En juin 1944, le père de Mathias, le petit Mainou, neuf ans, vient de perdre sa mère, morte en couches. On décide de l’envoyer, caché dans une charrette à foin, par-delà la ligne de démarcation, chez sa grand-mère qui a une ferme en Lorraine. Ce sont ces derniers mois de guerre, vus à hauteur d’enfant, que fait revivre Mathias Malzieu, mêlant sa voix à celle de son père. Mainou va rencontrer cette famille qu’il ne connaît pas encore, découvrir avec l’oncle Emile le pouvoir de l’imagination, trouver la force de faire son deuil et de survivre dans une France occupée.
Il aura fallu plus de six ans à Mathias Malzieu pour écrire ce Guerrier de porcelaine, son roman le plus intime, où, alliant humour et poésie, il retrace l’enfance de son père et s’interroge sur les liens puissants de la filiation.
" Un magnifique livre sur le deuil, l'espoir, les rêves [...]"Aujourd'hui en France
" Un roman poétique et terriblement émouvant."Biblioteca
" On adore [...] Mathias Malzieu signe un récit plein d'humanité et d'amour à la gloire de son père." Femme actuelle
Danielle Steel livre un témoignage émouvant sur le travail qu'elle a effectué pendant onze ans auprès des sans-abri de San Francisco.
Après la mort de son fils, Danielle Steel est anéantie par le chagrin. Afin de redonner un sens à sa vie, elle décide de s'engager auprès des sans-logis de San Francisco, et fonde l'association Yo ! Angel ! pour leur venir en aide. Pendant onze ans, accompagnée de bénévoles, elle sillonne une fois par mois les rues de la ville afin d'apporter aux plus démunis non seulement des produits de première nécessité comme des vêtements chauds et des duvets, mais aussi du réconfort et de l'espoir.
Au fil de ce récit remarquable de sincérité, Danielle Steel évoque les rencontres qui l'ont marquée, bouleversée, parfois effrayée. Tout en dénonçant la passivité et l'indifférence des pouvoirs publics face à la précarité, elle invite chacun d'entre nous à offrir l'espoir.
Comment un mythe façonne-t-il une région et ses habitants ? Pourquoi croit-on au fantastique ?
Sonja Delzongle, pour qui la différence, la solitude, la marginalité ont toujours été source d'inspiration, s'interroge sur la force des figures extraordinaires.
Et plus particulièrement de Nessie, créature des profondeurs lacustres, autour de laquelle on trouve : des îles riches en légendes, des canulars,
de présumées apparitions, de sérieuses études scientifiques ayant abouti à 600 prélèvements d'ADN et surtout des doux dingues, des aventuriers du lac pour qui le monstre est devenu le quotidien. Partie sur les terres noires d'Écosse qui entourent le Loch Ness pour saisir l'esprit des Highlands et apprécier le trouble de ses eaux, elle est revenue avec un récit alternant enquête, rencontres improbables et voyage – tant intérieur qu'extérieur.
Au cœur d'un naufrage, continuer d'aimer
Cécile et Daniel, Daniel et Cécile, une vie d'amour de plus de trente ans. Des responsabilités en entreprises, des enfants, des voyages à travers le monde, ils ont tout partagé. Et puis un jour, un mot qui manque, un geste qui se fige. Cécile s'inquiète pour Daniel. Il lui faudra attendre deux ans pour qu'un médecin mette enfin un nom sur ce qui arrive à Daniel. Alzheimer, ce mot qui fait peur.
Pour ces deux-là, l'amour est plus fort que la peur. C'est ce que raconte Cécile Huguenin, psychologue et coach de profession. Elle le raconte avec des mots qui sauvent ses mots à lui. Elle le fait si bien qu' Alzheimer mon amour est aussi une œuvre littéraire, un roman où tout est vrai. Et où elle s'interroge : " Qui est cet inconnu que j'ai connu ? "
Daniel, grâce à Cécile, n'est pas muet. Pour la première fois dans un livre sur cette terrible maladie, le lecteur peut entrer dans la tête d'un être humain atteint d'Alzheimer, qui est encore vivant et qui n'est déjà plus là. Ces phrases qu'il dit parfois, elle les a recueillies, comprises, elle nous les livre. Comme les poèmes que Daniel a écrit tout au long de sa vie, qu'elle a retrouvé et qui paraissent aujourd'hui prémonitoires.
