Recherche


Avis de lecteurs

Connemara (Nicolas Mathieu)

note: 5Comédie humaine ultra moderne Jérôme - 6 mars 2024

Superbe fresque sentimentale rurale qui conjugue intimité des relations conjugales (mais pas que) et sociologie critique et subtile de la start-up nation, de la fracture centre/périphérie et du monde des [...]

Ralph Azham n° 1
Est-ce qu'on ment aux gens qu'on aime ? (Lewis Trondheim)

note: 4Vaut le détour Maxence - 26 février 2024

Léger, drôle et touchant.
La suite des aventures donne envie !

Je suis leur silence (Jordi Lafebre)

note: 5Les voix d'Eva Sylvie - 8 février 2024

Eva est psychiatre. Fantaisiste, délurée, débordante de vitalité, c'est une jeune femme décalée et attachante.
Elle est contactée par une ancienne patiente pour venir l'assister suite au décès d'un oncle.
Eva [...]

Le rapport de Brodeck n° 1
L'autre (Manu Larcenet)

note: 5L'Autre et l'Indicible Sylvie - 19 mars 2024

Brodeck est un homme, rescapé de l'enfer.
Un jour, les hommes du village vont l'obliger à rédiger un rapport sur la mort de "L'Anderer", à laquelle Brodeck n'a pas assité. Ce [...]

Différence invisible (Julie Dachez)

note: 5La fille aux baskets rouges Sylvie - 13 mars 2024

Marguerite est une jeune femme comme les autres : elle travaille, vit en couple.
Mais parfois, les apparences sont trompeuses. Le quotidien est un calvaire pour Marguerite qui doit faire d'énormes [...]

L'université des chèvres (Christian Lax)

note: 5"L'éducation élève l'esprit" Sylvie - 2 mars 2024

Du XIXè siècle à nos jours, nous suivons les parcours de Fortuné et Sanjar, qui des Alpes du Sud en France aux paysages rudes de l'Afghanistan, vont de villages en [...]

Louis Viardot

 
Louis Viardot. Source: Wikipedia

Louis Viardot, né le à Dijon et mort le à Paris 9e, est un écrivain, critique d'art et traducteur français.

Biographie

Louis Viardot est le fils de l'avocat Louis Viardot (1762-1807), président du Conseil général de la Côte-d'Or. À 18 ans, il quitte Dijon pour faire des études de droit à Paris, et exerce le métier d'avocat jusqu'en 1821. Entre 1823 et 1824, lors des campagnes militaires françaises en Espagne, il se rend pour la première fois à Séville. À son retour, il collabore à divers journaux, comme Le Globe (à partir de 1828), où il se lie avec Pierre Leroux, mais aussi avec Le National (de 1830 à 1836) et Le Siècle (à partir de 1836). En 1837, il devient secrétaire du Comité Radical.

En 1838, il devient directeur du Théâtre des Italiens. Mais il abandonne ce poste après son mariage avec Pauline Garcia (1821-1910) en 1840, afin de se consacrer à la carrière de son épouse et de la suivre dans ses tournées à travers l'Europe et jusqu'en Russie.

En 1841, Viardot fonde la Revue indépendante avec Pierre Leroux et George Sand, revue à l'esprit « démocratique à tendance socialisante et républicaine ». En 1842, il accompagne son épouse dans sa tournée espagnole. Il se lance dans une étude sur le musée de Madrid pour la Revue Indépendante (1843). Entre 1843 et 1844, il voyage à Vienne, en Russie (1843-1846 puis 1852-1853) et en Allemagne dès 1846. Il séjourne à Bade de 1863 à 1870 et retourne définitivement en France en 1871.

En 1848, Louis Viardot se présente comme député du département de Seine-et-Marne, avec le soutien de François Arago.

Féru de littérature et d'art, passionné par l'Espagne, il traduit en français Cervantes (Don Quichotte, Les Nouvelles exemplaires). Louis Viardot conserve un rôle important dans la « découverte » de la peinture espagnole du Siècle d'or et la diffusion des connaissances en France sur ce sujet. Son écriture de l’histoire de l’art espagnol s’explique par un certain nombre de facteurs, étroitement liés à son environnement intellectuel et ses opinions politiques : conception de l’histoire de l’art selon des phases historiques précises (à la manière des saint-simoniens), parallèle entre l’histoire politique et sociale et l’histoire artistique et littéraire, déterminismes, classement en écoles, lien entre la vie des peintres et leur « style » (Vélasquez, Murillo, Ribera, Alonzo Cano, Zurbaran), exposé dans de savantes vies d’artistes (Notices sur les principaux peintres de l'Espagne, ouvrage servant de texte aux gravures de la Galerie Aguado, Paris, Gavard, 1839), la diffusion des savoirs et images de « chefs-d’œuvre » au travers des guides de musées européens.

