Lorsqu’elle embarque à bord d’un bateau de la Marine nationale, Léonie B. n’a que dix-neuf ans. Elle s’est habillée en homme afin de participer à une expédition scientifique au pôle Nord. C’est l’audace de cette toute jeune femme qui séduit Victor Hugo lorsqu’il la rencontre à son retour. Ils ont vingt ans d’écart, sont tous deux mariés, le coup de foudre est immédiat.
Tout juste nommé Pair de France, l’écrivain est protégé par son statut. Léonie, femme émancipée, va payer de sa liberté cet amour interdit. Elle est envoyée à la prison pour femmes de Saint Lazare par son époux. Son sort fera prendre conscience à Victor Hugo de la condition des femmes et lui inspirera les premiers chapitres de son chef-d’œuvre : Les Misérables.
Sébastien Spitzer est l’auteur de quatre romans couronnés par de nombreux prix littéraires et du Dictionnaire amoureux de Victor Hugo (Plon, 2023). Il est également administrateur de la Société des Amis de Victor Hugo. Léonie B., son nouveau roman, est tiré d’une histoire vraie.
Anne est féministe et engagée. Anne veut un enfant à tout prix. Elle conçoit son expérience de la maternité comme un projet de couple, comme une nécessité personnelle, tout en soutenant le droit à l'avortement et les parents seuls. Elle a trente-et-un ans, et les gens de son entourage (ses amies, sa mère, son gynéco, les amies des amies de sa grand-mère) lui rappellent en permanence que l'horloge tourne. Mais le processus s'avère plus compliqué que prévu, et l'écart entre espoirs et réalité force Anne à remettre en question toutes ses idées préconçues sur la maternité.
Un roman politique, contemporain, ironique et perspicace, sur les vicissitudes de la grossesse, sur le choix conscient d'avoir, ou pas, des enfants.
"Un roman formidable et passionnant."Le Parisien
" Un régal."Psychologies
« Pauline avait conscience qu’elle n’était qu’un être ordinaire aspiré dans l’orbite d’une femme qui, elle, n’avait rien d’ordinaire... Être femme de chambre, c’était précisément cela : faire intrusion sans le vouloir dans l’intimité d’autrui, voir le contenu des corbeilles à papier, remarquer les titres des livres, lire les premières phrases des cartes, lettres et petits mots qui traînent. Tout était là, en pâture ; la vie entière de quelqu’un, dissimulée dans une chambre d’hôtel. »
Un matin, Pauline est appelée pour nettoyer la suite 614 du Mapes Hotel. Alors qu’elle pense trouver une chambre vide, une femme apparaît, hagarde : Mrs. Arthur Miller, alias Marilyn Monroe, dont le séjour à Reno marque la fin de son mariage avec le célèbre dramaturge et le tournage infernal d’un film à la légende noire, Les Désaxés.
Avec pour décor l’immensité aride du désert du Nevada et ses chevaux sauvages, les mustangs, Poussière blonde raconte le choc d’une rencontre inoubliable entre deux femmes que seul le hasard pouvait réunir.
Paul a commis l’irréparable : il a tué son père. Seulement voilà : quand il s’est décidé à passer à l’acte, Thomas Lanski était déjà mort… de mort naturelle. Il ne faudra rien de moins qu’une obligation de soins pendant un an pour démêler les circonstances qui ont conduit Paul à ce parricide dont il n’est pas vraiment l’auteur.
L’Origine des larmes est le récit que Paul confie à son psychiatre : l’histoire d’un homme blessé, qui voue une haine obsessionnelle à son géniteur coupable à ses yeux d’avoir fait souffrir sa femme et son fils tout au long de leur vie. L’apprentissage de la vengeance, en quelque sorte.
Mélange d’humour et de mélancolie, ce roman peut se lire comme une comédie noire ou un drame burlesque. Ou les deux à la fois.
« Face a` la glace centrale, en ramenant vers moi les deux miroirs latéraux, je de´couvre mes profils simultanément. Je les observe souvent, surtout le mercredi apre`s-midi quand je m’ennuie. Je constate que j'ai un co^te´ doux, et l’autre plus se´ve`re, et c’est aussi les impressions que je renvoie aux autres : gentille aussi bien que revêche. »
Anne Brochet raconte l’histoire des armoires de toilette qui ont jalonné sa vie. Elle redécompose le lieu et les gestes, tente de se souvenir de son visage à chaque étape du miroir. C’est le récit d’une vie banale et unique, avec ses tiroirs secrets, ses perspectives infinies, ses angles morts, ses jeux de dédoublements, ses intérieurs de portes et tout le foutraque des émotions que l’on ne sait pas où ranger.
Anne Brochet, née en 1966 à Amiens, est comédienne, écrivaine et réalisatrice. Si petites devant ta face, son premier roman, est paru en 2001 aux éditions du Seuil. Ont suivi des nouvelles, des romans et deux récits photographiques. L’Armoire de vies est sa sixième publication.
"Un texte poétique et singulier."Le Figaro
"Un délice de finesse et de grâce." Elle
"Le livre que le monde entier s'arrache."Le Figaro
"Une ode à la beauté et à la sagesse." Le Parisien
Cinquante-deux semaines : c’est le temps qu’il reste à Mona pour découvrir toute la beauté du monde.
C’est le temps que s’est donnéson grand-père, un homme érudit et fantasque, pour l’initier, chaque mercredi après l’école, àune œuvre d’art, avant qu’elle ne perde, peut-être pour toujours, l’usage de ses yeux.
Ensemble, ils vont sillonner le Louvre, Orsay et Beaubourg.
Ensemble, ils vont s’émerveiller, s’émouvoir, s’interroger, happés par le spectacle d’un tableau ou d’une sculpture. Empruntant les regards de Botticelli, Vermeer, Goya, Courbet, Claudel, Kahlo ou Basquiat, Mona découvre le pouvoir de l’art et apprend le don, le doute, la mélancolie ou la révolte, un précieux trésor que son grand-père souhaite inscrire en elle à jamais.
Grand roman d’initiation à l’art et à la vie, histoire d’une relation solaire entre une petite fille et son grand-père, Les Yeux de Mona connaît un destin fabuleux : traduit dans plus de vingt pays avant même sa parution en France, c’est un phénomène international.
Sélectionné pour le Grand Prix RTL-Lire Magazine Littéraire 2024.