Par l'autrice de Les passeurs de livres de Daraya Grand Prix des lectrices Elle
Göktay est professeur à l'université du Bosphore à Istanbul. Idéaliste, adoré de ses étudiants, il a séduit Ayla, professeure de français, avec un poème. La vie est douce quand on est jeunes, amoureux et parents comblés d'une petite fille.
Mais Göktay refuse de vivre dans une bulle. Pour avoir signé une pétition de plus, une pétition de trop, il est arrêté et jeté en prison. La répression menée par le président Erdogan s'abat, féroce et violente.
Des milliers d'activistes, de journalistes, de fonctionnaires et
d'universitaires sont réduits au silence par un pouvoir cynique, habile à manipuler l'opinion.
Ayla s'était toujours retenue de s'engager : le confort du quotidien et sa famille comptaient par-dessus tout. Bouleversée de voir Göktay sombrer dans le désespoir et révoltée par l'injustice, elle décide de reprendre le flambeau.
Un roman de colère et d'amour, traversé par l'Histoire.
Orphelin de mère, mis à l’écart par son père, il a grandi dans la compagnie des livres qui lui ont offert une nouvelle langue. Depuis toujours, il est convaincu d’avoir un don : s’il écrit, il repousse la mort ; celui qu’il enferme dans les phrases de ses cahiers gagne du temps de vie. Telle une Shéhérazade sauvant ses semblables, il expérimente nuit après nuit la folle puissance de l’imaginaire. Ce soir, c’est auprès de son père moribond qu’il est appelé par un demi-frère honni...
Fable, parabole, confession, le deuxième roman de Kamel Daoud rend hommage à la nécessité de la fiction et à l’insolente liberté d’une langue choisie.
Cette nuit magique, inspirée d’un fait réel, est une parenthèse rêvée et folle, une invitation à vivre pleinement sa vie.
Hiver 2021. Vincent Chanaleilles n'a plus d'illusions depuis longtemps. C'est un flic confronté à la solitude, à la barbarie.
Des adolescentes disparaissent, qu'il ne parvient pas à tirer hors de la nuit, un jeune homme en rupture de ban égorge un gardien de la paix au métro Charonne, et Paris s'enfonce dans l'abîme.
Hanté par la mémoire d'un père emporté par Alzheimer, le Capitaine avance dans un pays soumis, pétrifié par la peur. Il sait bien qu'il n'est pas là pour faire triompher la justice ou la vérité, mais pour colmater les brèches.
Les siennes aussi. Nuit après nuit, le Capitaine se lance sur les traces de ce père violent dont il a renié le nom, dont il ignore la langue. Il cherche à comprendre cet immigré algérien, condamné à fuir son commando FLN, perdu à l'aube des années 1960 au coeur du bidonville de Nanterre, puis essayant de se frayer en France un chemin fragile et douloureux. Il revient vers ses racines arrachées et se demande : hérite-t-on du sang noir de son père ?
Je suis le fils de ma peine est un roman sur la France d'aujourd'hui, et d'hier aussi. Un livre qui vous poursuit longtemps.
" Alors donc, j'ai pensé, y avait que ça à faire, et ça suffisait pour que j'aie l'impression d'avoir tout le pouvoir du monde. Un matin, un instant, un petit garçon aux cheveux jaunes. En fait, c'était pas grand-chose. "
Peut-on pardonner l'impardonnable ?
Chrissie est une enfant solitaire qui grandit dans une banlieue anglaise sordide. Délaissée par un père absent et une mère démissionnaire qui fait tout pour ne plus avoir à s'occuper d'elle, son quotidien est violent et misérable. La seule chose qui donne à Chrissie l'impression d'être vivante, c'est son secret. Et rien que d'y penser, elle en a des papillons dans le ventre.
Le premier jour du printemps, elle a tué un petit garçon.
Quinze ans plus tard, Chrissie s'appelle Julia. Elle cache sa véritable identité et tente d'être une bonne mère pour Molly, sa fille de cinq ans, malgré ses nombreuses inquiétudes. Va-t-elle pouvoir subvenir aux besoins de sa fille ? Réussir à lui donner ce qu'elle n'a jamais reçu ? Quand, un soir, elle commence à recevoir de mystérieux appels, elle craint que son passé ne refasse surface. Et que sa plus grande peur, celle de se voir retirer Molly, ne soit sur le point de se réaliser.
Revenant sur les lieux pour se défaire enfin d'une maison qu'elle a jadis acquise sur la côte Atlantique, l'héroïne de ce roman, Hélène, affronte les fantômes du passé qui, secrètement, parasitent son existence, tout en traversant les zones de turbulences que provoquent des rencontres nouvelles. S'ensuivent de nombreuses déflagrations qui vont déplacer les lignes de son existence, passée comme présente, mettre en déroute tous ses démons personnels et lui permettre de s’ouvrir aux initiations qui l’attendent afin de vivre la mutation libératrice et amoureuse à laquelle elle ignorait si ardemment aspirer.
À San Francisco, il pourrait exister pour lui-même. Et même s'il n'aime pas penser à ça, le moment est venu de se poser la question : et si la femme de Helster Street avait raison ? Cette simple éventualité prête une tout autre couleur à sa vie, et tout semble alors urgent, scintillant, précieux. New York, été 1969. Pour tromper l'ennui, les enfants Gold ne trouvent rien de mieux à faire que d'aller consulter une voyante capable de prédire avec exactitude la date de leur mort.
Si Varya, Daniel, Klara et Simon veulent tous savoir de quoi demain sera fait, ils sont loin de se douter de ce qui les attend. Des années plus tard, hantés par la prophétie, ils vont faire des choix de vie radicalement opposés. Lorsque le premier d'entre eux trouve la mort à la date annoncée par la voyante, les trois autres craignent le pire. Doivent-ils prendre au sérieux cette prémonition ? N'est-ce la puissance de l'autosuggestion qui pousse les Gold à faire des choix qui les conduisent irrémédiablement vers leur mort ? Fresque de grande envergure, à l'ambition et à la profondeur remarquables, Les Immortalistes se situe entre le destin et le libre arbitre, le réel et l'illusion, l'ici-bas et l'au-delà.
Une ode magnifique à ce qui nous échappe et à la force implacable des liens familiaux.
Alice, qui s'ennuie, s'endort dans un fauteuil et rêve qu'elle passe de l'autre côté du miroir du salon. Le monde du miroir est à la fois la campagne anglaise, un échiquier, et le monde à l'envers, où il faut courir très vite pour rester sur place. Alice y croise des pièces d'échecs (reine, cavalier) et des personnages de la culture enfantine de l'époque victorienne.
Un émouvant conte social
Lina et Héloïse sont au collège et sont devenues amis depuis qu'Héloïse a aidé Lina en contrôle de géographie. Héloïse vit un peu à l'écart du reste de la classe, et un jour, invite Lina à un goûter chez elle. Quel faste ! La jeune fille vit dans un véritable château, aux pièces immenses, à l'ameublement si chic, à la décoration somptueuse. Sa chambre est le rêve de tous les enfants, spacieuse, équipée de tous les gadgets dernier cri. Sa mère, si distinguée, les accueille avec élégance, avant de reprendre son téléphone pour une " conf'call ".
Lina est bouleversée. Chez elle, dans son HLM, tout est si petit, étriqué, et sa mère si présente qu'elle n'a jamais de réelle intimité.
Alors, Lina se mure. Il ne lui est plus possible de revoir Héloïse qui ne comprend rien à ce brusque revirement. Honte, jalousie, Lina refuse d'inviter son amie à son anniversaire malgré l'insistance de ses parents.
C'est pourtant Héloïse qui en souffre le plus, très seule dans son palais doré, avec son père toujours en voyage et sa mère accaparée par son travail, alors que Lina vit dans la chaleur de son foyer, modeste mais attentif.
Le dernier roman inédit de l'auteur de La Fenêtre panoramique, paru aux États-Unis en 1984, et traduit pour la première fois en français : l'histoire douce-amère d'un couple dans l'Amérique des années 1950.
New York, années 1950. Michael Davenport, vétéran de guerre, est un jeune poète en herbe, extrêmement ambitieux. Ses efforts pour s'établir par lui-même en tant qu'écrivain, quitte à essuyer des échecs, se heurtent au fait que sa femme, Lucy, possède une fortune privée s'élevant à des millions de dollars. Lucy, élégante et timide, n'est quant à elle jamais tout à fait certaine de ce qu'on attend d'elle. Et les Davenport ne peuvent s'empêcher de se comparer aux autres, dont la vie semble toujours bien plus belle, accomplie et heureuse que la leur...
Dans ce magnifique roman, à la fois mélancolique et tristement drôle, Richard Yates se révèle une fois de plus comme le chroniqueur, tendre et ironique, du " rêve américain " et de ses désillusions.
" Chaque tournure est la définition même de l'intégrité et de la maîtrise stylistique... Un véritable artiste. " The New Republic
Héctor, un clandestin mexicain, se retrouve coincé avec d’autres passagers illégaux dans le camion de leurs passeurs, en plein désert, alors qu’ils tentent comme tant d’autres de rejoindre les États-Unis dans l’espoir d’une vie meilleure. Les coyotes – comme on appelle les trafiquants d’êtres humains de ce côté de l’Atlantique –, prétextant une panne, ont soutiré aux passagers leur argent avant de partir chercher des secours. Quatre longs jours vont s’écouler : alors que les réserves d’eau s’épuisent et que les chances de réchapper de cet enfer s’amenuisent, Héctor, qui ne dispose que du numéro de téléphone d’une femme aux États-Unis, retrace son parcours de Oaxaca à la frontière et révèle par là même la communauté de destins qui unit ces territoires hostiles de part et d’autre du Río Bravo.
Un roman haletant, qui dit l’horreur du trafic de migrants entre le Mexique et les États-Unis et l’incroyable instinct de survie qui nous anime.
John Vaillant vit aujourd’hui à Vancouver et collabore à divers journaux et revues, comme The New Yorker, The Atlantic, National Geographic. S’intéressant aux frictions entre l’homme et son milieu naturel, il a voyagé à travers les cinq continents. L’Arbre d’or, son premier livre (Noir sur Blanc, 2014), a paru au Canada en 2005 et a été récompensé par le prestigieux prix du Gouverneur général. Le Tigre (Noir sur Blanc, 2011) lui a assuré un succès dans de nombreux pays ; en France, ce titre a reçu le prix Nicolas Bouvier en 2012. Les Enfants du jaguar est son troisième roman.
Traques, disparitions, vengeances implacables, assassinats sanglants... un suspense à vous couper le souffle par Harlan Coben, le boss du thriller.
Et si votre vie n'était qu'un vaste mensonge ?
Si l'homme que vous avez épousé il y a dix ans n'était pas celui que vous croyez ?
Si tout votre univers s'effondrait brutalement ?
Pour Grace Lawson, il a suffi d'un seul regard.
Juste un regard sur une photo vieille de vingt ans pour comprendre que son existence est une terrible imposture.
Mais le cauchemar ne fait que commencer...
Lors de la bataille de Solférino, le lieutenant d'infanterie Joseph Trotta sauve la vie de l'empereur d'Autriche François-Joseph, qui le récompense en lui accordant le grade de capitaine et le titre de Baron. Mais cette distinction éloigne notre homme de ses compagnons et de son père, modeste paysan slovène. Coupé de son milieu familial et de ses troupes, il se retrouve enfermé dans une position sociale qui ne lui convient pas. Des années plus tard, découvrant par hasard que le pouvoir a falsifié la réalité historique de son acte de bravoure, tous ses repères volent en éclat. Il quitte l'armée et se retire dans son domaine de Bohème, amer et désabusé. Et c'est à travers son fils, préfet enfermé dans une loyauté et une foi aveugles dans l'Empire, et son petit-fils, poussé à intégrer l'armée dans le respect de la légende des Von Trotta, que l'on suivra le déclin de la lignée, en parallèle avec l'effondrement du régime.
Rébellion générationnelle à tous les étages !
Sixtine, 40 ans, mariée, deux enfants et bourgeoise par excellence, est au bord de la crise de nerfs lorsqu'elle se retrouve contrainte d'héberger ses parents. Leurs rapports se limitent au strict nécessaire depuis qu'elle est adulte et pour cause, elle est la fille de deux ex-stars du punk. Grands-parents déjantés versus fille quadra bien rangée (et même un peu coincée), la maison est à deux doigts d'exploser. Mais pour Constance et Clémence, les deux filles de Sixtine, cette cohabitation tombe du ciel...
À la veille des fêtes, les mauvaises nouvelles s'accumulent et Joséphine se demande si, cette année, elle ne ferait pas l'impasse sur Noël. Mais tandis que le réveillon approche, elle reçoit une péniche en
héritage. La jeune traductrice y voit alors l'opportunité d'un nouveau départ. C'est sans compter sur Maxime, le locataire de l'embarcation. Fermement décidée à le déloger, elle se heurte à son opiniâtreté
autant qu'à son sourire malicieux. Une romance enchantée, avec son lot de hasards, de coïncidences, de malentendus et sa pincée de mystère.
Remède idéal contre la grisaille de l'hiver, le nouveau roman de Nicolas Barreau vous embarque pour une douce traversée de fin d'année.