Il a également traduit des auteurs russes (Nicolas Gogol et Alexandre Pouchkine) en collaborant avec Ivan Tourguéniev et contribué à faire connaître la littérature russe en France, quoique ne connaissant pas la langue : Fait à Saint-Pétersbourg, ce travail m’appartient moins qu’à des amis qui ont bien voulu me dicter en français le texte original. Je n’ai rien fait de plus que des retouches sur les mots et les phrases ; et si le style est à moi en partie, c’est à eux seuls qu’est le sens. (Préface du recueil de Nouvelles Russes de Nicolas Gogol, Paulin, 1845.)

Louis Viardot est aussi familier de la pensée socialiste naissante et des doctrines qui s’y rattachent, notamment la branche « dissidente » de la pensée saint-simonienne, dont son ami Pierre Leroux est un représentant. Viardot s’inscrit véritablement dans son temps par ses adhésions aux courants de pensée ambiants.

Œuvres

  • Musée de Madrid, extrait de la Revue républicaine : journal des doctrines et des intérêts démocratiques, , lire en ligne sur Gallica.
  • Scènes de moeurs arabes : Espagne, dixième siècle , Paulin, Paris, 1834, lire en ligne sur Gallica.
  • Études sur l'histoire des institutions, de la littérature, du théâtre et des beaux-arts en Espagne, Paris, Paulin, 1835, lire en ligne sur Gallica. Édition espagnole, Logroño, disponible sur Internet Archive.
  • Notices sur les principaux peintres de l'Espagne, Paris, Gavard & Paulin, 1839, disponible sur Internet Archive.
  • Des origines traditionnelles de la peinture moderne en Italie, Paris, Paulin, 1840, réédité en 1842, en tête des « Musées d'Italie », et répété dans les éditions suivantes de cet ouvrage.
  • Les musées d'Italie, guide et memento de l'artiste et du voyageur, Paris, Paulin, 1842, disponible sur Internet Archive.
  • Les musées d'Espagne, d'Angleterre et de Belgique, guide et memento de l'artiste et du voyageur, Paris, Paulin, 1843, disponible sur Internet Archive.
  • Les musées d'Allemagne et de Russie, guide et memento de l'artiste et du voyageur, Paris, Paulin, 1844, lire en ligne sur Gallica.
  • Souvenirs de chasse en Europe, Paris, Paulin, 1846 ; Paris, Paulin & Le Chevalier, 1849, 2e éd. augmentée de 5 chapitres, disponible sur Internet Archive; 1853, 5e éd., Librairie de L. Hachette et Cie, lire en ligne sur Gallica ; 1854, 6e éd. ; 1859, 7e éd. contenant 3 nouveaux chapitres. Réédité chez Pygmalion en 1985 sous l'intitulé : Souvenirs de chasse de toute l'Europe, (ISBN 2857041942 et 978-2857041948).
  • Aux citoyens électeurs du département de Seine-et-Marne, Paris, 20 mars 1848, (prospectus politique), lire en ligne sur Gallica.
  • Les Musées d'Europe. Guide et Memento de l'artiste et du voyageur, 5 volumes
    • Musées d'Italie, Paris, Hachette, 1852, disponible sur Internet Archive, rééd. 1855, disponible sur Internet Archive, 1859, lire en ligne sur Gallica.
    • Musées d'Espagne, Paris, Hachette, 1852, lire en ligne sur Gallica, rééd. 1855, 1860, lire en ligne sur Gallica.
    • Musées d'Allemagne, Paris, Hachette, 1852, lire en ligne sur Gallica, rééd. 1855, 1860, disponible sur Internet Archive, 1886.
    • Musées d'Angleterre, de Belgique, de Hollande et de Russie, Paris, Hachette, 1852, disponible sur Internet Archive, rééd. 1855, 1860, lire en ligne sur Gallica.
    • Musées de France. Paris, Paris, Maison, 1855, lire en ligne sur Gallica ; Hachette, 1860, 2e éd. revue & très augmentée.
  • Espagne et Beaux-Arts, mélanges, Paris, Librairie de L. Hachette et Cie, 1866, lire en ligne sur Gallica.
  • Les jésuites jugés par les rois, les évêques et le pape […], suivi de : Histoire de Dmitri ; étude de la situation des serf en Russie, Pagnerre, Paris, 1857, disponible sur Internet Archive.
  • Apologie d'un incrédule, Paris, Lacroix, 1868, disponible sur Internet Archive ; trad. angl., 1869, disponible sur Internet Archive.
  • Les Merveilles de la peinture, Paris, Librairie Hachette et Cie, coll. « La Bibliothèque des merveilles », 1868-69, lire en ligne sur Gallica, (nombreuses rééditions, 1875, disponible sur Internet Archive, 1877, disponible sur Internet Archive) ; traduction en anglais, 1870, disponible sur Internet Archive ; traduction en espagnol, 1873-74 ; traduction en italien, 1875.
  • Les merveilles de la sculpture, Librairie Hachette et Cie, coll. « La Bibliothèque des merveilles », Paris, 1869 (nombreuses rééditions, 1878, lire en ligne sur Gallica la 4e en 1886) ; trad. esp. 1872.
  • Libre examen [version très augmentée de l'Apologie, supra], Paris, 1871 ; rééditions 1872, disponible sur Internet Archive, 1874, 1877, 1881, 1907.
  • La Science et la conscience, Librairie de la Bibliothèque démocratique, 1873, disponible sur Internet Archive, rééd. 1875, lire en ligne sur Gallica.

