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Bernard Dimey, né Bernard Georges Lucide Dimey le à Nogent-en-Bassigny (Haute-Marne) et mort le dans 18e arrondissement de Paris, est un poète, auteur de chansons et dialoguiste français.
Bernard Dimey commence à faire de la radio, puis écrit dans la revue Esprit. Il s'intéresse à la peinture (il a peint sous le nom de Zelter). Il s'installe à Paris à 25 ans sur la Butte Montmartre dont il sera un « amoureux ». Il ne la quittera plus. Il y fréquente les bistrots où il rencontre les artistes qui deviendront ses amis : Jean-Claude Annoux, Francis Lai, Charles Aznavour, Léo Ferré. Christian Laborde raconte ainsi avoir vu Claude Nougaro à quatre pattes dans l'appartement de Bernard Dimey, y « tondant le gazon » (la moquette du salon) avec une lime à ongles. C'est aussi ce « père de mots » qui prit sous son aile Jean-Louis Foulquier, quand ce dernier débarqua à Paris : « J'étais un gamin venant de La Rochelle, avec une histoire turbulente qui aurait pu mal finir. J'étais plutôt rock and roll dans ma tête. Et voilà que Dimey passait sous ma fenêtre et m'invitait à le suivre chez le bouquiniste. Aujourd'hui encore, quand j'hésite pour prendre une décision, je me demande ce que dirait Dimey si je le croisais dans les rues de Montmartre ».
Et il commence à écrire ses poèmes, dont beaucoup deviendront des chansons, et des textes de chansons, dont certaines mises en musique par Jean Bertola.
Quelques-unes de ces chansons ont obtenu un grand succès et sont restées dans les mémoires : Syracuse, Mémère, Mon truc en plume. Henri Salvador racontait ainsi la naissance de Syracuse : « Bernard Dimey avait débarqué un soir. Il a vidé mon frigidaire, il était saoul. Il m'a dit : "On va faire la plus jolie chanson du monde, avec les plus belles paroles du monde." Je me suis mis au piano. Il avait fini les paroles avant la musique : "Les voiles des bateaux qui s'en allaient aux îles". »
Il est ainsi chanté par de nombreux interprètes, dont Yves Montand, Charles Aznavour, Serge Reggiani, Henri Salvador, Patachou, Juliette Gréco, Jacqueline Danno, Les Frères Jacques, Mouloudji, Jean-Claude Pascal, Michel Simon (Mémère), Jean-Claude Annoux, Jehan, Véronique Soufflet, Yves Jamait, sa fille Dominique Dimey et Iggy Pop.
Plusieurs de ses poèmes sont en argot dans la tradition gouailleuse de Bruant. Quelques-uns sont des monologues faisant s'exprimer des personnages du vieux Montmartre qu'il a connus, par exemple des travestis.
Au cinéma, il écrit ou co-écrit quelques dialogues dont Le Magot de Josefa. Il est aussi acteur dans Tant qu'on a la santé de Pierre Étaix.
Un autre aspect de Bernard Dimey est rarement évoqué : son talent de dessinateur et de peintre. Il signe quelques toiles sous le pseudonyme de Zelter pendant quelques années à Troyes. À vingt-cinq ans, il abandonne ses pinceaux. En outre, il ne souhaitait pas que soient publiés ses romans de jeunesse, ouvrages très influencés par les écrits de Jean Giono.
Il partage sa vie avec Yvette Cathiard, artiste-peintre, sculpteur, qui écrira La Blessure de l'Ogre, ouvrage retraçant leurs quatorze ans de vie commune. Ce livre publié en 1993 aux éditions Christian Pirot a obtenu le grand prix de littérature Charles Cros.
En 1977, il rencontre par hasard, à Montmartre, sa fille Dominique, artiste elle aussi, issue d’une liaison avec une femme qui ne lui révéla jamais qu’il était père. En 2019, elle montera un spectacle, Bernard Dimey Père & Fille, dans lequel elle évoque ses souvenirs.
En 1978, il se produit salle Pleyel ainsi qu'au théâtre de Dix Heures quand il ne « beaujolise » pas.
La rue Bernard-Dimey est nommée en son honneur dans le 18e arrondissement de Paris.
Jacques Debronckart, peu de temps avant de le suivre dans la tombe, compose et chante en son honneur Bernard Dimey n'est pas mort un 10 mai.
Il est inhumé au cimetière de Nogent (Haute-Marne).
Les chansons les plus connues dont Bernard Dimey avait signé les paroles sont :
Il en est d'autres, moins connues :
Après la mort de Dimey, plusieurs interprètes se sont essayés à d'autres mises en musique :
Le bestiaire de Paris est sans doute son œuvre la plus ambitieuse et la plus achevée. Cette suite de 66 quatrains en alexandrins passe en revue avec nostalgie les images d'Épinal d'un Paris populaire et bohème, pour déboucher sur une vision apocalyptique.
Comme beaucoup de poèmes de Dimey, le Bestiaire de Paris bénéficie d'un accompagnement musical de Francis Lai, que le compositeur interprétait lui-même à l'accordéon. Il fut enregistré à deux reprises : en 1962, par Pierre Brasseur et Juliette Gréco, et en 1974 par l'auteur, Magali Noël et Mouloudji. Le CD présente les deux versions.
À côté de ses paroles de chansons, Bernard Dimey a écrit des poèmes proprement dits. Il a enregistré lui-même plusieurs albums où il interprète, en général sur fond d'accordéon, des textes comme :
De son vivant ils les avait fait paraître sur plusieurs vinyles (aux disques Déesse) :
Il a également participé à :
Des inédits figurent en outre sur les CDs parus après sa mort.
Bernard Dimey a enregistré sept disques 33 T. Ces textes de Bernard Dimey sont sous contrat aux Éditions Raoul Breton :
Ces enregistrements, avec des inédits, ont été réédités en CD par les Éditions Déesse Septentrion :
Il existe des rues Bernard-Dimey :
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Source : Article Bernard Dimey de WikipédiaContributeurs : voir la liste
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