Alzheimer mon amour est un témoignage bouleversant. Le récit du quotidien dans la maladie. L'amour au cœur de la tempête.
Le 9 avril 1940, Hitler lance ses troupes à l'assaut de la Norvège. Au petit matin. Sans crier gare. C'est alors qu'un homme sort de l'ombre, Vidkun Quisling. Voilà venue son heure, celle de son rendez-vous avec l'Histoire. Quisling prend le pouvoir et fait allégeance à Hitler. L'Occupation allemande durera cinq ans. Aujourd'hui le patronyme Quisling est devenu synonyme de traître, l'anglais allant même jusqu'à forger le néologisme to quisle.
Les faits sont là. La haute trahison avérée. Le chemin de la trahison est le premier ouvrage en langue française consacré à cette période de l'histoire de la Norvège.
Jean-Jacques Goldman n’est pas seulement un grand nom de la chanson. Il est aussi un enfant d’immigrés juifs devenu la personnalité préférée des Français, un artiste engagé après la mort des utopies, un artisan au coeur des industries culturelles, un homme en rupture avec les codes virils. Le succès n’a affecté ni sa droiture ni son humilité.
Pour exister, Goldman a dû composer avec les règles de son temps, mais il a fini par composer lui-même l’air du temps, les chansons que les filles écoutaient dans leur chambre, les tubes sur lesquels tous les jeunes dansaient, les hymnes des générations qui se pressaient à ses concerts.
Et puis, au sommet de la gloire, l’hyperstar a choisi de se retirer. Dans la folie des réseaux sociaux, son invisibilité le rend étrangement visible. À force d’absence, et parce qu’il n’a jamais été aussi présent, Goldman est devenu un mythe.
Ce livre retrace le parcours d’un artiste exceptionnel, tout en racontant nos années Goldman.
PRIX PULITZER 2021
Dakota du Nord, 1953.Thomas Wazhashk, veilleur de nuit dans l’usine de pierres d’horlogerie proche de la réserve de Turtle Mountain, n’est pas près de fermer l’œil. Il est déterminé à lutter contre le projet du gouvernement fédéral censé « émanciper » les Indiens, car il sait bien que ce texte est en réalité une menace pour les siens.
Contrairement aux autres jeunes employées chippewas de l’usine, Pixie, la nièce de Thomas, ne veut pour le moment ni mari ni enfants. Pressée de fuir un père alcoolique, insensible aux sentiments du seul professeur blanc de la réserve comme à ceux d’un jeune boxeur indien, elle brûle de partir à Minneapolis retrouver sa sœur aînée, dont elle est sans nouvelles.
Pour « celui qui veille », n’ayant de cesse d’écrire aux sénateurs dans le but d’empêcher l’adoption de la loi, quitte à se rendre lui-même à Washington, comme pour Pixie, qui entreprend le premier voyage de sa jeune existence, un long combat commence. Il va leur révéler le pire, mais aussi le meilleur de la nature humaine.
Inspirée par la figure de son grand-père maternel, qui a lutté pour préserver les droits de son peuple, Louise Erdrich nous entraîne dans une aventure humaine peuplée de personnages inoubliables. Couronné par le prix Pulitzer, ce majestueux roman consacre la place unique qui est la sienne dans la littérature américaine contemporaine.
" Magnifique. "Le Monde
" Coup de coeur. " Marie-Claire
" Capital. " Causette
" À l'origine de ma venue au monde, de notre venue au monde à tous les onze, il y a l'amour que se sont déclaré nos parents. Toutes les souffrances qu'ils se sont infl igées par la suite, toutes les horreurs dont nous avons été les témoins, ne peuvent effacer les mots tendres qu'ils ont échangés durant l'hiver 1944. "
De l'Occupation jusqu'à nos jours en passant par la guerre d'Algérie et Mai 68, des avenues chics de Neuilly aux cités dortoirs de Rueil, Lionel Duroy retrace l'itinéraire chaotique d'un enfant, puis d'un homme, pris au piège d'une odyssée familiale désastreuse. Un roman poignant qui fouille les mentalités françaises des cinquante dernières années.
