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Avis de lecteurs

Connemara (Nicolas Mathieu)

note: 5Comédie humaine ultra moderne Jérôme - 6 mars 2024

Superbe fresque sentimentale rurale qui conjugue intimité des relations conjugales (mais pas que) et sociologie critique et subtile de la start-up nation, de la fracture centre/périphérie et du monde des [...]

The housing monster (prole.info)

note: 5the housing monster Boris - 30 mars 2024

le titre pourrait se traduire par: "quand le bâtiment va tout va". Ou comment asservir le peuple avec le crédit.
PS: c'est un livre "en français" malgré son titre

Passeur de souffle (Patricia Hespel)

note: 5"Interroge ton cœur, il te dira qui tu es." Sylvie - 14 mai 2024

Une prophétie qui, des siècles plus tard est considérée comme une légende par les hommes. Bren, Naäi et l'enfant Nil partent en quête de liberté et de vérité. Pendant leur [...]

Le rapport de Brodeck n° 1
L'autre (Manu Larcenet)

note: 5L'Autre et l'Indicible Sylvie - 19 mars 2024

Brodeck est un homme, rescapé de l'enfer.
Un jour, les hommes du village vont l'obliger à rédiger un rapport sur la mort de "L'Anderer", à laquelle Brodeck n'a pas assité. Ce [...]

Le boiseleur n° 2
Le boiseleur n° 2
L' esprit d'atelier (Hubert)

note: 5La guerre de l'Art Sylvie - 2 mars 2024

Depuis qu'il est parti de Solidor, Illian ne sculpte plus. Mais, sa renommée suscite l'intérêt de Tullio Hamzari, grand sculpteur de la prestigieuse cité de Bélizonde.
Ce dernier réussit à convaincre [...]

Les chevaux du vent n° 1-2 (Jean-Claude Fournier)

note: 5L'Octuple Sentier * Sylvie - 29 mars 2024

Une famille, une fratrie de trois frères dont le cadet est sourd. Ce dernier partira pour devenir moine bouddhiste.
Le quotidien... Le père ne peut se résoudre à cet abandon et [...]

Critique

 

Mémoire de fille (Annie Ernaux)

note: 5La honte d'une jeune femme - 10 septembre 2016

Née en 1940, Annie Ernaux a été révélée au grand public avec La place, en 1984. Elle a beaucoup évoqué dans son œuvre les difficultés de la condition féminine pour sa génération, mais aussi ses origines sociales modestes, et l’expérience de la honte vécue dans des situations où, du fait de sa propre ascension intellectuelle et sociale, elle prenait conscience des différences de classes et du regard qui pouvait être posé sur ses parents et elle (vocabulaire, accent, style vestimentaire, etc.).
Bien qu’elle ait largement exploré son histoire dans ses livres, Annie Ernaux n’arrivait pas à « traiter » un moment grave et essentiel de son existence : l’été de ses 18 ans, l’été 1958. Mais si le moment était venu d’écrire son dernier livre ? Elle décide donc, coûte que coûte, d’affronter ces événements vieux de 60 ans mais toujours très douloureux pour elle : accablants, insupportables. Elle raconte dans ce livre cet été lors duquel, monitrice dans une colonie de vacances, elle perd sa virginité - première expérience sexuelle qui restera pour elle « la grande mémoire de la honte, plus minutieuse, plus intraitable que n'importe quelle autre. Cette mémoire qui est en somme le don spécial de la honte. »
Ce retour sur le passé en fait un livre particulièrement poignant, restituant une expérience de ce que pouvaient être les relations entre jeunes gens dix ans avant mai 68, et les conséquences désastreuses possibles.