Recherche


Avis de lecteurs

Carnet de prison (Galien)

note: 4«Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts» Isaac Newton Jérôme - 29 janvier 2024

"Meilleur texte" [...] selon le préfacier et écrivain communiste Alain Badiou sur la prison, qui y est "admirablement croquée" par l'auteur de bandes dessinées et dessinateur de presse (Le Sans-culotte [...]

Connemara (Nicolas Mathieu)

note: 5Comédie humaine ultra moderne Jérôme - 6 mars 2024

Superbe fresque sentimentale rurale qui conjugue intimité des relations conjugales (mais pas que) et sociologie critique et subtile de la start-up nation, de la fracture centre/périphérie et du monde des [...]

The housing monster (prole.info)

note: 5the housing monster Boris - 30 mars 2024

le titre pourrait se traduire par: "quand le bâtiment va tout va". Ou comment asservir le peuple avec le crédit.
PS: c'est un livre "en français" malgré son titre

Et vous passerez comme des vents fous (Clara Arnaud)

note: 5L'Ourse Sylvie - 14 février 2024

Dans les Pyrénées, à l'aube du XXème siècle, Jules capture une oursonne pour la dresser et devient montreur d'ours.
Aujourd'hui, dans ces mêmes montagnes, une ourse attise les peurs ancestrales. Gaspard [...]

Marx et la poupée (Maryam Madjidi)

note: 4Lettre franco-iranienne Jérôme - 6 mars 2024

Très beau texte de Maryam Madjidi qui raconte sa déterritorialisation relative, corporelle et mentale, jalonnée de doutes, de l'Iran vers la France. Ses réflexions sur l'école républicaine française et les [...]

Les chevaux du vent n° 1-2 (Jean-Claude Fournier)

note: 5L'Octuple Sentier * Sylvie - 29 mars 2024

Une famille, une fratrie de trois frères dont le cadet est sourd. Ce dernier partira pour devenir moine bouddhiste.
Le quotidien... Le père ne peut se résoudre à cet abandon et [...]

Critique

 

Fatale (Max Cabanes)

note: 5"Rien désormais ne pouvait arrêter le déroulement fatal des événements." La nuit des temps, René Bar Jérôme - 1 juillet 2022

Fatale est une bande dessinée de Max Cabannes, scénarisée par Doug Headline et adaptée du maître du roman noir Jean-Patrick Manchette. On s'attache bien à Aimée, jeune veuve sublimée par les traits du dessinateur, tant mystérieuse - nous le découvrirons au fil de la lecture - que dangereusement fatale.
Intégrant petit à petit la haute société d'une petite ville de province (Bléville), Aimée observe patiemment les mœurs et les vices de ses nouveaux "amis" pour les comprendre et les servir, tout en se liant d'amitié avec le baron Jules, malade mental lucide. Le retournement de situation final nous fait réfléchir sur le bien-fondé (ou l'absurdité) de cet ordre (a)moral.