" De livre en livre, Lionel Duroy interroge l'intime. Pour atteindre, dans la mise en mots d'une histoire personnelle, l'essence même de son regard sur la vie, sans fard. Magistral ! " Philippe-Jean Catinchi, Le Monde
Un autre Eden nous emporte sur les traces d'un type génial et malgré tout méconnu, Jack London, accompagné de notre fils Martin car tous les deux sont nés un jour de janvier 76. On y découvre des femmes magnifiques, une robe en feuilles de cocotier, des aventures hors du commun, une machine à best-sellers, la permanence d'une pauvreté qui devrait nous être insupportable, un vélo, des grandes poudreries et les mers vertes du Sud, le poids du chagrin, une joie supérieure, des contradictions en tout genre, l'Enfer et l'Éden, les illusions et les désillusions du socialisme, des eucalyptus et des phoques, des invités surprises, le tumulte des relations entre parents et enfants, des vies, des capricornes, l'impératif " Je me souviens ", la route, le bord de la route, un vieux chien avec des yeux mouillés, notre incurable légèreté.
" Aux morts pour qu'ils vivent. Aux vivants pour qu'ils aiment ".
Voici deux bonnes raisons d'écrire un roman.
B. C.
Bernard Chambaz est romancier, poète, historien. Il a notamment reçu le prix Goncourt du premier roman en 1993 pour L'Arbre de vies (F. Bourin), le prix Apollinaire 2005 pour Été (Flammarion), le prix Jouvenel de l'Académie française et le Grand Prix de littérature sportive en 2014 pour Dernières Nouvelles du martin-pêcheur (Flammarion).
De l'enquête journalistique à la biographie romancée
Inspirée d'une histoire vraie
Pour ses amis, sa famille, ses voisins, Molly Norris a disparu en septembre 2010. En quelques jours, presque toute trace de son passage sur Terre a été effacée.
Elle a intégré le programme de protection des témoins du FBI. Trempait-elle dans un sombre trafic de traite humaine, s’était-elle attaquée à un malfrat trop influent ?
Non, Molly était caricaturiste et elle a pris parti en pleine polémique sur les représentations du prophète Mahomet. Son dessin est devenu viral, les menaces de mort ont afflué, son monde s’est emballé.
Cela va faire 10 ans qu’elle a disparu. Un destin pour lequel Sophie Carquain, romancière et journaliste, s’est passionnée.
« Il m’a fallu faire face à cette situation inédite : écrire la biographie romancée de quelqu’un qui vit encore mais n’existe plus sous son vrai nom.
Je suis donc partie en quête d’informations "vraies", j’ai utilisé tout ce que j’ai pu, puis, quand plus rien n’était disponible, j’ai basculé dans le roman.
Quand l’enquête tourne court, alors, c’est la romancière qui vient au secours de la journaliste. Tout est vrai. Et tout est inventé. Ce livre est aussi le récit d’une enquête. » Sophie Carquain
L'auteur
Sophie Carquain, journaliste et écrivaine, a écrit plus de 200 histoires, contes et romans pour enfants et adultes traduits en plusieurs langues. Elle est notamment l'auteure de Trois filles et leurs mères aux éditions Charleston (+ de 10 000 ex. vendus).
Alias Janna est le récit d’une découverte effrayante que fait l’auteure en 2014 dans les archives de la police secrète bulgare alors qu’elle accompagne sa fille qui réalise un documentaire sur ses origines.
Cette révélation oppose la mère et la fille dans un conflit de générations à la recherche de la vérité et du passé.
Coincée entre la fiction politique et la fable cinématographique qui la met au pied du mur, Milena Makarius remonte le fil de son histoire qui est à la fois la sienne et celle de son double au nom de code Janna.
