« Face a` la glace centrale, en ramenant vers moi les deux miroirs latéraux, je découvre mes profils simultanément. Je les observe souvent, surtout le mercredi apreés-midi quand je m’ennuie. Je constate que j'ai un côté doux, et l’autre plus sévère, et c’est aussi les impressions que je renvoie aux autres : gentille aussi bien que revêche. »
Anne Brochet raconte l’histoire des armoires de toilette qui ont jalonné sa vie. Elle redécompose le lieu et les gestes, tente de se souvenir de son visage à chaque étape du miroir. C’est le récit d’une vie banale et unique, avec ses tiroirs secrets, ses perspectives infinies, ses angles morts, ses jeux de dédoublements, ses intérieurs de portes et tout le foutraque des émotions que l’on ne sait pas où ranger.
Anne Brochet, née en 1966 à Amiens, est comédienne, écrivaine et réalisatrice. Si petites devant ta face, son premier roman, est paru en 2001 aux éditions du Seuil. Ont suivi des nouvelles, des romans et deux récits photographiques. L’Armoire de vies est sa sixième publication.
"Un texte poétique et singulier."Le Figaro
"Un délice de finesse et de grâce." Elle
« C’était ce fameux été qui n’existe qu’une fois dans la vie. Cet été que tout le monde a connu, j’espère ; l’été où tout bascule. Oui. Peut-être n’est-ce pas tant le chagrin que la nostalgie de cet été-là – de ce miracle absolu des premières fois, de sa beauté foudroyante. »
Eté 77, dans une petite ville de l’ouest. Friedrich, seize ans, redoute les semaines qui s’annoncent : il doit passer des épreuves de rattrapage après une très mauvaise année scolaire. Pas de vacances en famille pour lui : il révisera chez son grand-père, un homme sévère. Heureusement, il y a Alma, Johann – et Beate, la fille de la piscine, en maillot de bain vert bouteille.
Friedrich va tout découvrir en même temps : l’amour et la mort, l’amitié, la peur, le respect et la confiance.
Jamais il n’oubliera cet été-là.
Avec la sensibilité et la justesse qui ont fait le succès du Parfum des poires anciennes, Ewald Arenz évoque cet âge de la vie où tout semble possible. Un magnifique roman d’initiation où chacun se reconnaîtra.
Paul a commis l’irréparable : il a tué son père. Seulement voilà : quand il s’est décidé à passer à l’acte, Thomas Lanski était déjà mort… de mort naturelle. Il ne faudra rien de moins qu’une obligation de soins pendant un an pour démêler les circonstances qui ont conduit Paul à ce parricide dont il n’est pas vraiment l’auteur.
L’Origine des larmes est le récit que Paul confie à son psychiatre : l’histoire d’un homme blessé, qui voue une haine obsessionnelle à son géniteur coupable à ses yeux d’avoir fait souffrir sa femme et son fils tout au long de leur vie. L’apprentissage de la vengeance, en quelque sorte.
Mélange d’humour et de mélancolie, ce roman peut se lire comme une comédie noire ou un drame burlesque. Ou les deux à la fois.
"Les enfants, les bébés, ils les appellent les "petitous". Et c’est vrai qu’ils sont des petits touts. Qu’ils sont un peu de leur mère, un peu de leur père, un peu des grands-parents, un peu de ceux qui sont morts, il y a si longtemps. Tout ce qu’ils leur ont transmis, caché, inventé. Tout. C’est pas toujours facile d’être un petit tout, d’avoir en soi autant d’histoires, autant de gens, de réussir à les faire taire pour inventer encore une petite chose à soi." Dans une ferme, l’histoire se reproduit de génération en génération : on s’occupe des bêtes, on vit avec, celles qui sont dans l’étable et celles qui ruminent dans les têtes. Peintes sur le vif, à petites touches, les vies se dupliquent en dégradé face aux bêtes qui ont tout un paysage à pâturer. Marion Fayolle crée un monde saisissant dont la poésie brutale révèle ce qui s’imprime par les failles, par les blessures familiales, comme dans les creux des gravures en taille-douce.
Sélection Prix des libraires 2024
Samu, un jeune Finlandais, s’installe comme bibliothécaire en Pays same, irrésistiblement attiré par ce territoire et par son artiste emblématique, Ellé Hallala. À la mort de sa grand-mère, Ellé décide soudain d’abandonner la peinture et de s’isoler dans la toundra pour vivre, comme ses ancêtres, au rythme des saisons. Cependant, comme autant d’appels à l’aide, elle envoie régulièrement ses rêves à Samu. Celui-ci réussira-t-il à en décrypter les symboles s’il ne comprend pas la mythologie same ?
À travers l’histoire de Samu et Ellé, Niillas Holmberg nous offre une magnifique déclaration d’amour au territoire et à la culture sames, ainsi qu’une passionnante réflexion sur les paradoxes de nos sociétés démocratiques modernes.
Né en 1990, Niillas Holmberg est un poète, musicien et activiste same. Il a reçu en 2023 le prix finlandais Eino Leino pour l’ensemble de son œuvre et a été nommé à deux reprises au grand prix de littérature du Conseil nordique. La Femme grenouille, son premier roman, a été salué par la critique comme « La Montagne magique du peuple same ».
Traduit du finnois par Sébastien Cagnoli
À la mort de sa mère, Shûichi, la quarantaine, revient sur les lieux de son enfance. Lui qui s’attendait à être seul croise le chemin d’un jeune garçon au comportement énigmatique, qui semble avoir connu sa mère.
Peu à peu, une relation se tisse entre l’homme et l’enfant. Elle les mènera sur une île unique au monde : Teshima, où sont conservés les enregistrements des pulsations cardiaques de dizaines de milliers de personnes, vivantes ou disparues. Ce sont les « Archives du cœur » de l’artiste Christian Boltanski
Récit d’une amitié réparatrice, L’Île des battements de cœur évoque avec délicatesse le deuil, les souvenirs et la nécessité de vivre le présent... Après Ce que nous confions au vent, Laura Imai Messina livre une des clés essentielles du bonheur : faire la paix avec son passé pour oser aimer à nouveau.
Anne est féministe et engagée. Anne veut un enfant à tout prix. Elle conçoit son expérience de la maternité comme un projet de couple, comme une nécessité personnelle, tout en soutenant le droit à l'avortement et les parents seuls. Elle a trente-et-un ans, et les gens de son entourage (ses amies, sa mère, son gynéco, les amies des amies de sa grand-mère) lui rappellent en permanence que l'horloge tourne. Mais le processus s'avère plus compliqué que prévu, et l'écart entre espoirs et réalité force Anne à remettre en question toutes ses idées préconçues sur la maternité.
Un roman politique, contemporain, ironique et perspicace, sur les vicissitudes de la grossesse, sur le choix conscient d'avoir, ou pas, des enfants.
« Pauline avait conscience qu’elle n’était qu’un être ordinaire aspiré dans l’orbite d’une femme qui, elle, n’avait rien d’ordinaire... Être femme de chambre, c’était précisément cela : faire intrusion sans le vouloir dans l’intimité d’autrui, voir le contenu des corbeilles à papier, remarquer les titres des livres, lire les premières phrases des cartes, lettres et petits mots qui traînent. Tout était là, en pâture ; la vie entière de quelqu’un, dissimulée dans une chambre d’hôtel. »
Un matin, Pauline est appelée pour nettoyer la suite 614 du Mapes Hotel. Alors qu’elle pense trouver une chambre vide, une femme apparaît, hagarde : Mrs. Arthur Miller, alias Marilyn Monroe, dont le séjour à Reno marque la fin de son mariage avec le célèbre dramaturge et le tournage infernal d’un film à la légende noire, Les Désaxés.
Avec pour décor l’immensité aride du désert du Nevada et ses chevaux sauvages, les mustangs, Poussière blonde raconte le choc d’une rencontre inoubliable entre deux femmes que seul le hasard pouvait réunir.
"Un roman formidable et passionnant."Le Parisien
" Un régal."Psychologies
Cinquante-deux semaines : c’est le temps qu’il reste à Mona pour découvrir toute la beauté du monde.
C’est le temps que s’est donné son grand-père, un homme érudit et fantasque, pour l’initier, chaque mercredi après l’école, à une œuvre d’art, avant qu’elle ne perde, peut-être pour toujours, l’usage de ses yeux.
Ensemble, ils vont sillonner le Louvre, Orsay et Beaubourg.
Ensemble, ils vont s’émerveiller, s’émouvoir, s’interroger, happés par le spectacle d’un tableau ou d’une sculpture. Empruntant les regards de Botticelli, Vermeer, Goya, Courbet, Claudel, Kahlo ou Basquiat, Mona découvre le pouvoir de l’art et apprend le don, le doute, la mélancolie ou la révolte, un précieux trésor que son grand-père souhaite inscrire en elle à jamais.
Grand roman d’initiation à l’art et à la vie, histoire d’une relation solaire entre une petite fille et son grand-père, Les Yeux de Mona connaît un destin fabuleux : traduit dans plus de vingt pays avant même sa parution en France, c’est un phénomène international.
"Le livre que le monde entier s'arrache."Le Figaro
"Une ode à la beauté et à la sagesse." Le Parisien
Sélectionné pour le Grand Prix RTL-Lire Magazine Littéraire 2024.
Mathilde est devenue insomniaque. Puis elle a perdu le sens du toucher. Il y a eu d’autres signes : des feuillets retrouvés à la mort de son grand-père, une vidéo de Leonard Cohen à Jérusalem, le retour de la guerre en Europe. Mathilde est désorientée.
Est-ce pour cela qu’elle décide subitement de prendre un avion pour Israël ? Comme si la réponse aux questions qu’elle se pose l’attendait là-bas depuis toujours.
De Tel-Aviv à Capharnaüm, puis à Jérusalem, ses rencontres avec des inconnus – et quelques fantômes – ne font qu’approfondir le mystère.
Jusqu’au moment où, dans un éclair, la vérité lui apparaît. Prenant l’Histoire à bras-le-corps, Qui-vive est aussi l’itinéraire d’une femme qui cherche à réconcilier son paysage intérieur avec le monde qui l’entoure. Un roman aux multiples facettes qui confirme de manière éclatante le talent de son auteure.
« La photo a fait le tour du monde. Xavier Dupont de Ligonnès retirant trente euros à un distributeur automatique du sud de la France quelques jours après avoir "supposément" assassiné de sang-froid sa femme, leurs quatre enfants et leurs deux chiens. Pour moi, ce fut un choc, une espèce de mission dont je me suis senti aussitôt investi. Cette histoire m’obsède depuis 2011. Treize ans ont passé sans que je cesse une seule seconde de penser à lui. Je suis capitaine de police et écrivain, la combinaison parfaite pour me lancer dans l’enquête de ma vie. Ligonnès hante mes jours et surtout mes nuits. Il n’y a qu’une seule manière pour que je mette fin à cette torture, retrouver Xavier Dupont de Ligonnès... »
Dans ce « roman-quête », Romain Puértolas, ancien capitaine de police et auteur à succès de L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea, lie avec brio une rigoureuse investigation policière à une fiction aussi étonnante que jubilatoire, révélant, peut-être, le fin mot d’une déroutante affaire judicaire.
"Le roman d'une enquête aussi sérieuse que drôle."Biblioteca
"Un petit bijou d'humour noir."Avantages
Bastien, inspecteur du travail à Lyon, est amené à enquêter sur un accident : un ouvrier employé dans une usine de traitement des déchets est mort broyé dans une compacteuse.
Maïa, journaliste scientifique, se rend au Cern, le prestigieux centre de recherche nucléaire à Genève, pour écrire un article sur le cristal scintillateur, un nouveau matériau dont les propriétés déconcertent ses inventeurs.
Bastien apprend que l’accident est en réalité un homicide. Maïa, elle, découvre que l’expérience a mal tourné. Sa tante, physicienne dans la grande institution suisse, lui demande de l’aider à se débarrasser de ce cristal devenu toxique.
Ce roman addictif qui emprunte aux codes de la série et du thriller est aussi une histoire d’amour. Une rencontre inattendue entre un homme, vaguement catholique et passablement alcoolique, et une femme, orpheline et fière, qui a érigé son indépendance en muraille.
Sophie Divry est née à Montpellier en 1979 et vit actuellement à Lyon. Elle a reçu la mention spéciale du prix Wepler pour La Condition pavillonnaire et le prix de la Page 111 pour Trois fois la fin du monde. Fantastique Histoire d’amour est son septième roman. Avec sensibilité, elle allie l’art du récit et une exploration de nos sociétés contemporaines.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, une femme est interrogée par un commissaire de police qui s’intéresse de près à son cas.
Alsacienne, Aline Beaucaire est employée d’hôtel, elle est tombée amoureuse d’un sergent pilote trop beau pour être honnête et l’a suivi en zone libre, franchissant de nuit la ligne de démarcation. Le couple rêve de rejoindre Alger, via Marseille – la ville de tous les
dangers. Bientôt, l’aventure tourne au drame.
Aline est-elle aussi innocente qu’elle espère le faire croire ? Et quel lourd secret a-t-elle à cacher ? Est-elle cette autre Aline au nom presque semblable, la « Panthère rouge » qui a activement collaboré avec la Gestapo ? Qui est vraiment cette « sale Française » ?
Au fil de ce roman captivant, Romain Slocombe nous conduit dans le monde en noir et gris que fut la France des années sombres de l’Occupation.
Né en 1953 à Paris dans une famille franco-britannique, Romain Slocombe est l’auteur d’une trentaine de romans, dont deux ont figuré sur la sélection du prix Goncourt : Monsieur le Commandant (2011) et L’Affaire Léon Sadorski (2016).
" Nous étions six – cinq garçons et une fille – insouciants, frivoles, joyeux, dans un été de tous les possibles. Pourquoi a-t-il fallu que l'un d'entre nous disparaisse ? "
S'inspirant d'une histoire vécue, Philippe Besson retrace un drame de sa jeunesse, survenu dans l'île de Ré, un soir de juillet, au milieu des années 80.
Lancashire, 1857. Liza, 17 ans, est employée au service des Pringle, un jeune couple qui la traite bien. Mais son père exige soudain qu'elle revienne vivre parmi les siens pour s'occuper de sa mère malade et de ses jeunes frère et sœur.
Liza déchante, mais sa déception n'est rien comparée à la décision qu'a prise pour elle son père : elle épousera un veuf bien plus âgé qu'elle. Pour échapper aux avances pressantes de cet homme qui lui répugne, Liza s'enfuit.
In extremis la jeune femme parvient à rejoindre les Pringle avant qu'ils embarquent pour l'Australie, terre lointaine où ils vont tenter fortune. Liza se croit enfin tranquille. Mais, à bord du navire, elle fait une terrible découverte, qui, pense-t-elle, lui ôte toute perspective d'avenir.
À moins que ce territoire nouveau et sauvage ne soit la promesse d'occasions que jamais son Lancashire natal n'aurait pu lui offrir...
" Une saga foisonnante ! Que de rebondissements. Jamais Liza n'aurait pu imaginer pareil destin en fuyant sa terre natale. " Peterborough Evening Telegraph
Stasiland est un voyage au coeur de la redoutable police secrète de l'Allemagne de l'Est, où tout le monde est suspect. Malgré la chute du mur de Berlin, cette époque hante encore victimes et bourreaux. Ainsi Miriam Weber, retenue plusieurs jours pour un interrogatoire après avoir tenté de franchir le mur à l'âge de seize ans. Herr Winz, nostalgique de cette époque " bénie " du communisme. Ou Frau Paul, séparée pendant des années de son fils, hospitalisé à l'Ouest lors
de la construction du mur. Au fil de ces histoires, Anna Funder nous entraîne dans les arcanes d'un régime camisole et ravive la mémoire de ceux qui, refusant d'abdiquer face à la peur, se sont illustrés par leur courage. Les héros ordinaires oubliés.
