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Avis de lecteurs

Connemara (Nicolas Mathieu)

note: 5Comédie humaine ultra moderne Jérôme - 6 mars 2024

Superbe fresque sentimentale rurale qui conjugue intimité des relations conjugales (mais pas que) et sociologie critique et subtile de la start-up nation, de la fracture centre/périphérie et du monde des [...]

The housing monster (prole.info)

note: 5the housing monster Boris - 30 mars 2024

le titre pourrait se traduire par: "quand le bâtiment va tout va". Ou comment asservir le peuple avec le crédit.
PS: c'est un livre "en français" malgré son titre

Le boiseleur n° 1
Les mains d'Illian (Hubert)

note: 5Les oiseaux en bois Sylvie - 17 février 2024

Illian est un sculpteur sur bois très talentueux. Il travaille, sans relâche, pour M. Koppel, à fabriquer des cages en bois que ce dernier vend aux habitants de Solidor, la [...]

Marx et la poupée (Maryam Madjidi)

note: 4Lettre franco-iranienne Jérôme - 6 mars 2024

Très beau texte de Maryam Madjidi qui raconte sa déterritorialisation relative, corporelle et mentale, jalonnée de doutes, de l'Iran vers la France. Ses réflexions sur l'école républicaine française et les [...]

Passeur de souffle (Patricia Hespel)

note: 5"Interroge ton cœur, il te dira qui tu es." Sylvie - 14 mai 2024

Une prophétie qui, des siècles plus tard est considérée comme une légende par les hommes. Bren, Naäi et l'enfant Nil partent en quête de liberté et de vérité. Pendant leur [...]

Du même bois (Marion Fayolle)

note: 5Comme des bêtes Sylvie - 28 mars 2024

Une ferme. D'un côté, les jeunes, de l'autre, les anciens. Au milieu, les bêtes.
La vie à trimer, à s'occuper des vaches, des champs.
La vie qui passe, trépasse...
Le roman de Marion [...]

Critique

 

La voleuse de livres (Markus Zusak)

note: 5Tragique et magistral Victoria, MMC - 8 août 2015

Dans le contexte de la Seconde guerre mondiale, à proximité de Munich, Liesel, une adolescente allemande est accueillie dans la famille Hubermann car sa mère ne peut plus s’occuper d’elle. Illettrée, elle est malgré tout attirée par les livres, mais c’est avec son père adoptif, Hans, qu’elle fait ses armes et découvre peu à peu le plaisir de la lecture !
Markus Zusak choisit ici la Mort pour raconter l’histoire de cette famille, ce qui s’avère un brin déroutant au départ… Bien loin du cliché macabre, c’est néanmoins le personnage le plus humain et émouvant du roman. Parfois épuisée et dépitée par la bêtise humaine, elle n’en décrit pas moins les hommes avec beaucoup de tendresse. Quant aux personnages, tous sont dépeints avec brio et nous font littéralement vibrer.
Un superbe roman sur le pouvoir de la littérature : Markus Zusak manie lui aussi les mots à merveille pour nous offrir un chef d'œuvre dont on ne ressort pas indemne…