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Avis de lecteurs

Du même bois (Marion Fayolle)

note: 5Comme des bêtes Sylvie - 28 mars 2024

Une ferme. D'un côté, les jeunes, de l'autre, les anciens. Au milieu, les bêtes.
La vie à trimer, à s'occuper des vaches, des champs.
La vie qui passe, trépasse...
Le roman de Marion [...]

Et vous passerez comme des vents fous (Clara Arnaud)

note: 5L'Ourse Sylvie - 14 février 2024

Dans les Pyrénées, à l'aube du XXème siècle, Jules capture une oursonne pour la dresser et devient montreur d'ours.
Aujourd'hui, dans ces mêmes montagnes, une ourse attise les peurs ancestrales. Gaspard [...]

Akane banashi n° 1
Ce jour-là (Yūki Suenaga)

note: 5La rakugo-ka girl Florian MSP - 10 janvier 2024

Un très bon shonen qui parle du rakugo, un art traditionnel japonais. On suit Akane durant l'histoire où elle va mettre en pratique cet art dans différents spectacles et en [...]

Les chevaux du vent n° 1-2 (Jean-Claude Fournier)

note: 5L'Octuple Sentier * Sylvie - 29 mars 2024

Une famille, une fratrie de trois frères dont le cadet est sourd. Ce dernier partira pour devenir moine bouddhiste.
Le quotidien... Le père ne peut se résoudre à cet abandon et [...]

L'université des chèvres (Christian Lax)

note: 5"L'éducation élève l'esprit" Sylvie - 2 mars 2024

Du XIXè siècle à nos jours, nous suivons les parcours de Fortuné et Sanjar, qui des Alpes du Sud en France aux paysages rudes de l'Afghanistan, vont de villages en [...]

Marx et la poupée (Maryam Madjidi)

note: 4Lettre franco-iranienne Jérôme - 6 mars 2024

Très beau texte de Maryam Madjidi qui raconte sa déterritorialisation relative, corporelle et mentale, jalonnée de doutes, de l'Iran vers la France. Ses réflexions sur l'école républicaine française et les [...]

Max Ophuls

 

Maximillian Oppenheimer, dit Max Ophüls (ou Max Ophuls), est un cinéaste français d'origine allemande, né le à Sarrebruck et mort le à Hambourg. Il est le père du cinéaste Marcel Ophüls.

Carrière

Il débute au théâtre comme acteur stagiaire en 1919 sous le pseudonyme de Max Ophüls, afin de ne pas embarrasser son père au cas où il échouerait[réf. nécessaire], avant de se consacrer à la production en 1924. Deux ans plus tard, il devient directeur de création du Burgtheater à Vienne. Il y rencontre l'actrice Hilde Wall (1894-1980), qu'il épouse la même année. Leur fils Marcel, futur réalisateur de documentaires (notamment Le Chagrin et la Pitié), naît le à Francfort-sur-le-Main.

Après avoir monté près de deux cents pièces, il se tourne en 1929 vers le cinéma, en devenant chef-dialoguiste sous la direction d'Anatole Litvak à la Universum Film AG (UFA), à Berlin. Il dirige son premier film en 1931, le court-métrage Dann schon lieber Lebertran. Le meilleur de ses films allemands est sans doute Liebelei (1932) ; on y trouve un certain nombre de thèmes qui ont fait sa célébrité : pureté des femmes (qui ne va pas sans une certaine frivolité, et parfois une grande naïveté), cruauté, violence des hommes et d'une façon générale, de la société qui, sous des dehors brillants, scintillants, se révèle être une machine à broyer les plus faibles, etc.[réf. nécessaire]

Anticipant la menace que fait courir la montée du nazisme, Max Ophüls, qui est de confession juive, se réfugie en France en 1933 après l'incendie du Reichstag. Il y réalise entre autres Werther, adaptation du roman homonyme de Goethe avec Pierre Richard-Willm, et deux films avec Edwige Feuillère, Sans lendemain et De Mayerling à Sarajevo. Devenu citoyen français en 1938, il gagne les États-Unis après la défaite de 1940, en passant par la Suisse et l'Italie. Réfugié à Hollywood, il n'y trouve pas de travail, et il doit attendre 1948 pour réaliser, avec l'aide du réalisateur et producteur Preston Sturges, qui admire son travail depuis longtemps, l'un des films les plus remarquables de cette période : Lettre d'une inconnue, librement adapté de la nouvelle de Stefan Zweig.

Il revint en Europe en 1950, pour tourner une série de chefs-d'œuvre : La Ronde (1950), Le Plaisir (1952), Madame de... (1953), avec son actrice fétiche, Danielle Darrieux, ainsi que Lola Montès (1955). Ce dernier film ne rencontra pas le succès, et fit l'objet d'un nouveau montage de la part des producteurs, malgré l'opposition d'Ophuls et celle des « jeunes turcs » de la naissante Nouvelle Vague, avant de connaître finalement une résurrection en 2008.

Il meurt à Hambourg sept ans plus tard, d'une cardiopathie rhumatismale. Il est incinéré au crématorium du cimetière du Père-Lachaise, où il est inhumé (case 6219 du columbarium) à Paris.

Dans toutes ses œuvres, on retrouve les mouvements sans heurts de la caméra qui le caractérisent, l'utilisation complexe des grues et des dollys, et les travellings, qui ont influencé Stanley Kubrick ou, en France, Jacques Demy (dont le premier film, Lola, est dédié à celui qu'il considérait comme son maître).

