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Avis de lecteurs

Carnet de prison (Galien)

note: 4«Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts» Isaac Newton Jérôme - 29 janvier 2024

"Meilleur texte" [...] selon le préfacier et écrivain communiste Alain Badiou sur la prison, qui y est "admirablement croquée" par l'auteur de bandes dessinées et dessinateur de presse (Le Sans-culotte [...]

Du même bois (Marion Fayolle)

note: 5Comme des bêtes Sylvie - 28 mars 2024

Une ferme. D'un côté, les jeunes, de l'autre, les anciens. Au milieu, les bêtes.
La vie à trimer, à s'occuper des vaches, des champs.
La vie qui passe, trépasse...
Le roman de Marion [...]

Différence invisible (Julie Dachez)

note: 5La fille aux baskets rouges Sylvie - 13 mars 2024

Marguerite est une jeune femme comme les autres : elle travaille, vit en couple.
Mais parfois, les apparences sont trompeuses. Le quotidien est un calvaire pour Marguerite qui doit faire d'énormes [...]

L'université des chèvres (Christian Lax)

note: 5"L'éducation élève l'esprit" Sylvie - 2 mars 2024

Du XIXè siècle à nos jours, nous suivons les parcours de Fortuné et Sanjar, qui des Alpes du Sud en France aux paysages rudes de l'Afghanistan, vont de villages en [...]

Le boiseleur n° 1
Les mains d'Illian (Hubert)

note: 5Les oiseaux en bois Sylvie - 17 février 2024

Illian est un sculpteur sur bois très talentueux. Il travaille, sans relâche, pour M. Koppel, à fabriquer des cages en bois que ce dernier vend aux habitants de Solidor, la [...]

Le boiseleur n° 2
Le boiseleur n° 2
L' esprit d'atelier (Hubert)

note: 5La guerre de l'Art Sylvie - 2 mars 2024

Depuis qu'il est parti de Solidor, Illian ne sculpte plus. Mais, sa renommée suscite l'intérêt de Tullio Hamzari, grand sculpteur de la prestigieuse cité de Bélizonde.
Ce dernier réussit à convaincre [...]

Critique

 

Sa préférée (Sarah Jollien-Fardel)

note: 5Regardez, écoutez, parlez ! JM, MMC - 7 juin 2023


Jeanne et sa famille vivent dans le canton du Valais en Suisse. Le père est un homme violent et alcoolique, il fait régner dans sa maison une terreur insoutenable, étouffant chaque instant de joie, écrasant toute velléité à être heureux. A la mort de sa sœur Jeanne va fuir. Elève brillante, elle va pouvoir suivre des études et réussir sa vie professionnelle. Mais le passé est là et ses nuits et ses jours sont hantés par le bruit des claques et des coups. Elle ne fait qu’entendre les cris, la voix du père qui tonne et toutes les autres voix qui se taisent.
Parfois la douleur s’apaise mais elle renaît sans cesse comme une houle dévastatrice, malgré la tendresse retrouvée, l’amour, la vie.
L’autrice nous parle des cicatrices de ceux dont on a ravagé l’enfance à force de coups, leur incapacité à être heureux, leur difficulté à se laisser aimer. Elle parle aussi de ceux qui se taisent, des complices, « des lâches » comme dit Jeanne.
Un roman juste, percutant et très émouvant.