Une enquête éblouissante. – Astrid Eliard, Le Figaro littéraire
Un merveilleux décryptage des mécanismes de L'État policier est-allemand. – Jérôme Dupuis, L'Express
Un livre chantier passionnant. – Emily Barnett, Les Inrockuptibles
1954. C'est dans un village perdu entre la France et l'Italie que Stan, paléontologue en fin de carrière, convoque Umberto et Peter, deux autres scientifiques. Car Stan a un projet. Ou plutôt un rêve. De ceux, obsédants, qu'on ne peut ignorer. Il prend la forme, improbable, d'un squelette. Apatosaure ? Brontosaure ? Il ne sait pas vraiment. Mais le monstre dort forcément quelque part là-haut, dans la glace. S'il le découvre, ce sera enfin la gloire, il en est convaincu. Alors l'ascension commence.
Mais le froid, l'altitude, la solitude, se resserrent comme un étau. Et entraînent l'équipée là où nul n'aurait pensé aller. De sa plume cinématographique et poétique, Jean-Baptiste Andrea signe un roman à couper le souffle, porté par ces folies qui nous hantent.
Plus qu’une histoire de famille, une histoire de la France.
Antoine est né au début des années 1950 dans une famille de paysans. Destiné comme tous les siens aux travaux des champs, il passe sa vie dans les livres et aspire à d’autres horizons. Sa mère réussit à convaincre son père : il fera des études, tandis que son frère, François, prendra la relève à la ferme. Si François perpétue la tradition, Antoine devient professeur et fonde un foyer avec Mathilde à Paris. Dans l’enseignement comme partout, les choses ont changé. Le couple est témoin de l’évolution des mœurs, à laquelle s’acclimatent leurs enfants, qui deviendront pour l’un dirigeant d’une société industrielle, pour l’autre cardiologue.
Sauront-ils malgré tout rester soudés autour des valeurs dont ils sont les héritiers ?
Des années 1950 à nos jours, c’est le reflet d’une société autant que l’âme d’un monde jadis rural que Christian Signol saisit, de son regard profondément humain, dans ce nouveau roman qui embrasse trois générations unies par des racines communes. Couronnant quarante ans de succès, Une famille française constitue la pierre angulaire d’une œuvre en laquelle chacun se reconnaîtra, où Christian Signol célèbre l’universalité des liens familiaux.
1945, Normandie. La rencontre amoureuse de deux êtres qui n'auraient jamais dû se croiser, deux âmes brisées qui vont se reconstruire ensemble. Et l'histoire méconnue des démineurs allemands, prisonniers de guerre, obligés de rester en France pour déterrer les mines, notamment sur les plages du Débarquement.
Caen, juin 1945. Claire, orpheline d'une vingtaine d'années, vit avec sa grand-mère. Sa mère est décédée, son père, résistant, a été fusillé par les Allemands et son fiancé est mort dans un camp de concentration. Tandis que ses amies renouent avec la vie, elle ne peut oublier les jours heureux avec Lucas. Tandis que l'une d'elles épouse son fiancé revenu du STO, Claire, quittant la fête, pédale jusqu'à la plage où elle retrouve le chien de Lucas, qui pénètre dans la zone du déminage. Elle le suit mais l'animal est fauché par une mine. S'ensuivent de longues heures durant lesquelles elle doit attendre, immobile. C'est un Allemand, prisonnier, spécialiste du déminage, qui vient la sauver. Endoctriné dès l'enfance dans les Jeunesses hitlériennes, Joachim a un lourd passé. En Russie, il a commis des atrocités, puis est devenu un " refusant ", un de ces soldats de la Seconde Guerre mondiale qui, confrontés à la barbarie, ont refusé d'y participer. Joachim tombe follement amoureux mais Claire résiste en dépit de la bénédiction de sa grand-mère. Car la pression autour d'elle est trop forte. Comment pourrait-elle aimer un Boche, alors que son père et son fiancé ont été assassinés par les nazis ?
Le dernier roman inédit de l'auteur de La Fenêtre panoramique, paru aux États-Unis en 1984, et traduit pour la première fois en français : l'histoire douce-amère d'un couple dans l'Amérique des années 1950.
New York, années 1950. Michael Davenport, vétéran de guerre, est un jeune poète en herbe, extrêmement ambitieux. Ses efforts pour s'établir par lui-même en tant qu'écrivain, quitte à essuyer des échecs, se heurtent au fait que sa femme, Lucy, possède une fortune privée s'élevant à des millions de dollars. Lucy, élégante et timide, n'est quant à elle jamais tout à fait certaine de ce qu'on attend d'elle. Et les Davenport ne peuvent s'empêcher de se comparer aux autres, dont la vie semble toujours bien plus belle, accomplie et heureuse que la leur...
Dans ce magnifique roman, à la fois mélancolique et tristement drôle, Richard Yates se révèle une fois de plus comme le chroniqueur, tendre et ironique, du " rêve américain " et de ses désillusions.
" Chaque tournure est la définition même de l'intégrité et de la maîtrise stylistique... Un véritable artiste. " The New Republic
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Catherine Gibert (traduction révisée)
Le premier roman de l’auteur de de Nickel Boys et Underground Railroad.
Lila Mae Watson est une « intuitionniste » : au sein du département d’inspection des ascenseurs pour lequel elle travaille, elle est capable de deviner le moindre défaut d’un appareil rien qu’en mettant le pied dans une cabine. Et elle ne se trompe jamais. Première femme à exercer ce métier, noire de surcroît, elle a beaucoup d’ennemis, dont les empiristes, pour qui seules comptent la technique et la mécanique.
Aussi, lorsque l'ascenseur d'un gratte-ciel placé sous sa surveillance s'écrase, en pleine campagne électorale, Lila Mae ne croit ni à l'erreur humaine ni à l'accident. En décidant d’entrer dans la clandestinité pour mener son enquête, elle pénètre dans un monde de complots et de rivalités occultes et cherche à percer le secret d’un génial inventeur dont le dernier projet pourrait révolutionner la société tout entière...
Publié dans une traduction entièrement révisée,ce livre aux allures de thriller philosophique annonce déjà le talent de l’auteur de Colson Whitehead, son humour grinçant, sa puissance visionnaire et la façon magistrale dont il aborde les questions cruciales de race, de politique et de société.
« L’allégorie la plus marquante depuis la parution de Homme invisible, pour qui chantes-tu ? de Ralph Ellison et de L’œil le plus bleu de Toni Morrison. » Time Magazine
« Une exploration ambitieuse et exhaustive des enjeux de la lutte raciale et du progrès social. » The New York Times
« Whitehead orchestre habilement des éléments dignes d’un film noir avec une multitude de détails techniques et mécaniques mêlés à des méditations sur les questions sociales et raciales. » Kirkus Reviews
Vallée de l'Asse. Provence. Été 1965. Il vit dans une station-service avec ses vieux parents. Les voitures qui passent sont rares. Shell ne va plus à l'école. Il est différent.
Un jour, il décide de partir. Pour aller à la guerre et prouver qu'il est un homme. Mais sur le plateau qui surplombe la vallée, nulle guerre ne sévit. Seuls se déploient le silence et les odeurs du maquis. Et une fille, comme un souffle, qui apparaît devant lui. Avec elle, tout s'invente et l'impossible devient vrai. Il lui obéit comme on se jette du haut d'une falaise. Par amour. Par jeu. Et désir d'absolu.
Ma reine est une ode à la liberté, à l'imaginaire, à la différence. Jean-Baptiste Andrea y campe des personnages cabossés, ou plutôt des êtres en parfaite harmonie avec un monde où les valeurs sont inversées, et signe un conte initiatique tendre et fulgurant.
Tour à tour roman d'aventure, feuilleton littéraire, chronique familiale et polar, Sur l'épaule des géants relate l'épopée d'un siècle avec humour, vivacité et fougue.
Ayant décidé de retracer le singulier destin de son aïeule Marguerite, Gabriel Aghulon plonge dans l'aventure d'un siècle : l'affaire Dreyfus, la Grande Guerre, les Années folles, la Nuit de Cristal, mai 68... jusqu'aux attentats du World Trade Center. Au gré de ces événements s'écrit la saga du clan Aghulon, où gravitent maints personnages hauts en couleur – un magnanier obsessionnel, un cuisinier truculent, un zoologue obsédé par les termites albinos, une vigneronne avant l'heure, un musicien minimaliste, etc. – dont le chemin croise celui de personnalités majeures, telles Louis Pasteur, Serge Diaghilev, Robert Desnos, Picasso...
Au centre de cette marqueterie, la fameuse Marguerite, clef de voûte de ce petit peuple que les turbulences historiques vont exalter ou chahuter, sans cesser d'être chaperonné, au fil des ans, par une lignée de chats philosophes : Socrate, Érasme, Diogène puis Newton.
Tour à tour roman d'aventure, feuilleton littéraire, chronique familiale et polar, Sur l'épaule des géants relate l'épopée d'un siècle avec humour, vivacité et fougue.
>> Une immense sensation de calme : Prix SGDL Révélation 2018.
>> Le Sanctuaire : coups de cœur des libraires ; Grand Prix de l'Imaginaire.
>> L'Autre Moitié du monde : finaliste du prix des Librairies et du prix Coiffard ; finaliste pour le prix du Livre Orange.
Traduit du japonais par Géraldine Oudin
La saveur du passé peut transformer le présent...
Sur le flanc du mont Hakodate, au nord du Japon, le café Dona Dona est réputé pour sa vue imprenable sur le port de la ville. Mais surtout, comme au café Funiculi Funicula, à Tokyo, il est possible pour ses clients d’y vivre une expérience extraordinaire : voyager dans le passé, le temps d’une tasse de café.
On y rencontre Yayoi, une jeune fille qui en veut à ses parents défunts d’avoir fait d’elle une orpheline ; Todoroki, un comédien qui se languit de son épouse et de leurs rêves communs ; Reiko, submergée par la disparition de sa sœur ; Reiji, qui réalise trop tard à quel point il aime son amie d’enfance... Autant d’âmes sincères et émouvantes qui, en retrouvant un pan de leur passé, apprennent à regarder le présent autrement et à envisager l’avenir avec plus de sérénité.
Avec sa voix singulière et le talent de conteur qui ont fait son succès dans le monde entier, Toshikazu Kawaguchi signe un nouveau roman plein de sensibilité et de finesse, aussi réconfortant qu’un bon café chaud.
Peut-on recommencer sa vie à près de cinquante ans ? En faisant le choix de s’installer, seule, dans une maison isolée au bord de la Baltique, la narratrice laisse derrière elle ses plus précieux repères : sa fille unique et le père de celle-ci, qu’elle a quitté mais dont elle est restée proche.
Pour trouver sa place dans ce nouvel environnement, elle travaille comme serveuse dans un bistrot du port, tenu par son frère Sascha. Noue une amitié prudente avec Mimi, une artiste à forte personnalité. Tisse histoire d’amour avec Arild, un homme taciturne. Veut-elle vraiment s’enraciner dans ce paysage de polders où l’eau et la terre se confondent ? Quand un drame éclate, le petit monde de la narratrice et de son frère bascule...
Dans sa langue limpide, avec la lucidité poignante et la subtilité qu’on lui connaît, Judith Hermann explore des thèmes universels : le travail du temps sur la mémoire et sur les êtres, le besoin d’appartenance, la peur de l’enfermement, l’ambivalence de la solitude, à la fois douloureuse et libératrice.
Fils de docker et étudiant passionné d’histoire, Bilal gagne un peu d’argent en organisant des petites conférences sur sa ville, Le Havre. Comment aurait-il pu imaginer que cette activité anodine le plongerait au coeur d’une machination criminelle ?
Tout commence au musée d’Art moderne, quand Bilal se retrouve dans un état second face à une toile de Raoul Dufy. Un malaise qui coïncide étrangement avec le retour en ville de son oncle Rabah, honni par sa famille et paria parmi les dockers. Quel lien peut-il exister entre cette oeuvre de Dufy, Rabah et le port ?
Pour le découvrir, Bilal devra accepter l’aide de Manon et d’Enzo, eux aussi victimes en leur temps de ce type de choc esthétique.
Un choc dont les conséquences pourraient bien les poursuivre jusqu’au Havre…
Depuis que son père a disparu, Enzo essaie tant bien que mal de garder la tête hors de l’eau. Fasciné par La Vague, une peinture de Courbet exposée au musée des Beaux-Arts de Lyon, il entame avec cette œuvre
une relation étrange et intense.
Héritière d’une riche famille d’industriels de la chimie, Manon, elle, a choisi le camp de la révolte. Et c’est devant Les Passants qu'elle ressent un choc. L’œuvre de Daumier la plonge dans des souvenirs confus qui la hantent.
Guidés par leurs émotions au contact des tableaux, Manon et Enzo se lancent alors dans une introspection douloureuse qui les conduira au cœur de drames familiaux effrayants. Mensonges, trahisons et assassinats ressurgissent de leur enfance et jettent une lumière crue sur la réalité du monde…
Prix "COGNAC" 2023 du Meilleur Roman Jeunesse
Jane Austen savait que rien ne pouvait procurer aux femmes une réelle indépendance.
Par son seul génie, pourtant, elle avait fini par acquérir un peu de cette liberté. Suffisamment pour travailler, vivre et mourir comme elle l’entendait. C’était un véritable accomplissement, d’avoir pu présenter au monde son héritage de six romans, entièrement écrits, révisés et corrigés par elle, sans qu’aucun homme ne vienne interférer dans son travail.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, une nouvelle bataille s’engage dans le petit village anglais de Chawton, qui fut la dernière résidence de Jane Austen. Son domaine s’étiole et risque d’être vendu au plus offrant... Lorsque Mimi, actrice hollywoodienne glamour, croise le chemin d’Adam, un jeune fermier désœuvré, commence une aventure qui poussera huit inconnus hantés par leur passé à se retrouver autour de leur passion pour Jane Austen.
Alors que tout semble les opposer, ils allient leurs forces pour tenter l’impossible : sauver la maison de leur romancière bien-aimée.
Ses écrits pourront-ils en retour changer la vie de ce cercle littéraire atypique ?
Un roman bouleversant et édifiant sur l’espoir, le deuil et l’amour, montrant l’humanité qui réside en chacun de nous.
Un incontournable pour tous les fans de Jane Austen.
« Quiconque recherchant un antidote au chaos contemporain trouvera un répit bienvenu parmi les membres d’un groupe dont les vies peuvent sembler simples, mais dont l’esprit a besoin du réconfort que Jane Austen sait si bien apporter. » - The Washington Post
« Tout comme une histoire écrite par Jane Austen elle-même, le premier roman de Natalie Jenner regorge de moments charmants, de personnages attachants et de relations nuancées, le tout reflétant bien l’atmosphère parfois étouffante d’une petite communauté de campagne. Un hommage intelligent à la bien-aimée autrice, dont l’influence ne cesse d’inspirer de nouveaux chefs d’œuvres. » - Booklist
« Un roman qui offre une douce échappatoire, écrit avec beaucoup de justesse et d’intelligence. » - People
Une nuit, yann réveille ses six frères aînés, tous jumeaux. Il faut fuir : leur père a menacé de les tuer. Irrésistiblement attirés par l'Océan, les sept enfants marchent vers l'Ouest.
De l'assistante sociale au routier qui les prend en stop, du gendarme alerté de leur disparition à la boulangère qui leur offre du pain, chacun nous raconte à sa façon un peu de leur incroyable équipée.
" Il était une fois, quelque part dans une vallée entourée de montagnes, un petit garçon comme tous les autres... "
Un émouvant conte social
Lina et Héloïse sont au collège et sont devenues amis depuis qu'Héloïse a aidé Lina en contrôle de géographie. Héloïse vit un peu à l'écart du reste de la classe, et un jour, invite Lina à un goûter chez elle. Quel faste ! La jeune fille vit dans un véritable château, aux pièces immenses, à l'ameublement si chic, à la décoration somptueuse. Sa chambre est le rêve de tous les enfants, spacieuse, équipée de tous les gadgets dernier cri. Sa mère, si distinguée, les accueille avec élégance, avant de reprendre son téléphone pour une " conf'call ".
