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Avis de lecteurs

Du même bois (Marion Fayolle)

note: 5Comme des bêtes Sylvie - 28 mars 2024

Une ferme. D'un côté, les jeunes, de l'autre, les anciens. Au milieu, les bêtes.
La vie à trimer, à s'occuper des vaches, des champs.
La vie qui passe, trépasse...
Le roman de Marion [...]

Et vous passerez comme des vents fous (Clara Arnaud)

note: 5L'Ourse Sylvie - 14 février 2024

Dans les Pyrénées, à l'aube du XXème siècle, Jules capture une oursonne pour la dresser et devient montreur d'ours.
Aujourd'hui, dans ces mêmes montagnes, une ourse attise les peurs ancestrales. Gaspard [...]

Akane banashi n° 1
Ce jour-là (Yūki Suenaga)

note: 5La rakugo-ka girl Florian MSP - 10 janvier 2024

Un très bon shonen qui parle du rakugo, un art traditionnel japonais. On suit Akane durant l'histoire où elle va mettre en pratique cet art dans différents spectacles et en [...]

Les chevaux du vent n° 1-2 (Jean-Claude Fournier)

note: 5L'Octuple Sentier * Sylvie - 29 mars 2024

Une famille, une fratrie de trois frères dont le cadet est sourd. Ce dernier partira pour devenir moine bouddhiste.
Le quotidien... Le père ne peut se résoudre à cet abandon et [...]

L'université des chèvres (Christian Lax)

note: 5"L'éducation élève l'esprit" Sylvie - 2 mars 2024

Du XIXè siècle à nos jours, nous suivons les parcours de Fortuné et Sanjar, qui des Alpes du Sud en France aux paysages rudes de l'Afghanistan, vont de villages en [...]

Marx et la poupée (Maryam Madjidi)

note: 4Lettre franco-iranienne Jérôme - 6 mars 2024

Très beau texte de Maryam Madjidi qui raconte sa déterritorialisation relative, corporelle et mentale, jalonnée de doutes, de l'Iran vers la France. Ses réflexions sur l'école républicaine française et les [...]

Critique

 

Mémoire de fille (Annie Ernaux)

note: 5La honte d'une jeune femme - 10 septembre 2016

Née en 1940, Annie Ernaux a été révélée au grand public avec La place, en 1984. Elle a beaucoup évoqué dans son œuvre les difficultés de la condition féminine pour sa génération, mais aussi ses origines sociales modestes, et l’expérience de la honte vécue dans des situations où, du fait de sa propre ascension intellectuelle et sociale, elle prenait conscience des différences de classes et du regard qui pouvait être posé sur ses parents et elle (vocabulaire, accent, style vestimentaire, etc.).
Bien qu’elle ait largement exploré son histoire dans ses livres, Annie Ernaux n’arrivait pas à « traiter » un moment grave et essentiel de son existence : l’été de ses 18 ans, l’été 1958. Mais si le moment était venu d’écrire son dernier livre ? Elle décide donc, coûte que coûte, d’affronter ces événements vieux de 60 ans mais toujours très douloureux pour elle : accablants, insupportables. Elle raconte dans ce livre cet été lors duquel, monitrice dans une colonie de vacances, elle perd sa virginité - première expérience sexuelle qui restera pour elle « la grande mémoire de la honte, plus minutieuse, plus intraitable que n'importe quelle autre. Cette mémoire qui est en somme le don spécial de la honte. »
Ce retour sur le passé en fait un livre particulièrement poignant, restituant une expérience de ce que pouvaient être les relations entre jeunes gens dix ans avant mai 68, et les conséquences désastreuses possibles.