Dans l'Angleterre du XIIe siècle ravagée par la guerre et la famine, des êtres luttent pour s'assurer le pouvoir, la gloire, la sainteté, l'amour, ou simplement de quoi survivre. Les batailles sont féroces, les hasards prodigieux, la nature cruelle. La haine règne, mais l'amour aussi, malmené constamment, blessé parfois, mais vainqueur enfin quand un Dieu, à la vérité souvent trop distrait, consent à se laisser toucher par la foi des hommes. Abandonnant le monde de l'espionnage, Ken Follett, le maître du suspense, nous livre avec Les Piliers de la Terre une œuvre monumentale dont l'intrigue, aux rebonds incessants, s'appuie sur un extraordinaire travail d'historien. Promené de pendaisons en meurtres, des forêts anglaises au cœur de l'Andalousie, de Tours à Saint-Denis, le lecteur se trouve irrésistiblement happé dans le tourbillon d'une superbe épopée romanesque.
La Dame aux camélias raconte l’amour d'un jeune bourgeois, Armand Duval, pour une courtisane, Marguerite Gautier, atteinte de tuberculose.
Victoire se bat contre une maladie invisible : l'endométriose. Elle décide de s'isoler du monde et peut-être même de mettre fin à ses jours. C'était compter sans Luce, sa meilleure amie, qui est bien décidée à ne pas la laisser renoncer à la vie.
Le bonheur n'est jamais en retard
Victoire Larousse, 28 ans, décide de quitter Paris pour s'isoler. Elle déniche un cabanon perdu dans la forêt normande afin de trouver la paix, de faire le point sur son passé et les épreuves qu'elle subit. Elle se bat contre une maladie invisible, l'endométriose, qui ronge son corps et a ruiné sa vie.
Son but ? Se retirer du monde, se recentrer sur l'essentiel et faire le bilan de son existence.
Mais son plan ne prenait pas en compte Luce, son amie déjantée, et surtout Johann, une rencontre aussi surprenante que déroutante.
Lorsque Luce vient passer un week-end chez Vic, elle comprend que son amie n'a pas abandonné l'idée de mettre fin à ses jours... elle décide alors de payer Johann pour passer du temps avec Victoire, sans que cette dernière le sache.
Victoire parviendra-t-elle à percevoir quelques lueurs d'espoir dans le ciel ?
Plus qu’une histoire de famille, une histoire de la France.
Antoine est né au début des années 1950 dans une famille de paysans. Destiné comme tous les siens aux travaux des champs, il passe sa vie dans les livres et aspire à d’autres horizons. Sa mère réussit à convaincre son père : il fera des études, tandis que son frère, François, prendra la relève à la ferme. Si François perpétue la tradition, Antoine devient professeur et fonde un foyer avec Mathilde à Paris. Dans l’enseignement comme partout, les choses ont changé. Le couple est témoin de l’évolution des mœurs, à laquelle s’acclimatent leurs enfants, qui deviendront pour l’un dirigeant d’une société industrielle, pour l’autre cardiologue.
Sauront-ils malgré tout rester soudés autour des valeurs dont ils sont les héritiers ?
Des années 1950 à nos jours, c’est le reflet d’une société autant que l’âme d’un monde jadis rural que Christian Signol saisit, de son regard profondément humain, dans ce nouveau roman qui embrasse trois générations unies par des racines communes. Couronnant quarante ans de succès, Une famille française constitue la pierre angulaire d’une œuvre en laquelle chacun se reconnaîtra, où Christian Signol célèbre l’universalité des liens familiaux.
Les parcours d’Anna et de Cerise n’ont rien de commun.
Promise à une brillante carrière, Anna étudie la photographie à l’Université de Washington ; lycéenne, Cerise habite en Californie sous l’emprise totale de sa mère. Lorsque chacune des jeunes femmes tombe enceinte par accident, Anna avorte, et Cerise garde l’enfant.
Dix ans plus tard, leur choix aura déterminé le cours de leur vie. D’espoirs en déceptions, de joies en drames, Anna et Cerise, bientôt réunies par le hasard, apprennent à être mères, et à être femmes.
Dans ce roman d’une portée universelle et d’une rare force émotionnelle, Jean Hegland raconte le monde au féminin dans ce qu’il a de plus fondamental : le rapport à l’enfant. Au-delà du choix de donner ou non la vie, elle dit combien le fait d’élever nous construit et transforme notre existence.
Née en 1956 dans l’État de Washington, Jean Hegland est l’autrice de trois romans dont Dans la forêt (Gallmeister, 2017), traduit dans soixante-dix langues. Apaiser nos tempêtes est son second roman paru en français, après une première publication en 2004 sous le titre original Windfalls.
Aujourd’hui, Jean Hegland habite en Californie du Nord où elle se consacre à l’écriture, à l’apiculture et à l’enseignement de creative writing. En 2019, elle a été accueillie par la Fondation Jan Michalski en Suisse pour l’écriture de son prochain roman.
"Le domaine Marchère lui apparaîtrait comme un paysage après la brume. Jamais elle n'aurait vu un lieu pareil, jamais elle n'aurait pensé y vivre." C'est un mariage arrangé comme il en existait tant au XIXe siècle. À dix-huit ans, Aimée se plie au charme froid d'un riche propriétaire du Jura. Mais très vite, elle se heurte à ses silences et découvre avec effroi que sa première épouse est morte peu de temps après les noces. Tout devient menaçant, les murs hantés, les cris d'oiseaux la nuit, l'emprise d'Henria la servante. Jusqu'au jour où apparaît Émeline. Le domaine se transforme alors en un théâtre de non-dits, de désirs et de secrets enchâssés, "car ici les âmes enterrent leurs fautes sous les feuilles et les branches, dans la terre et les ronces, et cela pour des siècles".
Le nouveau roman de Macha Méril, actrice populaire et renommée, autrice de Vania, Vassia et la fille de Vassia (+ de 35 000 ex vendus).
Une grande actrice de cinéma face à son destin
" Je ne supportais plus la vie avec toi. Il me fallait respirer ailleurs, t'oublier, oublier Venise, oublier notre tristesse. Il me fallait le cinéma, celui que tu détestes, celui qui brûle, qui court, celui qui ne veut rien dire mais qui donne l'ivresse, l'argent et la vie. Sans ce carré de toile où je me vois projetée, agrandie, je n'existe pas...
Dès que je suis entrée au palazzetto, j'ai su que tu m'aimais encore. J'ai su que ce film me sauverait. Que tu m'attendais. Mais j'ai la tête dure. Il a fallu que je me heurte une dernière fois à tous mes fantasmes, comme un papillon de nuit contre un abat-jour éteint. "
Un film doit se tourner à Venise, dirigé par un célèbre metteur en scène italien. Une adaptation moderne d' Othello. Avec une grande actrice française, capricieuse, qui joue là sa carrière et sa vie. Entourée de flatteurs, elle n'est sûre de personne, ne croit plus qu'aux émotions extrêmes. Même le danger inhérent à ce métier cruel et enivrant ne lui suffit plus. Quelle sera l'issue de ce déchaînement de rivalité amoureuse et professionnelle ? Un roman inspiré par le destin tragique de stars telles que Martine Carol, Jean Seberg et Romy Schneider.
« Je m’appelle Françoise d’Eaubonne et j’ai inventé trois mots qui disent tout de ma vie : phallocrate, écoféminisme et sexocide. »
Penseuse de génie, écrivaine prolifique et militante radicale, Françoise d’Eaubonne (1920-2005) a donné forme à elle seule, dès le milieu du xxe siècle, à tous les grands principes qui traversent le féminisme contemporain. Pourtant, malgré une reconnaissance internationale, elle est tombée dans l’oubli de la mémoire collective française.
Sous la plume d’Élise Thiébaut, l’intime et le politique se mêlent pour donner chair à une femme hors du commun.
Un portrait passionnant et sans tabou, plus indispensable que jamais, qui éclaire à la fois le génie et les dimensions les plus subversives de cette pionnière de l’écoféminisme.
Biographie de l'autrice :
Journaliste féministe, Élise Thiébaut est notamment l’autrice du best-seller Ceci est mon sang : petite histoire des règles, de celles qui les ont et de ceux qui les font (La Découverte, 2017), traduit dans plusieurs pays, de Les règles... quelle aventure ! (La ville brûle, 2017) et de Mes ancêtres les Gauloises, une autobiographie de la France (La Découverte, 2019, Pocket, 2021).
« MINEURE PLACÉE, JAMAIS À SA PLACE »
L’escale. Ce joli pavillon blanc de banlieue parisienne abrite huit adolescentes, leur passé et leurs souffrances, des jeunes filles « placées » en foyer. Il y a Assa, la bonne élève, sérieuse, qui se réfugie dans la littérature pour ne rien laisser paraître de ses blessures ; Céline, la fugueuse récidiviste attirée par les beaux parleurs et l’argent prétendument facile ; Lina, qui se cache dans ses joggings et joue à la dure. Elles ne s’aiment pas particulièrement, s’évitent même.
Mais à l’automne 2019, quand la vague #noustoutes déferle sur la France, c’est ensemble qu’elles embarquent pour une fugue itinérante. Armées de feuilles et de marqueurs, elles collent leurs revendications et slogans sur les murs des grandes villes, les beaux immeubles et les gros ensembles, avec pour but de faire entendre la voix des jeunes filles placées, et de leur donner enfin une place.
Avec humour et finesse, Mathilde Faure dépeint les réalités d’une jeunesse trop souvent invisible et nous entraîne dans une folle fugue où nos héroïnes se découvrent elles-mêmes et comprennent la puissance de la sororité.
« UN COMBAT REPRÉSENTATIF DE NOTRE SOCIÉTÉ DANS UN FORMAT NOVATEUR, UNE BELLE AVENTURE À DÉCOUVRIR ! » La Kube
Biographie de l'autrice :
Éducatrice spécialisée auprès d’adolescents placés par l’aide sociale à l’enfance pendant plus de trois ans, Mathilde Faure transpose ce quotidien dans ses écrits. Son premier roman, inspiré de bribes d’histoires de toutes ces adolescentes révoltées, abîmées, joyeuses ou résignées, croisées sur son chemin, a remporté la première édition du Prix de l'héroïne engagée. Elle vit entre la région parisienne et le Burundi, où elle travaille actuellement pour Bibliothèques Sans Frontières.
Rouleaux à pâtisserie, louches en bronze, photographies d'Amalfi et de Sorrente : bienvenue à la Trattoria Napolitana, l'un des restaurants les plus réputés d'Argentine, temple des légendaires sorrentinos. Une comédie familiale exotique, qui nous confirme que la cuisine est un remède à presque tout !
Près d'un siècle s'est écoulé depuis que la famille Vespolini a quitté l'Italie pour s'installer à Mar del Plata en Argentine, et y ouvrir une trattoria près de la plage. Très vite, les Vespolini ont contribué de manière singulière à la culture de leur pays d'adoption en inventant les sorrentinos, des pâtes fourrées que l'on mange à présent partout là-bas.
Leur recette, transmise de génération en génération, est jalousement gardée par Chiche, le plus jeune des fils Vespolini, amateur de cinéma, de porcelaine italienne et de grandes conversations. Si l'on vient à la trattoria pour se régaler, on y vient aussi pour ses inoubliables anecdotes de fin de repas et son franc-parler. À sa table se succèdent frères, sœurs, cousins, amis, employés et clients, et tout ce petit monde parle d'amours durables, de profondes solitudes, de trahisons, de rêves de côtes lointaines et même de prophéties.
Comme dans les meilleures comédies à l'italienne, tout se mélange et se confond dans cette Savoureuse Histoire des sorrentinos : les rires et les larmes, le destin d'une famille et d'un pays, la vie croquée par les deux bouts et un fabuleux héritage.
« Entendre, sentir, respirer par les notes le souffle divin. Tel est mon désir de toujours. »
Comment une petite Coréenne, née dans une famille marquée par les séquelles de deux guerres, est-elle devenue une pianiste virtuose exceptionnelle qui se produit aujourd'hui dans le monde entier ?
La vie d'H.J. Lim est pourtant loin d'être un conte de fées. À douze ans, elle réussit à convaincre ses parents de l'envoyer en France pour y poursuivre ses études de piano : une folle décision. Ne parlant pas un seul mot de français, elle subit humiliations et jalousies, puis les épreuves se multiplient pour l'étudiante immigrée vivant seule avec son piano dans un garage de la banlieue parisienne.... Pourtant, portée sur les ailes de la musique par une mystérieuse bonne étoile, elle ne cédera jamais au désespoir.
Inspirée par des maîtres qui l'ont guidée dans sa quête musicale et spirituelle, l'enfant prodige a su se forger une personnalité hors norme, sage et sauvage à la fois. H.J.Lim donne tout sur scène comme dans ce récit, pour transmettre le coeur de la musique : le son du silence.
Les Quatre Évangiles est le dernier cycle romanesque conçu par Émile Zola de 1898 à sa mort en 1902. Il est inachevé puisque seuls les trois premiers romans de la série, Fécondité, Travail et Vérité ont été publiés. Justice, le dernier projet du romancier, n'a été qu'ébauché.
Dernière oeuvre de Zola, publiée au lendemain de sa mort, Vérité s'inscrit dans un cycle romanesque qui apparaît comme le véritable testament spirituel de l'écrivain. À travers l'histoire de Simon, instituteur juif injustement accusé d'avoir violenté et tué un adolescent, c'est bien évidemment l'affaire Dreyfus qui transparaît, et le combat mené par Zola, qu'il paya peut-être de sa vie. Mais autour du mécanisme et des rouages de l'«erreur» judiciaire, démontés avec un réalisme souverain, c'est toute une société que dépeint le roman, dévoilant ses intérêts d'argent, ses passions, ses luttes de pouvoir. Au centre du débat l'influence de l'Eglise et la laïcité scolaire, deux thèmes majeurs de la vie française en ces années 1900.
