors qu'il connaît des rééditions régulières en Angleterre et aux Etats-Unis.
Un vol important a été commis rue de Provence, à Paris, au préjudice de la banque Fauvel. Or, deux personnes seulement connaissaient la combinaison du coffre duquel 300 000 francs ont été soustraits...
Après une enquête sommaire, la police arrête Prosper Bertomy, le caissier principal. Mais une seconde enquête commence, menée par l'inspecteur Fanferlot, surnommé l’Écureuil, qui découvre l'existence d'une mystérieuse jeune femme, Nina Gipsy, qu'entretenait le caissier... Fanferlot fait alors appel au redoutable policier Lecoq. Aux côtés de celui-ci, il remonte la piste d'une affaire infiniment plus complexe. Et nous voilà transportés des années en arrière, sous la Restauration, tandis que l'auteur nous dévoile une mystification d'envergure, historique autant que criminelle.
Émile Gaboriau (1832-1873) peut à juste titre être considéré comme le père de la fiction policière moderne. Ses chefs-d’œuvre : Monsieur Lecoq, Dossier 113 ou L'affaire Lerouge ont largement influencé des auteurs comme Conan Doyle ou Agatha Christie et méritent d'être relus aujourd'hui.
Le petit vieux des Batignolles est une histoire policière des plus classiques : un meurtre, une victime, un enquêteur et, forcément... un coupable !
Écrite à la fin du Second Empire, on y fait la connaissance de Méchinet, un enquêteur débonnaire et patient qui, bien avant Holmes ou Poirot, va mettre en place les mécanismes subtils de l'investigation policière.
Il n'hésite pas à se lancer sur plusieurs pistes quitte à tout reprendre de zéro pour résoudre son énigme. Car, pour lui, une seule chose compte : découvrir qui a tué le petit vieux des Batignolles.
Les deux nouvelles qui composent Mariages d'aventure dénoncent les fléaux sociaux de l'époque.
Dans Monsieur J.D. de Saint Roch, ambassadeur matrimonial, on assiste à la naissance historique de l'agence du même nom dont les activités reposent essentiellement sur la spéculation des sentiments humains.
Promesses de mariage permet à l'auteur de s'attaquer aux mariages arrangés qui sont encore monnaie courante sous le Second Empire.
Gaboriau se livre ici à un anti-marivaudage féroce et réjouissant. Moins connues que ses romans, les nouvelles d'Émile Gaboriau sont de véritables petits bijoux littéraires, alliant suspense et peinture, souvent acerbe, des mœurs du Second Empire.
Chaque année, la jeune Mary Morstan, dont le père, officier dans l'armée des Indes, a disparu voilà longtemps, reçoit par la poste le présent d'une perle. Le jour où une lettre lui fixe un mystérieux rendez-vous, elle demande au célèbre Sherlock Holmes de l'y accompagner... Cependant que le bon Dr Watson est conquis par le charme de la jeune fille, nous nous enfonçons dans une des plus ténébreuses énigmes qui se soient offertes à la sagacité du détective. L'Inde des maharajahs, le fort d'Agra cerné par la rébellion des Cipayes, le bagne des îles Andaman sont les décors de l'extraordinaire aventure qu'il va reconstituer, et qui trouvera sa conclusion dans les brouillards de la Tamise...
Une des plus inoubliables aventures de Sherlock Holmes, publiée pour la première fois en 1889.
Un meurtre a été commis au château d'Orcival, propriété du comte de Trémorel. Alors que la police est persuadée d'avoir trouvé les coupables et réglé cette sanglante affaire, l'agent de sûreté Lecoq arrive de Paris et remet tout en question. Ce dénouement rapide lui paraît en effet bien illusoire. Il redémarre l'enquête avec ses méthodes d'investigation très personnelles, examine soigneusement les circonstances du crime, rassemble des détails, découvre des mobiles, relie d'improbables protagonistes et fait éclater la vérité à la surprise générale.
Après Dossier 113, Monsieur Lecoq et L'affaire Lerouge, Gaboriau nous emmène une fois de plus à le suite de son agent de sûreté Lecoq, le premier policier professionnel de la littérature.
