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Avis de lecteurs

Marx et la poupée (Maryam Madjidi)

note: 4Lettre franco-iranienne Jérôme - 6 mars 2024

Très beau texte de Maryam Madjidi qui raconte sa déterritorialisation relative, corporelle et mentale, jalonnée de doutes, de l'Iran vers la France. Ses réflexions sur l'école républicaine française et les [...]

Ghosts (Hania Rani)

note: 1ghosts Patrick - 16 novembre 2023

Héritière de Keith Jarrett, Terry Riley, klaus Shulze et admiratrice d'Agnès Obel une prodigieuse pianiste

Les Enfants endormis (Anthony Passeron)

note: 4Drogue, sida, secret de famille FM - 30 décembre 2022

A travers l'histoire taboue de son oncle, jeune homme du début des années 1980 détruit par l'héroïne, l'auteur restitue l'épopée de l'apparition du sida et des recherches médicales pour le [...]

La bête humaine (Emile Zola)

note: 4Mélodrame chez les Cheminots S.BASSET - 4 mars 2023

Une adaptation du roman de Zola en BD, fort bien menée, tant sur le plan graphique que narratif, et qui me donne maintenant envie de lire l'original !

Les Enfants endormis (Anthony Passeron)

note: 4Drogue, sida, secret de famille FM - 30 décembre 2022

A travers l'histoire taboue de son oncle, jeune homme du début des années 1980 détruit par l'héroïne, l'auteur restitue l'épopée de l'apparition du sida et des recherches médicales pour le [...]

Hello (Hania Rani)

note: 4Hello Patrick - 16 novembre 2023

Héritière de Keith Jarrett, Terry Riley, klaus Shulze et admiratrice d'Agnès Obel une prodigieuse pianiste

Critique

 

La poupée qui fait oui (Agnès de Clairville)

note: 5Non consenti FM - 21 septembre 2022

Fin des années 1980, avant le téléphone portable et les réseaux sociaux.
Arielle, 16 ans et demi, entre dans une école d’ingénieur avec prépa intégrée. En ce jour de rentrée, le ton est donné dès les premières pages du livre : nous sommes en plein bizutage violemment sexualisé et sexiste. Arielle veut se fondre dans le moule, et souhaite avant tout acquérir une expérience qui, pense-t-elle, sera déterminante : elle veut perdre sa virginité. Amoureuse du Don Juan de l’école, elle découvre que les relations sexuelles peuvent être douloureuses et éloigner au lieu de rapprocher. Pourtant, elle s’accroche, prête à tout accepter pour être avec son cher Eric. C’est « la poupée qui fait oui » : elle ne veut pas mais elle accepte, elle subit sans réagir.
En parallèle, nous voyons Arielle par le regard d’autres personnages, et en particulier celui de sa mère. Elle s’inquiète pour sa fille, nous comprenons qu’elle aussi dans sa jeunesse a vécu une relation douloureuse. Se peut-il qu’une génération plus tard, sa fille soit elle aussi sous emprise, bafouée dans son corps et sa dignité ? Vient un moment où Arielle, dans une autre relation plus bienveillante, comprend que l’amour et la sexualité peuvent être autres ; mais c’est bien plus tard qu’elle pourra désigner comme viols des actes imposés par Eric.
Nourri d’une histoire vraie, ce roman à l’écriture directe aborde avec brio la question du consentement.