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Avis de lecteurs

Connemara (Nicolas Mathieu)

note: 5Comédie humaine ultra moderne Jérôme - 6 mars 2024

Superbe fresque sentimentale rurale qui conjugue intimité des relations conjugales (mais pas que) et sociologie critique et subtile de la start-up nation, de la fracture centre/périphérie et du monde des [...]

Marx et la poupée (Maryam Madjidi)

note: 4Lettre franco-iranienne Jérôme - 6 mars 2024

Très beau texte de Maryam Madjidi qui raconte sa déterritorialisation relative, corporelle et mentale, jalonnée de doutes, de l'Iran vers la France. Ses réflexions sur l'école républicaine française et les [...]

Je suis leur silence (Jordi Lafebre)

note: 5Les voix d'Eva Sylvie - 8 février 2024

Eva est psychiatre. Fantaisiste, délurée, débordante de vitalité, c'est une jeune femme décalée et attachante.
Elle est contactée par une ancienne patiente pour venir l'assister suite au décès d'un oncle.
Eva [...]

Le boiseleur n° 2
Le boiseleur n° 2
L' esprit d'atelier (Hubert)

note: 5La guerre de l'Art Sylvie - 2 mars 2024

Depuis qu'il est parti de Solidor, Illian ne sculpte plus. Mais, sa renommée suscite l'intérêt de Tullio Hamzari, grand sculpteur de la prestigieuse cité de Bélizonde.
Ce dernier réussit à convaincre [...]

Différence invisible (Julie Dachez)

note: 5La fille aux baskets rouges Sylvie - 13 mars 2024

Marguerite est une jeune femme comme les autres : elle travaille, vit en couple.
Mais parfois, les apparences sont trompeuses. Le quotidien est un calvaire pour Marguerite qui doit faire d'énormes [...]

Au coeur des solitudes (Lomig)

note: 5Hymne à la nature Sylvie - 2 mars 2024

"Et dans la forêt, je pars, pour perdre mon esprit et retrouver mon âme". Cette citation est de John Muir (21 avril 1838 / 24 décembre 1914). Lomig retrace la [...]

Critique

 

La voleuse de livres (Markus Zusak)

note: 5Tragique et magistral Victoria, MMC - 8 août 2015

Dans le contexte de la Seconde guerre mondiale, à proximité de Munich, Liesel, une adolescente allemande est accueillie dans la famille Hubermann car sa mère ne peut plus s’occuper d’elle. Illettrée, elle est malgré tout attirée par les livres, mais c’est avec son père adoptif, Hans, qu’elle fait ses armes et découvre peu à peu le plaisir de la lecture !
Markus Zusak choisit ici la Mort pour raconter l’histoire de cette famille, ce qui s’avère un brin déroutant au départ… Bien loin du cliché macabre, c’est néanmoins le personnage le plus humain et émouvant du roman. Parfois épuisée et dépitée par la bêtise humaine, elle n’en décrit pas moins les hommes avec beaucoup de tendresse. Quant aux personnages, tous sont dépeints avec brio et nous font littéralement vibrer.
Un superbe roman sur le pouvoir de la littérature : Markus Zusak manie lui aussi les mots à merveille pour nous offrir un chef d'œuvre dont on ne ressort pas indemne…