L'immense popularité des Rougon-Macquart a éclipsé quelque peu ce dernier Zola, délibérément engagé, prophétique, chez qui le naturalisme renoue avec la tradition d'un Victor Hugo.
Werther et Charlotte se rencontrent à un bal et tombent amoureux. Werther pense qu’il passera sa vie avec cette femme, mais Charlotte est promise à un autre homme, Albert. Les deux hommes se rencontrent, et Werther se rend compte des qualités d’Albert : il s’enfuit pour tenter d’oublier Charlotte, et croit être sauvé lorsqu’il rencontre une autre femme. Mais les coutumes de la société dans laquelle il se retrouve l’ennuient, et Werther rejoint Charlotte, qu’il aime de plus en plus, et maintenant mariée à Albert. Comprenant que cet amour est impossible, Werther se suicide.
Barcelone, 1980. Le jeune Óscar a l’habitude de s’échapper du collège où il est pensionnaire lorsqu’un jour, il rencontre Marina, une jeune fille qui va briser la solitude de ses escapades quotidiennes. Intrigués par une femme se recueillant régulièrement devant une tombe anonyme flanquée d’un papillon noir d’un cimetière oublié, les deux amis décident de la suivre et de mener l’enquête. D’un effrayant théâtre abandonné aux vestiges de la cité souterraine de Barcelone, Óscar et Marina vont faire ressurgir une vieille tragédie et réveiller les fantômes du passé.
Depuis que son père a disparu, Enzo essaie tant bien que mal de garder la tête hors de l’eau. Fasciné par La Vague, une peinture de Courbet exposée au musée des Beaux-Arts de Lyon, il entame avec cette œuvre
une relation étrange et intense.
Héritière d’une riche famille d’industriels de la chimie, Manon, elle, a choisi le camp de la révolte. Et c’est devant Les Passants qu'elle ressent un choc. L’œuvre de Daumier la plonge dans des souvenirs confus qui la hantent.
Guidés par leurs émotions au contact des tableaux, Manon et Enzo se lancent alors dans une introspection douloureuse qui les conduira au cœur de drames familiaux effrayants. Mensonges, trahisons et assassinats ressurgissent de leur enfance et jettent une lumière crue sur la réalité du monde…
Prix "COGNAC" 2023 du Meilleur Roman Jeunesse
Au nord de la Catalogne,une centaine de migrants en provenance d’Afrique débarquent, au premier jour de leur nouvelle vie. Parmi eux, Daniel Sangaré et son petit garçon, Moussa, maliens de Koloko.
Le pied à peine posé sur le sol espagnol, leur périple, aussi long qu’interminable, se poursuit en France. Après un court séjour dans l’Hérault, ils se dirigent vers Clermont-Ferrand, vers « la liberté ». Entre centres d’accueil et nuits dans la rue, de sans-papiers à clandestins, le parcours du combattant de Daniel et de Moussa les replonge dans l’enfer, loin de la guerre qu’ils ont fuie, mais dans une même démarche de survie qui ne leur laissera aucun répit.
En père courageux, prêt à tout pour protéger son fils et lui offrir une vie meilleure, Daniel n’abandonne jamais. Sur cette route semée d’embûches et de désillusions, une multitude d’obstacles, mais aussi beaucoup de mains tendues.
Qui a tué Nola Kellergan?
À la fin de l'été 1975, à Aurora, dans le New Hampshire, Nola Kellergan, une jeune fille de quinze ans, disparaît dans des conditions mystérieuses.
Au printemps 2008, à New York, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est incapable d'écrire le nouveau roman qu'il doit remettre à son éditeur. Dans l'espoir de retrouver l'inspiration, il s'installe pour quelques semaines à Aurora, auprès de son ami et ancien professeur d'université, Harry Quebert, l'un des écrivains les plus respectés du pays.
Peu après son retour à New York tout bascule : le cadavre de Nola Kellergan est retrouvé dans la propriété de Harry Quebert. Celui-ci, accusé du meurtre de la jeune femme, est immédiatement arrêté par la police.
Convaincu de l'innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener sa propre enquête. Il va rapidement être dépassé par les évènements.
Une histoire d’amour dans un des lieux les plus outragés de la planète par l’intolérance religieuse, la guerre perpétuelle, la tyrannie meurtrière : le Proche-Orient.
Tout commence quand se présente, à la frontière entre Turquie et Syrie, un étrange candidat au Jihâd, français et converti, du nom de Tammouz. Qui est-il, cet avatar du diable, aimé des chats et fâché avec son Patron ?
Parti à la recherche de la femme qu’il a follement aimée, il rencontre sur sa route Zayélé, adepte d’une vieille religion minoritaire mais aussi Adams, pilote de drones engagé avec le Kurde Ferhat dans les forces démocratiques syriennes qui se battent contre Daesch ou encore Houda et Yassir, l’apprentie artiste et son amant, tous les deux en fuite... Des personnages authentiques, attachants et surprenants qui, dans une Syrie devenue folle, devront choisir entre conscience et survie.
Confronté aux violences qui secouent la Syrie, Anouar Benmalek n’a peur de rien et, d’une plume acérée, nous livre, avec L’Amour au temps des scélérats, un grand roman d’amour et d’aventure, intense, efficace, tragique, drôle et universel.
Mathématicien, auteur d’une quinzaine de livres, plusieurs fois primé, traduit dans une dizaine de langues, le romancier franco-algérien Anouar Benmalek est considéré comme « l’écrivain algérien le plus talentueux depuis Kateb Yacine ». Ses romans ont souvent été violemment attaqués dans le monde arabe par l’islamisme intégriste. Anouar Benmalek vit à Paris.
La presse en parle
« Art de visionnaire. » – Le Monde
« Un Faulkner méditerranéen. » – L'Express
« Un imaginaire romanesque exceptionnel. » – Le Magazine Littéraire
« En vrai romancier, impitoyable dans sa relation des faits, plein de compassion envers ses personnages. » – Le Figaro
Ce roman marque l’arrivée d’une plume talentueuse dans le paysage littéraire américain. Claire Lombardo, 30 ans à peine, s’inscrit dans la lignée des conteuses que nous aimons tant : Jane Smiley, Anne Tyler ou encore Ann Patchett... Elle signe un portrait de famille aussi drôle que percutant, qui possède un redoutable pouvoir d’addiction. Lombardo réinvente la tradition de la saga dans une version qui flirte avec le soap opera ou la série This is us, sans jamais renoncer à une vraie ambition littéraire. Sa langue est vive, parfois féroce, inventive et rythmée. Dès sa sortie aux USA, le livre a emporté l’enthousiasme de la presse, des clubs de lecture, se plaçant plusieurs semaines dans la fameuse liste des best-sellers du New York Times. Une série est en cours de développement pour HBO, avec Laura Dern et Amy Adams côté casting et production.
Avec Sœurs de sable, Stéphane Héaume raconte l'histoire de deux femmes très différentes, qui essayent de se relever. L'une, Amelia, journaliste, cherche, après une rupture sentimentale, à entraîner dans sa fantaisie et sa légèreté un vieil homme reclus, dont le passé l'intrigue. L'autre, Rose, 60 ans, romancière en perte de vitesse, tente en vain de retaper un hôtel vétuste dont elle a hérité, situé dans une station balnéaire. Sa rencontre avec un jeune inconnu, qui lui dispute sa sœur Liz, va lui insuffler une vie, une énergie qu'elle n'espérait plus.
Les deux histoires se superposent à soixante ans de distance, avec de nombreux personnages secondaires qui se répondent en miroir d'une époque à l'autre.
Janvier 1947. Londres est en ruine, il n’y a rien à manger, et c’est l’hiver le plus froid qu’on ait connu de mémoire d’homme. Pour ne rien arranger, Charlie Grice, immense acteur de théâtre, vient de mourir brutalement, en pleines représentations de La Nuit des rois. Accablée de chagrin, sa veuve, Joan, chef costumière du théâtre Beaumont, tombe passionnément amoureuse de sa doublure dans la pièce, persuadée que ce nouveau Malvolio abrite l’âme de son époux. Jusqu’au soir où elle découvre le terrifiant secret de Gricey. Projetée dans un nouvel univers de ténèbres, Joan comprend que le fascisme peut bien se cacher, il ne meurt jamais. Un roman parfaitement envoûtant, d’une élégance d’écriture rare.
N°1 sur la liste des best-sellers du New York Times. L’auteure de Mille petits riens et d’Une étincelle de vie livre un roman “puissant” (The Washington Post) sur ces choix qui modifient le cours de nos vies. Dawn Edelstein voit sa vie basculer en quelques minutes. Elle est assise à bord d’un avion lorsqu’une annonce retentit dans la cabine : l’appareil doit se poser de toute urgence. Tandis que Dawn se prépare au pire, les pensées virevoltent dans sa tête et contre toute attente, ce n’est pas à son mari qu’elle songe mais à un homme qu’elle n’a pas revu depuis quinze ans... Sortie miraculeusement indemne, elle devra faire face aux questions qu’elle ne s’est jamais réellement posées : à quoi ressemble une vie bien vécue ? Que laissons-nous derrière nous quand nous quittons cette terre ? Faisons-nous des choix… ou bien est-ce nos choix qui font de nous ce que nous sommes ? Et qui serions-nous si nous n’étions pas devenus la personne que nous sommes aujourd’hui ?
Dans ce premier tome, le narrateur s'aperçoit à l'occasion d'un goûter que les sens ont la faculté de faire ressurgir le souvenir.
Les quatre héros et amis des Trois Mousquetaires ont vieilli et sont désormais séparés par leurs idées politiques : Athos et Aramis sont du côté des Princes et d'Artagnan réussit à persuader Porthos de se mettre du côté de Mazarin. Mais ils finissent par se rassembler pour venir en aide à Charles Ier d'Angleterre, condamné à mort. Cependant leur mission est entravée par le fils de Milady qui, voulant venger sa mère, les poursuit implacablement pour les tuer.
Cerise, la quarantaine bien entamée, vit seule avec ses deux enfants, supporte sa mère, a des élans hypocondriaques, se demande si elle ne devrait pas changer de boulot et, dans les moments extrêmes, ouvre une bouteille de blanc pour réfléchir.
Un matin, lors du traditionnel appel téléphonique agressif de sa mère, elle perd le fil de la conversation et n'écoute plus. Pourtant quand Marie lui assène "J'ai eu raison, n'est-ce pas?", prise de court, elle acquiesce. Le soir même, c'est la gendarmerie qui la contacte : sa mère est en garde-à-vue, mais ils refusent d'en dire plus... Qu'a-t-elle bien pu faire, encore?
Pendant les quelques semaines qu'il lui faudra pour comprendre, Cerise traverse d'autres turbulences : retour de son ex-mari avec une bien curieuse proposition, changement de direction et débarquement de "jeunes" dans l'entreprise où elle travaille.
Maman est en haut : dans le nord ; perchée depuis des années ; en haut de l'arbre généalogique. Position idéale pour lâcher quelques bombes...
Question : "Où est-on mieux qu'au sein de sa famille?" Réponse : "Partout ailleurs!"
Caroline Sers est née à Tulle, en Corrèze. Une enfance puis une adolescence parisiennes lui ont donné le goût des villes, mais l'envie de nature la saisit régulièrement, et c'est en Corrèze ou dans le Gers qu'elle l'assouvit. Les livres ont très tôt représenté un havre de paix : rien ne doit perturber celui qui lit.
Qui a dit que l'amour véritable était un mythe ?
Selon une prophétie, Psyché est destinée à vaincre un monstre redouté des dieux eux-mêmes. Rompue au maniement de l'arc depuis son plus jeune âge, la princesse de Mycènes s'apprête à embrasser sa destinée. Mais sa beauté légendaire lui attire la jalousie d'Aphrodite qui envoie Éros lui jeter une malédiction d'amour fatal.
Lorsque celui-ci se pique avec la flèche promise à Psyché, il se retrouve condamné à l'aimer et se la voir arrachée à l'instant où leurs yeux se rencontreront – ce qui ne manque pas d'arriver. Afin de conjurer l'irréparable, l'impétueuse Psyché doit triompher des épreuves mortelles que fomente Aphrodite. Pour sauver son amour perdu, Psyché est prête à tout, faille-t-il descendre jusqu'aux enfers...
Une éblouissante réécriture féministe de la plus grande histoire d'amour de la mythologie grecque !
Pour les fans de Madeleine Miller et Scarlett St. Clair.
« C'est très drôle ! Cette réécriture mythologie est vraiment merveilleuse : Psyché est une héroïne combative et Éros un dieu extrêmement séduisant ! » - Elodie Harper
« Chaque page est une aventure haletante. À se pâmer ! » - Roshani Chokshi
« Un roman poétique et fiévreux. » - Gregory Maguire
« Un envoûtant récit d'aventure, de romance, et d'amour impossible. » - Sue Lynn Tan
« Lyrique et puissant, Psyché et Éros est un pur régal. » - Rebecca Ross
Cela fait vingt-trois ans que Bergljot a coupé les ponts avec sa famille. Ses parents, tout comme sa fratrie, refusent de reconnaître le trauma refoulé de son enfance et les violences sexuelles que lui aurait fait subir son père. Le partage anticipé – et foncièrement injuste – d’un héritage sera peut-être l’occasion pour Bergljot de mettre enfin tout le monde au pied du mur. Mais les rôles semblent alors s’inverser : serait-ce finalement elle le bourreau ? Courageux, bouleversant et d’une sincérité impitoyable, "Héritage et Milieu" est le portrait saisissant d’une famille qui invite à la réconciliation à condition de taire l’indicible.
