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Avis de lecteurs

Les aiguilles d'or (Michael McDowell)

note: 5Cette magnifique couverture n'est que le début d'un très bon moment de lecture. Marie, MMC - 23 janvier 2024

Le juge Stallworth est respecté et compte bien le rester, son ambition est de nettoyer New York du mal et plus particulièrement le quartier du triangle noir. Dans ce quartier [...]

Marx et la poupée (Maryam Madjidi)

note: 4Lettre franco-iranienne Jérôme - 6 mars 2024

Très beau texte de Maryam Madjidi qui raconte sa déterritorialisation relative, corporelle et mentale, jalonnée de doutes, de l'Iran vers la France. Ses réflexions sur l'école républicaine française et les [...]

Connemara (Nicolas Mathieu)

note: 5Comédie humaine ultra moderne Jérôme - 6 mars 2024

Superbe fresque sentimentale rurale qui conjugue intimité des relations conjugales (mais pas que) et sociologie critique et subtile de la start-up nation, de la fracture centre/périphérie et du monde des [...]

L'université des chèvres (Christian Lax)

note: 5"L'éducation élève l'esprit" Sylvie - 2 mars 2024

Du XIXè siècle à nos jours, nous suivons les parcours de Fortuné et Sanjar, qui des Alpes du Sud en France aux paysages rudes de l'Afghanistan, vont de villages en [...]

Le rapport de Brodeck n° 2
L'indicible (Manu Larcenet)

note: 5L'Autre et l'Indicible Sylvie - 19 mars 2024

Brodeck est un homme, rescapé de l'enfer.
Un jour, les hommes du village vont l'obliger à rédiger un rapport sur la mort de "L'Anderer", à laquelle Brodeck n'a pas assité. Ce [...]

Les chevaux du vent n° 1-2 (Jean-Claude Fournier)

note: 5L'Octuple Sentier * Sylvie - 29 mars 2024

Une famille, une fratrie de trois frères dont le cadet est sourd. Ce dernier partira pour devenir moine bouddhiste.
Le quotidien... Le père ne peut se résoudre à cet abandon et [...]

Critique

 

No home (Yaa Gyasi)

note: 4Le chemin de la mémoire Anne-Sophie, MMC - 10 décembre 2021

Une saga familiale qui débute au 17ème siècle et raconte le destin de deux demi-sœurs. Effia grandit dans un village participant à l’esclavage, elle épouse un blanc et connait une vie aisée. Sa demi-sœur Esi est réduite en esclavage et conduite aux Etats Unis.
Le roman suit alternativement les descendants de chaque lignée : des histoires difficiles aussi bien pour les descendants d’Esi aux Etats unis (esclavage, travail forcé dans les mines de charbon, toxicomanie) que pour la lignée restée au Ghana (sentiment de culpabilité, pauvreté, abandon, folie…).
Par ces bribes d’histoires, ces personnages fiers et courageux, dévoilés, mais abandonnés aussitôt au chapitre suivant, Yaa Gyasi parvient à traduire une impression d’impuissance, le poids du destin qui entrave ses personnages. On devine dans ce roman l’importance pour l’autrice de s’interroger sur ces origines.