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Avis de lecteurs

Au coeur des solitudes (Lomig)

note: 5Hymne à la nature Sylvie - 2 mars 2024

"Et dans la forêt, je pars, pour perdre mon esprit et retrouver mon âme". Cette citation est de John Muir (21 avril 1838 / 24 décembre 1914). Lomig retrace la [...]

Le printemps de Sakura (Marie Jaffredo)

note: 5"Puis chaque année, le printemps revient" Sylvie - 26 mars 2024

Sakura vit à Tokyo avec son père. Sa mère est morte dans un accident, Sakura avait 5 ans. Cela fait trois ans et Sakura est une petite fille triste. Son [...]

Je suis leur silence (Jordi Lafebre)

note: 5Les voix d'Eva Sylvie - 8 février 2024

Eva est psychiatre. Fantaisiste, délurée, débordante de vitalité, c'est une jeune femme décalée et attachante.
Elle est contactée par une ancienne patiente pour venir l'assister suite au décès d'un oncle.
Eva [...]

Marx et la poupée (Maryam Madjidi)

note: 4Lettre franco-iranienne Jérôme - 6 mars 2024

Très beau texte de Maryam Madjidi qui raconte sa déterritorialisation relative, corporelle et mentale, jalonnée de doutes, de l'Iran vers la France. Ses réflexions sur l'école républicaine française et les [...]

L'université des chèvres (Christian Lax)

note: 5"L'éducation élève l'esprit" Sylvie - 2 mars 2024

Du XIXè siècle à nos jours, nous suivons les parcours de Fortuné et Sanjar, qui des Alpes du Sud en France aux paysages rudes de l'Afghanistan, vont de villages en [...]

Connemara (Nicolas Mathieu)

note: 5Comédie humaine ultra moderne Jérôme - 6 mars 2024

Superbe fresque sentimentale rurale qui conjugue intimité des relations conjugales (mais pas que) et sociologie critique et subtile de la start-up nation, de la fracture centre/périphérie et du monde des [...]

Critique

 

Les nuits de Reykjavik (Arnaldur Indridason)

note: 4Pas seulement polar JM - 23 avril 2015

Pour ce dernier roman Indridason se propose de revenir sur les débuts de son flic fétiche, Erlendur. Il est alors simple gardien de la paix et s’occupe de régler les problèmes de violences urbaines, infractions au code de la route et autres bagarres.
Blessé par la disparition de son frère cadet quand ils étaient encore enfants, Erlendur n’en finit pas de panser ses plaies. Il ne peut s’empêcher de s’intéresser aux disparitions non élucidées et plus particulièrement à celle d’une jeune femme qui a disparue. Alors qu’il n’est pas autorisé à mener des enquêtes il s’interroge aussi sur la mort suspecte d’un clochard.
Indridason dresse un portrait sans concession de son personnage, souvent d’humeur sombre, il écoute plus qu’il ne parle. Pas forcément très ouvert à la nouveauté, il ne veut pas gouter de « pissas » et préfère la joue de mouton grillée. Souvent gauche dans sa vie privée, il se montre extrêmement perspicace lors de ses enquêtes.
Erlendur est cependant sympathique et attachant par son coté profondément humain et généreux, il montre beaucoup d’empathie et d’attention pour ceux qui n’ont rien et ceux qui souffrent. Il apprécie la solitude et les ballades dans le soleil islandais de Reykjavik, il est souvent pensif et mélancolique.
Plus qu’un polar !