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Avis de lecteurs

Le printemps de Sakura (Marie Jaffredo)

note: 5"Puis chaque année, le printemps revient" Sylvie - 26 mars 2024

Sakura vit à Tokyo avec son père. Sa mère est morte dans un accident, Sakura avait 5 ans. Cela fait trois ans et Sakura est une petite fille triste. Son [...]

Akane banashi n° 1
Ce jour-là (Yūki Suenaga)

note: 5La rakugo-ka girl Florian MSP - 10 janvier 2024

Un très bon shonen qui parle du rakugo, un art traditionnel japonais. On suit Akane durant l'histoire où elle va mettre en pratique cet art dans différents spectacles et en [...]

Carnet de prison (Galien)

note: 4«Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts» Isaac Newton Jérôme - 29 janvier 2024

"Meilleur texte" [...] selon le préfacier et écrivain communiste Alain Badiou sur la prison, qui y est "admirablement croquée" par l'auteur de bandes dessinées et dessinateur de presse (Le Sans-culotte [...]

Ralph Azham n° 1
Est-ce qu'on ment aux gens qu'on aime ? (Lewis Trondheim)

note: 4Vaut le détour Maxence - 26 février 2024

Léger, drôle et touchant.
La suite des aventures donne envie !

Connemara (Nicolas Mathieu)

note: 5Comédie humaine ultra moderne Jérôme - 6 mars 2024

Superbe fresque sentimentale rurale qui conjugue intimité des relations conjugales (mais pas que) et sociologie critique et subtile de la start-up nation, de la fracture centre/périphérie et du monde des [...]

Marx et la poupée (Maryam Madjidi)

note: 4Lettre franco-iranienne Jérôme - 6 mars 2024

Très beau texte de Maryam Madjidi qui raconte sa déterritorialisation relative, corporelle et mentale, jalonnée de doutes, de l'Iran vers la France. Ses réflexions sur l'école républicaine française et les [...]

Critique

 

Du côté de Canaan (Sebastian Barry)

note: 3America, America S.BASSET - 10 février 2015

Les États-Unis d’Amérique seraient-ils une terre promise, comme le Canaan des Hébreux ? C’est peut-être la question que se pose Sebastian Barry avec son roman Du côté de Canaan, qui s’avère être une ode tendre, mais lucide, à l’Amérique, terre d’accueil par excellence.

Le récit de la vie de la narratrice, Lilly Bere, immigrée irlandaise aux États-Unis dans les années vingt, constitue la trame centrale du roman. Mais la « petite histoire » de Lilly se mêle ici sans cesse à la grande, à tel point que je me demande si l’héroïne ne représente pas en fait une personnification vivante d’une Amérique discrète mais industrieuse et fière.

J’ai apprécié la construction du récit, que j’ai trouvé particulièrement soigné. Ainsi, Sebastian Barry s’est approprié avec une remarquable fluidité la narration par « aller-retour » dans le passé et le présent. De même le livre, rythmé par la relation que Lilly Bere entretient avec les hommes qui gravitent dans sa vie (père, maris, enfant, petits-enfant) donne une impression de variation sur un même thème, jusqu’à l’artifice final qui, s’il est discutable, boucle en tout cas habilement le roman.

Dans une ambiance assez curieuse faite à la fois de violence et de douceur, Du côté de Canaan explore, avec poésie et une espèce de force tranquille, les écheveaux du destin de ceux qui bâtissent encore aujourd’hui l’Amérique.