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Avis de lecteurs

Les chevaux du vent n° 1-2 (Jean-Claude Fournier)

note: 5L'Octuple Sentier * Sylvie - 29 mars 2024

Une famille, une fratrie de trois frères dont le cadet est sourd. Ce dernier partira pour devenir moine bouddhiste.
Le quotidien... Le père ne peut se résoudre à cet abandon et [...]

Et vous passerez comme des vents fous (Clara Arnaud)

note: 5L'Ourse Sylvie - 14 février 2024

Dans les Pyrénées, à l'aube du XXème siècle, Jules capture une oursonne pour la dresser et devient montreur d'ours.
Aujourd'hui, dans ces mêmes montagnes, une ourse attise les peurs ancestrales. Gaspard [...]

Différence invisible (Julie Dachez)

note: 5La fille aux baskets rouges Sylvie - 13 mars 2024

Marguerite est une jeune femme comme les autres : elle travaille, vit en couple.
Mais parfois, les apparences sont trompeuses. Le quotidien est un calvaire pour Marguerite qui doit faire d'énormes [...]

Carnet de prison (Galien)

note: 4«Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts» Isaac Newton Jérôme - 29 janvier 2024

"Meilleur texte" [...] selon le préfacier et écrivain communiste Alain Badiou sur la prison, qui y est "admirablement croquée" par l'auteur de bandes dessinées et dessinateur de presse (Le Sans-culotte [...]

The housing monster (prole.info)

note: 5the housing monster Boris - 30 mars 2024

le titre pourrait se traduire par: "quand le bâtiment va tout va". Ou comment asservir le peuple avec le crédit.
PS: c'est un livre "en français" malgré son titre

Marx et la poupée (Maryam Madjidi)

note: 4Lettre franco-iranienne Jérôme - 6 mars 2024

Très beau texte de Maryam Madjidi qui raconte sa déterritorialisation relative, corporelle et mentale, jalonnée de doutes, de l'Iran vers la France. Ses réflexions sur l'école républicaine française et les [...]

Critique

 

La voleuse de livres (Markus Zusak)

note: 5Tragique et magistral Victoria, MMC - 8 août 2015

Dans le contexte de la Seconde guerre mondiale, à proximité de Munich, Liesel, une adolescente allemande est accueillie dans la famille Hubermann car sa mère ne peut plus s’occuper d’elle. Illettrée, elle est malgré tout attirée par les livres, mais c’est avec son père adoptif, Hans, qu’elle fait ses armes et découvre peu à peu le plaisir de la lecture !
Markus Zusak choisit ici la Mort pour raconter l’histoire de cette famille, ce qui s’avère un brin déroutant au départ… Bien loin du cliché macabre, c’est néanmoins le personnage le plus humain et émouvant du roman. Parfois épuisée et dépitée par la bêtise humaine, elle n’en décrit pas moins les hommes avec beaucoup de tendresse. Quant aux personnages, tous sont dépeints avec brio et nous font littéralement vibrer.
Un superbe roman sur le pouvoir de la littérature : Markus Zusak manie lui aussi les mots à merveille pour nous offrir un chef d'œuvre dont on ne ressort pas indemne…