Lina est bouleversée. Chez elle, dans son HLM, tout est si petit, étriqué, et sa mère si présente qu'elle n'a jamais de réelle intimité.
Alors, Lina se mure. Il ne lui est plus possible de revoir Héloïse qui ne comprend rien à ce brusque revirement. Honte, jalousie, Lina refuse d'inviter son amie à son anniversaire malgré l'insistance de ses parents.
C'est pourtant Héloïse qui en souffre le plus, très seule dans son palais doré, avec son père toujours en voyage et sa mère accaparée par son travail, alors que Lina vit dans la chaleur de son foyer, modeste mais attentif.
Après L'Amande, best-seller vendu dans 26 pays, Les Coquelicots signe le grand retour de Nedjma. Un roman transgressif et subversif qui brise tous les tabous de la sexualité féminine et masculine en terre musulmane.
" Il m'a fallu traverser la mer, supplier la pierre, vendre mes illusions au premier vent qui se lève et qui promet liberté, dignité et sérénité, avant d'intégrer quelques évidences qui décryptent notre chaos neuronal collectif.
Cette affreuse mélasse où fermentent des millions de zombies ahuris résulte d'une seule cause : la faim. Une faim obsédante, qui ulule même quand les placards débordent de victuailles. Une faim absurde, irrationnelle et obscène, nourrie par les disettes cycliques, engraissée par la cupidité des maîtres successifs et abusifs, excitée par des prêcheurs aux yeux révulsés et à la voix stridente, qui décrivent le paradis comme une foire gargantuesque où les musulmans se bâfrent tels des cochons de tout ce qui leur tombe sous la dent.
Chômeurs et chômeuses, pauvres et pauvresses, gueux et gueuses, déchets scolaires, accros au shit, à la seringue, aux médocs, à la colle forte, ne restent aux inutiles que la mer à traverser clandestinement ou les barbus à servir ouvertement.
J'ai fait semblant de servir les barbus parce que moi aussi j'avais (et j'ai encore) faim. "
Le roman événement de la rentrée littéraire 2023
LE livre phénomène aux États-Unis : l'un des meilleurs livres de l'année selon (entre autres) The New York Times, The Washington Post, The Wall Street Journal, Publishers Weekly et BookPage
Par un après-midi de décembre, Sam repère Sadie sur le quai du métro parmi la foule. Ils ne se sont pas parlé depuis plus de dix ans, mais jamais ils n'ont oublié leur première rencontre, à l'hôpital. Sam se remettait d'un accident, Sadie venait voir sa sœur malade, et ces deux enfants passionnés de jeux vidéo se sont mis à refaire le monde.
À présent étudiants, c'est un univers virtuel que les deux amis vont inventer et qui va les propulser au sommet : leur première création, Ichigo, est un blockbuster. Du jour au lendemain, ils deviennent des stars. Ils n'ont pas encore vingt-cinq ans et ils sont brillants, riches et célèbres. Mais le succès n'empêchera pas le piège de l'ambition et de la jalousie de se refermer sur eux...
Un roman éblouissant qui interroge les notions d'identité, d'échec, de seconde chance et par-dessus tout notre besoin désespéré d'aimer et d'être aimé.
Car oui, c'est une histoire d'amour, mais une comme celle-là, vous n'en avez jamais lu.
Traduit de l'anglais par Aurore Guitry
LS EN PARLENT
" Ce livre n'est pas destiné à ceux qui voient la vie à travers les écrans, mais à ceux qui la comprennent à travers la fiction. " –; Glamour
" Gabrielle Zevin revient avec une exaltante épopée sur l'amitié, le deuil et la création... Un coup de maître. " –;Publishers Weekly
" Un roman charmant et captivant. " –; The New York Times
" Fascinant... La grande force de Zevin réside dans son talent naturel de conteuse. " –; The Wall Street Journal
" Un véritable tour de force... Une émouvante démonstration du pouvoir combiné de la fiction et du jeu, qui entraîne tout lecteur curieux à l'époque pionnière de la vaste industrie du divertissement trop souvent méprisée par les rats de bibliothèque, avec la profondeur et la sensibilité d'un grand auteur de fiction. " –; The Washington Post
" Un conte passionnant sur l'identité, les relations sociales, et l'amour dans tous ses états. " –;PopSugar
" Un magnifique récit qui mêle roman d'apprentissage, histoire d'amour et roman social. " –;Newsday
" Gabrielle Zevin construit une fascinante intrigue autour de l'étincelle créatrice et des sacrifices qu'exige la vie d'artiste. " –;The Minneapolis Star Tribune
"Une lecture hautement recommandée.' –;Library Journal
" Ce roman explore les thèmes de l'identité, du handicap, du jeu et de l'amour à travers un imaginaire riche et inoubliable. " –;She Reads
" L'univers que Zevin a créé est plein de nuances, vaste et, tout comme ceux imaginés par ses personnages, ludique. " –; The Guardian
" Gabrielle Zevin signe une magnifique ode à la vie, d'une plume empreinte de sagesse et de vulnérabilité. " –;Tayari Jones, autrice d'Un mariage américain
" Drôle, incisif, mélancolique et parfois bouleversant. Un roman coup-de-poing – dans le meilleur sens du terme. " –;Nathan Hill, auteur des Fantômes du vieux pays
Rien ne se passe jamais comme prévu. Même pas la fin du monde !
Suède, été 2011. Petra, astrophysicienne autodidacte, a calculé que l'apocalypse surviendrait le 21 septembre, peu après 21 h 20. Un drôle de hasard met la prophétesse de malheur sur la route de Johan – un homme certes un peu long à la détente, mais qui n'a pas son pareil pour régaler ses hôtes – et d'Agnès, une septuagénaire qui a fait fortune sur les réseaux sociaux en tant que " jeune influenceuse ". Bien décidés à profiter du temps qu'il leur reste et à régler ce qui doit l'être, les trois compères entament ensemble un road trip en camping-car, au cours duquel ils croiseront les grands de ce monde...
Que vous soyez collapsologue, amateur de bonne chère ou d'humour décapant, attachez vos ceintures, ça va secouer !
La reine de la dystopie revient avec un roman captivant et effrayant.
Par l'autrice de Vox, best-seller international.
" Une lecture captivante au rythme effréné " The Guardian
" La reine de la dystopie " Nina Potell, Prima
" Explosif " Heat
" Dalcher (Vox) donne une tournure dystopique délicieusement sombre à Herland. " Publishers Weekly
Dans un futur proche, les États-Unis ont sombré dans le chaos après une crise économique sans précédent.
Miranda Reynolds a perdu sa maison, son travail et son mari, il ne lui reste plus que sa fille Emma et quelques boîtes de conserve. En proie à l'insécurité dans un monde devenu anarchique, elles n'ont plus qu'un seul espoir : Femlandia.
Miranda avait toujours affirmé qu'elle préfèrerait mourir plutôt que de vivre dans ce paradis autarcique réservé aux femmes, à l'abri de la violence des hommes, mais son instinct de survie ainsi que la présence d'Emma la poussent à franchir le portail surmonté de deux X entrelacés. Et si derrière son apparence idyllique se cachait l'enfer ?
Le nouveau roman de Macha Méril, actrice populaire et renommée, autrice de Vania, Vassia et la fille de Vassia (+ de 35 000 ex vendus).
Une grande actrice de cinéma face à son destin
" Je ne supportais plus la vie avec toi. Il me fallait respirer ailleurs, t'oublier, oublier Venise, oublier notre tristesse. Il me fallait le cinéma, celui que tu détestes, celui qui brûle, qui court, celui qui ne veut rien dire mais qui donne l'ivresse, l'argent et la vie. Sans ce carré de toile où je me vois projetée, agrandie, je n'existe pas...
Dès que je suis entrée au palazzetto, j'ai su que tu m'aimais encore. J'ai su que ce film me sauverait. Que tu m'attendais. Mais j'ai la tête dure. Il a fallu que je me heurte une dernière fois à tous mes fantasmes, comme un papillon de nuit contre un abat-jour éteint. "
Un film doit se tourner à Venise, dirigé par un célèbre metteur en scène italien. Une adaptation moderne d' Othello. Avec une grande actrice française, capricieuse, qui joue là sa carrière et sa vie. Entourée de flatteurs, elle n'est sûre de personne, ne croit plus qu'aux émotions extrêmes. Même le danger inhérent à ce métier cruel et enivrant ne lui suffit plus. Quelle sera l'issue de ce déchaînement de rivalité amoureuse et professionnelle ? Un roman inspiré par le destin tragique de stars telles que Martine Carol, Jean Seberg et Romy Schneider.
Sam et Elli sont deux jumelles fusionnelles à la ressemblance parfaite. Dès leur enfance, elles deviennent des stars de la télévision. À trente ans, la célébrité les a déjà usées. Alors que Sam se noie dans l'alcool et les médicaments, Elli s'ennuie dans sa cage dorée. Lorsqu'Elli, partie pour une retraite d'une semaine en laissant sa petite fille, ne réapparaît pas, Sam s'inquiète. Sa soeur n'a jamais aimé le danger. En apprenant qu'elle a rejoint GenFem, une mystérieuse communauté de femmes qui semble farouchement préserver ses secrets, elle décide d'enquêter.
Connaît-elle vraiment sa jumelle ?
ELLES S'APPELAIENT NANCY, DIANA, UNITY, PAMELA, JESSICA ET DEBORAH
Issues de la vieille noblesse anglaise, les six sœurs Mitford règnent sur le Londres de l'entre-deux-guerres. Belles, spirituelles, excentriques, les jeunes femmes passent de bals en cocktails, entourées d'une cour d'admirateurs. Mais les années 1930 sonnent le glas de l'insouciance lorsque la crise économique précipite la ruine de leurs parents.
Diana crée bientôt le scandale en divorçant pour devenir la maîtresse du sulfureux Oswald Mosley, chef de file du fascisme britannique. Partie étudier en Allemagne, l'impulsive Unity gagne l'amitié de son idole, un certain Adolf Hitler. Quant à Nancy, tandis que l'ombre d'un nouveau conflit plane sur l'Europe, elle voit le poison du nazisme contaminer sa famille. La jeune romancière décide alors de mettre ses talents au service de son pays en se rapprochant de Winston Churchill, quitte à trahir les liens du sang...
Fondé sur des faits réels, ce roman sensuel où déferlent rencontres amoureuses, trahison et remords révèle un pan méconnu de l'Histoire. En 1917, des centaines de Savoyardes sont ballotées dans les fracas de la Révolution russe.
En 1914 commence une aventure hors du commun pour Vitaline et d'autres Savoyardes, recrutées par les élites slaves pour leur maîtrise du français. Vitaline découvre les splendeurs du palais impérial de Saint-Pétersbourg, connaît ses premiers émois avec le grand-duc Vadim, puis les prisons de Lénine.
De retour en France, devenue une brodeuse prisée par la maison Chanel, elle ne peut oublier son amitié avec Flore qu'elle a le sentiment d'avoir abandonnée, là-bas. Suivant les volontés de la jeune femme, elle va à la rencontre du " bel Hugo ", chasseur alpin qui a survécu à la Grande Guerre. Vitaline aura-t-elle le courage de lui dire la vérité sur sa sœur adorée ?
Entre le Paris des Années folles, Chambéry et les Alpes du Léman, Vitaline, aux prises avec des rivalités secrètes, écrit une nouvelle page ardente de sa vie.
Basé sur des faits réels, un roman généreux, tout en sensualité, incarné par de superbes héroïnes.
Le chant de la passion
Venise, 1957 : Maria Callas est la plus grande cantatrice de son temps, mais elle commence à payer un lourd tribut à la perfection artistique qu'elle incarne sur scène. Sa voix menace de s'éteindre et Maria aspire à une pause – que ni le monde de l'opéra ni son mari et manager ne lui accordent. C'est alors qu'elle rencontre l'armateur Aristote Onassis. Contre toute attente, ils tombent amoureux jusqu'à ce que ce dernier fasse la connaissance de Jackie Kennedy...
Un roman d'une beauté enchanteresse sur la Callas, incarnation du glamour et du charisme. Une artiste hors norme, mais surtout une femme passionnément amoureuse.
Traduit de l'allemand par Céline Maurice
" Médecin le jour, écrivain la nuit, Baptiste Beaulieu mêle comme personne le drame et la drôlerie. " Le Point
Jean a trente-six ans. Il fume trop, mâche des chewing-gums à la menthe et fait ses visites de médecin de famille à vélo. Il a supprimé son numéro de portable sur ses ordonnances. Son cabinet médical n'a plus de site Internet. Il a trop de patients : jusqu'au soir, ils débordent de la salle d'attente, dans le couloir, sur le patio.
Tous les jours, Jean entend des histoires. Parfois il les lit directement sur le corps des malades. Il lui arrive de se mettre en colère. Mais il ne pleure jamais. Ses larmes sont coincées dans sa gorge. Il ne sait plus comment pleurer depuis cette nuit où il lui a manqué six minutes.
Victoire se bat contre une maladie invisible : l'endométriose. Elle décide de s'isoler du monde et peut-être même de mettre fin à ses jours. C'était compter sans Luce, sa meilleure amie, qui est bien décidée à ne pas la laisser renoncer à la vie.
Le bonheur n'est jamais en retard
Victoire Larousse, 28 ans, décide de quitter Paris pour s'isoler. Elle déniche un cabanon perdu dans la forêt normande afin de trouver la paix, de faire le point sur son passé et les épreuves qu'elle subit. Elle se bat contre une maladie invisible, l'endométriose, qui ronge son corps et a ruiné sa vie.
Son but ? Se retirer du monde, se recentrer sur l'essentiel et faire le bilan de son existence.
Mais son plan ne prenait pas en compte Luce, son amie déjantée, et surtout Johann, une rencontre aussi surprenante que déroutante.
Lorsque Luce vient passer un week-end chez Vic, elle comprend que son amie n'a pas abandonné l'idée de mettre fin à ses jours... elle décide alors de payer Johann pour passer du temps avec Victoire, sans que cette dernière le sache.
Victoire parviendra-t-elle à percevoir quelques lueurs d'espoir dans le ciel ?
Sur les traces et secrets presque effacés d'un père qu'elle n'a jamais connu, une jeune chimiste va mettre en lumière la tragédie d'un " hameau maudit ".
Tendu, mystérieux, émouvant, le nouveau roman de Florence Roche.
Depuis des générations, les Jacquart forment une grande lignée de fabricants d'eau en bouteille. Mathilde sera la première femme à diriger l'entreprise. Brillante, moderne, la jeune chimiste doit beaucoup à la complicité qui la lie à son grand-père. Elle n'a pas connu Paul, son père, mort d'un accident en 1955, l'année de sa naissance.
Le jour des funérailles de sa grand-mère, Mathilde se voit remettre un médaillon trouvé dans les ruines de Junas, village ardéchois près de Privas. Elle découvre, stupéfaite, à l'intérieur du bijou des photos de Paul et d'une inconnue. Et elle apprend que les habitants de Junas ont tous péri le 15 juin 1955, d'une fièvre inconnue.
Elle décide aussitôt de faire toute la lumière sur la disparition de son père. Et sur le tragique sort du " village maudit ".
Au cœur d'un mystère captivant, le roman d'une implacable vengeance.
Rose de Diarbékir, c'est une histoire de femmes, de courage, de résistance, une page de l'histoire du peuple arménien, doublée d'une lettre d'amour pour la France. Une fresque familiale au souffle oriental, tragique et généreuse à la fois.