Hélène a bientôt 40 ans. Elle a fait de belles études, une carrière. Elle a réalisé le programme des magazines et le rêve de son adolescence : se tirer, changer de milieu, réussir. Et pourtant, le sentiment de gâchis est là, les années ont passé, tout a déçu.
Christophe, lui, n’a jamais quitté ce bled où ils ont grandi avec Hélène. Il n’est plus si beau. Il a fait sa vie à petits pas, privilégiant les copains, la teuf, remettant au lendemain les grandes décisions, l’âge des choix. On pourrait croire qu’il a tout raté. Et pourtant, il croit dur comme fer que tout est encore possible.
Connemara c’est l’histoire d’un retour au pays, d’une tentative à deux, le récit d’une autre chance et d’un amour qui se cherche par-delà les distances dans un pays qui chante Sardou et va voter contre soi.
«On ne choisit rien, on ne fait que mettre ses pas dans le chemin tracé, on accomplit toujours ce que l’on est.»
C’est dans l’euphorie d’un monde à reconstruire, en 1924, qu’Irène rencontre Georges. Elle est serveuse, il est menuisier aux studios de cinéma, et ressemble à s’y méprendre à Rudolph Valentino, ce qui en chavire plus d’une. Le temps d’une valse sur les bords de Marne, ils tombent amoureux.
Leur fille aînée, Arlène, fera partie pendant son enfance du carré magique : à ses côtés, il y aura Daniel, qui se destine à Saint-Cyr, et Thomas et Marie, les jumeaux de bonne famille. Ils sont inséparables. Mais Arlène n’est pas comme eux. Malgré son humble extraction, elle va s’évertuer à être l’une des premières femmes ingénieurs atomiques en France.
Ce qui n’est pas sans embûches. Ce qui n’est pas sans sacrifices.
Chassé-croisé d’amours éperdues, de destinées funestes et de rendez-vous manqués sur fond de bouleversements sociaux et politiques, À dieu vat est aussi l’épopée d’un siècle : celui d’une jeunesse fracassée par trois guerres successives, des filles qui voulurent échapper à leur condition, et des gens modestes qui eurent de l’ambition.
Une enquête familiale bouleversante, rythmée comme un roman d'espionnage.
À Caracas, dans le vaste domaine familial, Ariana Neumann, huit ans, joue à l'espionne. En fouillant dans les affaires de son père, Hans, elle trouve une pièce d'identité. Elle reconnaît son
père jeune homme, mais il porte un autre nom. Effrayée, elle tait cette découverte et s'efforce de l'oublier.
Des années plus tard, à la mort de son père, Ariana retrouve ce mystérieux document dans une boîte contenant des photos, des lettres et d'autres souvenirs de la jeunesse de celui-ci à Prague. Elle mettra près d'une décennie à trouver le courage de faire traduire cette correspondance. Ce qu'elle découvre la propulse dans une quête pour découvrir l'histoire de sa famille, la vérité sur son père et les raisons de son silence...
« LE LIVRE QUI VOUS FERA PLEURER DE BONHEUR. » Bernard LEHUT, RTL
Un premier roman bouleversant, drôle et surprenant, et déjà un succès.
Plus de 20 pays ont acheté les droits avant même sa parution. Une adaptation cinéma est déjà en cours!
Louis a 12 ans. Ce matin, alors qu’il veut confier à sa mère, Thelma, qu’il est amoureux pour la première fois, il voit bien qu’elle pense à autre chose.
Alors il part, fâché et déçu, avec son skate, et traverse la rue à fond. Un camion le percute de plein fouet.
Le pronostic est sombre. Dans quatre semaines, s’il n’y a pas d’amélioration, il faudra débrancher le respirateur de Louis.
En rentrant de l’hôpital, désespérée, Thelma trouve un carnet sous le matelas de son fils.
À l’intérieur, il a dressé la liste de toutes ses « merveilles », c’est-à-dire les expériences qu’il aimerait vivre au cours de sa vie.
Thelma prend une décision : page après page, ces merveilles, elle va les accomplir à sa place.
Si Louis entend ses aventures, il verra combien la vie est belle. Peut–être que ça l’aidera à revenir.
Et si dans quatre semaines Louis doit mourir, à travers elle il aura vécu la vie dont il rêvait.
Mais il n’est pas si facile de vivre les rêves d’un ado, quand on a presque quarante ans...
La presse en parle :
Femme Actuelle : "Ce premier roman est un petit bijou."
Elle.fr : "Pourquoi cet engouement ? Parce que le pitch est fort, et le résultat universel, feel-good et si plein d’émotions."
Télé 7 jours : "Un roman sur l'adolescence, sur les rêves d'enfance, les désillusions des parents, l'impérieux besoin de profiter de l'instant présent."
Gesualdo Motta est un maçon qui a réussi à devenir riche par la force de son travail. Cela le conduit « naturellement » à accepter la logique économique qui l'amène à l'intérieur d'une nouvelle classe sociale : pour ce faire, il abandonne sa femme humble qui l'aimait et qui lui avait donné des enfants pour épouser Bianca Trao, une jeune femme noble mais pauvre et qui s'est déshonorée avec son cousin, de qui elle a une fille, Isabella, et qui le méprise pour ses origines.
1640 : un procès de sorcellerie. Un bûcher. Un complot. Louis XIII défaillant d'amour, de culpabilité et de haine devant son jeune et gracieux favori. Richelieu remontant le Rhône dans un bateau tapissé de velours cramoisi qui traîne derrière lui l'embarcation où Cinq-Mars et de Thou enchaînés sont conduits au supplice : leur mort signifiera la fin de la vieille noblesse écrasée par le pouvoir et la raison d'État.
Périgord, 1815. Jacquou n'a que huit ans lorsque son père est jeté au bagne, où il meurt au bout de quelques mois. Jacquou jure de se venger du comte de Nansac, un noble, arrogant propriétaire terrien, responsable de l'arrestation de son père. Quand, devenu adulte, Jacquou peut enfin mettre en œuvre sa vengeance, il devient en même temps le justicier du peuple paysan.
" Nous étions six – cinq garçons et une fille – insouciants, frivoles, joyeux, dans un été de tous les possibles. Pourquoi a-t-il fallu que l'un d'entre nous disparaisse ? "
S'inspirant d'une histoire vécue, Philippe Besson retrace un drame de sa jeunesse, survenu dans l'île de Ré, un soir de juillet, au milieu des années 80.
Lancashire, 1857. Liza, 17 ans, est employée au service des Pringle, un jeune couple qui la traite bien. Mais son père exige soudain qu'elle revienne vivre parmi les siens pour s'occuper de sa mère malade et de ses jeunes frère et sœur.
Liza déchante, mais sa déception n'est rien comparée à la décision qu'a prise pour elle son père : elle épousera un veuf bien plus âgé qu'elle. Pour échapper aux avances pressantes de cet homme qui lui répugne, Liza s'enfuit.
In extremis la jeune femme parvient à rejoindre les Pringle avant qu'ils embarquent pour l'Australie, terre lointaine où ils vont tenter fortune. Liza se croit enfin tranquille. Mais, à bord du navire, elle fait une terrible découverte, qui, pense-t-elle, lui ôte toute perspective d'avenir.
À moins que ce territoire nouveau et sauvage ne soit la promesse d'occasions que jamais son Lancashire natal n'aurait pu lui offrir...
" Une saga foisonnante ! Que de rebondissements. Jamais Liza n'aurait pu imaginer pareil destin en fuyant sa terre natale. " Peterborough Evening Telegraph
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, une femme est interrogée par un commissaire de police qui s’intéresse de près à son cas.
Alsacienne, Aline Beaucaire est employée d’hôtel, elle est tombée amoureuse d’un sergent pilote trop beau pour être honnête et l’a suivi en zone libre, franchissant de nuit la ligne de démarcation. Le couple rêve de rejoindre Alger, via Marseille – la ville de tous les
dangers. Bientôt, l’aventure tourne au drame.
Aline est-elle aussi innocente qu’elle espère le faire croire ? Et quel lourd secret a-t-elle à cacher ? Est-elle cette autre Aline au nom presque semblable, la « Panthère rouge » qui a activement collaboré avec la Gestapo ? Qui est vraiment cette « sale Française » ?
Au fil de ce roman captivant, Romain Slocombe nous conduit dans le monde en noir et gris que fut la France des années sombres de l’Occupation.
Né en 1953 à Paris dans une famille franco-britannique, Romain Slocombe est l’auteur d’une trentaine de romans, dont deux ont figuré sur la sélection du prix Goncourt : Monsieur le Commandant (2011) et L’Affaire Léon Sadorski (2016).
« Je compris en rencontrant Achille, le vieux pastre, que jusqu’ici ma route m’avait conduit seulement vers les illusions du monde moderne où l’on découvre tout ce que les hommes croient qu’il leur arrive, alors qu’ils ne sont que des enfants perdus sur la Terre qui les porte. »
Après un drame familial, Etienne quitte la ville, ses repères, et son poste de cadre dans une banque. C’est par hasard, et après un long périple jusqu’à un hameau de Lozère, qu’il rencontre Achille, un vieux berger. Entre ces deux hommes blessés, un lien se tisse. Il va révéler à Etienne qu’une autre vie est possible, là où se trouvent les vraies richesses.
Puisant sa force dans l’évocation de la nature et des mystères du monde, le roman de Christian Signol est une ode à la liberté et une invitation à retrouver le sens de l’existence.
Les formes graves de l’autisme se heurtent en France à l’absence de soins adéquats et à la rareté des structures d’accueil comme à la désinvolture des engagements électoraux. Racontée en écho au parcours de la “miraculée” américaine Temple Grandin, la vie quotidienne de/avec Paul requiert l’énergie d’un combat sans fin. Récit ? Roman ? Témoignage ? Aucun genre ne saurait définir l’histoire d’un fils qui jamais ne saura la lire.
« La photo a fait le tour du monde. Xavier Dupont de Ligonnès retirant trente euros à un distributeur automatique du sud de la France quelques jours après avoir "supposément" assassiné de sang-froid sa femme, leurs quatre enfants et leurs deux chiens. Pour moi, ce fut un choc, une espèce de mission dont je me suis senti aussitôt investi. Cette histoire m’obsède depuis 2011. Treize ans ont passé sans que je cesse une seule seconde de penser à lui. Je suis capitaine de police et écrivain, la combinaison parfaite pour me lancer dans l’enquête de ma vie. Ligonnès hante mes jours et surtout mes nuits. Il n’y a qu’une seule manière pour que je mette fin à cette torture, retrouver Xavier Dupont de Ligonnès... »
Dans ce « roman-quête », Romain Puértolas, ancien capitaine de police et auteur à succès de L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea, lie avec brio une rigoureuse investigation policière à une fiction aussi étonnante que jubilatoire, révélant, peut-être, le fin mot d’une déroutante affaire judicaire.
"Le roman d'une enquête aussi sérieuse que drôle."Biblioteca
"Un petit bijou d'humour noir."Avantages
Bolivie, années 1950 : Hans Ertl, ancien cameraman de Leni Riefenstahl, a quitté l’Allemagne avec sa famille pour s’installer à La Paz. Là, dans cette Amérique latine sauvage et mystérieuse, le patriarche hors norme se réinvente un destin d’explorateur, obsédé jusqu’à la folie par la cité inca perdue de Païtiti dans la forêt amazonienne. Ni sa femme ni ses trois filles ne sortiront indemnes de ces aventures ; et alors que la famille se délite et que chacun tente d’émerger de ce maelström, les soubresauts d’une autre histoire, celle des mouvements de libération nationale qui secouent l’Amérique latine, viennent à leur tour bouleverser la destinée des Ertl.
Le texte prend corps à travers les voix des trois filles et d’un des amants de l’aînée, Monika ; s’y mêle, sur près de vingt ans, fiction, éléments biographiques et faits historiques pour livrer une fresque concise et subtilement nostalgique sur le destin d’une de ces familles marquées au fer par les errances idéologiques du XXe siècle et sur l’histoire sanglante d’un pays, la Bolivie.
Né en 1981, Rodrigo Hasbún est un romancier et journaliste bolivien d’origine palestinienne. Il a reçu plusieurs prix et a été reconnu par Bogotá Capital Mundial del Libro et la revue britannique Granta comme l’un des meilleurs jeunes écrivains latino-américains. Les Tourments est son second roman, le premier traduit en français et publié dans une dizaine de pays.
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Catherine Gibert (traduction révisée)
Le premier roman de l’auteur de de Nickel Boys et Underground Railroad.
Lila Mae Watson est une « intuitionniste » : au sein du département d’inspection des ascenseurs pour lequel elle travaille, elle est capable de deviner le moindre défaut d’un appareil rien qu’en mettant le pied dans une cabine. Et elle ne se trompe jamais. Première femme à exercer ce métier, noire de surcroît, elle a beaucoup d’ennemis, dont les empiristes, pour qui seules comptent la technique et la mécanique.
