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Avis de lecteurs

Connemara (Nicolas Mathieu)

note: 5Comédie humaine ultra moderne Jérôme - 6 mars 2024

Superbe fresque sentimentale rurale qui conjugue intimité des relations conjugales (mais pas que) et sociologie critique et subtile de la start-up nation, de la fracture centre/périphérie et du monde des [...]

Marx et la poupée (Maryam Madjidi)

note: 4Lettre franco-iranienne Jérôme - 6 mars 2024

Très beau texte de Maryam Madjidi qui raconte sa déterritorialisation relative, corporelle et mentale, jalonnée de doutes, de l'Iran vers la France. Ses réflexions sur l'école républicaine française et les [...]

Du même bois (Marion Fayolle)

note: 5Comme des bêtes Sylvie - 28 mars 2024

Une ferme. D'un côté, les jeunes, de l'autre, les anciens. Au milieu, les bêtes.
La vie à trimer, à s'occuper des vaches, des champs.
La vie qui passe, trépasse...
Le roman de Marion [...]

Akane banashi n° 1
Ce jour-là (Yūki Suenaga)

note: 5La rakugo-ka girl Florian MSP - 10 janvier 2024

Un très bon shonen qui parle du rakugo, un art traditionnel japonais. On suit Akane durant l'histoire où elle va mettre en pratique cet art dans différents spectacles et en [...]

Je suis leur silence (Jordi Lafebre)

note: 5Les voix d'Eva Sylvie - 8 février 2024

Eva est psychiatre. Fantaisiste, délurée, débordante de vitalité, c'est une jeune femme décalée et attachante.
Elle est contactée par une ancienne patiente pour venir l'assister suite au décès d'un oncle.
Eva [...]

Ralph Azham n° 1
Est-ce qu'on ment aux gens qu'on aime ? (Lewis Trondheim)

note: 4Vaut le détour Maxence - 26 février 2024

Léger, drôle et touchant.
La suite des aventures donne envie !

Critique

 

Certaines n'avaient jamais vu la mer (Julie Otsuka)

note: 4Un roman bouleversant et envoutant Victoria, MMC - 13 mars 2015

Julie Otsuka dresse le portrait de femmes japonaises parties trouver le bonheur aux Etats-Unis. Depuis le bateau dans lequel elles embarquent, jusqu'à la génération suivante, leur chant nous aide à comprendre ce par quoi elles sont passées. En huit brefs chapitres, l’auteure fait entendre la parole de milliers de femmes exilées. Il n'y a pas d'héroïne dans ce roman terrible et poignant, uniquement des voix anonymes qui partagent leurs destins misérables. Aucune n'est nommée, mais chacune est citée. Elles sont un lot, un groupe, un tout.
Sans le talent de Julie Otsuka et sa délicatesse, le récit aurait pu rapidement sombrer dans le pathétique. Ce n'est pourtant jamais le cas, et l'émotion tient le lecteur tout au long du roman. Un "petit" livre qui laisse une grande impression.