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Avis de lecteurs

Je suis leur silence (Jordi Lafebre)

note: 5Les voix d'Eva Sylvie - 8 février 2024

Eva est psychiatre. Fantaisiste, délurée, débordante de vitalité, c'est une jeune femme décalée et attachante.
Elle est contactée par une ancienne patiente pour venir l'assister suite au décès d'un oncle.
Eva [...]

Différence invisible (Julie Dachez)

note: 5La fille aux baskets rouges Sylvie - 13 mars 2024

Marguerite est une jeune femme comme les autres : elle travaille, vit en couple.
Mais parfois, les apparences sont trompeuses. Le quotidien est un calvaire pour Marguerite qui doit faire d'énormes [...]

L'université des chèvres (Christian Lax)

note: 5"L'éducation élève l'esprit" Sylvie - 2 mars 2024

Du XIXè siècle à nos jours, nous suivons les parcours de Fortuné et Sanjar, qui des Alpes du Sud en France aux paysages rudes de l'Afghanistan, vont de villages en [...]

Le printemps de Sakura (Marie Jaffredo)

note: 5"Puis chaque année, le printemps revient" Sylvie - 26 mars 2024

Sakura vit à Tokyo avec son père. Sa mère est morte dans un accident, Sakura avait 5 ans. Cela fait trois ans et Sakura est une petite fille triste. Son [...]

Les chevaux du vent n° 1-2 (Jean-Claude Fournier)

note: 5L'Octuple Sentier * Sylvie - 29 mars 2024

Une famille, une fratrie de trois frères dont le cadet est sourd. Ce dernier partira pour devenir moine bouddhiste.
Le quotidien... Le père ne peut se résoudre à cet abandon et [...]

Au coeur des solitudes (Lomig)

note: 5Hymne à la nature Sylvie - 2 mars 2024

"Et dans la forêt, je pars, pour perdre mon esprit et retrouver mon âme". Cette citation est de John Muir (21 avril 1838 / 24 décembre 1914). Lomig retrace la [...]

Critique

 

Oeuvre non trouvée

note: 5Non consenti FM - 21 septembre 2022

Fin des années 1980, avant le téléphone portable et les réseaux sociaux.
Arielle, 16 ans et demi, entre dans une école d’ingénieur avec prépa intégrée. En ce jour de rentrée, le ton est donné dès les premières pages du livre : nous sommes en plein bizutage violemment sexualisé et sexiste. Arielle veut se fondre dans le moule, et souhaite avant tout acquérir une expérience qui, pense-t-elle, sera déterminante : elle veut perdre sa virginité. Amoureuse du Don Juan de l’école, elle découvre que les relations sexuelles peuvent être douloureuses et éloigner au lieu de rapprocher. Pourtant, elle s’accroche, prête à tout accepter pour être avec son cher Eric. C’est « la poupée qui fait oui » : elle ne veut pas mais elle accepte, elle subit sans réagir.
En parallèle, nous voyons Arielle par le regard d’autres personnages, et en particulier celui de sa mère. Elle s’inquiète pour sa fille, nous comprenons qu’elle aussi dans sa jeunesse a vécu une relation douloureuse. Se peut-il qu’une génération plus tard, sa fille soit elle aussi sous emprise, bafouée dans son corps et sa dignité ? Vient un moment où Arielle, dans une autre relation plus bienveillante, comprend que l’amour et la sexualité peuvent être autres ; mais c’est bien plus tard qu’elle pourra désigner comme viols des actes imposés par Eric.
Nourri d’une histoire vraie, ce roman à l’écriture directe aborde avec brio la question du consentement.