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Avis de lecteurs

La guerre des pauvres (Eric Vuillard)

note: 5Superbe hommage aux théologiens moyenâgeux de la révolution Jérôme - 27 février 2023

Le prix Goncourt 2017 Eric Vuillard fait la part belle dans "La Guerre des pauvres" à Thomas Müntzer surnommé plus tard "théologien de la révolution". C'est un récit littéraire érudit [...]

Les Enfants endormis (Anthony Passeron)

note: 4Drogue, sida, secret de famille FM - 30 décembre 2022

A travers l'histoire taboue de son oncle, jeune homme du début des années 1980 détruit par l'héroïne, l'auteur restitue l'épopée de l'apparition du sida et des recherches médicales pour le [...]

Hello (Hania Rani)

note: 4Hello Patrick - 16 novembre 2023

Héritière de Keith Jarrett, Terry Riley, klaus Shulze et admiratrice d'Agnès Obel une prodigieuse pianiste

On Giacometti (Hania Rani)

note: 1On Giacometti Patrick - 16 novembre 2023

Héritière de Keith Jarrett, Terry Riley, klaus Shulze et admiratrice d'Agnès Obel une prodigieuse pianiste

La bête humaine (Emile Zola)

note: 4Mélodrame chez les Cheminots S.BASSET - 4 mars 2023

Une adaptation du roman de Zola en BD, fort bien menée, tant sur le plan graphique que narratif, et qui me donne maintenant envie de lire l'original !

Chien 51 (Laurent Gaudé)

note: 4Polar sur fond post-apo BC - 11 avril 2023

C'est un monde sombre dépeint ici, où les entreprises ont pris l'ascendant sur toute notion de service public, faisant des habitants des cilariés, croisement entre citoyens et salariés. En prime, [...]

Critique

 

Oeuvre non trouvée

note: 4Tendre et plein de charme Victoria, MMC - 26 mai 2015

Marie-Aude Murail retrace une fois de plus une histoire de famille : celle de Kleber, 17 ans, entrant en terminale et de Barnabé, 22 ans, surnommé Simple en raison de son QI d’un enfant de 3 ans. Persuadé que son lapin en peluche est vivant, il invente sans cesse de nouveaux mots et surveille de près les gros mots prononcés par son ainé. Pour éviter de confier son frère aux services sociaux comme le voudrait sa famille, Kleber décide de le prendre en charge. Ensemble, ils s’installent dans une colocation d’étudiants dont ils vont chambouler la paisible existence.
L’auteure aborde avec délicatesse le sujet des handicapés mentaux. On ne peut que sourire devant la naïveté de Simple, mais aussi devant l’intelligence de certaines de ses réflexions : au final c’est souvent lui qui juge ses compagnons avec le plus de lucidité. Loin d’être plombant, le roman comporte même quelques passages truculents, le comportement de Simple donnant souvent lieu à de drôles de quiproquos!
Un régal de tendresse, drôle et émouvant.