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Avis de lecteurs

Marx et la poupée (Maryam Madjidi)

note: 4Lettre franco-iranienne Jérôme - 6 mars 2024

Très beau texte de Maryam Madjidi qui raconte sa déterritorialisation relative, corporelle et mentale, jalonnée de doutes, de l'Iran vers la France. Ses réflexions sur l'école républicaine française et les [...]

Les chevaux du vent n° 1-2 (Jean-Claude Fournier)

note: 5L'Octuple Sentier * Sylvie - 29 mars 2024

Une famille, une fratrie de trois frères dont le cadet est sourd. Ce dernier partira pour devenir moine bouddhiste.
Le quotidien... Le père ne peut se résoudre à cet abandon et [...]

Connemara (Nicolas Mathieu)

note: 5Comédie humaine ultra moderne Jérôme - 6 mars 2024

Superbe fresque sentimentale rurale qui conjugue intimité des relations conjugales (mais pas que) et sociologie critique et subtile de la start-up nation, de la fracture centre/périphérie et du monde des [...]

Le printemps de Sakura (Marie Jaffredo)

note: 5"Puis chaque année, le printemps revient" Sylvie - 26 mars 2024

Sakura vit à Tokyo avec son père. Sa mère est morte dans un accident, Sakura avait 5 ans. Cela fait trois ans et Sakura est une petite fille triste. Son [...]

Le rapport de Brodeck n° 2
L'indicible (Manu Larcenet)

note: 5L'Autre et l'Indicible Sylvie - 19 mars 2024

Brodeck est un homme, rescapé de l'enfer.
Un jour, les hommes du village vont l'obliger à rédiger un rapport sur la mort de "L'Anderer", à laquelle Brodeck n'a pas assité. Ce [...]

Le boiseleur n° 2
Le boiseleur n° 2
L' esprit d'atelier (Hubert)

note: 5La guerre de l'Art Sylvie - 2 mars 2024

Depuis qu'il est parti de Solidor, Illian ne sculpte plus. Mais, sa renommée suscite l'intérêt de Tullio Hamzari, grand sculpteur de la prestigieuse cité de Bélizonde.
Ce dernier réussit à convaincre [...]

Harry Edison

 
Harry Edison. Source: Wikipedia

Harry « Sweets » Edison est un trompettiste de jazz américain né le à Columbus (Ohio) et mort dans la même ville le .

Biographie

Brillant représentant de l'école swing, il débute au sein des Morrison's Grenadiers et avec Earl Hood. Il intègre les Crakerjacks d'Eddie Johnson avant d'aller vivre à St. Louis (Missouri) où il succède à Peanuts Holland dans l'orchestre de Jeter Pillars entre 1933 et 1936. En , il se rend à New York et est engagé par Lucky Millinder dans le Mills Blue Rhythm Band. De 1938 à 1950, il joue dans l'orchestre de Count Basie, où il s'impose comme l'un des grands solistes. Le saxophoniste Lester Young le surnomme « Sweetie Pie » en raison de son goût prononcé pour les sucreries qui, par contraction, donnera « Sweets ». Il conservera ce surnom tout au long de sa carrière.

Avec Count Basie, ses exceptionnelles qualités de soliste sont mises en avant dans de grands succès qui ont fait la réputation de l'orchestre, entre autres : Every Tub, Sent for You Yesterday, Texas Shuffle (1938), Rock-a-bye Basie, Miss Thing, Jump for Me (1939), Moten Swing (1940), 9:20 Special (1941), Taps Miller (1945) sans oublier les V-Discs avec Basie.

A la dissolution du big band de Count Basie (qu'il retrouvera épisodiquement par la suite), il s'installe à Los Angeles. Dans les années 1950, il participe régulièrement aux enregistrements de musiciens West-Coast, notamment au sein de l'orchestre de Shorty Rogers. Sa présence fait d'ailleurs office de symbole représentant l'attachement des jeunes musiciens de la côte ouest pour la musique swing, en particulier celle de Count Basie. Frank Sinatra, qui fait partie de ses plus fervents admirateurs, le réclame à ses côtés pour de nombreuses séances d'enregistrement avec l'orchestre de Nelson Riddle.

Il signe de nombreux disques sous son nom (le premier en 1945) avec, notamment, Jimmy Rowles, Jimmy Jones, Oscar Peterson, Buddy Rich, Jimmy Forrest,, Jimmy Rushing, Joe Williams, Eddie « Lockjaw » Davis... ainsi que des collaborations avec les plus grands maîtres du jazz mainstream, tels Art Tatum, Coleman Hawkins, Lionel Hampton, Lester Young, Nat King Cole, Ben Webster, Duke Ellington et Johnny Hodges.

Dans les années 1970, il réintègre parfois l'orchestre de Basie et apparaît dans les orchestres de Louie Bellson et de Benny Carter.

En 1991, sa carrière est récompensée par un National Endowment for the Arts Award et inscrit de son vivant au Jazz Hall of Fame en 1997.

Style

Son jeu très économe, non dénué par instants d'une superbe technique, s'appuie sur une précision rythmique exemplaire. Il se soucie avant tout du placement le plus juste de ses notes et de leur coloration avec un son d'une extraordinaire clarté et d'un velouté unique. Harry Edison affectionnait particulièrement l'utilisation de la sourdine Harmon dont il est un éminent spécialiste.

Ce goût de la précision est constant dans tous ses solos et fait de son style un certain idéal de swing. Il fait partie de ces rares jazzmen qui sont reconnaissables dès les premières notes.

Harry Edison a eu une influence importante. Parmi ses disciples : Snooky Young, Joe Newman, Emmett Berry, Taft Jordan, pour ne citer que les plus importants, et même Dizzy Gillespie comme ce dernier aimait à le rappeler.

Discographie sélective

  • 1937-1939 : The Complete Decca Recordings - Count Basie, GRP
  • 1953 : Harry Edison Quartet, Pacific Jazz
  • 1955 : Pres & Sweets, avec Lester Young et Oscar Peterson
  • 1955 : Songs for Swingin' Lovers! - Frank Sinatra
  • 1958 : Mr Swing, avec Jimmy Jones et Jimmy Forrest
  • 1958 : Harry Edison Swings Buck Clayton and Vice Versa, avec Buck Clayton
  • 1959 : Back to Back - Duke Ellington et Johnny Hodges
  • 1962 : Ben and « Sweets », avec Ben Webster
  • 1974 : The Bosses, avec Big Joe Turner et Count Basie (Pablo Records)

Bibliographie

  • Jacques Réda, « Harry Edison et le mot juste », L'improviste : Une lecture du jazz, Gallimard, 1980 (ISBN 978-2-0702-3239-0)

Liens externes

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Source : Article Harry Edison de Wikipédia

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