"Et dans la forêt, je pars, pour perdre mon esprit et retrouver mon âme". Cette citation est de John Muir (21 avril 1838 / 24 décembre 1914). Lomig retrace la [...]
Brodeck est un homme, rescapé de l'enfer.
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Le roman de Marion [...]
Superbe fresque sentimentale rurale qui conjugue intimité des relations conjugales (mais pas que) et sociologie critique et subtile de la start-up nation, de la fracture centre/périphérie et du monde des [...]
Depuis qu'il est parti de Solidor, Illian ne sculpte plus. Mais, sa renommée suscite l'intérêt de Tullio Hamzari, grand sculpteur de la prestigieuse cité de Bélizonde.
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Francis Lacassin est un journaliste, éditeur, écrivain, scénariste et essayiste français, né le à Saint-Jean-de-Valériscle (Gard), mort le à Paris 16e.
Fondateur du Club des bandes dessinées, rédacteur en chef de Giff-Wiff, ayant occupé la première chaire d'histoire de la bande dessinée à l'université Paris-I, il est de ceux qui ont popularisé le neuvième art en France dans les années soixante.
Francis Lacassin fait des études de droit et de lettres à Montpellier et écrit dans la presse régionale. En 1961, il s'associe avec Alain Resnais et Évelyne Sullerot pour fonder le Club des bandes dessinées, dont le bulletin Giff-Wiff vise à la reconnaissance de cette forme d'art. Les fondateurs sont Lacassin, Alain Dorémieux, Alain Resnais, Jean-Claude Forest et Chris Marker. Le groupe est bientôt rejoint par de nombreuses personnalités, comme Federico Fellini, Pierre Lazareff, Evelyne Sullerot, Jean Adhémar, René Goscinny, Raymond Queneau, Paul Winkler, Marcel Brion... En 1966, le CELEG compte plus de mille adhérents.
Grand amateur de cinéma, Lacassin collabore avec Georges Franju pour le film Judex. À partir de 1964, il collabore à la revue Bizarre, éditée par Jean-Jacques Pauvert. Il devient conseiller littéraire pour Éric Losfeld. Lacassin écrit sur les littératures fantastiques et policières dans Magazine Littéraire, collabore à L'Express et au Point. Il devient en 1971 conseiller littéraire de Christian Bourgois, aux Éditions René Julliard et pour la collection 10/18 jusqu'en 1990. Dans sa carrière d'éditeur, il cherche à découvrir des textes rares, oubliés ou non traduits en français, comme les œuvres intégrales de Jack London. En 1974, il écrit Mythologie du roman policier et Pour une contre-histoire du cinéma.
Il occupe à partir de 1971 la première chaire d'histoire de la bande dessinée à l'université Paris-I, qui plus tard est occupée par Bernard Trout et Gilles Ciment. La même année, Lacassin publie Pour un neuvième art : la bande dessinée.
Spécialiste des cultures populaires, il a notamment fait partie du petit groupe qui a offert à la bande dessinée sa reconnaissance, et il popularise la formule « 9e art » inventée par Claude Beylie.
Il réalise et préface les éditions de référence d'un grand nombre d'auteurs ou de séries, notamment aux Éditions Robert Laffont, dont il dirige une série d'éditions critiques dans la collection « Bouquins » depuis 1982 : Eugène Sue, Gustave Le Rouge, Maurice Leblanc, Lovecraft, Jack London, James Oliver Curwood, Léo Malet, etc. Pour d'autres éditeurs, il a édité des auteurs comme Jean-Louis Bouquet. Il préface Le Quai des brumes et À bord de L'Étoile Matutine de Pierre Mac Orlan. Dans le cadre de la collection 10/18, Lacassin préface plus de 250 ouvrages. Il est surnommé pour cette raison « l'homme aux mille préfaces »[réf. souhaitée].
En 1993, il est couronné du Grand prix de l'Imaginaire essai, pour son ouvrage Mythologie du fantastique.
Lacassin fait don de ses archives, 35 000 livres et 12 000 journaux et revues, à l'Institut Mémoires de l'édition contemporaine (I.M.E.C.) en 1997. En 2006, il publie le premier tome de ses mémoires : Sur les chemins qui marchent.
Francis Lacassin meurt le des suites d'une opération à l'hôpital Georges-Bizet, dans le 16e arrondissement de Paris,. Il est inhumé à Alès (Gard).
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Source : Article Francis Lacassin de WikipédiaContributeurs : voir la liste
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