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Très beau texte de Maryam Madjidi qui raconte sa déterritorialisation relative, corporelle et mentale, jalonnée de doutes, de l'Iran vers la France. Ses réflexions sur l'école républicaine française et les [...]
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Superbe fresque sentimentale rurale qui conjugue intimité des relations conjugales (mais pas que) et sociologie critique et subtile de la start-up nation, de la fracture centre/périphérie et du monde des [...]
Pour ce dernier roman Indridason se propose de revenir sur les débuts de son flic fétiche, Erlendur. Il est alors simple gardien de la paix et s’occupe de régler les problèmes de violences urbaines, infractions au code de la route et autres bagarres.
Blessé par la disparition de son frère cadet quand ils étaient encore enfants, Erlendur n’en finit pas de panser ses plaies. Il ne peut s’empêcher de s’intéresser aux disparitions non élucidées et plus particulièrement à celle d’une jeune femme qui a disparue. Alors qu’il n’est pas autorisé à mener des enquêtes il s’interroge aussi sur la mort suspecte d’un clochard.
Indridason dresse un portrait sans concession de son personnage, souvent d’humeur sombre, il écoute plus qu’il ne parle. Pas forcément très ouvert à la nouveauté, il ne veut pas gouter de « pissas » et préfère la joue de mouton grillée. Souvent gauche dans sa vie privée, il se montre extrêmement perspicace lors de ses enquêtes.
Erlendur est cependant sympathique et attachant par son coté profondément humain et généreux, il montre beaucoup d’empathie et d’attention pour ceux qui n’ont rien et ceux qui souffrent. Il apprécie la solitude et les ballades dans le soleil islandais de Reykjavik, il est souvent pensif et mélancolique.
Plus qu’un polar !
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