Aussi, lorsque l'ascenseur d'un gratte-ciel placé sous sa surveillance s'écrase, en pleine campagne électorale, Lila Mae ne croit ni à l'erreur humaine ni à l'accident. En décidant d’entrer dans la clandestinité pour mener son enquête, elle pénètre dans un monde de complots et de rivalités occultes et cherche à percer le secret d’un génial inventeur dont le dernier projet pourrait révolutionner la société tout entière...
Publié dans une traduction entièrement révisée,ce livre aux allures de thriller philosophique annonce déjà le talent de l’auteur de Colson Whitehead, son humour grinçant, sa puissance visionnaire et la façon magistrale dont il aborde les questions cruciales de race, de politique et de société.
« L’allégorie la plus marquante depuis la parution de Homme invisible, pour qui chantes-tu ? de Ralph Ellison et de L’œil le plus bleu de Toni Morrison. » Time Magazine
« Une exploration ambitieuse et exhaustive des enjeux de la lutte raciale et du progrès social. » The New York Times
« Whitehead orchestre habilement des éléments dignes d’un film noir avec une multitude de détails techniques et mécaniques mêlés à des méditations sur les questions sociales et raciales. » Kirkus Reviews
Autrefois, Zem Sparak fut, dans sa Grèce natale, un étudiant engagé, un militant de la liberté. Mais le pays, en faillite, a fini par être vendu au plus offrant, malgré l’insurrection. Et dans le sang de la répression massive qui s’est abattue sur le peuple révolté, Zem Sparak, fidèle à la promesse de toujours faire passer la vie avant la politique, a trahi. Au prix de sa honte et d’un adieu à sa nation, il s’est engagé comme supplétif à la sécurité dans la mégalopole du futur. Désormais il y est “chien” – c’est-à- dire flic – et il opère dans la zone 3, la plus misérable, la plus polluée de cette Cité régie par GoldTex, fleuron d’un post- libéralisme hyperconnecté et coercitif. Mais au détour d’une enquête le passé va venir à sa rencontre.
Le train de 06h41, départ Troyes, arrivée Paris. Bondé, comme tous les lundis matins. Cécile Duffaut, 47 ans, revient d’un week-end épuisant chez ses parents. Elle a hâte de retrouver son mari, sa fille et sa situation de chef-d’entreprise. La place à côté d’elle est libre. S’y installe, après une légère hésitation, Philippe Leduc. Cécile et lui ont été amants vingt-sept ans auparavant, pendant quelques mois. Cela s’est très mal passé. À leur insu, cette histoire avortée et désagréable a profondément modifié leurs chemins respectifs. Tandis que le train roule vers Paris et que le silence s’installe, les images remontent. Ils ont une heure et demie pour décider de ce qui les attend.
Jess a vingt-trois ans et quatre amies de toujours. Pour la fête du Printemps, les cinq filles décident de présenter un défilé de mode : elles vont chiner, coudre et créer des tenues, mais surtout elles vont oser monter sur scène, entrer dans la lumière. Envisager cette audace, c’est déjà changer, or Jess va changer bien plus encore, en quelques mois, notamment au contact de la vieille Madame Barnes - au risque de perdre une amie, au risque de se découvrir, au risque de s’envoler. Un roman de la métamorphose, frais, joyeux et enlevé, plein d'insouciance et de promesses d’avenir.
2013.
Julia débarque dans sa famille, en plein cœur de la Touraine. Déchue d'un concours de pâtisserie dont elle était membre du jury, la jeune femme ne va pas bien et sa vie part en vrille.
Elle décide de se rapprocher de sa famille paternelle, et surtout de Suzette, sa grand-mère, qui vient d'intégrer un EHPAD. Et si cette dernière l'accueille à bras ouverts, ce n'est pas le cas d'Alex, le cousin de Julia, qui lui en veut de son silence radio durant des années...
Suzette propose un pacte aux deux cousins : s'ils acceptent d'habiter dans sa maison et de la vider, elle leur reviendra à son décès. Mais ce qu'ils ne savent pas, c'est que Suzette a un grand rêve : que les deux jeunes gens recréent la pâtisserie familiale... Julia va plonger dans les affaires familiales, et va notamment découvrir l'histoire d'Eugénie, son arrière-grand-mère, qui a quitté le village en 1919 pour d'obscures raisons...
Eugénie, qui a atterri chez sa tante, esseulée, dans les faubourgs parisiens...
Des années 1920 aux années 1970, Julia va traverser l'histoire d'un demi-siècle aux travers des grandes figures féminines de son époque.
Clarisse Sabard est née en 1984 au cœur du Berry. Lorsqu'un AVC la rattrape et elle décide de réaliser enfin son rêve : écrire.
Son premier roman, Les Lettres de Rose, a reçu le Prix du Livre Romantique 2016, et connaît un beau succès (+ de 40 000 ex. vendus).
Elle est également l'autrice de La Plage de la mariée, du Jardin de l'oubli, de Ceux qui voulaient voir la mer et de La Femme au manteau violet, parus aux éditions Charleston.
Vous rencontrez tous les jours vos meilleurs amis, mais vous ne le savez pas encore
Chaque jour, Iona monte dans le train de 8 h 05 à Hampton Court et s'installe invariablement dans la même voiture, à la même place, accompagnée de Lulu, son fidèle bouledogue français. Lors de ce trajet quotidien, elle s'amuse à attribuer des petits surnoms aux habitués du 8 h 05, sans toutefois transgresser la Règle n°2 de l'Usager du Train de Banlieue : ne jamais adresser la parole aux autres.
Jusqu'au matin où Macho-Stylé s'étouffe avec un grain de raisin, et où Gentil-mais-Louche se lève et lui sauve la vie... Un événement qui bouleverse les voyageurs du train de 8 h 05 et provoque une réaction en chaîne.
Iona découvre que l'image qu'elle se faisait de ces compagnons anonymes n'a rien à voir avec la réalité. Et quand sa propre vie s'effondre, c'est ce groupe éclectique réuni par hasard qui, de la plus surprenante des manières, viendra à sa rescousse.
Près de dix ans après la publication de L'Île des oubliés, Victoria Hislop redonne vie aux personnages qui ont ému plus d'un demi-million de lecteurs français.
Le 25 août 1957, la colonie de lépreux de l'île de Spinalonga ferme ses portes. Maria retourne à Plaka, en Crète, avec son mari, le docteur Kyritsis. Mais alors que la soirée de célébration pour fêter leur retour bat son plein, sa sœur Anna est assassinée par Andreas, son mari, lorsqu'il découvre qu'elle a pour amant son cousin Manolis.
Ce drame aura des effets dévastateurs pour toute la communauté de Plaka. Manolis quitte la Crète pour la Grèce ; loin de son île, il s'efforce de se reconstruire. Andreas tente d'expier son crime en prison. Maria, quant à elle, choisit le chemin du pardon en rendant visite à Andreas.
C'est ce drame qui révélera finalement Manolis, Maria et Andreas à eux-mêmes.
« Ce roman est une illumination, une bouée de sauvetage jetée dans les eaux sombres de la mémoire et de l’imagination. »
Ocean Vuong, auteur d’Un bref instant de splendeur
Née de parents sourds qui combattent leur isolement par une relation passionnée et tumultueuse, Claudia vit une enfance à part, entre l’Italie rurale de la Basilicate et le Brooklyn des années 1980. Partout, la même sensation l’habite : celle d’être étrangère. Dans une vie constituée d’allers-retours, d’enracinements approximatifs elle fera de son plus grand obstacle, le langage, un véritable cheval de Troie pour enfin donner voix à l’histoire de sa famille.
À jamais étrangère, Claudia Durastanti signe un roman puissant et universel qui parvient à raconter une multitude de vies par le prisme de leurs voix et de leurs territoires.
Née en 1984 à Brooklyn, Claudia Durastanti est autrice et traductrice. Best-seller en Italie, L’Étrangère a été finaliste du prix Strega et traduit dans 19 pays.
Stasiland est un voyage au coeur de la redoutable police secrète de l'Allemagne de l'Est, où tout le monde est suspect. Malgré la chute du mur de Berlin, cette époque hante encore victimes et bourreaux. Ainsi Miriam Weber, retenue plusieurs jours pour un interrogatoire après avoir tenté de franchir le mur à l'âge de seize ans. Herr Winz, nostalgique de cette époque " bénie " du communisme. Ou Frau Paul, séparée pendant des années de son fils, hospitalisé à l'Ouest lors
de la construction du mur. Au fil de ces histoires, Anna Funder nous entraîne dans les arcanes d'un régime camisole et ravive la mémoire de ceux qui, refusant d'abdiquer face à la peur, se sont illustrés par leur courage. Les héros ordinaires oubliés.
Une enquête éblouissante. – Astrid Eliard, Le Figaro littéraire
Un merveilleux décryptage des mécanismes de L'État policier est-allemand. – Jérôme Dupuis, L'Express
Un livre chantier passionnant. – Emily Barnett, Les Inrockuptibles
" Il était une fois, quelque part dans une vallée entourée de montagnes, un petit garçon comme tous les autres... "
LE roman noir sur l'épuration : traîtres et héros mêlés dans les cendres de la Libération
Le roman noir sur l'épuration
Une robe bleu roi roulée sous des branchages. Plus loin, une jeune femme sauvagement tondue gît sous un arbre.
Dans cette forêt du Vercors, Marie Valette a été violée et assassinée. Elle avait 24 ans.
Ce 10 septembre 1944, Georges Duroy, commissaire de police près le délégué général à l'épuration, et Judith Ashton, jeune photographe de guerre américaine, se trouvent sur la scène de crime.
En cette journée caniculaire, tous deux s'interrogent. Qui a pu s'en prendre si violemment à la fille d'une famille de résistants ?
Jeunes héros sortis de l'ombre, coupable idéal et villageois endeuillés s'affrontent dans les cendres encore fumantes de la Libération. Car au sortir de cinq années de guerre, ce sont les silences et les règlements de comptes qui résonnent sur les flancs arides des montagnes.
Avec force et intensité, François Médéline interroge la complexité des hommes et de leurs combats.
Vitangelo Moscarda est quelqu'un d'ordinaire, un jeune homme qui a hérité de la banque de son père et vit de ses rentes. Un jour cependant, après que sa femme lui a fait observer que son nez est légèrement de travers, il traverse une crise d'identité et se rend compte que les gens autour de lui ont de sa personne une image complètement différente de celle que lui se fait. Dès lors, le but de Vitangelo sera de découvrir qui il est vraiment.
Dans ce roman puissant, Christophe Perruchas confronte un fils à la folie de sa mère, atteinte du syndrome de Diogène (elle accumule les objets qui envahissent peu à peu la maison). En deux séquences séparées d'une vingtaine d'années, le fils adolescent puis jeune père fait face à cette mère inaccessible qui l'a « orpheliné » de son vivant. Saisissant.
Au XIX° siècle, Don José Rey, jeune ingénieur, se rend chez sa tante Dona Perfecta, dans une bourgade imaginaire perdue au fond de la Castille, pour faire la connaissance de sa belle cousine Rosarito avec laquelle son père et sa tante voudraient le marier. Mais bien vite, sous la pression du chanoine confesseur de la tante, le jeune ingénieur dévoile ses idées modernes et commet des maladresses dans les lieux de culte. La tante, très religieuse, va alors manigancer toutes les combines possibles pour écarter sa fille du jeune diplômé trop peu respectueux de la religion et des coutumes locales, à la grande joie du chanoine qui voit ainsi se libérer la voie d’un mariage entre la riche héritière et son propre neveu. « Il finit par se sentir si étranger, pour ainsi dire, dans cette ténébreuse cité de chicane, d’antiquailles, de jalousies et de médisance, … »
Toutefois, le jeune homme ne désarme pas et mijote un plan machiavélique pour arriver à ses fins et enlever la belle qui est toute aussi amoureuse que lui. Mais ce plan déclenche des réactions en série qui provoquent la tragédie que tous les lecteurs attendent depuis le début. « Les gens ont ici les idées les plus arriérées sur la société, la religion, l’Etat, la propriété. »
Le père Maurice conseille à son beau-fils, Germain, veuf de 28 ans, de se remarier avec une veuve d'un village voisin. Lors du trajet pour aller la rencontrer, Germain se perd dans une forêt et trouve un endroit où se poser pour la nuit, la « Mare au diable », avec son fils, le petit Pierre, et Marie, une jeune fille de 16 ans douce et belle qui part travailler comme bergère.
Le premier grand roman de Dostoïevski est sans doute l'un des plus destructeurs qu'il ait écrits. C'est bien un sentiment de malaise et d'amertume qui naît de cette histoire dans laquelle le narrateur, un romancier phtisique et solitaire, aime désespérément une jeune fille qui succombe au charme d'un freluquet ; une histoire qui met en scène deux malédictions paternelles pour deux femmes qui ont fauté ; une histoire au bout de laquelle seuls les monstres seront récompensés. Malgré la noirceur des personnages, le lecteur ne pourra qu'être saisi par la force juvénile du lyrisme, par la joie pure du romancier qui s'abandonne à une intrigue sentimentale, relevée à tout instant par l'ironie la plus fine.
