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Avis de lecteurs

Carnet de prison (Galien)

note: 4«Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts» Isaac Newton Jérôme - 29 janvier 2024

"Meilleur texte" [...] selon le préfacier et écrivain communiste Alain Badiou sur la prison, qui y est "admirablement croquée" par l'auteur de bandes dessinées et dessinateur de presse (Le Sans-culotte [...]

Marx et la poupée (Maryam Madjidi)

note: 4Lettre franco-iranienne Jérôme - 6 mars 2024

Très beau texte de Maryam Madjidi qui raconte sa déterritorialisation relative, corporelle et mentale, jalonnée de doutes, de l'Iran vers la France. Ses réflexions sur l'école républicaine française et les [...]

Le boiseleur n° 1
Les mains d'Illian (Hubert)

note: 5Les oiseaux en bois Sylvie - 17 février 2024

Illian est un sculpteur sur bois très talentueux. Il travaille, sans relâche, pour M. Koppel, à fabriquer des cages en bois que ce dernier vend aux habitants de Solidor, la [...]

Ralph Azham n° 1
Est-ce qu'on ment aux gens qu'on aime ? (Lewis Trondheim)

note: 4Vaut le détour Maxence - 26 février 2024

Léger, drôle et touchant.
La suite des aventures donne envie !

Le rapport de Brodeck n° 2
L'indicible (Manu Larcenet)

note: 5L'Autre et l'Indicible Sylvie - 19 mars 2024

Brodeck est un homme, rescapé de l'enfer.
Un jour, les hommes du village vont l'obliger à rédiger un rapport sur la mort de "L'Anderer", à laquelle Brodeck n'a pas assité. Ce [...]

Au coeur des solitudes (Lomig)

note: 5Hymne à la nature Sylvie - 2 mars 2024

"Et dans la forêt, je pars, pour perdre mon esprit et retrouver mon âme". Cette citation est de John Muir (21 avril 1838 / 24 décembre 1914). Lomig retrace la [...]

Critique

 

Orphelins 88 (Sarah Cohen-Scali)

note: 4Après-guerre et reconstruction Victoria, MMC - 2 août 2019

« Orphelins 88 » peut être considéré comme la continuité de « Max », un autre roman de Sarah Cohen-Scali. Tous deux abordent une facette méconnue de la Seconde Guerre mondiale : le programme Lebensborn, des centres dans lesquels les nazis tentaient de créer la race aryenne parfaite.
Cette fois, elle explique comment les SS enlevaient des enfants répondant aux critères aryens dans les pays de l’Est, pour les germaniser par la suite. Le petit Jo est l’un de ses enfants. Amnésique, nous le suivrons tout au long du roman dans sa quête d’identité.
Sans jamais tomber dans le pathos, l’autrice décrit avec brio les désastres qu’a causé la guerre sur les plus jeunes, le tout d’une écriture fluide et abordable. « Orphelins 88 » passionne autant qu’il fait horreur par moments, mais n’en reste pas moins un roman à la fois instructif et nécessaire.