1893. À Diarbékir, dans les provinces arméniennes de l'Empire ottoman, la famille Hagopian vit entre tradition et modernité. Alors que les frères aînés partent faire leurs études en Europe, la benjamine, Rose, vibre pour le théâtre et la culture française.
Encouragée par les siens, l'ardente et résolue jeune fille réussit à rejoindre Constantinople, où la troupe de Sarah Bernhardt est en tournée. Elle parviendra à se faire remarquer de la Divine par son audace, son talent et sa sincérité.
Rose, si proche de la réalisation de ses rêves mais rattrapée par les persécutions du " sultan rouge ", Abdülhamid II, va se révéler, entre passion de la scène et actes de résistance.
Rose de Diarbékir témoigne du courage et de l'insoumission de femmes d'exception. Il raconte une page méconnue de l'histoire du peuple arménien et rend hommage aux personnalités qui se mobilisèrent en sa faveur à la fin du xixe siècle.
Une fresque familiale au souffle oriental, tragique et généreuse à la fois.
À la veille des fêtes, les mauvaises nouvelles s'accumulent et Joséphine se demande si, cette année, elle ne ferait pas l'impasse sur Noël. Mais tandis que le réveillon approche, elle reçoit une péniche en
héritage. La jeune traductrice y voit alors l'opportunité d'un nouveau départ. C'est sans compter sur Maxime, le locataire de l'embarcation. Fermement décidée à le déloger, elle se heurte à son opiniâtreté
autant qu'à son sourire malicieux. Une romance enchantée, avec son lot de hasards, de coïncidences, de malentendus et sa pincée de mystère.
Remède idéal contre la grisaille de l'hiver, le nouveau roman de Nicolas Barreau vous embarque pour une douce traversée de fin d'année.
Vous rencontrez tous les jours vos meilleurs amis, mais vous ne le savez pas encore
Chaque jour, Iona monte dans le train de 8 h 05 à Hampton Court et s'installe invariablement dans la même voiture, à la même place, accompagnée de Lulu, son fidèle bouledogue français. Lors de ce trajet quotidien, elle s'amuse à attribuer des petits surnoms aux habitués du 8 h 05, sans toutefois transgresser la Règle n°2 de l'Usager du Train de Banlieue : ne jamais adresser la parole aux autres.
Jusqu'au matin où Macho-Stylé s'étouffe avec un grain de raisin, et où Gentil-mais-Louche se lève et lui sauve la vie... Un événement qui bouleverse les voyageurs du train de 8 h 05 et provoque une réaction en chaîne.
Iona découvre que l'image qu'elle se faisait de ces compagnons anonymes n'a rien à voir avec la réalité. Et quand sa propre vie s'effondre, c'est ce groupe éclectique réuni par hasard qui, de la plus surprenante des manières, viendra à sa rescousse.
Auteur star, Raphaëlle Giordano revient chez Plon avec un roman réjouissant. Après le best-seller Cupidon a des ailes en carton, l'auteur du phénomène Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une surprend et séduit une nouvelle fois. Au meilleur d'elle-même.
" Je m'appelle Basile. J'ai commencé ma vie en montrant ma lune. Est-ce pour cela que j'ai toujours eu l'impression de venir d'une autre planète ? Je n'ai pourtant pas compris tout de suite de quel bois j'étais fait. Peut-être plus un bois de Gepetto que de meuble Ikea."
Basile, inventeur, agitateur de neurones au génie décalé, nous embarque dans un univers poético-artistique qui chatouille l'esprit et le sort des chemins étriqués du conformisme. De retour à Mont-Venus, il décide d'ouvrir un commerce du troisième type : une boutique d'objets provocateurs. D'émotions, de sensations, de réflexion. Une boutique " comportementaliste ", des créations qui titillent l'imagination, la créativité, et poussent l'esprit à s'éveiller à un mode de pensée plus audacieux ! Le nom de ce lieu pas comme les autres ? Le Bazar du zèbre à pois.
Giulia, talentueux " nez ", n'en est pas moins désabusée de cantonner son talent à la conception de produits d'hygiène. Elle rêve de sortir le parfum de ses ornières de simple " sent-bon " et de retrouver un supplément d'âme à son métier.
Arthur, son fils, ado rebelle, fâché avec le système, a, lui, pour seul exutoire, ses créations à ciel ouvert. Il a le street art pour faire entendre sa voix, en se demandant bien quelle pourra être sa voie dans ce monde qui n'a pas l'air de vouloir lui faire une place.
Trois atypiques, trois électrons libres dans l'âme. Quand leurs trajectoires vont se croiser, l'ordre des choses en sera à jamais bousculé. C'est à ça que l'on reconnaît les "rencontres-silex". Elles font des étincelles... Le champ des possibles s'ouvre et les horizons s'élargissent.
Comme dans un système de co-création, ils vont "s'émulsionner les uns les autres" pour s'inventer un chemin, plus libre, plus ouvert, plus heureux....
Louise Morteuil, elle, est rédactrice en chef du Journal de la Ville et directrice de l'association Civilissime. Elle se fait une haute idée du rôle qu'elle doit jouer pour porter les valeurs auxquelles elle croit : Cadre, Culture, Civisme... Choc des univers. Forte de ses convictions en faveur du bien commun, elle se fait un devoir de mettre des bâtons dans les roues du Bazar du zèbre à pois...
Une galerie de personnages passionnés, sensibles et truculents, des embûches et surprises, des objets aussi magiques que poétiques, de l'adversité et de l'amour, l'art de se détacher des entraves par l'audace, de se libérer de la peur en osant... Le nouveau roman de Raphaëlle Giordano donne l'envie de mettre plus de vie dans sa vie et de s'approprier la philosophie phare et novatrice du zèbre : " l'audacité ".
« Vos banques de données sont pleines à craquer des mêmes catégories éculées dans lesquelles vous aviez un jour vu une menace : extrême gauche, extrême droite, salafistes, islamistes, terroristes, fascistes, altermondialistes, anarchistes, nationalistes, souverainistes, passéistes, et j’en passe. Vos cerveaux en sont saturés. Vos schèmes mentaux s’en sont figés. Il n’y a plus de place là-dedans pour les nouveaux clivages qui apparaissent. »
Qui sont les Cinq Soeurs ? Et que cachent-elles ? En nous narrant les dernières tribulations de Harry Boone, le plus nonchalant des agents secrets, Percy Kemp, qu’anime semble-t-il le même esprit qui avait inspiré John le Carré, nous livre là un roman d’espionnage qui, tout comme dans la métaphore de l’oignon, se lit en épluchant une couche de duperie après l’autre, une poupée russe en cachant immanquablement une autre. Page après page il n’a de cesse de nous surprendre et de nous régaler de son humour, de son intelligence et de son sens du suspens.
« Si les gens n’ont plus peur de vous, disait Lao Tseu, c’est sûrement qu’un pouvoir plus grand se profile à l’horizon. »
Une enquête littéraire bourée de péripétie et d'humour, par l'autrice de la série à succès Chasseurs de livres.
Maizy croyait tout savoir de sa grand-mère Jacuzzi...
Lorsqu'elle découvre un carton rempli de vieilles éditions de la série Alice laissé sur le seuil du magasin d'antiquité de sa mère, elle flaire aussitôt un mystère.
Pourquoi l'un des exemplaires contient-il une photo de sa grand-mère ? Et pourquoi Jacuzzi prétend-elle ne pas s'y reconnaître ?
Déterminée à découvrir la vérité, Maizy décide de mener sa propre enquête. Elle et ses amies s'aventurent alors au coeur de secrets surgis du passé, qui impliquent trois générations de femmes.
Chaque pas lui ôte des forces, mais Alice est décidée à se battre pour celui qu'elle aime.
Elle a beau être malade et confinée dans son lit, Alice sort de sa chambre tous les jours. Ce miracle, c'est la plate-forme Stream Cast qui le permet. La jeune fille y suit différentes personnes par caméra interposée et vit à travers elles. Jusqu'au jour où, sous ses yeux, un streamer est tué dans un accident.
Traumatisée, Alice va pourtant suivre un nouveau streamer, Rowan. Grâce à lui, elle arrête peu à peu de vivre par procuration et donne une chance à la vie, la vraie !
Seulement, Rowan aussi a un secret. Un secret qu'il n'avoue pas à Alice, ni à lui-même...
En ce samedi matin d'été, à peine éveillé, Henk rassemble les pièces du puzzle de son existence bien ordinaire. À cinquante-six ans, encombré d'un embonpoint qu'aucun footing ne parvient à éliminer, il aime à se définir comme un homme réfléchi. Infirmier dans un service de soins intensifs, ce divorcé sans histoire est désormais en ménage avec Canaille, son vieux chien. Mais aujourd'hui, des événements, à première vue anodins, viennent raviver ce qu'il croyait éteint : le désir de s'émerveiller, de se lier et d'aimer.
Avec une simplicité émouvante, un charme discret et un humour pince-sans-rire, Une journée de chien fait scintiller la beauté du quotidien et apprécier les petits riens de la vie, même si elle se révèle parfois chienne.
Une maison perdue dans la campagne, une meute de chiens au fond d'un jardin, une famille d'accueil fruste qui ne sait pas comment aimer les gosses qui lui sont confiés. Et pourtant... Au contact de la nature et d'une certaine forme de tendresse, les enfants vont apprendre à vivre.
Années 90, une maison perdue dans la campagne auvergnate, entourée de chenils. Ici, la vie s'organise autour des chiens plus que des habitants. Atalante, âgée de neuf ans, doit y être gardée après l'école par Geneviève et Francis. Ce couple rustre, un homme taiseux et une femme trop nerveuse, élève les enfants comme ses chiens. Leur éducation est empreinte de rudesse. Cette maison accueille des enfants de passage ou placés par les services sociaux. Il y a Roman, que l'on a dû éloigner d'une famille violente, Nelson et Grégory, deux frères aux problèmes de comportement. Ces enfants arrivent avec leur passé, souvent traumatique, et vont devoir apprendre à vivre ensemble. Ils devront également cohabiter avec la fille de leurs parents d'accueil, Angélique, qui peine à trouver sa place dans la meute.
Peu à peu, les enfants prennent part à la vie de cette famille hors norme, entre parties de chasse et de pêche, au contact de la nature. Contraints à la cohabitation, ils vont trouver des repères et de l'amour dans ce foyer rural. Cette maison va devenir leur abri, seul élément stable de leur vie.
Mais ce refuge est menacé par le regard des autres : les services sociaux, les familles, les voisins, l'école... et au fil des années, les enfants vont rejeter leurs parents d'accueil, et se confronter aux difficultés de l'adolescence jusqu'au drame qui va les séparer.
Des années plus tard, la vie les conduit à nouveau sur les lieux de leur enfance. Les liens qu'ils ont tissés les ramèneront auprès de cette maison...
"Une plongée terrifiante au cœur des secrets de famille et de la forêt suédoise." The New York Times
Eleanor n'aurait jamais imaginé assister au meurtre de sa cruelle mais bien-aimée grand-mère Vivianne. Sur le seuil de l'appartement, elle croise le tueur. Mais atteinte d'une maladie rare, la prosopagnosie, elle ne peut reconnaître les visages.
En état de choc, elle apprend de surcroît que Vivianne lui a légué un manoir isolé dans la forêt suédoise dont elle n'avait jamais entendu parler.
Accompagnée de sa tante Veronika, de son compagnon Sebastian et d'un avocat un peu étrange, Eleanor se rend, angoissée, dans ce lieu inconnu. Le manoir dévoile peu à peu ses secrets et semble avoir été le témoin d'un passé terrible. Que cachait Vivianne ? Pourquoi n'avoir jamais mentionné l'existence de cette bâtisse ?
Beaucoup d'interrogations et si peu de temps, car le blizzard se lève et l'ombre des bois pénètre dans le domaine de Haut Soleil. Commence alors un huis clos pour le moins glaçant...
Camilla Sten, née en 1992, est la fille de Viveca Sten, superstar suédoise de polars. Après une série pour la jeunesse (L'Île des disparus, Michel Lafon) à quatre mains avec sa mère, elle publie son premier roman, Le Village Perdu, bientôt adapté sur Netflix, et revient avec Le Manoir des glaces, un nouveau thriller oppressant et machiavélique.
Traduit du suédois par Anna Postel.
FAIS-TU PARTI.E DU CLUB ?
Alan et Tilda en sont persuadés : ils sont les derniers élèves de première à être encore vierges. Dans un lycée où tout le monde ne parle que de sexe, ils se sentent mis à l'écart. Mais l'arrivée d'Acérola, qui affiche avec assurance le drapeau de la fierté asexuelle, bouleverse leurs certitudes.
Ensemble, ils créent le No Sex Club pour s'affranchir des injonctions qui pèsent sur eux. Le succès est immédiat mais les réseaux sociaux détournent leur message : aux questions de consentement succèdent les appels à l'abstinence. La liberté de choix est en jeu. Alan, Tilda et Acérola doivent réagir, et vite !
La vie d'Alice vient de s'écrouler... Ou peut-être commence-t-elle ?
" Qu'est-ce que je faisais exactement à cet instant-là ? J'aurai beau me concentrer de toutes mes forces, fermer les yeux pour mieux visualiser, jamais je ne parviendrai à me souvenir. Est-ce que j'avais un livre dans la main ? Étais-je en train de sourire en pensant à la Toscane ?
On devrait être prévenu que la vie va basculer. Juste pour avoir le temps de graver dans sa mémoire la saveur de l'insouciance. "
Le jour où son mari Aymeric est victime d'un grave accident de voiture, Alice voit sa vie s'écrouler. Face à l'incertitude du destin, elle va devoir s'adapter aux épreuves qui croiseront sa route. Et se réinventer, pour que l'espoir triomphe.
Seuls comptaient pour Anne le pouvoir, la future dynastie qu’elle allait engendrer et la réforme religieuse.
L’union charnelle n’avait été qu’un moyen de parvenir à ses fins et maintenant tout cela se trouvait à sa portée. Elle s’était offerte à Henri ; ils avaient peut-être même conçu le fils qui comblerait toutes leurs attentes. Auquel cas, son triomphe fleurissait déjà en elle.
Au printemps 1527, Anne Boleyn rentre de France et se fait remarquer à la cour du roi Henri VIII par son esprit et son charme. Fougueux, il est prêt à tout pour posséder celle qui incarne à ses yeux la perfection et va jusqu’à répudier la reine, Catherine d’Aragon.
Après avoir perdu l’homme qu’elle aimait, Anne n’apprécie guère les avances de Henri, à qui elle ne pourra jamais offrir son cœur. Mais portée par son ambition, elle cède au roi, tout en refusant avec ruse le statut de simple maîtresse. Elle se lance alors dans un jeu dangereux pour monter sur le trône, sans se douter qu’elle court à sa perte...
Autrice et historienne de renom, Alison Weir, livre ici le deuxième volume d’une série de six romans fascinants sur les épouses de Henri VIII, les reines maudites.
Une véritable plongée en eaux sombres aux côtés d’Anne Boleyn, l’épouse la plus célèbre du roi Henri VIII. Celle qui lui inspira une folle passion et fit basculer le destin de l’Angleterre.
Un incontournable pour les fans de Philippa Gregory et Elizabeth Chadwick.
