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Avis de lecteurs

Les aiguilles d'or (Michael McDowell)

note: 5Cette magnifique couverture n'est que le début d'un très bon moment de lecture. Marie, MMC - 23 janvier 2024

Le juge Stallworth est respecté et compte bien le rester, son ambition est de nettoyer New York du mal et plus particulièrement le quartier du triangle noir. Dans ce quartier [...]

Marx et la poupée (Maryam Madjidi)

note: 4Lettre franco-iranienne Jérôme - 6 mars 2024

Très beau texte de Maryam Madjidi qui raconte sa déterritorialisation relative, corporelle et mentale, jalonnée de doutes, de l'Iran vers la France. Ses réflexions sur l'école républicaine française et les [...]

Le rapport de Brodeck n° 2
L'indicible (Manu Larcenet)

note: 5L'Autre et l'Indicible Sylvie - 19 mars 2024

Brodeck est un homme, rescapé de l'enfer.
Un jour, les hommes du village vont l'obliger à rédiger un rapport sur la mort de "L'Anderer", à laquelle Brodeck n'a pas assité. Ce [...]

Différence invisible (Julie Dachez)

note: 5La fille aux baskets rouges Sylvie - 13 mars 2024

Marguerite est une jeune femme comme les autres : elle travaille, vit en couple.
Mais parfois, les apparences sont trompeuses. Le quotidien est un calvaire pour Marguerite qui doit faire d'énormes [...]

Connemara (Nicolas Mathieu)

note: 5Comédie humaine ultra moderne Jérôme - 6 mars 2024

Superbe fresque sentimentale rurale qui conjugue intimité des relations conjugales (mais pas que) et sociologie critique et subtile de la start-up nation, de la fracture centre/périphérie et du monde des [...]

Le printemps de Sakura (Marie Jaffredo)

note: 5"Puis chaque année, le printemps revient" Sylvie - 26 mars 2024

Sakura vit à Tokyo avec son père. Sa mère est morte dans un accident, Sakura avait 5 ans. Cela fait trois ans et Sakura est une petite fille triste. Son [...]

Critique

 

Les aiguilles d'or (Michael McDowell)

note: 5Cette magnifique couverture n'est que le début d'un très bon moment de lecture. Marie, MMC - 23 janvier 2024

Le juge Stallworth est respecté et compte bien le rester, son ambition est de nettoyer New York du mal et plus particulièrement le quartier du triangle noir. Dans ce quartier aux maisons insalubres, les habitants tentent de survivre comme ils le peuvent : prostitution, jeux clandestins, vols. C’est ici que vit la famille Shanks. La boutique poussiéreuse de préteur sur gage que tient Léna Shanks n’est qu’une vitrine à d’autres activités moins honnêtes qu’elle dirige d’une main de fer, secondée par ses deux filles. Activités malhonnêtes et interdites certes mais qui assurent des revenus décents à celles qui y participent, à sa manière, Léna Shanks aide les plus démunies . Le juge Stallworth est connu pour ses condamnations sévères, son intransigeance et son exigence. Mais il n’imagine pas un instant qu’en s’attaquant à Léna et aux siens, il n’y a pas que le Triangle noir qui va souffrir. Des descriptions à la Dickens, des personnages que l'on peine à aimer d'autres que l'on ne peut que plaindre. Au fil des pages, qu'il est très difficiles de lâcher, nos frontières entre le bien et le mal sont malmenées. Un roman addictif.