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Avis de lecteurs

Différence invisible (Julie Dachez)

note: 5La fille aux baskets rouges Sylvie - 13 mars 2024

Marguerite est une jeune femme comme les autres : elle travaille, vit en couple.
Mais parfois, les apparences sont trompeuses. Le quotidien est un calvaire pour Marguerite qui doit faire d'énormes [...]

Carnet de prison (Galien)

note: 4«Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts» Isaac Newton Jérôme - 29 janvier 2024

"Meilleur texte" [...] selon le préfacier et écrivain communiste Alain Badiou sur la prison, qui y est "admirablement croquée" par l'auteur de bandes dessinées et dessinateur de presse (Le Sans-culotte [...]

Le boiseleur n° 2
Le boiseleur n° 2
L' esprit d'atelier (Hubert)

note: 5La guerre de l'Art Sylvie - 2 mars 2024

Depuis qu'il est parti de Solidor, Illian ne sculpte plus. Mais, sa renommée suscite l'intérêt de Tullio Hamzari, grand sculpteur de la prestigieuse cité de Bélizonde.
Ce dernier réussit à convaincre [...]

Au coeur des solitudes (Lomig)

note: 5Hymne à la nature Sylvie - 2 mars 2024

"Et dans la forêt, je pars, pour perdre mon esprit et retrouver mon âme". Cette citation est de John Muir (21 avril 1838 / 24 décembre 1914). Lomig retrace la [...]

Du même bois (Marion Fayolle)

note: 5Comme des bêtes Sylvie - 28 mars 2024

Une ferme. D'un côté, les jeunes, de l'autre, les anciens. Au milieu, les bêtes.
La vie à trimer, à s'occuper des vaches, des champs.
La vie qui passe, trépasse...
Le roman de Marion [...]

The housing monster (prole.info)

note: 5the housing monster Boris - 30 mars 2024

le titre pourrait se traduire par: "quand le bâtiment va tout va". Ou comment asservir le peuple avec le crédit.
PS: c'est un livre "en français" malgré son titre

Critique

 

Le livre des heures (Anne Delaflotte Mehdevi)

note: 5L'horloge tourne... Clarisse - 8 novembre 2022

Au 15ème siècle, Marguerite est née fille et petite-fille d’enlumineurs, chaque jour elle subit le harcèlement d’une mère qui lui en veut d’être une fille, chaque jour elle maintient en vie son frère jumeau épileptique, chaque jour, sa mère lui fait savoir qu'elle aurait préféré que la maladie la touche elle plutôt que lui, chaque jour elle se réfugie dans la couleur, chaque jour elle traverse l’île de la cité pour s’approvisionner en pigment dans le cabinet d'apothicaire de son parrain.
Sa mère veut lui imposer le mariage, Marguerite se sent femme et accepte de se marier, cependant, elle souhaite choisir la personne qui lui conviendra. Elle va alors tomber amoureuse de Daoud, un jeune maure qui a fui l'Andalousie sous une identité toscane au moment de la Reconquista.
Ce qui fait la particularité de ce livre, c'est ce travail de recherche et d'informations sur les métiers de l'art comme l'enluminure et la peinture, ce qui peut surprendre également, c'est que les personnages masculins sont les plus tolérants, ce qui en général n'est pas le cas, surtout pour l'époque mentionnée.
Une écriture douce au service d'une histoire à la fois d'amour et de bataille contre le patriarcat, on a la chance de pouvoir lire un roman touchant et lumineux.