« Alison Weir explore les différentes influences autour d’Anne et ses motivations, créant ainsi le portrait aux multiples facettes d’une femme ambitieuse, cédant à contrecœur aux avances du roi Henri et cherchant ensuite désespérément à protéger sa fille Élisabeth. Ceux qui connaissent déjà l’histoire d’Anne Boleyn découvriront de nouveaux aspects de sa vie dans ce roman à la vision novatrice, impeccablement documenté et très convaincant. » - The Times
« Anne Boleyn, deuxième roman de la série des Reines maudites, dresse le portrait inoubliable d’une femme ambitieuse dont le destin est bien connu, mais dont personne n’a vraiment sondé les motivations profondes. Les lecteurs de Philippa Gregory et d’Elizabeth Chadwick se régaleront. » - The Telegraph
« Anne Boleyn, sous la plume d’Alison Weir, est une idéaliste d’une grande intelligence, victime de son ambition... Ce roman truffé de détails et reposant sur de solides recherches, présente le portrait complexe d’une femme hautement fascinante. » - Elizabeth Fremantle
« Anne Boleyn telle que vous ne l’avez jamais vue. Un roman qui se lit d’une traite. » - Tracy Borman
« Alison Weir donne vie à l’Histoire comme personne d’autre. » - Barbara Erskine
« Le roman d’Alison Weir fourmille de détails qui apportent un éclairage nouveau sur la véritable nature de la mystérieuse Anne Boleyn... Une lecture captivante. » - Sarah Gristwood
Dieu avait enfin exaucé ses prières.
Ce magnifique jeune homme voulait faire d’elle son épouse et la mère de ses héritiers. Ceux qui l’avaient méprisée, humiliée, devraient désormais s’incliner devant elle. Elle essaya de ne pas se réjouir à cette idée, mais elle n’était pas une sainte. Ses années de misère étaient définitivement révolues, elle serait bientôt la femme du roi le plus riche qui ait jamais régné en Angleterre.
Catherine d’Aragon n’a que seize ans lorsqu’elle quitte à tout jamais son Espagne natale. Promise au prince Arthur, son destin est tout tracé : elle sera reine d’Angleterre.
Lorsque la mort réclame prématurément son nouvel époux, cette belle destinée vole en éclats. Délaissée, trahie par ceux qui étaient censés la protéger, Catherine ne doit sa survie qu’à sa foi et sa détermination. Sa témérité est récompensée lorsqu’elle monte enfin sur le trône en épousant le beau Henri VIII, le jeune frère d’Arthur. Mais au fil des années, leur bonheur se délite peu à peu.
Quand leur union, et la nation tout entière, sont menacées, Catherine décide qu’elle ne se laissera pas remplacer sans livrer bataille.
L’autrice et historienne de renom, Alison Weir, livre ici le premier volume d’une série de six romans fascinants sur les épouses de Henri VIII, les reines maudites. Une réelle immersion aux côtés de Catherine d’Aragon, dépeignant son extraordinaire force de caractère et son intelligence.
Un incontournable pour les fans de Philippa Gregory, Elizabeth Chadwick et C.W. Gortner.
« L’autrice admire clairement son héroïne et lui rend hommage dans ce récit soigneusement documenté. » - The Times
« Alison Weir a un talent inégalé pour donner vie à une époque, grâce à une myriade de détails. » - The Guardian
« Cet excellent roman retrace l’ascension et la chute de la première épouse de Henri VIII. Des descriptions d’une précision époustouflante, qui permettent au lecteur d’être transporté dans l’Angleterre des Tudors. » - The Sun
« Ce roman offre un aperçu fascinant de la vie intime de Catherine d’Aragon, au-delà des pernicieuses intrigues politiques de la Cour des Tudors. Alison Weir nous livre un portrait édifiant et captivant de celle qui fut la “vraie reine” d’Angleterre. » - Historical Novels Review
« Alison Weir prouve de nouveau son talent pour l’écriture de scènes dramatiques, dépeintes avec un sens aigu du détail, donnant au lecteur l’impression d’y assister en personne... Un roman remarquable, le premier d’une série qui n’a pas fini de réjouir les amoureux des Tudors. » - Booklist
Quand une bibliothécaire sans histoire devient la plus redoutable des snipeuses...
En 1937, à Kiev, Mila Pavlichenko se consacre à son travail de bibliothécaire et à son jeune fils. Mais l'invasion de l'Ukraine par Hitler va changer le cours de sa vie. Envoyée au front, Mila se métamorphose en impitoyable chasseresse de nazis, connue sous le nom de Lady Death.
Quand ses trois cents victimes font d'elle une héroïne nationale, elle est envoyée en tournée aux États-Unis. Blessée et endeuillée, elle s'y sent isolée, jusqu'à ce qu'une amitié avec Eleanor Roosevelt, et une rencontre inattendue avec un tireur d'élite taciturne, lui offrent une possibilité de bonheur. Mais quand l'un de ses rivaux du passé ressurgit, Lady Death doit combattre ses propres démons et éviter les balles ennemies.
L'autrice du best-seller Le Réseau Alice revient avec l'histoire vraie de la tireuse d'élite la plus meurtrière de la Seconde Guerre mondiale.
« Roman historique et thriller captivant : une histoire hautement cinématographique ! » - The Washington Post
« Mila était une femme incroyable, Kate Quinn lui rend hommage dans ce roman au rythme endiablé. » - The Times
« Roman de guerre, roman historique, thriller, Le Diamant d'Odessa mêle les genres à la perfection dans un roman ambitieux au final renversant. » - The Wall Street Journal
« L'habileté de Kate Quinn consiste à développer des personnages attachants, à ajouter de la tension, du suspense et composer une intrigue intelligente. » - Choice
« Un récit formidable basé sur une histoire vraie. » - WI Life
Un roman-culte dans le monde entier sur la détresse psychologique adolescente
Charlotte Davis est une fille en lambeaux. À dix-sept ans, elle a déjà perdu plus que la plupart des gens en une vie. Mais elle a appris à oublier. Le verre brisé avec lequel elle se coupe apaise sa peine jusqu’à ce qu’il ne reste que le calme.
Le verre brisé murmure : Tu n’as plus besoin de penser à ton père et à la rivière. À ta meilleure amie, qui est partie pour toujours. Ou à ta mère, qui n’a plus rien à te donner.
Chaque nouvelle cicatrice endurcit un peu plus le cœur de Charlie, pourtant cela fait toujours aussi mal. Si mal que ça n’a plus d'importance, et parfois cette douleur est nécessaire pour remonter la pente.
Girl in pieces est le portrait profondément émouvant d’une adolescente dans un monde qui ne lui doit rien et lui a tant pris, et du chemin qu’elle entreprend pour se réparer. Le premier roman de Kathleen Glasgow est d’une authenticité déchirante et d’une honnêteté sans faille. Une histoire dont on ne peut se détourner.
Kathleen Glasgow a publié trois romans. Elle vit à Tucson, dans l’Arizona.
Jean Caradel est l’unique héritier d’une famille de vignerons aisés. Sur ses épaules repose désormais l’avenir de la terre de ses aïeux, qu’un projet de cave coopérative permettra de pérenniser. Une nuit, une femme blessée et amnésique frappe à sa porte. Après l’avoir soignée, Jean accepte de l’héberger. La mystérieuse inconnue trouve rapidement sa place à la ferme et dans le coeur de Jean jusqu’à ce qu’une liasse de lettres insinue le doute en lui. Élisabeth est-elle vraiment arrivée jusqu’à Jean par hasard ?
Takako a le cœur brisé lorsque Hideaki, l'homme qu'elle aime, lui annonce ses fiançailles. Dévastée, la jeune femme ne supporte plus de le croiser au travail et démissionne.
Takako a bien du mal à remonter la pente... jusqu'au jour où elle reçoit un coup de téléphone de son oncle Satoru, qu'elle n'a pas revu depuis de nombreuses années. L'homme, un peu excentrique, est à la tête d'une vieille librairie d'occasion, implantée à Jinbôchô, le quartier des bouquinistes à Tokyo. Il lui propose de venir l'aider, et même de s'installer au premier étage de la boutique.
Voyant enfin l'avenir lui sourire, Takako accepte et découvre parmi tous ces livres un nouveau langage qui lui était jusque-là inconnu...
Traduit dans plus de vingt langues, La Librairie Morisakia conquis près d'un million de lecteurs à travers le monde.
" L'un des romans les plus inspirants qu'il m'ait été donné de lire, La Mesure est exactement ce dont notre monde a besoin en ce moment. " Christina Dalcher, autrice de Vox
" Il est désormais difficile d'imaginer un avant, un monde dans lequel elles n'étaient pas encore là. Quand elles firent leur apparition, personne n'avait la moindre idée de ce qu'il fallait faire de ces étranges petites boîtes. Elles étaient arrivées pendant la nuit, par millions, dans toutes les régions et tous les pays. Sur chacune, était inscrit un message simple, quoique énigmatique, rédigé dans la langue maternelle de son destinataire :
À l'intérieur se trouve la mesure de votre vie.
Chaque boîte contenait une cordelette, dissimulée sous un fin tissu d'un blanc argenté, si bien que celui qui soulevait le couvercle réfléchissait à deux fois avant de regarder ce qu'il y avait dessous. Car il ne pourrait plus jamais revenir sur ce geste-là. "
Nikki Erlik propose un roman d'un genre nouveau sur une question universelle et philosophique par excellence :
Si vous pouviez connaître la date de votre mort, choisiriez-vous la révélation ou l'ignorance ? Et que feriez-vous du temps qui vous reste ?
" Nikki Erlick explore toutes les facettes de la nature humaine, de la haine à l'espoir, dans un récit fascinant. " –; Library Journal
" Nikki Erlick nous incite dans ce premier roman à vivre pleinement la vie, à profiter de chaque instant... et de notre côté, nous guetterons la sortie de son prochain livre ! " –; Barnes & Noble
Vous n’avez jamais lu un texte comme celui-là !
Une vieille dame enregistre ses derniers jours en maison de retraite et le résultat est un condensé incroyable de force vitale, de dérision, de révolte, d’attention aux autres et de foi dans la vie.
Misericordia est l’un des livres les plus audacieux de la littérature portugaise actuelle. Comment l’auteure arrive-t-elle à faire qu’il soit à la fois brutal et plein d’espoir, ironique et aimable, un mélange de larmes et de rire, est une véritable prouesse : le journal de la dernière année de vie d’une femme qui intègre dans son récit la fulgurance des existences croisées et le transforme en un témoignage admirable sur la condition humaine. Ce qui ne peut se faire que grâce au miracle de la présence de la littérature.
Dans ces temps difficiles que nous vivons, on attendait un livre comme celui-ci. Lídia Jorge l’a écrit.
Un livre sur l’immortalité de l’espoir, sur une femme exceptionnelle jusqu’au bout.
Lídia Jorge est née à dans l’Algarve et vit à Lisbonne. Elle est l’auteur de nombreux romans traduits dans une douzaine de pays, en particulier Le Rivage des murmures, Le Vent qui siffle dans les grues et Les Mémorables, tous publiés aux Éditions Métailié. Elle a reçu tous les grands prix littéraires des pays lusophones ainsi que le prix FIL de littérature en langues romanes 2020 pour l’ensemble de son œuvre.
Quand le parfum du passé refait surface...
Radha, une jeune femme indienne installée à Paris, vit avec son mari, Pierre, et leurs deux filles. Elle s'est enfin découvert une vraie passion : le parfum et ses trésors. Sa tâche, aussi palpitante qu'ardue, consiste à aider une illustre parfumeuse à concevoir de nouvelles fragrances.
Quand on lui confie une mission d'ampleur pour la première fois, Radha retourne en Inde, où elle demande l'aide de sa sœur, Lakshmi, et des courtisanes d'Agra, des femmes qui utilisent les pouvoirs du parfum pour séduire leur monde.
Elle est sur le point de faire une découverte capitale quand un secret de famille longtemps enfoui refait surface, menaçant de bouleverser sa vie si soigneusement orchestrée.
« Le portrait saisissant d'une femme en quête de liberté... Aussi enivrant qu'un parfum, c'est le meilleur roman d'Alka Joshi à ce jour ! » - Kate Quinn
« Alka Joshi excelle dans la création de personnages forts. » - Booklist
Qui a dit que l'amour véritable était un mythe ?
Selon une prophétie, Psyché est destinée à vaincre un monstre redouté des dieux eux-mêmes. Rompue au maniement de l'arc depuis son plus jeune âge, la princesse de Mycènes s'apprête à embrasser sa destinée. Mais sa beauté légendaire lui attire la jalousie d'Aphrodite qui envoie Éros lui jeter une malédiction d'amour fatal.
Lorsque celui-ci se pique avec la flèche promise à Psyché, il se retrouve condamné à l'aimer et se la voir arrachée à l'instant où leurs yeux se rencontreront – ce qui ne manque pas d'arriver. Afin de conjurer l'irréparable, l'impétueuse Psyché doit triompher des épreuves mortelles que fomente Aphrodite. Pour sauver son amour perdu, Psyché est prête à tout, faille-t-il descendre jusqu'aux enfers...
Une éblouissante réécriture féministe de la plus grande histoire d'amour de la mythologie grecque !
Pour les fans de Madeleine Miller et Scarlett St. Clair.
« C'est très drôle ! Cette réécriture mythologie est vraiment merveilleuse : Psyché est une héroïne combative et Éros un dieu extrêmement séduisant ! » - Elodie Harper
« Chaque page est une aventure haletante. À se pâmer ! » - Roshani Chokshi
« Un roman poétique et fiévreux. » - Gregory Maguire
« Un envoûtant récit d'aventure, de romance, et d'amour impossible. » - Sue Lynn Tan
« Lyrique et puissant, Psyché et Éros est un pur régal. » - Rebecca Ross
Ce huis-clos féminin casse les tabous de la maternité et explore une société qui repousse sans cesse les limites de la nature.
Daphné est dévastée lorsque son mari, Colin, décède brutalement à l’aube de ses trente ans. Ils étaient jeunes, amoureux, et infertiles. N’ayant pas réussi à fonder la famille tant désirée, ils avaient entamé un parcours de procréation médicalement assistée.
Le jour de Noël, son premier en tant que veuve, la belle-mère de Daphné, Mathilde, lui offre un rêve fou : poursuivre ce projet de grossesse grâce à une fécondation in vitro à l’étranger, avec pour seule ambition que sa belle-fille le mène à terme. Peu à peu, l’intrusion maternelle se transforme en obsession.
Jusqu’où Mathilde ira-t-elle pour assouvir son besoin viscéral de tenir une nouvelle vie dans ses bras ?
Virginie Bégaudeau orchestre un huis-clos féminin aussi fascinant qu’angoissant où s’illustrent les différentes manières d’être mère ou de ne pas réussir à le devenir, et interroge, en creux, une société qui repousse sans cesse les limites de la nature.
Virginie Bégaudeau est romancière et éditrice, passionnée de Converse à paillettes et d’histoires de femmes. La Veuve apprivoiséeest son premier roman.
Le roman le plus dérangeant de l'année ?
Une épidémie a transformé les êtres humains à haut niveau de testostérone en des créatures uniquement mues par leurs besoins les plus primaires : se nourrir, violer, tuer. Tous les individus masculins sont ainsi devenus de dangereux zombies. Beth et Fran, deux femmes trans, sont chasseuses d'hommes : elles ont en effet besoin d'absorber les œstrogènes contenus dans leurs testicules pour éviter la contagion. Bientôt, elles vont devoir affronter des ennemis plus impitoyables encore : une armée de féministes radicales, qui haïssent les femmes trans encore davantage que les hommes.
Certes, Chasse à l'homme est un roman qui teste les limites de son lecteur. On a en effet parfois l'impression à la lecture de prendre des coups à l'estomac – et d'en redemander. Certes, les amateurs d'horreur vont être comblés et plus encore. Mais cette exploration hautement polémique des identités de genre, mettant en scène des trans traumatisés par leur nouveau monde comme par celui d'avant, est aussi un constat implacable sur la nécessité et la difficulté de former une communauté queer dans un environnement éminemment transphobe.
Trempé dans l'acide, le premier suspense d'Isaure de Saint Pierre, auteur de quelque soixante romans, passe au crible cette aristocratie de province qu'elle connaît bien.
Pour fêter ses 92 ans, Slanie de Malvoisie convie ses proches à une réception dans son orangerie normande, où elle vit avec quelques employés.