Filmographie

En tant que réalisateur

  • 1931 : Nie wieder Liebe d'Anatole Litvak - en tant qu'assistant réalisateur
  • 1931 : Dann schon lieber Lebertran (court métrage) - également scénariste
  • 1932 : Le Studio amoureux (Die verliebte Firma)
  • 1932 : La Fiancée vendue (Die verkaufte Braut)
  • 1933 : Lachende Erben - également scénariste
  • 1933 : Liebelei - également scénariste
  • 1933 : Une histoire d'amour, version française du précédent - également scénariste
  • 1934 : On a volé un homme
  • 1934 : La Dame de tout le monde (La signora di tutti) - également scénariste
  • 1934 : Le Scandale de Marcel L'Herbier (réalisation de quelques scènes)
  • 1935 : Divine - également scénariste
  • 1936 : Valse brillante de Chopin
  • 1936 : Ave Maria de Schubert
  • 1936 : La Comédie de l'argent (Komedie om geld) - également scénariste
  • 1936 : La Tendre Ennemie - également scénariste
  • 1937 : Yoshiwara - également scénariste
  • 1938 : Werther ou Le Roman de Werther - également scénariste
  • 1939 : Sans lendemain ou La Duchesse de Tilsitt - également scénariste
  • 1940 : De Mayerling à Sarajevo
  • 1940 : L'École des femmes (inachevé)
  • 1946 : Vendetta de Mel Ferrer - réalisation de quelques scènes
  • 1947 : L'Exilé (The Exile)
  • 1948 : Lettre d'une inconnue (Letter from an Unknown Woman) - également scénariste
  • 1949 : Pris au piège (Caught)
  • 1949 : Les Désemparés (The Reckless Moment)
  • 1950 : La Ronde - également scénariste
  • 1952 : Le Plaisir - également scénariste
  • 1953 : Madame de... - également scénariste
  • 1955 : Lola Montès - également scénariste

En tant que scénariste

Note : Max Ophuls est également scénariste ou coscénariste de la plupart de ses films ; cf. ci-dessus.

  • 1957 : Montparnasse 19 de Jacques Becker

Théâtre

  • Frau Berta Garlan d'après Arthur Schnitzler

Distinctions

Récompenses

  • Mostra de Venise 1934 : coupe du ministère des Corporations (meilleure réalisation technique) pour La signora di tutti
  • Mostra de Venise 1950 : Meilleur scénario pour La Ronde, partagé avec Jacques Natanson
  • Berlinale 1966 : prix FIPRESCI pour l'ensemble de son œuvre (à titre posthume)

Nominations

  • Mostra de Venise 1934 : coupe Mussolini du meilleur film italien pour La signora di tutti
  • Mostra de Venise 1936 : coupe Mussolini du meilleur film étranger pour La Tendre Ennemie
  • Mostra de Venise 1950 : Lion d'or pour La Ronde
  • Oscars 1952 : Meilleur scénario adapté pour La Ronde, partagé avec Jacques Natanson
  • Oscars 1955 : Meilleure direction artistique noir et blanc pour Le Plaisir

Hommages

  • Le prix Max-Ophüls a récompensé un réalisateur dans le cadre du festival de Cannes, dans les années 1960-1970[réf. nécessaire].
  • Le festival Max Ophüls de Sarrebruck (Filmfestival Max Ophüls Preis) présente chaque année depuis 1980 les œuvres de jeunes cinéastes germanophones, en provenance principalement d'Allemagne, d'Autriche et de Suisse. Un prix Max-Ophüls est attribué au réalisateur d'un film de fiction ou d'un documentaire d'une durée d'environ 60 minutes.

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Georges Annenkov, Max Ophuls, avant-propos de Max Ophuls, Paris, Le Terrain vague, 1962
  • Claude Beylie, Max Ophuls, Paris, Seghers, 1963 ; réédition Lherminier, 1984 (ISBN 2862440272)
  • William Karl Guérin, Max Ophuls, Paris, Cahiers du cinéma, 1988 (ISBN 9782866420635)
  • Susan M. White, The Cinema of Max Ophüls: Magisterial Vision and the Figure of Woman, New York: Columbia University Press, 1995 (ISBN 0231101139)
  • Noël Herpe (dir.), 1895 : Max Ophuls, vol. 34-35, Paris, AFRHC, (ISBN 2-913758-05-3, lire en ligne)
  • Max Ophuls, Souvenirs, traduit de l'allemand par Max Roth, préface et notes de Marcel Ophuls, Paris, Cahiers du cinéma - Cinémathèque française, 2002 (ISBN 2866423267)
  • Dominique Delouche, Max et Danielle. Les années Darrieux de Max Ophuls, La Tour verte, Grandvilliers, 2011, 142 p. (ISBN 2917819081).

Documentaires

  • Marcel Ophüls, Max par Marcel, Les Films du jeudi, 2009 - inclus dans le coffret Max Ophüls de distribué par Gaumont
  • Marcel Ophüls, Un voyageur, avec Vincent Jaglin, Arte,

Articles connexes

  • Festival Max Ophüls

Liens externes

  • Ressources relatives à l'audiovisuel :
    • AllMovie
    • Allociné
    • Ciné-Ressources
    • Filmportal
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  • Ressource relative au spectacle :
    • Archives suisses des arts de la scène
  • Ressource relative à plusieurs domaines :
    • Radio France
  • Ressource relative à la musique :
    • Discogs
  • (en) Senses of cinema
  • (en) Les films de Max Ophüls (page d'archives)
  • (en) Master of Doomed Love and Dark Surprises sur The New York Times
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Source : Article Max Ophuls de Wikipédia

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