Au Malawi, le «Kusasa fumbi» désigne une tradition suivant laquelle les vierges sont déflorées par des hommes que l’on appelle les hyènes. Dans ce roman qui questionne la figure du paria autant que l’oppression sexuelle subie par les femmes, Fabienne Juhel suit successivement une jeune fille nubile, Elia, et un homme-hyène, Ladarius, qui se découvre malade du Sida.
New York, années folles… Dans sa somptueuse demeure de Long Island, Jay Gatsby organise de fastueuses réceptions où les invités se pressent en foule. Mais leur hôte ne cherche à éblouir qu’une seule personne : Daisy Buchanan. Elle est élégante, riche, séduisante, mais elle est la femme d’un héritier millionnaire...
Chabert ! Un nom dur à porter pour cet homme foudroyé. Célèbre, certes, mais qui passe désormais pour un imposteur. Car Chabert, colonel, comte d'Empire, est mort à Eylau, et son décès, historique, est consigné dans les actes militaires. Enseveli vivant ! Tel fut le sort de Chabert. Jeté dans une fosse au milieu des cadavres, sortant de ce charnier par miracle pour rester pendant six mois entre la vie et la mort. Un espoir ultime reste à ce malheureux : retrouver son identité. Hélas ! Enterré sous les morts, le voilà maintenant enterré sous des actes. On le croit fou. Il gêne. Même sa veuve, remariée et héritière de ses biens, souhaite le voir rentrer sous terre.
Mars 1946. Dans une luxueuse voiture avec chauffeur, Mrs. Giulia Masca revient dans son petit village du Piémont.
Des années plus tôt, seule, enceinte et sans le sou, elle quittait la filature où elle travaillait depuis l’enfance et s’embarquait sur un paquebot à destination de New York. Sans un mot d’explication pour Anita, sa meilleure amie, ni pour Pietro, son fiancé. L’Amérique allait lui donner sa chance et la soulager d’un secret trop lourd à porter.
L’Italie qu’elle retrouve a traversé deux guerres mondiales, vécu le fascisme et la guerre des partisans. Des années de batailles et d’espoir qui ont fait de Giulia une étrangère. Mais peut-on oublier d’où l’on vient ? C’est parmi les siens que Giulia pourra se réconcilier avec son passé.
Raffaella Romagnolo construit la fresque poignante et sincère de l’Italie de la première moitié du XXe siècle à travers le destin de deux amies séparées par un douloureux secret. Un récit choral, qui retrace avec talent « une histoire italienne », entre épopée féminine et saga familiale.
« Je vous aime. Je vais vous enlever, amour, et vous emmener loin d'ici. La` ou` le cynisme et la tromperie ne dresseront jamais leurs armées cruelles. La` ou` l'on ne vit que pour l'amour, la` ou` l'on ne meurt que par amour. »
C’est avec cette promesse que le narrateur séduit Sofia, dans ce roman qui se place d’emblée sous le signe de l’amour : amours enfuies, amours maudites, amours naissantes et renaissantes. Au gré des péripéties contées avec émotion et humour par un narrateur qui ressemble comme un double à Cali, on voyage entre Hydra et Montmartre, entre les quatre murs d’une cellule et un manège pour enfants, mais aussi entre enfer et rédemption, et toujours sous le soleil noir de la poésie la plus brûlante.
En filigrane, la quête de réponses à ces questions : quel enfant suis-je ? Quel père pourrais-je être ?
Roman de passion, Voilà les anges laisse ouverte l’espérance d’une vie meilleure, où les cœurs viennent à s’éprendre, comme pour la première et la dernière fois.
Jeune homme malchanceux en proie au désespoir, Raphaël rencontre un mystérieux antiquaire qui lui fournit une peau de chagrin. Mais les pouvoirs de cet objet magique, symbole de sa propre vie, ne lui accorderont qu'un bref sursis et ce talisman précipitera sa déchéance.
Un récit traversé par le conte, à la lisière de l'onirisme.
" Ce bruissement céleste qui jadis m'enchantait s'était cousu les lèvres en plein mois de juillet sous un soleil de plomb. Plus un battement d'ailes, plus une mélopée [...] Il était quinze heures trente ce dimanche onze juillet, et j'avais vingt-sept ans, l'âge où les étoiles meurent. "
Rêveur déchu du 21e siècle, Alexandrin a perdu ses papillons.
Vous savez, ceux qui virevoltent au creux de nos ventres endormis lorsqu'on tombe amoureux. Ceux dont le doux bruissement nous émerveille.
Au détour d'un hasard, la jeune Marie croisera sa route et l'aidera à renaître.
Mais Marie porte en elle un silencieux fardeau avec lequel il devra composer avant de réentendre ce doux murmure.
Contraints de se cacher, bravant les interdits, nos amoureux se dessineront un monde à part. Jusqu'à ce que...
Avec Les Papillons, son premier roman, Barcella nous offre un récit traversé par le conte, à la lisière de l'onirisme. Un univers à la fois poétique, sensible et malicieux. Des personnages symboliques et singuliers comme autant de petits cailloux placés sur nos routes pour que renaisse une ode oubliée.
Fondé sur des faits réels, ce roman sensuel où déferlent rencontres amoureuses, trahison et remords révèle un pan méconnu de l'Histoire. En 1917, des centaines de Savoyardes sont ballotées dans les fracas de la Révolution russe.
En 1914 commence une aventure hors du commun pour Vitaline et d'autres Savoyardes, recrutées par les élites slaves pour leur maîtrise du français. Vitaline découvre les splendeurs du palais impérial de Saint-Pétersbourg, connaît ses premiers émois avec le grand-duc Vadim, puis les prisons de Lénine.
De retour en France, devenue une brodeuse prisée par la maison Chanel, elle ne peut oublier son amitié avec Flore qu'elle a le sentiment d'avoir abandonnée, là-bas. Suivant les volontés de la jeune femme, elle va à la rencontre du " bel Hugo ", chasseur alpin qui a survécu à la Grande Guerre. Vitaline aura-t-elle le courage de lui dire la vérité sur sa sœur adorée ?
Entre le Paris des Années folles, Chambéry et les Alpes du Léman, Vitaline, aux prises avec des rivalités secrètes, écrit une nouvelle page ardente de sa vie.
Basé sur des faits réels, un roman généreux, tout en sensualité, incarné par de superbes héroïnes.
« Il l’a quittée la semaine dernière. Plus exactement le mardi soir de la semaine dernière à vingt et une heure quinze. La nuit d’avant, ils ont fait l’amour trois fois. Lorsqu’ils se sont couchés, vers minuit, un peu avant que le réveil ne sonne, vers six heures trente, et au milieu de la nuit, mais comme elle n’a pas allumé la lumière, elle ne sait pas très bien quand exactement. Comme ça, elle dirait vers trois ou quatre heures du matin. En fait, ce n’est pas très important.
Dans les mois noirs et les nuits blanches qui suivirent, elle se demandera longtemps comment un homme peut faire l’amour trois fois dans la nuit à une femme qu’il va quitter le lendemain. Peut-être justement parce qu’il sait qu’il va la quitter. Lui jurera que non, la veille, il ne savait pas. »
"Une plume tourbillonante"Lire-Le Magazine Littéraire
" Une plume vive et acérée. [...] Un très beau portrait d'une femme qui renait "Page des libraires
Prix du Premier roman 2019 pour On ne meurt pas d'amour
1830. La famille Clare crée à Boston une fabrique de savon. Un siècle et demi plus tard, trustant l'industrie des détergents et l'ère du marketing, la voilà multinationale. 1998. Quarante ans, mère divorcée, Laura Bodey est courtier immobilier à Lacewood, siège des usines Clare Inc. Dans l'ombre de l'empire Clare, sa vie va soudain basculer, piégée par le cancer capitaliste...
Revisitant l'histoire folle du libéralisme, Richard Powers interroge l'état du monde, se glisse dans le secret des êtres et signe un roman visionnaire, provocateur et bouleversant.
Traduit de l'anglais (États-Unis)
Par Claude et Jean Demanuelli
« Ce magnifique conte familial reflète à merveille les combats des femmes afghanes d’hier et d’aujourd’hui. » Khaled Hosseini
Kaboul, 2007 : les Talibans font la loi dans les rues. Avec un père toxicomane et sans frère, Rahima et ses sœurs ne peuvent quitter la maison. Leur seul espoir réside dans la tradition des bacha posh, qui permettra à la jeune Rahima de se travestir jusqu’à ce qu’elle soit en âge de se marier. Elle jouit alors d’une liberté qui va la transformer à jamais, comme le fit, un siècle plus tôt, son ancêtre Shekiba. Les destinées de ces deux femmes se font écho, et permettent une exploration captivante de la condition féminine en Afghanistan.
« Hashimi entrelace deux histoires tout aussi captivantes l’une que l’autre dans un premier roman envoûtant. » Booklist
« À travers ce récit bouleversant, Hashimi donne la parole à celles qui ne l’ont pas. » Kirkus
La Perle et la Coquille est lauréat du Prix des Lectrices 2016.
Arbre de l’oubli brosse le portrait d’une famille américaine aisée, privilégiée, éduquée... puis, élargissant le tableau peu à peu, nous montre les fils inattendus qui relient cette famille aux pages les plus sombres de l’Histoire moderne. En dessinant un chemin tortueux à travers l’émancipation pas toujours réussie de trois personnages complexes, le roman aurait pu prendre les tonalités d’un parcours initiatique. Mais il s’agit, une fois le tableau appréhendé dans sa globalité, d’un grand roman d’Histoire vivante tant il convoque les enjeux essentiels d’aujourd’hui : racisme, religion et laïcité, procréation pour autrui, violence, misère et colère, féminisme et représentation.
Lucy Honeychurch n'aurait jamais pu partir à la découverte de l'Italie comme toute jeune Anglaise de bonne famille sans la surveillance d'un chaperon zélé, sa cousine Charlotte. A leur arrivée à Florence, les deux voyageuses constatent avec dépit que la chambre qui leur a été réservée n'a pas de vue sur l'Arno. En violation de toutes les convenances, deux inconnus, M. Emerson et son fils George, leur proposent de leur échanger la leur qui, elle, donne sur le fleuve. L'attitude cavalière de George envers Lucy et le peu de résistance qu'elle lui oppose poussent Charlotte à décider d'abréger leur séjour. Mais le hasard va à nouveau réunir les Emerson et les Honeychurch, en Angleterre cette fois...
Il suffit parfois de se tromper de train pour changer de vie. C’est, en tout cas, ce qui arrive à Igor. Parti rejoindre des amis pour le week-end, il se retrouve, par le hasard des correspondances, au pied de l’Hôtel Receptor. Et employé malgré lui de ce paradis balnéaire. L’atmosphère y est mystérieuse : les éducateurs perdent dans la forêt les enfants dont ils ont la garde, le chat du directeur, amateur de poésie, médite sur La Divine comédie et les musiciens tentent de s’évader de la fosse d’orchestre.
Igor s’élève dans la hiérarchie. Mais parviendra-t-il seulement à rentrer chez lui ?
Raia Del Vecchio nous plonge dans le quotidien d’une étrange villégiature. Son premier roman a la fraîcheur des rêves.
Née en 1975, Raia Del Vecchio a grandi en Suisse où elle a étudié la traduction à Genève puis la littérature comparée. Elle est aujourd’hui traductrice à Paris, principalement pour le cinéma et la littérature.
L’orphelinat de Chengdu constituait une preuve irréfutable de l’existence de Dieu. Seule une volonté surnaturelle, exercée à plein temps, pouvait maintenir debout ce tas de cailloux dénommé « Asile Sainte-Thérèse des Bienheureux ».
Toussaint, ému et péteux, frappa trois coups à une grande porte rongée par les vers. L’être qui lui ouvrit constituait une preuve irréfutable de l’existence de Dieu. Seule une volonté surnaturelle, exercée à plein temps, pouvait maintenir debout le tas d’os dénommé « sœur Marie-Béate ».
– Bienvenue, mon fils. Tu es ici chez toi.
Toussaint Legoupil est préoccupé par le mystère de sa naissance. Il est persuadé de ne pas être comme les autres. Et il a raison.
Quelle ne sera pas ta surprise, lecteur, en découvrant que Toussaint vient de Chine. Quelle a pu être la réaction de ses parents le découvrant à l’orphelinat de Chengdu ? Les Legoupil ont fait des milliers de kilomètres, ils ont attendu plus de trois mois sur place. Ils croyaient rentrer en France avec un petit Asiatique et c’est Toussaint qui apparaît.
Or il n’a rien d’un Asiatique.
Il est noir. Type africain évident.
Toussaint est un Chinois noir. Et il veut savoir pourquoi.
Made in China est un roman joyeux et ludique. Comme dans un singulier jeu de piste, les personnages – hauts en couleur – et le lecteur – amusé – chercheront les réponses jusqu’à l’épilogue.
Le roman raconte l’histoire d'une famille de pêcheur qui vit et travaille à Aci Trezza, un petit village sicilien, à proximité de Catane.
" C'est quoi un écrivain ? Une voix, une musique, un style qui n'existent nulle part ailleurs. [...] Je voulais rester près de Monty et de Lilou, le taiseux et l'errante. Deux êtres égarés, chacun à leur façon. Il fallait bien que ces âmes brisées se croisent. Stéphane Poirier orchestre cette rencontre avec une douceur infinie, c'est simple et sublime. "
Mohammed Aïssaoui, président du jury du prix Jean Anglade du premier roman 2021, journaliste au Figaro
Elle, vagabonde, trimbale son sac à dos et sa vie cabossée sur les routes. C'est une jolie brindille aux cheveux roux qui se fondrait presque dans ce paysage d'automne.