Depuis peu, elle soupçonne ses neveux de chercher à s'approprier son héritage et de vouloir la placer dans un Ehpad. Pour les inciter à se démasquer, elle confie à l'un d'eux une forte somme en liquide qui devra être déposée sur l'un de ses comptes en Suisse...
Bientôt, les masques tombent et les rebondissements s'enchaînent plus vite que ne l'aurait imaginé la vieille dame...
Avec un humour mordant, Isaure de Saint Pierre entraîne le lecteur dans un suspense familial qui prend vite la tournure d'une cruelle cascade de dominos. Qui peut croire encore que l'argent fait le bonheur ?
Délicat mélange de roman d'apprentissage, de suspense psychologique et de conte gothique, Les Enfants du lac vous promet de belles heures d'angoisse...
Bienvenue sur l'île des cauchemars.
Voilà douze ans que Juno vit sur une petite île du Nordland avec Père, Mère et Boy, son petit frère. À l'exception du vieux facteur, nulle âme étrangère ne s'aventure dans leur chalet fortifié.
Juno l'a bien compris : leur solitude est le prix de leur protection judiciaire. Impossible de quitter les lieux sans mettre sa famille en danger. Mais la jeune fille grandit, rêve d'interdits, questionne ce monde qui l'entoure et dont elle n'a que de vagues souvenirs. Quels trésors dissimule l'horizon ? Qui sont ces intrus qui les menacent ? Qu'ont-ils fait à Ruth, sa grande sœur enterrée près du lac ?
Une nuit, un inconnu débarque sur la plage. Juno s'approche, craintive et pourtant attirée par ce sourire, ces boucles brunes, ce regard d'ange. Le garçon prétend qu'il est venu la sauver, qu'il la cherche depuis des années. Que le vrai danger est là, sur l'île.
Prince charmant ou croque-mitaine ? En même temps que le doute, la mort et son cortège d'horreurs se rapprochent.
Le portrait tendre d'une famille et de ses mystères.
Ça a a commencé dans son bas-ventre. Une multiplication de cellules qui semblait anarchique. De mitose en mitose, une forme s'est dessinée. Une protubérance, puis des excroissances sont apparues et un battement rapide s'est fait entendre. C'était il y a bien longtemps, et cet amas de cellules, c'était moi. Flottant dans l'utérus de maman, au chaud, grandissant en paix, protégé du monde par le liquide amniotique.
" Il ne doit plus jamais rien m'arriver. " C'est ce qu'elle a dit quand elle est devenue mère. Dès lors, sa vie n'a plus été qu'une course de saut d'obstacles visant, de contorsions en feintes, à éviter tout événement inopiné. Jusqu'à l'arrivée d'un invité surprise.
Ça a commencé au même endroit, presque de la même façon, trente-sept ans plus tard.
Une fiction inspirée de l'une des affaires les plus médiatisées des années 1930 : l'enlèvement du fils de l'aviateur Charles Lindbergh.
Lorsque le bébé le plus célèbre d'Amérique, Charles Lindbergh Jr, est enlevé dans sa maison familiale du New Jersey en 1932, l'affaire fait la une des journaux internationaux. Renommé pour sa traversée de l'Atlantique, son père, Charles Sr. est l'enfant chéri du pays, avec à ses côtés sa riche et charmante épouse, Anne Morrow Lindbergh. Mais il y a quelqu'un d'autre dans leur maison : Betty Gow, une jeune femme autrefois obscure, désormais connue dans le monde entier sous un autre nom : la nounou Lindbergh.
Immigrée écossaise, Betty décrypte les règles de sa nouvelle patrie et de l'élite de la côte Est. Elle trouve le colonel Lindbergh excentrique et souvent bizarre, Mme Lindbergh gentille mais nerveuse, et Charlie tout simplement adorable. Loin de chez elle et meurtrie par une histoire d'amour qui a mal tourné, Betty trouve du réconfort en s'occupant de l'enfant et s'attache aux attentions du beau marin Henrik, parfois appelé Red. Puis, Charlie disparaît.
Devenue soudainement suspecte aux yeux des médias et du public, Betty doit découvrir la vérité sur ce qui s'est réellement passé cette nuit-là, afin de laver son nom et de rendre justice à l'enfant qu'elle aime.
A travers la fiction et le regard de la nourrice du fils de Charles Lindbergh, Mariah Fredericks nous fait redécouvrir l'une des affaires les plus célèbres des années 1930.
« Le vrai courage, c’est de dire au revoir. Si on ne sait pas dire au revoir, on n’ose jamais aimer. »
Fille de la montagne, Kinjal entend le chant des pierres et le murmure des arbres. Chaque soir après l’école, elle court retrouver ses parents et sa grande soeur, la belle Chadna, si parfaite... Mais bientôt, la vie de Kinjal bascule : sa soeur est victime de la maladie des fleurs de chair. Sa rencontre avec Étoile du Soir et Petit Matin, deux panthères des neiges, aidera-t-elle Kinjal à retrouver son chemin ?
PLONGEZ AU CŒUR DES MONTAGNES INDIENNES, DANS UN ROMAN INITIATIQUE VIBRANT D’ÉMOTION ET D’ ESPOIR.
Par Kitty Neale, autrice n°1 des ventes du Sunday Times.
" Une émouvante histoire d'amour, de famille et d'espoir... " Closer
Une saga familiale poignante par l'autrice best-seller du Sunday Times
Nelly et Arthur fileraient le parfait amour s'ils avaient leur propre toit. Mais, depuis l'attaque cérébrale dont a été victime Sadie, la grand-mère de Nelly, ils ont emménagé avec leur petite Angela à Candle Lane pour s'occuper de la vieille dame.
Tous vivent désormais chez Ruth, la mère de Nelly. Et, bien vite, la maison se révèle trop étroite. Sadie est devenue invivable, Ruth a pris sous son aile un petit voisin délaissé par ses parents alcooliques, et ce manque d'intimité pèse sur le jeune couple.
Quand un premier drame survient, Nelly et Arthur se déchirent. Avant que le destin frappe à nouveau... C'est alors qu'un inconnu se présente à Candle Lane, qui pourrait bien bouleverser la vie de Nelly et des siens.
Après Le Courage d'une soeur et Un ange nommé Nelly, Kitty Neale signe une nouvelle saga familiale poignante dans le Londres populaire des années 1960.
Bryn a réalisé son rêve : elle est devenue Sentinelle, tout comme son ami Ari. Avec leur dragonne Lilja, ils ont pour mission de protéger le Royaume Sauvage. Pourtant, pas facile pour une fille de se faire une place parmi les autres membres du Conseil…
Lorsqu’une épidémie touche les créatures magiques du Royaume, Bryn est bien déterminée à prouver sa valeur... quitte à enfreindre de nouveau les règles ! Elle se lance alors à la recherche d’un remède miracle dont parle une ancienne légende…
Mais bientôt, Bryn et Ari s’interrogent : et si cette étrange maladie l’œuvre de forces humaines malveillantes ?
" Un roman où il est question d'amour et de passion, de drames personnels et d'espoir, le tout sur fond de grande Histoire. " Fürther Nachrichtten
Une famille face à la montée du nazisme
Au milieu des années 1920, Laurenz Sadler rencontre Anne-Marie.
Le coup de foudre est immédiat, et réciproque. Le jeune homme ne connaît alors ni le passé mouvementé de la jeune femme, ni son secret.
Laurenz rêvait de devenir musicien ; il se voit contraint de reprendre la ferme familiale. Pourtant, dans ce village allemand à proximité de la frontière polonaise, il connaît le bonheur aux côtés d'Anne-Marie et de leurs deux filles, Kathi et Franzi.
Mais le climat politique change. Le national-socialisme gagne du terrain. Au village, le climat se tend, entre farouches partisans et opposants, dont la famille Sadler, qui préfère taire ses opinions pour vivre en paix.
Jusqu'au jour où Kathi, âgée de quinze ans, remporte un concours national de mathématiques et attire sur elle l'attention de Berlin, où les dignitaires nazis voudraient la faire venir pour qu'elle participe à un programme de recherche.
Anne-Marie s'y oppose, déclenchant par sa rébellion une série d'événements dramatiques qui bouleverseront le destin de la famille Sadler...
« La Callas ? Vous verrez : bientôt plus personne ne se souviendra d’elle... »
Qui parle ? Une certaine Carlotta Berlumi. Le nom de cette mystérieuse vieille dame n’évoque rien à personne, pourtant elle soutient mordicus qu’elle connut son heure de gloire à la Scala et fut la plus grande rivale de Maria Callas. À l’entendre, la cantatrice grecque parvint, à force de manœuvres et de combines, à la jeter aux oubliettes, mais elle lui rendit la monnaie de sa pièce en précipitant sa chute.
Carlotta prend-elle ses désirs pour des réalités ? A-t-elle trouvé en Callas le bouc émissaire de ses échecs, l’explication magique de ses déboires et de ses frustrations ?
A travers ce cocasse et inoubliable personnage, Éric-Emmanuel Schmitt brosse, avec un humour et une malice incomparables, le portrait en creux d’une Maria Callas méconnue. Et nous convie, en expert de la musique et des méandres de l’âme, dans les coulisses clandestines de l’opéra et du cœur humain.
Ils pourraient être vos voisins.
Fanny a 17 ans. Elle fuit vers l’Allemagne, sans un regard en arrière. Seul l’avenir compte. L’avenir avec Maïa, sa meilleure amie, son âme-sœur.
Au cœur du Jura, dans le village paisible et idyllique de Malmaison-le-lac, les habitants sont en état de choc. La famille Parrisot a disparu. Le capitaine de gendarmerie Bruno Albertini se rend dans la bâtisse isolée désormais vide, dont les premiers indices laissent à penser qu’un massacre s’est déroulé en ces lieux et que le contenu du coffre-fort a été dérobé.
Et tout semble indiquer que Fanny Parrisot serait la clé de cette nuit sanglante.
Né en 1981 à Pontarlier, Nicolas Leclerc a quitté les montagnes du Haut-Doubs pour étudier l'audiovisuel et le cinéma. Il travaille aujourd'hui pour la télévision. S’inspirant d’un fait divers, l’auteur nous livre avec ce quatrième roman un thriller implacable.
À la fin du XVIIIe siècle, un gouvernement tyrannique est résolu à faire de l'Angleterre un empire commercial puissant. En France, c'est le début de l'ascension au pouvoir de Napoléon Bonaparte. Les dissensions sont nombreuses et les pays voisins de la France en alerte maximale. Il y a de la révolution dans l'air...
Et elle est aussi industrielle. Sans précédent, elle bouleverse la vie des ouvriers des prospères manufactures de textile de Kingsbridge. La mécanisation galopante et l'invention de nouvelles machines à tisser engendrent l'obsolescence de plusieurs métiers et brisent des familles entières.
Tandis qu'un conflit international devient inéluctable, un petit groupe d'habitants de Kingsbridge – dont Sal, fileuse, Spade, tisserand, et Kit, le fils volontaire et ingénieux de Sal – va incarner la lutte d'une génération pour un avenir libre de toute oppression.
Les Armes de la lumière nous entraîne au cœur de l'Histoire avec l'essor industriel et culmine avec la bataille de Waterloo. C'est certainement le livre le plus ambitieux de Ken Follett, maître incontesté du roman historique.
Le destin extraordinaire de la famille Aubrey.
" L'une des plus grandes écrivaines du XXe siècle. " Alessandro Barrico
" La plus grande autrice de tous les temps, sans conteste " Time
Dans le Grand Londres des années 1910, les petites filles Aubrey sont devenues de jeunes femmes : les corsets et les robes sont plus serrés, les coiffures plus sophistiquées et l'oisiveté des jours d'été n'est plus qu'un doux et lointain souvenir. Après la disparition de leur père, joueur invétéré, Rose, ses soeurs et son frère, Richard Quin, doivent désormais affronter le monde adulte, ses dédales et ses conventions.
Mais tout cela n'est rien face à la guerre qui menace de tout emporter sur son passage...
Parfaite porte d'entrée dans l'univers extraordinaire de Rebecca West, Au coeur de la nuit, deuxième volet de la trilogie Aubrey après La Famille Aubrey mais écrit comme un roman indépendant, est un chef d'oeuvre à découvrir enfin en français, près de quarante ans après sa parution originale.
" Je n'ai jamais réussi à savoir précisément ce qu'était le féminisme. Tout ce que je sais, c'est qu'on dit de moi que je suis féministe chaque fois que j'exprime des opinions qui me distinguent d'un paillasson. " Rebecca West
Jeune cadre trentenaire, Alexandre plaque tout pour s'installer au cœur d'un petit village du Beaujolais et s'adonner à sa passion : la peinture sur vitraux. Dans la maison voisine à la sienne, vivent Hélène et son fils, Grégoire. Ayant été renversé enfant par un chauffard, il souffre depuis de troubles psychiques importants. Le jeune homme ne tarde pas à s'enticher de Placido, le cheval d'Alexandre, au contact duquel il gagne en autonomie et dextérité.
Loin de réconforter Hélène, la complicité naissante entre son fils et ce nouveau voisin ne fait que renforcer ses doutes quant aux intentions de ce dernier.
Les Greenspan mènent une vie agréable dans une banlieue de Boston. Le père, Scott, est un cardiologue renommé ; Deb,
sa femme, joue un rôle primordial dans la communauté du quartier en accueillant les nouveaux voisins et en aidant des réfugiés ;
la fille, Maya, travaille dans une maison d’édition réputée à New York et le fils, Gideon, s’apprête à marcher sur les pas
de son père. Nous sommes en 2013, Obama a été élu deux fois à la tête du pays, l’espoir est revenu – ses affiches de campagne
ne clamaient-elles pas « Hope » ?
Pourtant, tout va s’effondrer en quelques jours. Scott se retrouve accusé d’avoir falsifié des dossiers médicaux, Deb le quitte,
Maya est licenciée et s’embourbe dans une histoire d’amour perdue d’avance, Gideon laisse tomber la fac. L’espoir s’est envolé… pour notre plus grand bonheur. Car Hope est un concentré d’humour, de satire et de dialogues acérés.
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Laetitia Devaux.
« Les personnages d’Andrew Ridker ratent leur vie dans les grandes largeurs, mais ils sont irrésistiblement attachants. »
The New York Times
Une enquête saisissante au sein de la communauté gay de New York.
Au début des années 1990, la ville de New York connaît une série de meurtres non élucidés. Toutes les victimes sont des homosexuels. Sans lien apparent entre eux, si ce n'est qu'ils ont tous été clients du Townhouse, un piano-bar particulièrement fréquenté les gays. Mais la police, notoirement homophobe, semble peu encline à résoudre ces affaires. Au risque de fragiliser une communauté encore souvent contrainte de vivre cachée... et désormais sous la menace d'un insaisissable tueur en série, dont la traque va s'avérer longue et semées d'embûches.
Avec ce passionnant travail d'enquête, Elon Green revient sur une incroyable affaire totalement occultée par la presse américaine dans le contexte de l'époque. Revenant sur ces meurtres oubliés – le tueur du " dernier appel " ne faisant même pas l'objet jusqu'à très récemment de fiche Wikipédia –, il donne une seconde vie à ses victimes, dont il retrace avec une empathie rare les vies empêchées.
Un roman sombre, envoûtant, inoubliable.
White Forest, Mississippi. Cachée au milieu de la forêt, la carrière fascine autant qu'elle inquiète. On murmure que des esprits malveillants se dissimulent dans ses eaux profondes. Par une chaude journée d'été, Roberta et Willet bravent toutes les superstitions pour aller s'y baigner avec leur petite soeur, Pansy. En quête de baies, ils s'éloignent de la carrière. Quand ils reviennent, Pansy a disparu.
Quelques années plus tard, Roberta et Willet, qui n'ont jamais renoncé à retrouver leur soeur, suivent un indice qui les mène dans le sud de la Floride. C'est là, dans les troubles profondeurs des Everglades, qu'ils espèrent trouver la réponse à toutes leurs questions.