Traductions

  • L'ingénieux hidalgo Don Quichotte de la Manche
    • Avec les vignettes de Tony Johannot, J.-J. Dubochet et Cie, Librairie Paulin, Paris, 1836-1837, tome premier sur Gallica, tome second sur Gallica.
    • Réédition en un volume chez le même éditeur en 1845 lire en ligne sur Gallica, puis chez V. Lecou en 1853.
    • Avec les dessins de Gustave Doré gravés par Héliodore Pisan, Librairie de L. Hachette et Cie, Paris, 1869, tome premier sur Gallica, tome second sur Gallica.
    • Nombreuses rééditions postérieures dont numériques sur la Bibliothèque électronique du Québec.
  • Nouvelles de Miguel de Cervantès Saavedra,
    • J.-J. Dubochet et Cie, Paris, 1838, tome premier sur Google Livres, tome second sur Internet Archive
    • Rééditions Librairie de L. Hachette et Cie, Paris, 1858, disponible sur Internet Archive, 1867, lire en ligne sur Gallica, 1871.
  • Nouvelles russes de Nicolas Gogol, Paulin, Paris, 1845, lire en ligne sur Gallica ; réédition Librairie de L. Hachette et Cie, Paris, 1853, disponible sur Internet Archive
  • La fille du capitaine, par A. Pouschkine, Librairie de L. Hachette et Cie, Paris, 1853, lire en ligne sur Gallica, réed. 1854, 1879, 1895, Librairie Hachette et Cie, Paris, 1901, lire en ligne sur Gallica.
  • Scènes de la vie russe par M.-I. Tourguéneff  [sic], Deuxième série, Librairie Hachette et Cie, Paris, 1858, ; rééd. 1887, 1901, lire en ligne sur Gallica.

Portrait

  • Louis Viardot (octobre 1847), dessin par son frère Léon Viardot dédicacé à sa belle sœur, Musée de la vie romantique.

Bibliographie

  • Galerie de la presse, de la littérature et des beaux-arts. Série 3, directeur des dessins, Charles Philippon [sic] ; rédacteur en chef, M. Louis Huart, Aubert, Paris, 1841, lire en ligne sur Gallica.
  • Correspondance Ivan Tourguéniev Louis Viardot : sous le sceau de la fraternité / texte édité, préfacé et annoté par Alexandre Zviguilsky , Hermann, Paris, 2010, 356 p., (ISBN 2705668020 et 978-2705668020), lire en ligne

Notes et références

Annexes

Liens externes

  • Ressources relatives à la recherche :
    • Dictionnaire critique des historiens de l'art actifs en France de la Révolution à la Première Guerre mondiale
    • Isidore
  • Ressources relatives aux beaux-arts :
    • AGORHA
    • Royal Academy of Arts
  • Biographie
  • INHA Biographie
  • Portail de la littérature française

Ce contenu est mis à disposition selon les termes de Licence Creative Commons Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 3.0

Source : Article Louis Viardot de Wikipédia

Contributeurs : voir la liste

Termes associés