Lui, ne compte plus ses étés solitaires, dans sa maison au milieu des champs. Un coeur vrai, un charme évident, le geste plus sûr que les mots.
Le hasard – le destin ? – fait se rencontrer Lilou et Monty, ces deux oubliés du bonheur. Pas à pas, à la façon de deux chats, ils vont tisser une relation forte, imprévisible, bouleversante. Mais resurgissent les ombres du passé de Lilou...
Dans Rouquine, il n'est question que d'humain et d'humanité, dans la chaleur et la mouvance de sentiments qui touchent en plein coeur. Une ode à l'amour et à la vie.
La maison Vauquer est une pension parisienne où se côtoient des résidents que tout oppose, et pourtant inexorablement liés : Rastignac, un jeune étudiant en droit, le Père Goriot, un ancien fabriquant de vermicelles, ou encore le mystérieux Vautrin. Tous ont leurs secrets et leurs faiblesses. La maison Vauquer s’apparente alors à une peinture de cette époque, un cliché de personnages aussi différents qu’unis, criants de vérité, acteurs d’une comédie humaine.
« Je l’ai fabriqué un jour de joie parfaite, il y a vingt-huit ans. Il pesait 3,250 kilos, il était tout doux et tout joli dans ses brassières en liberty.
Aujourd’hui, les cellules de dégrisement ou d’isolement et les bureaux des commissariats
de plusieurs arrondissements parisiens nous sont devenus familiers, nous avons arpenté
hébétés et vaincus quatre des plus grands hôpitaux de la capitale, un centre psychiatrique de
banlieue, plus quelques cliniques privées. Nous avons également épuisé cinq médecins et usé
trois psys pourtant résistants.
Heureusement, une petite graine, puis une autre petite graine...
Qu’importe le chemin, on récolte toujours ce que l’on s’aime ! »
Ecrit avec émotion et humour, Qu’importe le chemin est le récit du long
parcours d’une mère attentive, imparfaite et désemparée, et de son fils en dérive.
C’est aussi l’histoire d’un amour improbable et bancal et l’espoir d’une récolte qui
s’annonce généreuse.
Fier marin sur le point d'être nommé capitaine et d'épouser sa bien-aimée, Edmond Dantès est arrêté. Dénoncé comme bonapartiste il est enfermé au château d'If et attendra quatorze ans sa délivrance et sa vengeance.
D'Artagnan se lie d'amitié avec Athos, Porthos et Aramis, mousquetaires du roi Louis XIII. Ces quatre hommes vont s'opposer au premier ministre, le Cardinal de Richelieu.
En Angleterre, dans la société provinciale guindée, fière de ses privilèges et de son rang social, Mrs. Bennett, mère de cinq filles, veut à tout prix les marier... Elle n'hésite pas à faire la cour à son nouveau voisin, Mr. Bingley, jeune homme riche qu'elle aurait aimé donner comme époux à sa fille aînée Jane. S'ébauche une idylle entre Jane et Mr. Bingley, qui pourrait bien aboutir à un mariage. Elisabeth, soeur cadette de Jane, se réjouit de cet amour naissant. Mais c'est sans compter le dédain et la méfiance de l'ami intime de Bingley, Mr. Darcy qui, n'appréciant pas les manières de Mrs. Bennett et de ses filles, empêche Bingley de se prononcer. Elisabeth de tempérament fort et franc, consciente de la valeur et du mérite de son milieu, affronte Mr. Darcy...
Sicile, 1963.
Les nouvelles vont vite dans les petits villages, et celle de la mort de l’Amandière, servante au palais Alfallipe, se répand comme une traînée de poudre. Du médecin de famille jusqu’au prêtre de la communauté, en passant par l’employé communiste des postes, tout le monde a son mot à dire sur cette femme étrange dont le décès provoque des remous à n’en plus finir. Pourquoi le chef de la mafia s’est-il présenté à l’enterrement ? Les Alfallipe avaient-ils vraiment renoncé à administrer leurs propres domaines au profit d’une simple domestique ? D’où l’Amandière tirait-elle sa mystérieuse fortune ? Et surtout, comment fait-elle pour envoyer des lettres par-delà la tombe ?
Chacun détient un morceau de la vérité, mais entre rivalités éternelles, rancoeurs anciennes et jalousies nouvelles, il faudra détisser bien des rumeurs avant de pouvoir enfin assembler les pièces du puzzle...
Une fascinante fresque humaine qui met en lumière la place des femmes dans la société sicilienne prisonnière de ses traditions patriarcales.
« EXCELLENT, ATMOSPHÉRIQUE... UNE TRAGICOMÉDIE CHARMANTE ET PERSPICACE. » The Guardian
Biographie de l'autrice :
Simonetta Agnello Hornby est née dans une famille de l'aristocratie sicilienne. Avocate installée à Londres, elle dirige un cabinet spécialisé dans la défense des enfants victimes de violences. L' Amandière, son premier roman publié en 2003, a été traduit en plus de vingt langues et a reçu de nombreuses distinctions littéraires dont les prix Alessio 100 libri, Forte Village, Stresa et Novela Europea Casino de Santiago.
Deux générations. Trois femmes. Une trahison impardonnable.
Berlin, 1933. Amies depuis leur plus tendre enfance, Ilse et Renate, deux adolescentes, sont confrontées aux bouleversements provoqués par la montée du nazisme. Séduite par l'esprit de corps et l'idéal prônés par les Jeunesses hitlériennes, Ilse incite Renate à s'enrôler, mais celle-ci, juive, est cruellement rejetée. Lorsque les lois de Nuremberg sont promulguées, les jeunes filles se retrouvent alors ennemies malgré elles... New York, 1989. Ava, la fille d'Ilse, hérite des lettres écrites par cette dernière à Renate. En les lisant, elle plonge avec stupeur dans l'histoire de cette femme qui n'a jamais su l'aimer. Fresque haletante et poignante, Les Lueurs du lendemain se penche sur les retombées intimes et invisibles du nazisme, et sur les conséquences dévastatrices des choix faits durant les heures les plus sombres de l'Allemagne.
"Ce récit terrible et humain le confirme, comme se confirme cette intuition : l'Histoire narrée par les femmes ne se contente pas de raconter des faits, elle explore toujours les zones intimes de l'être, qui sont les moteurs de cette dernière."
Gérard de Cortanze, HISTORIA
"Une belle amitié au péril de l'idéologie (...). Un roman très fort, très poignant."
LA MANCHE LIBRE
La vie de David Copperfield est sans histoire jusqu'au jour où sa mère se remarie. Maltraité par son beau-père, envoyé en pension, David commence une lente descente aux enfers. Travaillant à Londres pour survivre, il n'a plus qu'une idée en tête : s'enfuir et retrouver le bonheur perdu...
Des voyageurs rencontrent l'ermite Tom Tiddler et lui racontent... C'est ainsi que nous découvrons la réconcilation d'un père d'avec son fils, l'évasion de deux forçats, le destin d'un enfant né sur un navire le même jour qu'un autre, la poursuite à travers l'Amérique d'un voleur de portefeuille...
Walter Wilding, riche négociant en vin, mène une vie heureuse auprès de sa mère, à qui il doit sa fortune et sa réussite sociale. A la mort de celle-ci, la découverte d'un terrible secret va bouleverser son existence : il n'est pas son vrai fils ! Rangé par la culpabilité d'avoir usurpé l'identité - et l'héritage - d'un autre, Walter décide de se lancer à la recherche de ce mystérieux double. Mais qui est donc le véritable Walter Wilding ?
Les Temps difficiles, ce sont les débuts de la révolution industrielle qui transforme l'aimable campagne anglaise en un pandémonium d'usines, de canaux, d'installations minières, de fabriques, d'entrepôts, de banlieues misérables où vit à la limite de la survie le prolétariat le plus exploité qui sans doute fût jamais. Sous un ciel de suie, Coketown, la ville du charbon (Manchester en réalité), est d'autant plus l'image de l'enfer que la classe ouvrière n'y est pas encore organisée et qu'elle apparaît ainsi comme la victime toute désignée de politiciens sans scrupules et d'une bourgeoisie, parfois compatissante et troublée dans son confort moral, mais toujours persuadée de la divinité de ses droits.
Juanito Santacruz est un Espagnol superficiel et léger, qui navigue entre deux femmes: son épouse, l'angélique Jacinta, et Fortunata, fille du peuple, énergique et passionnée.
Grâce à Mr Pickwick et à son club on se délecte des conventions sociales d'un certaine Angleterre. Ce roman satirique, où l'absurde se fait poésie, est un chef d'oeuvre d'humour !
Un soir, un vieux Londonien s'entend prier par une jolie petite fille de lui indiquer le chemin d'une rue située loin, très loin... II y conduit l'enfant et fait ainsi la connaissance du grand-père de Nelly, propriétaire d'un magasin d'antiquités. Ce vieillard, qui a aussi un garnement de petit-fils, entretient d'étranges relations avec un nain odieux; celui-ci, perfidement, le dépossède de son magasin... Alors, une nuit, Nelly et son grand-père, la main dans la main, doucement, sans bruit, s'enfuient de la maison…
Avec Dans la nuit blanche, Olivier Adam nous offre un roman choral sensible mâtiné de thriller, entre nuits blanches et faux-semblants.
C'est blanc. Partout.
Un champ de neige immense, sous un ciel incroyablement lumineux.
Je flotte à quelques centimètres du sol.
Des sons assourdis me parviennent comme à travers un mur.
À un moment j'ai senti que je quittais mon corps.
Je ne sais plus quand c'était.
Il y a deux secondes.
Deux heures.
Deux jours.
Deux mois.
Je me suis élevé.
Antoine était dans le coma.
Il s'était fait renverser par une bagnole et on l'avait emmené aux urgences alors qu'il avait perdu connaissance.
Physiquement, il n'y avait pas trop de dégâts.
Deux côtes cassées. Le poignet fracturé. Des hématomes et des contusions un peu partout. Mais pour le moment il était dans les limbes. J'ai mis un petit temps à réaliser.
D'abord j'ai pensé à son poignet. C'était le droit ou le gauche ? Je sais, c'est débile, mais c'est ça que je me suis demandé en premier. S'il pourrait rejouer au tennis et quand. Et la guitare. Et puis le plus important a fini par se faire une place dans mes pensées. Il était dans le coma. Entre la vie et la mort.
Gerhard Lenz, commissaire à la KriPo à Berlin, doit enquêter sur une série d'assassinats dont les mises en scène semblent ritualisées. Une investigation qui le conduira dans le dédale des administrations du Reich et lui fera découvrir l'ampleur du programme d'euthanasie de masse gardé secret par les autorités... Un commissaire du Reich se dresse face à l'hydre nazie
Berlin, 1943. Après Stalingrad, Hitler a décrété la guerre totale. Gerhard Lenz, commissaire à la Kripo, tente d'organiser la clandestinité de Flora, la jeune Juive qui attend un enfant de lui, quand un psychiatre, membre du NSDAP, est assassiné.
L'enquête sera pour lui l'occasion de découvrir l'ampleur du programme d'euthanasie de masse, dit Aktion T4, et le rôle joué par les médecins nazis.
Dans une ville au bord de l'abîme, Topographie de la terreur raconte le combat d'un homme seul face à l'hydre totalitaire.
Sir Charles Baskerville, revenu vivre une paisible retraite dans le manoir de ses ancêtres, au coeur des landes du Devonshire, est retrouvé mort à la lisière des marécages, le visage figé dans une absolue terreur. Autour du cadavre, on relève les empreintes d'un chien gigantesque. Ami et médecin de la victime, James Mortimer sait que son patient était troublé par une vieille malédiction : un chien viendrait de l'enfer pour réclamer les âmes des descendants des Baskerville. Il décide de faire appel à Sherlock Holmes pour protéger Henry, l'héritier de la victime. En acceptant, le fameux détective ignore qu'il met en péril sa propre vie.
Rentrée Littéraire 2021
Un roman vibrant et emprunt d'humour noir, à l'écriture incisve.
" Voici l'histoire de la famille Toimi et de quelques événements qui influèrent de manière significative sur la vie de ses membres. Quand je dis la famille Toimi, je pense à la mère et au père, Siri et Pentti, et je pense à tous leurs enfants, ceux qui vivaient au moment des événements et ceux qui ne vivaient plus.
"Toimi' est un drôle de nom pour une famille. En suédois, le mot signifie "fonctionnel'. Ce serait un drôle de nom pour plus d'une famille. Mais surtout pour celle-ci.
Nous passerons le plus clair de notre temps dans la cambrousse. En Tornédalie finlandaise, plus précisément.
En réalité, il suffit de savoir cela. Et que les Toimi sont des paysans, que nous sommes au début des années 1980, que Noël approche et que la famille compte beaucoup d'enfants, un peu trop à mon goût. "
Immense best-seller en Suède où il a figuré sur les listes des prix les plus prestigieux, Au nom des miens est un roman polyphonique enivrant, déroutant, porté par une voix au ton à la fois féroce et résolument drôle.
" C'est tout simplement merveilleux." Expressen
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1989 : la planète entière, fascinée, suit heure après heure la chute du mur de Berlin ; la peur du SIDA se diffuse ; la mondialisation va devenir la norme... Un avenir meilleur serait-il possible ? La guerre du Golfe va très vite confirmer que le nouveau monde ressemble à l ’ancien.
