Une ferme. D'un côté, les jeunes, de l'autre, les anciens. Au milieu, les bêtes.
La vie à trimer, à s'occuper des vaches, des champs.
La vie qui passe, trépasse...
Le roman de Marion [...]
Léger, drôle et touchant.
La suite des aventures donne envie !
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"Meilleur texte" [...] selon le préfacier et écrivain communiste Alain Badiou sur la prison, qui y est "admirablement croquée" par l'auteur de bandes dessinées et dessinateur de presse (Le Sans-culotte [...]
Anise Postel-Vinay, née Denise Girard le dans le 16e arrondissement de Paris et morte le à Paris, est une déportée résistante française.
Denise Angèle Girard, ép. Postel-Vinay, dite Anise Postel-Vinay, est la fille de Louis-Lucien Girard, ORL, médecin pendant la Première Guerre mondiale et de Germaine Riss. Elle faisait partie de la section neutre de la Fédération française des éclaireuses. Elle obtient son baccalauréat au lycée Molière à Paris, puis elle entreprend des études d’allemand à la Sorbonne.
À l'âge de 19 ans, elle intègre le réseau Gloria du Secret Intelligence Service,. Elle est notamment chargée de relever les positions des bunkers allemands autour de Paris. Ces renseignements étaient « traduits en anglais, photographiés, miniaturisés et envoyés à Londres », cachés dans des « fonds de boîtes d'allumettes ». Anise Postel-Vinay découvre ultérieurement que le traducteur, « ce camarade qui savait si bien l'anglais, qui traduisait et transmettait les documents au photographe, c'était Samuel Beckett ».
Elle est arrêtée pour faits de résistance le à l’âge de 20 ans. Emmenée au siège de la Gestapo n° 11 rue des Saussaies, elle est incarcérée à la prison de la Santé, puis transférée à la prison de Fresnes. Elle passe une année à Fresnes, puis elle est déportée à Ravensbrück via Aix-la-Chapelle par le convoi I.146 parti de Paris les 21 et 28 . Elle reçoit le matricule de déportée N° 24562. Elle fait la connaissance dans le train de déportation de l'ethnologue Germaine Tillion, puis au camp, de Geneviève de Gaulle et se lie avec ces deux femmes. Elle est employée à l'« atelier de fourrure », c'est-à-dire qu'elle découd les ourlets de manteaux des déportés pour y trouver d'éventuels objets de valeur.
Elle est libérée le par la Croix-Rouge suédoise. À son retour à Paris, elle apprend la mort de sa sœur, Claire Girard. Cependant, son frère est rescapé de Buchenwald et son père du camp de concentration de Dora.
Elle épouse le le haut fonctionnaire André Postel-Vinay, lui-même ancien résistant et compagnon de la Libération. Ils ont quatre enfants : le journaliste Olivier Postel-Vinay, Daniel, l'historienne Claire Andrieu et Cyril.
Elle participe aux activités d'associations d'anciens déportés, notamment l'ADIR dont elle a été secrétaire générale et contribue aux trois ouvrages publiés par Germaine Tillion sur le camp de Ravensbrück, notamment Ravensbrück et Une opérette à Ravensbrück. Elle est cofondatrice de l'association Germaine Tillion, et en est la première secrétaire générale. Elle anime l'Association pour l’étude des assassinats par gaz sous le régime national-socialiste (ASSAG).
Elle assiste aux obsèques nationales au Panthéon de Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Pierre Brossolette et Jean Zay, le . Le président François Hollande la mentionne dans son discours, évoquant une « femme sublime » et « sœur de souffrance et d’espérance » des deux résistantes entrées au Panthéon.
Elle publie en 2015 un récit biographique et de témoignage sur sa déportation, Vivre, avec Laure Adler.
Elle est reconnue « Déportée résistante ».
Elle fait partie des 16 femmes dont le parcours est présenté dans le cadre de l'exposition temporaire « Déportées à Ravensbrück, 1942-1945 » organisée par les Archives nationales (site de Pierrefitte-sur-Seine) du au .
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Source : Article Anise Postel-Vinay de WikipédiaContributeurs : voir la liste
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