Une femme d’une cinquantaine d’années, la veuve Lerouge, est retrouvée sauvagement assassinée dans sa maison. Tous les indices conduisent à un jeune homme de bonne famille : les preuves matérielles sont accablantes.
L’assassin paraît tout désigné et l’affaire bouclée, quand le doute s’immisce dans l’esprit de l’un des enquêteurs, le père Tabaret.
Certains faits le poussent à envisager le meurtre sous un autre angle, et ses découvertes réserveront bien des surprises aux lecteurs.
Inspirée d’une affaire criminelle qui défraya la chronique, L’Affaire Lerouge est le premier roman « judiciaire » français. Son auteur, Émile Gaboriau, élabore une intrigue policière à la construction astucieuse, doublée d’une histoire amoureuse.
Arthur Conan Doyle, autre père du roman policier, était un grand lecteur et admirateur de Gaboriau. Il reconnaîtra d’ailleurs volontiers l’influence de Tabaret et de Lecoq sur la création de son héros mythique, Sherlock Holmes.
Quel secret recèle ce bouchon de cristal tant convoité ? Pourquoi certains iraient-ils jusqu'au meurtre pour se le procurer ? Arsène Lupin mène l'enquête. Et notre brillant gentleman devra user de tout son brio pour faire échouer les plans d'un adversaire... redoutable !
Arsène Lupin, le génial, l'invincible Lupin, acculé à se défendre!
Lupin bafoué, Lupin ridiculisé par un insaisissable adversaire! Le gentleman-cambrioleur sur le point d'être livré à la police! Comment les rôles ont-ils pu être à ce point renversés?
Ses complices ont été arrêtés, condamnés. Déjà la guillotine dresse son ombre sinistre sur le boulevard Arago. Un innocent va payer de sa vie sa confiance en Lupin...
Pour le sauver, un seul moyen: s'emparer du bouchon de cristal, l'arracher à l'adversaire qui se croit le maître du monde, provoquer l'effondrement d'un ennemi triomphant.
Et Lupin acculé, démasqué, terrassé, Lupin se redresse soudain! Lupin redevient Lupin! Lupin avec sa fougue, avec son éternelle jeunesse, Lupin contre-attaque!...
L’histoire débute en 1812, au cours de la retraite de Russie, durant laquelle le colonel Armand de Kergaz, un noble de Bretagne, est assassiné par son aide de camp, le capitaine Felipone. Quatre ans plus tard, la veuve du capitaine de Kergaz, dont elle a eu un fils, également prénommé Armand, épouse le meurtrier de son époux, Felipone, avec lequel elle a un second fils, Andrea.
Le récit reprend en 1840 avec la lutte entre ces deux demi-frères ennemis, le comte Armand de Kergaz et Andréa, aidé par la courtisane Baccarat. Andréa cherche à s’approprier l’héritage du baron Kermor de Kermarouet, dont Armand est l'exécuteur testamentaire. Pour parvenir à ses fins, il n'hésite pas à persécuter trois couples innocents.
Rocambole apparaît pour la première fois dans ce roman avec un rôle secondaire. Âgé de douze ans, l'adolescent surnommé Rocambole était l'associé de la cabaretière Fipart avant de devenir le jeune bras droit du criminel sir Williams.
...On la pressa de questions. Elle n’y répondit pas tout de suite. C’était une femme qui parlait peu d’elle et dont la vie restait assez mystérieuse, même pour ses amies intimes. Avait-elle aimé depuis la mort de son mari ? Avait-elle cédé à la passion de quelques-uns de ces hommes qu’attiraient son ardente beauté, ses cheveux blonds et ses doux yeux bleus ? On le croyait, les méchantes langues la disaient même capable de fantaisies, où il y avait parfois plus de curiosité que d’amour. Mais, au fond, on ne savait rien. Aucun nom ne pouvait être cité.
Plus expansive, pourtant, ce jour-là, elle ne se fit pas trop prier et souleva un petit coin du voile...