Pendant que les évènements se précipitent, les habitants du groupe scolaire Denis Diderot redéfinissent leur place dans la société. Janick Lorrain et Michèle Goubert découvrent qu’on peut vivre sans hommes. Philippe Goubert, indécis, va être soudain confronté à la révélation d’une vocation. Geneviève Coudrier semble inamovible, mais c’est le secret qu’elle cache jalousement qui va soudain faire bouger les lignes.
Après La Grande Escapade, Un si petit monde joue avec la confusion dess sentiments, l’attirance pour la vie et pour la mort, l’amertume et le plaisir... Le lecteur retrouvera dans ces pages tout ce qui fait le charme délicat des romans de Jean-Philippe Blondel.
Jean-Philippe Blondel est né en 1964. Marié, deux enfants, il enseigne l’anglais en lycée et vit près de Troyes, en Champagne-Ardennes. Il publie en littérature générale et en littérature jeunesse depuis 2003.
Jane Austen savait que rien ne pouvait procurer aux femmes une réelle indépendance.
Par son seul génie, pourtant, elle avait fini par acquérir un peu de cette liberté. Suffisamment pour travailler, vivre et mourir comme elle l’entendait. C’était un véritable accomplissement, d’avoir pu présenter au monde son héritage de six romans, entièrement écrits, révisés et corrigés par elle, sans qu’aucun homme ne vienne interférer dans son travail.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, une nouvelle bataille s’engage dans le petit village anglais de Chawton, qui fut la dernière résidence de Jane Austen. Son domaine s’étiole et risque d’être vendu au plus offrant... Lorsque Mimi, actrice hollywoodienne glamour, croise le chemin d’Adam, un jeune fermier désœuvré, commence une aventure qui poussera huit inconnus hantés par leur passé à se retrouver autour de leur passion pour Jane Austen.
Alors que tout semble les opposer, ils allient leurs forces pour tenter l’impossible : sauver la maison de leur romancière bien-aimée.
Ses écrits pourront-ils en retour changer la vie de ce cercle littéraire atypique ?
Un roman bouleversant et édifiant sur l’espoir, le deuil et l’amour, montrant l’humanité qui réside en chacun de nous.
Un incontournable pour tous les fans de Jane Austen.
« Quiconque recherchant un antidote au chaos contemporain trouvera un répit bienvenu parmi les membres d’un groupe dont les vies peuvent sembler simples, mais dont l’esprit a besoin du réconfort que Jane Austen sait si bien apporter. » - The Washington Post
« Tout comme une histoire écrite par Jane Austen elle-même, le premier roman de Natalie Jenner regorge de moments charmants, de personnages attachants et de relations nuancées, le tout reflétant bien l’atmosphère parfois étouffante d’une petite communauté de campagne. Un hommage intelligent à la bien-aimée autrice, dont l’influence ne cesse d’inspirer de nouveaux chefs d’œuvres. » - Booklist
« Un roman qui offre une douce échappatoire, écrit avec beaucoup de justesse et d’intelligence. » - People
Bel-Ami est le plus célèbre roman de Guy de Maupassant. D’abord publié en feuilleton dans Gil Blas en 1885, « Bel-Ami » parait la même année chez Ollendorf. « Bel-Ami » décrit l’ascension fulgurante de Georges Duroy, un médiocre officier revenu d’Afrique du Nord, dans la société parisienne en utilisant non pas son intelligence, puisqu’il n’en a pas, mais l’attrait qu’il exerce vis-à-vis des femmes et son absence totale de scrupules. « Bel-Ami », initialement une critique de la société parisienne de son époque, reste extraordinairement moderne.
" L'un des romans les plus inspirants qu'il m'ait été donné de lire, La Mesure est exactement ce dont notre monde a besoin en ce moment. " Christina Dalcher, autrice de Vox
" Il est désormais difficile d'imaginer un avant, un monde dans lequel elles n'étaient pas encore là. Quand elles firent leur apparition, personne n'avait la moindre idée de ce qu'il fallait faire de ces étranges petites boîtes. Elles étaient arrivées pendant la nuit, par millions, dans toutes les régions et tous les pays. Sur chacune, était inscrit un message simple, quoique énigmatique, rédigé dans la langue maternelle de son destinataire :
À l'intérieur se trouve la mesure de votre vie.
Chaque boîte contenait une cordelette, dissimulée sous un fin tissu d'un blanc argenté, si bien que celui qui soulevait le couvercle réfléchissait à deux fois avant de regarder ce qu'il y avait dessous. Car il ne pourrait plus jamais revenir sur ce geste-là. "
Nikki Erlik propose un roman d'un genre nouveau sur une question universelle et philosophique par excellence :
Si vous pouviez connaître la date de votre mort, choisiriez-vous la révélation ou l'ignorance ? Et que feriez-vous du temps qui vous reste ?
" Nikki Erlick explore toutes les facettes de la nature humaine, de la haine à l'espoir, dans un récit fascinant. " –; Library Journal
" Nikki Erlick nous incite dans ce premier roman à vivre pleinement la vie, à profiter de chaque instant... et de notre côté, nous guetterons la sortie de son prochain livre ! " –; Barnes & Noble
« Un roman réaliste et sans concession. Une jeune autrice qui ira loin. » Margaret Atwood, autrice de La Servante écarlate
Réveillée en pleine nuit par son nouveau-né, Stella assiste depuis sa fenêtre à une violente agression. Elle appelle la police, mais les assaillants et leur victime s'enfuient avant l’arrivée des agents. Ce drame et l’énigme qu’il fait planer vont ébranler toute la communauté amérindienne du North End, un quartier défavorisé de Winnipeg.
Donnant voix à neuf femmes et un homme, ce roman retrace les événements qui ont conduit à cette nuit tragique. De Cheryl, qui pleure la mort de sa sœur à Paulina, mère célibataire; de Phoenix, adolescente sans repères, à la vieille et malicieuse Kookom, sans oublier Tommy, le jeune policier métis qui ne trouve pas sa place parmi les Blancs : tous racontent leurs espoirs et leurs échecs, jusqu’au dénouement, déchirant et lumineux.
Fresque intergénérationnelle sur l’identité et la résilience des femmes autochtones au Canada, ce premier roman impose Katherena Vermette comme une nouvelle voix puissante et engagée de la littérature nord-américaine contemporaine.
"Un roman fort, dur, brillant et malgré tout lumineux"Page des libraires
Une veuve spirituelle et jolie, mais sans un sou, trouve refuge chez son beau-frère, un riche banquier. Est-elle dénuée de scrupules, prête à tout pour faire un beau mariage, ou juste une coquette qui veut s'amuser ? Le jeune Reginald risque de payer cher la réponse à cette question...
D'une plume virevoltante, l'auteure nous entraîne dans le tourbillon de la vie d'Anya. Rencontres, valse de l'amour, la jeune femme s'interroge, expérimente et prend un nouvel élan. Sa générosité et son optimisme à toute épreuve illuminent ce roman joyeux.
La jeune et belle Checchina est mariée à un médecin avare et insensible qui ne la comprend pas. Résignée à une vie terne et monotone, la jeune femme retrouve le sourire grâce à l'attention que lui porte un marquis, que son mari lui-même lui a présenté à l'occasion d'un dîner. Déterminée à en profiter, elle conspire alors à la réalisation de ses désirs.
Un soir, un vieux Londonien s'entend prier par une jolie petite fille de lui indiquer le chemin d'une rue située loin, très loin... II y conduit l'enfant et fait ainsi la connaissance du grand-père de Nelly, propriétaire d'un magasin d'antiquités. Ce vieillard, qui a aussi un garnement de petit-fils, entretient d'étranges relations avec un nain odieux; celui-ci, perfidement, le dépossède de son magasin... Alors, une nuit, Nelly et son grand-père, la main dans la main, doucement, sans bruit, s'enfuient de la maison…
Lorsque le docteur March doit quitter sa famille pendant la guerre de Sécession, sa femme et ses quatre filles doivent apprendre à vivre seules. Et avec des caractères aussi différents que ceux de Jo, un vrai garçon manqué, Meg, qui rêve de trouver un bon mari, Beth, souvent en retrait, et Amy, une petite peste, la maison promet d’être particulièrement animée…
Fils de charpentier, Julien Sorel est trop sensible et trop ambitieux pour suivre la carrière familiale dans la scierie d’une petite ville de province. Il trouve une place de précepteur dans la maison du maire, Monsieur de Rénal, et noue une relation interdite avec son épouse. Chassé lorsque cette idylle est découverte, il rentre au séminaire de Besançon, où un nouvel amour l'attend.
Effi Briest, jeune femme adultère, brisée par une société d'hommes, est la victime d'un monde soumis aux lois des conventions morales. Dans la Prusse dévergondée par l'argent, le destin de cette femme n'est que résignation et mélancolie.
Quatre-vingt-treize est l'épopée de la Révolution française, racontée à travers trois personnages symboliques : un vieil aristocrate, le marquis de Lantenac, son neveu, Gauvain, un noble rattaché aux humbles, et un homme du peuple, Cimourdain, père adoptif de Gauvain. C'est donc les liens familiaux qui unissent ses personnages avant de les voir plonger dans la tourmente des événements, et lutter les uns contre les autres. Soit par convictions de rang et de classe, soit par raison, soit encore pour un idéal. Dans l'effervescence des actes sanguinaires, seul le peuple, consciemment ou inconsciemment, semble s'imposer en héros.
Dans le Paris du XVe siècle, une jeune et superbe gitane appelée Esméralda danse sur le parvis de Notre Dame. Sa beauté bouleverse larchidiacre de Notre-Dame, Claude Frollo, qui tente de l'enlever avec l'aide de son sonneur de cloches, le malformé Quasimodo. Esmeralda est sauvée par une escouade darchers, commandée par le capitaine de la garde Phoebus de Châteaupers...
Victor Hugo nous fait vivre intensément les derniers moments d'un être que la justice des hommes a condamné à mort. Espoir et désepoir, joies et souffrances, le séisme moral que subit cet homme, l'électrochoc de sa fin prochaine révoltent le lecteur.
Pour nourrir sa famille, Claude Gueux, un ouvrier sans travail, commet un vol. Il entre en prison et sera finalement guillotiné. Comment ce terrible itinéraire a-t-il été possible ?
1791 : en France, la Révolution fait rage, et ses remous s'en viennent jusqu'à secouer les plus lointaines possessions françaises. A des milliers de kilomètres de la Métropole, Saint Domingue, île fortunée à la beauté enchanteresse, est déchirée par les luttes que se livrent colons blancs, qui possèdent le pouvoir, et mulâtres qui réclament l'égalité des droits avec les Français. Etrangers, en apparence, au conflit, des milliers d'esclaves noirs subissent coups et tortures, tel un bétail que l'on mène au fouet.
Cependant la révolte gronde sourdement. On murmure le soir dans les cases le nom d'un chef mystérieux, Bug-Jargal. Courageux, généreux, aussi fort que brave, Bug-Jargal n'a qu'une faiblesse : il est amoureux de la jeune Marie, promise à Léopold d'Averney.
Mais le jour où le mariage des deux jeunes gens doit être célébré éclate la révolte noire...
Les préparatifs d'une soirée, l'errance mentale d'un personnage énigmatique... C'est sur ces rares éléments d'intrigue que repose le récit d'une journée dans la vie de Clarissa Dalloway.
Vouée à une vie de femme au foyer, Katherine est fiancée à l'écrivain William et la perspective de ce mariage fait le bonheur de ses parents. Elle n'arrive cependant pas à nier ses sentiments pour Ralph, modeste avocat, qui la courtise bien qu'il s'intéresse aussi de près à Mary la suffragette...
Que signifie ce nom "Candide" : innocence de celui qui ne connaît pas le mal ou illusion du naïf qui n'a pas fait l'expérience du monde ? Voltaire joue en 1759, après le tremblement de terre de Lisbonne, sur ce double sens. Il nous fait partager les épreuves fictives d'un jeune homme simple, confronté aux leurres de l'optimisme, mais qui n'entend pas désespérer et qui en vient à une sagesse finale, mesurée et mystérieuse. Candide n'en a pas fini de nous inviter au gai savoir et à la réflexion.
Rédigée sous la forme de mémoires, cette histoire est celle de l'ascension sociale et de la chute d'un homme arriviste et amoral. Suite à un duel au cours duquel il pense avoir tué son adversaire, le jeune Redmond Barry quitte son Irlande natale pour s'engager dans l'armée anglaise. C'est la première étape de sa vie aventureuse qui le conduira à participer à la guerre de sept ans puis à déserter, ne pouvant supporter la rudesse de la vie militaire.
Vivant clandestinement, Redmond découvre le jeu, en fait son métier et réussit. Il va pouvoir rentrer au pays en homme influent...
Octave de Malivert, jeune homme brillant mais taciturne à peine sorti de Polytechnique, aime Armance de Zohiloff, qui partage ses sentiments. Mais Octave cache un lourd secret : « Oui chère amie, lui dit-il en la regardant enfin, je t'adore, tu ne doutes pas de mon amour ; mais quel est l'homme qui t'adore ? c'est un monstre. » Une série d'indices permettent de penser qu'Octave est impuissant, à la suite d'un accident assez grave. Octave est en proie a un profond désarroi intérieur, il illustre à lui seul le mal du siècle des romantiques.