Elle donne voix aux fantômes du passé qui la conduisent à mesurer la loi du mensonge et du silence imposée par le régime totalitaire.
Récit implacable où le réel sert la fiction – et la fiction, le réel.
Née en Bulgarie, Milena Makarius vit en France depuis 25 ans. Maître de conférences en littérature, elle consacre son temps entre le dessin, la peinture et l’écriture.
Moins d'EnjoyPhoenix, plus de Marie :
"J'ai eu une envie, l'envie de raconter une histoire, de partager quelque chose de différent avec vous. Moins de vidéos, plus de mots, moins d'EnjoyPhoenix@, plus de Marie.
C'est le pourquoi de ce livre. Kaléidoscope d'instants, Polaroid d'images... Rassurez-vous, ce n'est pas une biographie... à 19 ans, vous rigolez.
Simplement un regard, une réflexion spontanée sur des sujets un peu mis à l'écart dans les médias, de ces sujets peu accrocheurs : être bien dans sa peau avec... un appareil dentaire, des cheveux gras, de l'acné sévère, le harcèlement scolaire, la famille décomposée... et le reste, le Net, les réseaux sociaux, tout y est, le meilleur comme le pire.
Au travers d'anecdotes, de confidences, d'un vécu de youtubeuse, ce livre est un petit GPS décalé pour les jeunes connectés, recueil sans prétention, afin de ne pas commettre les mêmes erreurs, les miennes bien sûr...
Et peut-être de gagner du temps sur celui que l'on n'a pas.
Avec recul et humour, témoignage de la réalité quelquefois complexe du jeune âge, car la vie d'ado est une énigme pour les adultes. "
Marie Lopez a 19 ans et vit à Lyon. En 2011, elle s'est lancée dans l'aventure des chaînes YouTube en publiant une vidéo de conseils coiffure.
4 ans et 300 vidéos plus tard, Marie, sous le nom d'EnjoyPhoenix, est devenue la première youtubeuse de France, avec plus de 1,3 million d'abonnés.
Fasciné par la trajectoire de Stephen Crane (1871-1900), comète rimbaldienne de la littérature américaine, mort de la tuberculose à 28 ans, Paul Auster remet en lumière sa vie et son œuvre, lui rendant ainsi un hommage éclatant, celui d’un “vieil écrivain empli d’admiration pour le génie d’un jeune écrivain”.
D’abord journaliste à New York, Crane commence à écrire en 1893 et, après de nombreux revers, connaît le succès avec “L'Insigne rouge du courage”. Se débattant toute sa vie avec le manque d'argent et les dettes, Crane travaille sans relâche, couvre divers conflits, écrit articles, poèmes, nouvelles et romans. Il s'installe finalement avec sa compagne en Angleterre, où il devient l'ami de Henry James et de Joseph Conrad, qui dira de l’une de ses œuvres : C’est la vérité même de l'art.
" Profondément original et bouleversant, Balèze déconstruit tous nos préjugés sur la condition des Noirs aux États-Unis. " LA Times
L'un des meilleurs récits de 2018 selon le New York Times
Partant de son enfance dans le Mississippi, passée aux côtés d'une mère brillante mais compliquée, Kiese Laymon retrace les événements et les relations qui l'ont façonné. De ses premières expériences de violence et de racisme jusqu'à son arrivée à New York en tant que jeune universitaire, il évoque avec une sincérité poignante et désarmante son rapport au poids, au sexe et au jeu, mais aussi à l'écriture. En explorant son histoire personnelle, Kiese Laymon questionne en écho la société américaine ; les conséquences d'une enfance passée dans un pays obsédé par le progrès mais incapable de se remettre en question.
Récit intime qui met en lumière les échecs d'un pays, Balèze est un formidable acte de défi et de courage.