Tiffany Quay Tyson nous entraîne dans un voyage hanté au coeur des terres américaines. Du delta du Mississippi aux mangroves des Everglades, l'histoire tourmentée d'une famille fait écho à celle de toute une région, le sud des États-Unis, peuplé d'esclaves, de prêcheurs, d'assassins, de laissés-pour-compte, de monstres et de saints.
Architecte millionnaire partie de rien, Céline Wachowski a sa série sur Netflix et des contrats dans le monde entier. Égérie de la modernité, elle est convaincue d’apporter de la beauté au monde.
Mais voilà, son projet le plus ambitieux est stoppé net par une polémique : accusée de favoriser la gentrification, elle voit condamnées sa stratégie et ses méthodes de travail. En quelques jours, elle est renvoyée de sa propre entreprise, et amorce une traversée du désert qui l’amène à une méditation sur la culpabilité.
Quand l’élite perd pied, quel récit conçoit-elle pour justifier ses privilèges et asseoir sa place dans un monde dont elle a elle-même établi les règles ?
« Il faut rester attentifs aux rayons noirs qui parviennent du fond des âges et continuent d’obscurcir notre monde trop blanc, trop clair, Céline sait défendre la nécessité de l’opacité, c’est un réflexe naturel, presque vital chez elle. »
Kevin Lambert a 30 ans, et a grandi à Chicoutimi, au Canada. Titulaire d’un doctorat en création littéraire, très impliqué dans la scène artistique québécoise, il a été libraire et participe aux revues Liberté et Spirale, ainsi qu’à plusieurs émissions de Radio-Canada.
Que notre joie demeure confirme et amplifie la portée de Querelle, qui l’avait révélé au public en 2019 (lauréat du prix Sade, sélections Wepler et Médicis).
Un récit grave, lumineux, habité par l'amour entre une mère et sa fille.
rien n'est su est un récit grave, lumineux, habité par l'amour entre une mère et sa fille. Que faire quand le monde s'écroule et que la vie demeure ? Sabine Garrigues raconte la brutalité de la mort, le manque, la réinvention de soi. Les mots, émancipés des majuscules et de toute ponctuation, disent l'insoutenable absence, mais aussi la beauté d'un monde qui comprend le vide et la douleur : " la mort nourrit la vie / avant je ne le savais pas / maintenant je le sais ".
Un roman aussi lumineux qu’inquiétant, par le prix Médicis étranger 2020.
À Lisbonne, un homme attend la femme qu’il aime. Il a quitté New York avant elle, pour arranger l’appartement qu’ils ont acheté. Il profite de la douceur du climat et de la tranquillité du quartier. Penser au moindre détail, imaginer les rituels qui rythmeront leur nouvelle vie : tout est une source infinie de plaisir. Pourtant, un sentiment diffus l’accompagne, une forme de confusion qu’il ne parvient pas à éclaircir. Est-ce la similarité entre les deux villes, les deux appartements ? La présence d’une menace sourde impossible à identifier ?
Admirable styliste, Antonio Muñoz Molina est aussi un maître de la narration. Dans ce roman à la simplicité trompeuse, il nous entraîne à travers les méandres de la mémoire, de la raison et de la peur. Progressivement et très subtilement, il met à nu la fragilité de tout ce que nous nous sommes si soigneusement raconté sur nos vies.
Traduit de l’espagnol par Isabelle Gugnon
« Un roman intense à lire d’une seule traite. » El País
« Un thriller psychologique impressionnant. » La Vanguardia
En pleine période de confinement, Dina et Judith Caravella décident de se retrouver dans l'ancienne maison familiale « La Sauvage », isolée du village et de ses habitants, peu bienveillants à leur égard. Elles mettent ce temps à profit pour grimper jusqu'au « château », une ruine de pierres, terrain propice à leurs jeux d'enfants et se retrouvent, bien malgré elles, emmurées dans une cave souterraine, en raison d'un orage ayant déclenché une avalanche et une forte coulée de boue jusqu'au bourg.
Isolées, coupées du monde, elles se confient et tentent de se souvenir d'un tragique accident, ayant eu lieu en avril 1967. Elles avaient alors été contraintes de se joindre à une colonie sanitaire, en raison de leur état de santé et de l'ambiance délétère du foyer familial.
Michel, peintre raté, peine à se remettre de sa récente séparation. Inquiet de le voir ainsi sombrer, son vieil ami Marco le conduit dans sa maison de famille en Bretagne, espérant lui redonner goût à la vie, loin de ses tourments parisiens. Dans ce petit village de bord de mer où il se sent rapidement comme chez lui, bouleversé et inspiré par la splendeur des paysages qui l’entourent, Michel se remet peu à peu à la peinture, faisant preuve d’un talent jusqu’ici inexprimé.
Dans le quotidien de cette vie simple, rythmé d’habitudes nouvelles, Michel change progressivement sa perception du monde. Bientôt, l’évidence s’impose : son avenir se construira sur ces terres.
LE TOUT PREMIER ROMAN DE GUILLAUME MUSSO RÉÉDITÉ !
"Une petite merveille" Alain Lallemand, Le Soir
Alors que le vol de La Joconde fait la une de tous les journaux, quatre personnes qui ne se connaissent pas reçoivent un fragment découpé de la célèbre oeuvre de Léonard de Vinci,
accompagné d’un mystérieux rendez-vous dans une chapelle de Toscane.
Pourquoi eux ? Qui les a choisis ? Quel plan se cache derrière ce coup d’éclat ?
Ils l’ignorent encore, mais à l’instant même où ils décident de résoudre ensemble cette énigme, leur vie prend un tournant dangereux, exaltant et sans retour.
Depuis Skidamarink, paru en 2001, Guillaume Musso a publié de nombreux romans qui ont conquis des dizaines de millions de lecteurs dans le monde. Il est en 2023 l’auteur le plus lu en France, pour la douzième année consécutive. Ce tout premier thriller, mêlant mystère, suspense, amour et aventure, révèle déjà son talent sans pareil pour raconter une histoire à la croisée des genres.
« UN THRILLER POSITIF ET GÉNÉREUX. »
Claude Mesplède
« UN THRILLER AUX ALLURES DE JEU DE PISTE (...) UN DA VINCI CODE AVANT L’HEURE. »
Blaise de Chabalier, Le Figaro littéraire
Dans un monde à bout de souffle, l’économie s’effondre et les grandes villes se vident, relâchant sur les routes des familles à la recherche de protection et de nourriture. Elie, ses parents et Calme, une amie d'enfance désormais orpheline, s'installent à Massat, au coeur d'une vallée des Pyrénées, protégée depuis longtemps de la folie du monde. Les gens y vivent d'entraide et de troc. Il y a un maire, de l'eau potable et un peu d'électricité.
Elie rejoint la Milice, le services d'ordre formé par les jeunes, tandis que Calme plonge dans la forêt. Et, peu à peu, deux mondes vont s'affronter : la Nature et les humains, incapables de se libérer de leur violence.
Après Les Graciées (finaliste du prix Femina en 2020), le grand retour de Kiran Millwood Hargrave.
" Extraordinaire. " The Sunday Times
– Rentrée littéraire 2023 –
Strasbourg, 1518. Au pied de la cathédrale, dans la chaleur étouffante de l'été, une femme se met à danser. Elle danse des jours durant, infatigable, possédée, avant d'être rejointe, petit à petit, par des centaines d'autres femmes. Non loin de là, Lisbet récolte le miel de ses ruches. Auprès des abeilles, elle oublie l'atmosphère oppressante et son angoisse de perdre, une fois encore, l'enfant qu'elle porte.
Alors que la ville semble s'effondrer sous la chaleur et les pas des danseuses, le retour d'Agnethe, après sept ans d'exil pour un crime que tout le monde tait, promet de faire voler en éclats le monde tel que Lisbet le connaît. Déterminée à découvrir le secret de sa belle soeur, la voilà bientôt prise dans un tourbillon d'interdits et de passion, une mélodie à en perdre la raison...
Ancré dans une époque de superstition, ce roman, inspiré de faits réels, est le récit enivrant de ces femmes, grandes damnées de l'Histoire, mais surtout une bouleversante histoire d'amour et de résilience.
Trois destins de femmes intimement liés, trois portraits poignants au cœur d'une Amérique raciste ; un seul sang.
Au milieu des années 1960, Grace, jeune fille noire exilée du Sud ségrégationniste vers un New York en pleine lutte pour les droits civiques, tombe enceinte en même temps qu'elle découvre l'amour. On ne lui permet pas de garder l'enfant. C'est Delores, une femme traumatisée dans sa chair et dans son âme, qui va adopter et élever sa fille, Rae, en tentant de la préserver du poids de ses souvenirs. Mais à l'heure de devenir mère à son tour, Rae devra affronter cet héritage et faire la paix avec sa famille adoptive aussi bien qu'avec l'inconnue qui l'a mise au monde.
À travers cette saga vibrante qui, dans une même aspiration à la liberté, fédère trois femmes aux prises avec leur histoire personnelle et la société américaine, Denene Millner explore avec une infinie justesse et un remarquable sens du détail les mille détours de l'amour parental et filial, de la transmission, de la quête des origines et des absences qui nous hantent.
Du Sud ségrégué des années 1960, implacable et cruel, au New York du XXIe siècle aux rapports plus insidieux, femmes et hommes, forts ou vaincus, violents, lâches, tendres, perdus ou retrouvés, s'animent pour composer un roman intime conté avec un souffle épique.
RENTRÉE LITTÉRAIRE 2023
« Ce livre est mon secret, l’obscur le plus obscur de ma vie. »
Le 11 octobre 1993, Emmanuel Jardin met fin à ses jours. Trente ans plus tard, Alexandre, son frère, se confronte à son fantôme et à sa culpabilité de survivant.
Emmanuel, « le plus inclassable et dérangeant des Jardin », étourdissant de charme comme capable du pire, a laissé derrière lui un sentiment d’amertume et de honte. Un secret dont son frère cadet est le seul détenteur.
Dans ce récit à vif, Alexandre Jardin évoque pour la première fois ce deuil qui ravive le passé et déchire le présent. Avec pudeur, il revisite la légende d’une famille où, entre parents et enfants, les rôles sont inversés, interroge la dualité d’un garçon qui finira par céder à la mort, et élève à ce frère une sépulture de papier.
Alexandre Jardin (Prix du Premier Roman, Prix Femina) est l’un des auteurs de langue française les plus lus. Ses romans ont touché des générations de lecteurs (Le Zèbre, Fanfan, L’Ile des gauchers, Le Petit Sauvage, etc), tout comme ses récits autobiographiques (Le Roman des Jardin, Le Zubial, Des gens très bien).
"Extraordinaire. " The New York Times
" Un livre de grande envergure. " The Times
Avant d'être portée disparue avec son biplan en 1950, Marian Graves aura passé sa vie à se jouer des règles imposées au " sexe faible ". Son lien indéfectible avec l'aventure et le danger s'établit dès ses premiers mois, quand elle est sauvée d'un paquebot en flammes. Puis, confiée à la garde d'un oncle fantasque dans le Montana, elle comprend à 12 ans qu'elle ne veut qu'une chose : piloter. Un rêve audacieux, mais si irrésistible qu'il la conduira à tenter un tour du globe par les deux pôles...
Bien des années plus tard, Hadley Baxter se voit confier le rôle de Marian dans le film qui retrace son existence tumultueuse. Un rôle à la mesure de cette starlette désabusée qui partage avec l'aviatrice une soif dévorante d'indépendance.
Portrait de femmes insoumises, fresque à la fois épique et intime, Le Grand Cercle est aussi un voyage à travers la première moitié mouvementée du XXe siècle, et un hommage à tous ceux qui explorent sans relâche les périlleux territoires de la liberté...
" On ne se débarrasse de rien en s'éloignant. "
– Régis Franc, London Prisoner (Fayard)
Ma mère est morte le jour où fut achevée la maison de ses rêves. C'est mon père qui l'avait construite de ses mains. Pour elle. Et nous y avons emménagé, le lendemain de son enterrement. Sans elle.
Ce contretemps signa nos vies. Ni mon père, ni ma petite soeur, ni moi-même ne devions nous en remettre. Nous avons alors appris la mélancolie, sentiment si inapproprié au caractère des gens du peuple.
Toute cette histoire, ma vie d'enfant, je l'ai oubliée pendant des années. Jusqu'au jour où j'ai cru voir mon père dans le reflet d'une vitrine à Londres.
Je vais bien raconte les tourments d'un jeune garçon qui se sait incapable de sauver les siens.
«On ne choisit rien, on ne fait que mettre ses pas dans le chemin tracé, on accomplit toujours ce que l’on est.»
C’est dans l’euphorie d’un monde à reconstruire, en 1924, qu’Irène rencontre Georges. Elle est serveuse, il est menuisier aux studios de cinéma, et ressemble à s’y méprendre à Rudolph Valentino, ce qui en chavire plus d’une. Le temps d’une valse sur les bords de Marne, ils tombent amoureux.
Leur fille aînée, Arlène, fera partie pendant son enfance du carré magique : à ses côtés, il y aura Daniel, qui se destine à Saint-Cyr, et Thomas et Marie, les jumeaux de bonne famille. Ils sont inséparables. Mais Arlène n’est pas comme eux. Malgré son humble extraction, elle va s’évertuer à être l’une des premières femmes ingénieurs atomiques en France.
Ce qui n’est pas sans embûches. Ce qui n’est pas sans sacrifices.
Chassé-croisé d’amours éperdues, de destinées funestes et de rendez-vous manqués sur fond de bouleversements sociaux et politiques, À dieu vat est aussi l’épopée d’un siècle : celui d’une jeunesse fracassée par trois guerres successives, des filles qui voulurent échapper à leur condition, et des gens modestes qui eurent de l’ambition.
" La meilleure intrigue policière de l'année ! " Morning Star
Jared Keaton, le chef étoilé le plus célèbre de Grande-Bretagne, est en prison pour l'assassinat de sa fille unique, Elizabeth. Son corps n'a jamais été retrouvé mais le témoignage de l'inspecteur Washington Poe a convaincu les jurés.
Affaire classée. Jusqu'à ce qu'une jeune femme prétende être... Elizabeth. Ce que les analyses confirment ! Keaton est aussitôt libéré et Poe se retrouve en fâcheuse posture. Le chef a juré sa perte, et il a eu six ans pour mijoter sa vengeance.
Avec l'aide de la seule personne en qui il a confiance, Tilly Bradshaw, une geek surdouée mais socialement inadaptée, Poe doit prouver à tous qu'il ne s'est pas trompé.
Mais comment Elizabeth aurait-elle pu ressusciter ? Impossible de le lui demander : elle a de nouveau disparu...
" La meilleure intrigue policière de l'année ! " Morning Star
M.W. Craven est titulaire d'un Gold Dagger Award (le prix du meilleur roman policier anglais)
Lauréat du National Book Critics Circle Award de fiction.
Un des dix meilleurs livres de l'année pour le New York Times.
Sur la liste du National Book Award.
Le roman qui a bouleversé l'Amérique enfin traduit.
Une fresque historique magistrale. L'histoire puissante d'une famille africaine-américaine, de l'esclavage à aujourd'hui.
Depuis l'enfance, Ailey passe ses étés dans la petite ville de Chicasetta, en Géorgie, là où la famille de sa mère vit depuis l'arrivée de leurs ancêtres esclaves. Ailey s'est toujours battue pour son identité, combat compliqué par des traumatismes transgénérationnels, ainsi que par des chuchotements de femmes – ceux de sa mère, Belle, de sa sœur, Lydia, et d'une longue lignée matriarcale – qui poussent Ailey à accomplir ce qui leur a été refusé.