- Andrew Carnegie Medal for Non-Fiction
Reconstitution sensible, sous la forme de sept textes, de la vie de Frida Kahlo (1907-1954), figure mythique de l'art du siècle dernier. Sept chapitres, où l'on croise Diego Rivera bien sûr, mais aussi la photographe-portraitiste Gisèle Freund mais encore Léon Trotski dont elle a été la maîtresse lorsqu'il vécut son exil au Mexique.
Récit subjectif plein de sensibilité, la vie de Frida Kahlo est ici vue par Gérard de Cortanze à l'aune d'événements ou de rencontres qui ont marqués son existence et imprégnés sa création.
Comme beaucoup de couples de femmes, Anabelle et Pinky veulent un enfant. Elles se mettent alors à la recherche du donneur idéal.
À l’occasion d’un apéritif bien arrosé, elles se confient sans retenue à Jérôme, un ami hétéro, père de famille qui propose spontanément son aide. BINGO !
Le lendemain, dégrisé, il commence à hésiter, se renseigne, tergiverse un peu et finalement accepte de leur donner une de ses précieuses petites graines... et ça marche !
Commence alors le cycle habituel de ce genre d’heureux événement : grossesse, naissance, vie en rose puis en « blues », car tout n’est pas si simple entre un couple de lesbiennes en osmose et ce géniteur devenu envahissant.
Papa Graine, c’est un récit à trois voix, tendre et sincère.
Pudique, mais pas trop... Où l’on rigole souvent de ce trio improbable.
L’amour et l’amitié s’accordent pour accompagner un enfant bien dans ses baskets sur les chemins de la vie.
Isabelle Maltese est actrice, réalisatrice, musicienne et coach sportive.
Audrey Hervé est professeur de mathématiques et photographe.
Guillaume Chérel est journaliste, auteur d’une quinzaine de livres dont Un bon écrivain est un écrivain mort (Éditions Mirobole, 2016).
New York, 1926.
La jeune Willy est dactyclo la journée, placeuse au théâtre le soir, dans l’univers enchanté de la musique, sa véritable passion. Si le personnel n’a pas accès à la salle durant les concerts, elle peut se réfugier dans les toilettes des hommes, juste sous la scène. Là, elle ferme les yeux et s’imagine diriger la centaine de musiciens.
Mais le jour où le théâtre accueille le célèbre chef d’orchestre Mengelberg, Willy décide d’assister au concert, quitte à perdre son emploi. Pour devenir cheffe d’orchestre, elle se doit d’écouter les plus grands ! Et qu’importe si c’est un métier d’homme, s’il est impensable, et même inconvenant qu’une femme tienne la baguette sur scène. Pour accomplir sa destinée, elle est prête à surmonter tous les obstacles qui se dresseront sur son chemin.
La vie exceptionnelle d’Antonia Brico, la première cheffe d’orchestre au monde, une femme déterminée à poursuivre sa passion dans un siècle qui n’y était pas préparé.
« EN CES TEMPS DE #METOO ET DE DÉBATS SUR LE PLAFOND DE VERRE, MARIA PETERS FAIT REVIVRE UNE FEMME FASCINANTE. »
de Volkskrant
Biographie de l'auteure :
Maria Peters est scénariste et réalisatrice aux Pays-Bas. Fascinée par la vie d’Antonia Brico, la première cheffe d’orchestre, elle se plonge dans les recherches. Le destin de cette femme extraordinaire lui a inspiré un biopic et son premier roman, Antonia, la cheffe d’orchestre, qui a obtenu un large succès international. Il est finaliste 2021 du Prix littéraire des Lycéens de l’Euregio.
Lire ce livre s’apparente à boire un verre dans un bar avec un inconnu, un inconnu intéressant. Ce premier récit est l’histoire d’un journaliste qui a vécu à Bahreïn mais qui n’était pas sensé y aller.
Il nous raconte son voyage, d’abord avec l’étonnement d’un premier regard, puis avec la profondeur d’un excellent chroniqueur : des détails les plus simples (et pourtant invraisemblables), comme chercher une maison à louer, jusqu’aux détails plus précis de l’implantation chiite dans les pays du Golfe.
La voix de l’auteur, sérieuse et profonde quand il faut, mais aussi candide, drôle et subjective, se balade entre la finesse du regard et humour, loin de l’attitude du vaillant reporter de guerre qui a tout vu et tout vécu. C’est pourquoi on a envie de le suivre, parce qu’on se sent proche de lui, et on l’écoute nous décrire les subtilités géopolitiques du Moyen-Orient mais aussi la visite rocambolesque de Michael Jackson à Bahreïn, les manifestations et répressions de 2011 et les menus des restos des expatriés, la construction des îles artificielles faramineuses et le sort de la moitié de la population, composée d’esclaves modernes.
En prenant ce qu’il y a de mieux dans le récit de voyage et dans le reportage, ce récit nous émerveille : il rend passionnant un sujet auquel nous ne nous serions jamais intéressés si on n’avait pas rencontré ce type sympa et intéressant au bar.
« Même le Graham Greene le plus humaniste de La Puissance et la Gloire serait fier de la prose enjouée, le regard sans préjugés et l’humour léger et délicat [de ce récit]. » - El Cultural
« Une œuvre vraiment passionnante pour toute personne intéressée par le "narrative non-fiction". » - Diario de Noticias
Dans le Londres d’avant-guerre, deux petites filles se promènent avec leur gouvernante.L’une d’elles accèdera bientôt au trône.
Les princesses Elizabeth et Margaret adorent Marion, qui leur fait découvrir un monde inconnu : la piscine, le métro, les grands magasins ! Entre elles se tisse un lien d’affection unique : Marion, qui veille sur les fillettes comme une mère, est leur confidente privilégiée. Au risque de sacrifier sa propre existence…
Inspiré de la vie de Marion Crawford, La Gouvernante royale est un formidable roman d’amour, de sacrifice et d’allégeance. On y voit grandir, sous les yeux de Marion, Margaret et Elizabeth. On y vit de l’intérieur les drames et les joies des Windsor, de l’abdication d’Edouard VIII au glamour du couronnement d’Elizabeth II. On y découvre enfin le destin d’une jeune femme que rien ne prédestinait à vivre dans l’ombre de la famille royale.
Un été incandescent dans la vie de la future Gisèle Halimi.
Juillet 1945. Chaque matin, sous un soleil brûlant, Gisèle piétine devant la Résidence générale de Tunis, déterminée à obtenir le papier qui lui donnera des ailes : un ordre de mission avec Paris pour horizon. Car Gisèle veut étudier à la Sorbonne et devenir avocate. Elle veut lutter contre l'injustice, elle veut se battre pour le droit des femmes - deux combats qui s'enracinent dans son enfance.
Face à la mer, l'été de ses 18 ans, Gisèle navigue dans ses souvenirs, le regard tourné vers l'avenir.
"Victor" est un récit de famille. Claudie Gallay y écrit l’histoire de son grand-père, abandonné lorsqu’il était enfant, et y dresse, en filigrane et au gré des narrations familiales, le portrait fictif ou réel de son arrière-grand-père, Victor. Le texte interroge ainsi la fiction : nos souvenirs et les anecdotes transmises étant déjà une réécriture de notre propre histoire.
Cadillac, la ville qui doit vivre avec les fous.
On l'appelle la ville des fous. Pourtant, les touristes pourraient flâner dans Cadillac, une bastide en bord de Garonne à trente kilomètres de Bordeaux, sans soupçonner qu'elle abrite, en son centre, un hôpital psychiatrique, depuis le XVIIe siècle.
Les malades s'attardent aux terrasses des cafés. Certains logent en ville, après des années d'enfermement. Un marchandage permanent, aux règles invisibles, s'opère entre le dedans et le dehors, entre raison et folie. Pendant des journées, assise sur un banc dans le parc de l'hôpital, Ixchel Delaporte a laissé les patients venir se confier à elle. Elle a entendu résonner les cris dans les unités fermées. Elle s'est attachée à ceux qui tentent de retrouver à l'extérieur une vie ordinaire,
si précieuse. Par ce récit intime et vibrant d'une saison à Cadillac, Ixchel Delaporte révèle une planète invisible.