Pour se réconcilier avec qui elle est, Ailey embarque pour un voyage dans le passé de sa famille, dévoilant les récits poignants de générations d'ancêtres – autochtones, Africains, Européens – dans le Grand Sud. Ce faisant, Ailey doit apprendre à accepter son héritage, une histoire d'oppression et de résistance, de servitude et d'indépendance, de cruauté et de résilience qui cristallise l'identité même des États-Unis.
Lauréat du National Book Critics Circle Award de fiction.
Sur la liste du National Book Award.
Spalding Prize for the Promotion of Peace and Justice 2023.
PREMIÈRE SÉLECTION PRIX RÉVÉLATION D'AUTOMNE 2023 DE LA SGDL
Sommes-nous capables de nous reconnaître dans la nuit ?
Un matin comme un autre, le soleil ne se lève pas. Les bêtes disparaissent. Les voitures et les téléphones cessent de fonctionner. Et c'est tout un village – le monde, peut-être – qui est plongé dans le noir.
La jeune Anna, qui vient de connaître l'amour, Ethel, qui a perdu depuis longtemps le fil de sa vie, Josselin, qu'un accident a rendu aussi monstrueux qu'hostile, et le petit Gautier, à l'imagination admirable, cherchent à vivre dans cette nuit souveraine. Une femme étrange, vivant en retrait du village, est vite soupçonnée d'avoir jeté un sort au ciel et devient l'objet de toutes les obsessions.
Colossale, éblouissante, la lune seule les éclaire tous, désarmés et tâtonnants. Elle les guide et peu à peu les transforme, remettant tout en jeu : leurs choix passés et leurs désirs enfouis. Et si, loin d'être la fin d'un monde, cette nuit était le début d'un autre ?
Sélection Prix Stanislas 2023
Sélection prix du Premier Roman au festival Angoulême Se Livre 2023
Les Illusions perdues au temps du Big Data
L’art de la guerre consiste à soumettre son adversaire sans le combattre. C’est ainsi que le père de Victor Laplace s’est fait détruire. C’est ainsi que le jeune Victor espère venger sa mémoire, en s’infiltrant au cœur même du système qui l’a brisé. Sa stratégie est claire : se faire embaucher dans le prestigieux cabinet de conseil que dirige son ennemi, l’approcher pas à pas, l’écouter patiemment dévoiler la recette de ses triomphes, l’accompagner dans son ascension en attendant l’ouverture, la brèche où il pourra s’engouffrer. Une partie d’échecs pour laquelle l'apprenti possède une arme décisive : sa maîtrise des algorithmes et de l’intelligence artificielle.
Car à l’heure où le succès ne répond plus au mérite ou à l’intelligence, mais à d’autres règles sociales qu’on peut traduire en équations, celui qui sait les déchiffrer peut à tout moment renverser le jeu en sa faveur. Mais à quoi devra renoncer Victor Laplace pour parvenir au dernier étage du monde ?
Dans une variation sur le thème des Illusions perdues, teintée d’un esthétisme à la Tom Wolfe, Bruno Markov réinvente le mythe de la réussite individuelle à l’heure des nouvelles technologies. Captivant, émouvant et subversif, Le Dernier Étage du monde offre un grand huit romanesque qui s’empare des questions éthiques les plus brûlantes autour de l’intelligence artificielle et de l’économie de l’attention.
Bruno Markov a travaillé douze ans comme consultant en intelligence artificielle et stratégie d’innovation auprès de grandes banques et d’entreprises du CAC40. Le Dernier Étage du monde est son premier roman.
Une étrange tour au sommet d’une colline, des signaux lumineux et une enfant perdue dans la forêt...
Alors qu’ils espéraient prendre un nouveau départ à Vista Point, loin du tumulte de la ville, Zack et sa famille s’aperçoivent que leur nouvelle vie leur réserve beaucoup de mystères. Et c’est une bonne chose ! Car les enfants Einstein ont une passion dans la vie : explorer et comprendre le monde qui les entoure.
Une plongée romanesque dans l'œuvre de Richard Wagner et l'univers de ses passionnés.
Moshe Griebnisch est un célèbre critique wagnérien. Comme tous les ans, il se rend au festival de Bayreuth où ses avis sont attendus avec fébrilité. Après chaque représentation, il tient tribune dans une taverne où l'on se serre pour l'écouter. Tout se déroule comme d'habitude quand survient l'impensable : un jeune inconnu le contredit publiquement avec une insolence inouïe. Comment ose-t-il ? Qui est-il ? Les questions musicales s'avéreront n'être qu'un prétexte : c'est une ancienne et lourde rancœur familiale qui conduit cet inconnu à Bayreuth.
Une fiction virtuose, portée par des joutes verbales jubilatoires et une tension dramatique croissante, qui interroge sur la dualité des êtres.
RENTRÉE LITTÉRAIRE 2023
A Rome, Ottavia Selvaggio a décidé à quinze ans d'être maîtresse de son destin.
Ni ses histoires d'amour, ni le mariage, ni même la maternité ne la font dévier de sa route. Pendant que son mari s'occupe de leurs enfants, elle invente dans son restaurant une cuisine qui ne doit rien à personne. En robe noire et sans frémir, Ottavia avance droit, jusqu'au jour où un homme surgit du passé avec un aveu qui la pousse à douter de ses décisions. Comment être certaine d'avoir choisi sa vie ?
Le désir a-t-il une fin ?
Sélection Prix Femina Etranger 2023
« Quand j’étais en prison, j’ai reçu un dictionnaire. Accompagné d’un petit mot : Voici le livre que j’emporterais sur une île déserte. Des livres, mon ancienne professeure m’en ferait parvenir d’autres, mais elle savait que celui-là s’avérerait d’un recours inépuisable. C’est le terme "sentence" que j’y ai cherché en premier. J’avais reçu la mienne, une impossible condamnation à soixante ans d’emprisonnement, de la bouche d’un juge qui croyait en l’au-delà. »
Après avoir bénéficié d’une libération conditionnelle, Tookie, une quadragénaire d’origine amérindienne, est embauchée par une petite librairie de Minneapolis. Lectrice passionnée, elle s’épanouit dans ce travail. Jusqu’à ce que l’esprit de Flora, une fidèle cliente récemment décédée, ne vienne hanter les rayonnages, mettant Tookie face à ses propres démons, dans une ville bientôt à feu et à sang après la mort de George Floyd, alors qu’une pandémie a mis le monde à l’arrêt...
On retrouve l’immense talent de conteuse d’une des plus grandes romancières américaines, prix Pulitzer 2021, dans ce roman qui se confronte aux fantômes de l’Amérique: le racisme et l’intolérance.
" Une histoire palpitante, flamboyante et délicieusement agitée."Page des Libraires
Des rues de Hô Chi Minh-Ville au mont Saint-Clair de Sète, d'un village des Vosges à la clameur de Bangkok, Linh, adoptée au Vietnam par des parents français, reconstitue sa propre histoire au travers des voix de ses deux mères, Françoise et Minh, et de la sienne.
Comment se construire quand on est une enfant vietnamienne au sein d'une famille blanche ? Comment se trouver quand on n'appartient à rien ? Les souvenirs fragmentés peuvent-ils former un tout cohérent ? Dans Sous les strates, trois histoires s'entremêlent et trois voix se rejoignent pour dire une chose : aujourd'hui, Linh est exactement là où elle veut être.
Premier roman choral et féministe sur l'identité, la maternité, l'adoption transraciale et les violences conjugales, Sous les strates raconte la trajectoire d'une femme racisée et lesbienne.
" D'une beauté déchirante, Big Girl se lit comme une lettre d'amour aux filles noires qui se voient projetées trop tôt dans le monde des femmes [...] " NEW YORK TIMES
Malaya, huit ans, soixante-seize kilos. Sa mère s'obstine à la traîner chaque semaine à des réunions Weight Watchers qu'elle déteste.
Partout, son corps hors norme est montré du doigt et considéré comme un problème.
À la maison, les femmes de sa famille lui font subir une pression étouffante. Sur les bancs de son école pour riches Blancs de l'Upper
East Side ou dans le Harlem tumultueux des années 1990, Malaya Clondon doit supporter les discriminations physiques et sociales.
La petite fille grandit au rythme du hip-hop sans parvenir à satisfaire la faim qui la tenaille. Il lui faut apprendre à nommer ses désirs et à défier les injonctions d'une féminité qui n'a pas été pensée pour elle.
Big Girl est le roman de sa victoire.
Après la révélation Tout ce qui est solide se dissout dans l'air, lauréat du Prix Lire-L'Express du Premier roman étranger, Darragh McKeon revient avec une œuvre puissante qui raconte les cicatrices que l'Histoire laisse dans les cœurs et les esprits.
Dans une rue de New York, Simon s'effondre, pris d'une violente crise d'épilepsie. Il n'en avait plus fait depuis près de trente ans. Alors qu'il attend l'opération qui viendra le soulager, Simon comprend que sa propre réparation passe par l'exploration de l'événement qui a marqué sa vie.
Le 8 novembre 1987, pendant le Dimanche du souvenir, un attentat de l'IRA faisait onze morts et soixante-trois blessés dans la ville d'Enniskillen.
Simon avait quinze ans. Il rêvait de fuir cette Irlande taiseuse, marquée par la violence.
De l'autre côté de la frontière, un autre garçon rêvait aussi d'échapper à son destin.
L'un deviendra victime, l'autre sera bourreau, mais tous deux porteront en eux la tragédie nord-irlandaise...
En tendant un miroir à notre présent, Celeste Ng nous offre l'héritier, digne et déchirant, de La Servante écarlate.
États-Unis d'Amérique, dans un futur pas si lointain. L'existence de tous est rythmée par des lois liberticides. Tout citoyen de culture étrangère est considéré comme dangereux pour la société.
Les livres tenus pour séditieux sont retirés des bibliothèques. À commencer par ceux de la poétesse Margaret Miu, disparue mystérieusement trois ans plus tôt. Bien décidé à la retrouver, son fils, Bird, aidé par un réseau clandestin de bibliothécaires, va peu à peu prendre conscience du sort des opprimés et de la nécessité impérieuse de porter leur voix.
Celeste Ng est de retour avec un nouveau roman bouleversant d'humanité et d'actualité. Sur fond de dystopie inquiétante mais porté par une écriture lumineuse, Nos cœurs disparus raconte le destin d'une famille en lutte pour raviver l'espoir et la justice dans une société qui a cédé au pire des conservatismes.
Après Hamnet, Maggie O'Farrell nous entraîne dans la Renaissance italienne pour redonner vie à une femme libre, rebelle, incomprise. Portée par une écriture d'une beauté inouïe, une œuvre lumineuse et poignante.
C'est un grand jour à Ferrare. On y célèbre les noces du duc Alfonso et de Lucrèce de Médicis. La fête est extravagante et la foule n'a d'yeux que pour le couple.
La mariée a quinze ans.
Rien ne l'avait préparée à ce rôle. Elle n'était que la troisième fille du grand duc de Toscane, la discrète, la sensible, celle dont ses parents ne savaient que faire. Mais le décès soudain de sœur aînée a changé son histoire.
La fête est finie, Lucrèce est seule dans un palais immense et froid. Seule face aux intrigues de la cour. Seule face à cet homme aussi charismatique que terrifiant qu'est son mari.
Et tandis que Lucrèce pose pour le portrait de mariage qui figera son image pour l'éternité, elle voit se dessiner ce que l'on attend d'elle : donner vie à un héritier. Son propre destin en dépend...
Dans le Paris des Trente Glorieuses, une enfant assiste aux réunions des femmes de la famille organisées au domicile de sa mère, Lucie, dans un immeuble haussmannien. On parle chiffons et on s’échange les potins du jour. L’ambiance est joyeuse. Plus agitée, aussi, quand il s’agit d’évoquer, à mots voilés, le passé de Lucie, ce grand amour qu’elle aurait connu, pendant la Seconde Guerre mondiale, avant de se remarier.
Qui est Lucie ? Qu’a-t-elle fait précisément, avant ?
De fil en aiguille, perçant les mensonges et les non-dits de cette mère énigmatique, l’enfant, devenue adulte et historienne de profession, met à nu la part d’ombre de Lucie et de toute une partie de sa famille. Les masques tombent, et l’histoire de cette femme, collaboratrice zélée, en France, sous l’Occupation, se révèle en plein, à l’image d’un passé collectif dont on n’a, aujourd’hui encore, pas fini de faire l’inventaire. La Propagandiste jette un regard sans concession sur la France de la collaboration et son empreinte sur notre mémoire collective.
Née à Paris en 1957, Cécile Desprairies est germaniste et historienne de l’Occupation en France. Elle a publié de nombreux ouvrages sur les images de propagande, les lieux et les lois de cette période, notamment Paris dans la collaboration (Seuil, 2009). La Propagandiste est son premier roman.
Après quinze ans d’éloignement, Agathe, scénariste à New York, retrouve Véra, sa cadette aphasique, dans la bâtisse du Périgord où elles ont grandi. Elles ont neuf jours pour la vider. Les pierres des murs anciens serviront à restaurer le pigeonnier voisin, ravagé par un incendie vieux d’un siècle. Véra a changé, Agathe découvre une femme qui cuisine avec agilité, a pris soin de leur père jusqu’à son décès, et rétorque à sa sœur « Humour SVP » grâce à son smartphone dont elle lui tend l’écran. C’est dans une campagne minérale qu’Elisa Shua Dusapin installe son quatrième roman, peut-être le plus personnel à ce jour. A travers un regard précis et sans peur, empreint de douceur, elle confronte la violence des sentiments entre deux sœurs que le silence a séparées.
En 2016, Elisa Shua Dusapin publie son premier roman aux éditions Zoé, Hiver à Sokcho (prix Walser, Régine Desforges, Révélation SGDL et lauréat du National Book Award en 2021). Suivent Les Billes du Pachinko (Prix suisse de littérature et Alpes-Jura) en 2018 et Vladivostok Circus en 2020 (sélection Prix Femina). Ses trois romans sont traduits dans le monde entier. Née d’un père français et d’une mère sud-coréenne, Elisa Shua Dusapin grandit entre la Dordogne, Paris, Séoul et Porrentruy. Elle a publié aux éditions Zoé Hiver à Sokcho en 2016 (National Book Award et prix Walser, Régine Desforges, Révélation SGDL), Les Billes du Pachinko (Prix suisse de littérature et Alpes-Jura) en 2018 et Vladivostock Circus en 2020 (sélection Prix Femina). Ses trois romans sont traduits dans le monde entier.
En 2022, en pleine crise de l’hôpital, Camille Cambon, médecin légiste vaillante et brillante, reçoit un mail énigmatique. Il y est question du peintre Goya et de son crâne volé après son inhumation à Bordeaux en 1828, et dont on a depuis perdu la trace. D’abord portraitiste officiel de la cour, aimé des puissants, le maître espagnol devint, à la suite d’une maladie, l’observateur implacable et visionnaire des ténèbres de l’âme humaine.
Les parents de Camille et son parrain, neurologue, se sont passionnés pour l’oeuvre de Goya, avant de devenir des scientifiques de renommée internationale.
Camille part rencontrer à Bordeaux sa mystérieuse correspondante, une ancienne directrice de théâtre qui a bien connu ces trois-là, alors étudiants en médecine, dans les années 1960, et semble tout savoir de leur obsession partagée pour Goya. Une quête effrénée, entre passion scientifique et déraison, où chacun a pris toutes les libertés et tous les risques, au point de s’y brûler les ailes.
Du siècle des Lumières à la création d’une société secrète de médecins, Les Alchimies est une fresque captivante sur l’origine du génie, les amitiés qui ressemblent à l’amour, les pouvoirs obscurs et merveilleux de l’art.
Sarah Chiche est écrivaine. Après Les Enténébrés (2019) et Saturne (2020), qui l’ont révélée à un large public, Les Alchimies est son cinquième roman.