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Avis de lecteurs

Marx et la poupée (Maryam Madjidi)

note: 4Lettre franco-iranienne Jérôme - 6 mars 2024

Très beau texte de Maryam Madjidi qui raconte sa déterritorialisation relative, corporelle et mentale, jalonnée de doutes, de l'Iran vers la France. Ses réflexions sur l'école républicaine française et les [...]

Le boiseleur n° 1
Les mains d'Illian (Hubert)

note: 5Les oiseaux en bois Sylvie - 17 février 2024

Illian est un sculpteur sur bois très talentueux. Il travaille, sans relâche, pour M. Koppel, à fabriquer des cages en bois que ce dernier vend aux habitants de Solidor, la [...]

Connemara (Nicolas Mathieu)

note: 5Comédie humaine ultra moderne Jérôme - 6 mars 2024

Superbe fresque sentimentale rurale qui conjugue intimité des relations conjugales (mais pas que) et sociologie critique et subtile de la start-up nation, de la fracture centre/périphérie et du monde des [...]

Carnet de prison (Galien)

note: 4«Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts» Isaac Newton Jérôme - 29 janvier 2024

"Meilleur texte" [...] selon le préfacier et écrivain communiste Alain Badiou sur la prison, qui y est "admirablement croquée" par l'auteur de bandes dessinées et dessinateur de presse (Le Sans-culotte [...]

Et vous passerez comme des vents fous (Clara Arnaud)

note: 5L'Ourse Sylvie - 14 février 2024

Dans les Pyrénées, à l'aube du XXème siècle, Jules capture une oursonne pour la dresser et devient montreur d'ours.
Aujourd'hui, dans ces mêmes montagnes, une ourse attise les peurs ancestrales. Gaspard [...]

Le printemps de Sakura (Marie Jaffredo)

note: 5"Puis chaque année, le printemps revient" Sylvie - 26 mars 2024

Sakura vit à Tokyo avec son père. Sa mère est morte dans un accident, Sakura avait 5 ans. Cela fait trois ans et Sakura est une petite fille triste. Son [...]

Critique

 

Ces héroïnes qui peuplent mes nuits (Mia Kankimäki)

note: 5Des femmes incroyables JM - 5 juillet 2023

Mia Kankimaki est une autrice finlandaise, grande admiratrice de Karen Blixen, elle aimerait se lancer sur ses traces en Afrique. Comme elle est un peu effrayée à l’idée de voyager seule, elle va être reçu chez un couple de vagues connaissances en Tanzanie. De là, accompagnée d’un guide, elle voyagera au Kenya. Ses observations et ses constatations sur la vie de Karen Blixen ne sont pas d’une bienveillance aveugle. Le colonialisme, la chasse des animaux sauvages, l’asservissement des habitants sont autant de choses qu’elle déplore et qu’elle évoque dans les lettres fictives qu’elle écrit à Karen Blixen.
De retour en Finlande, elle ne pense qu’à repartir et entame des recherches sur les grandes exploratrices et voyageuse du XIXe siècle. Isabella Bird, Mary Kinsley, Ida Pfeiffer ont commencé à voyager vers 40 ans pour soigner un état mélancolique ou des douleurs physiques. Issues d’une petite bourgeoisie étriquée ces femmes n’était pas des aventurières, elles voyageaient en robes longues et corsetés, elles n’avaient ni ambition ni prétention féministe.
Je ne connaissais pas vraiment ces femmes et les propos rapportés par Mia Kankimaki m’ont captivée. J’ai été surprise par leur courage ombré d’innocence, leur détermination sans ambition. Pour toutes les voyages autour du monde étaient devenus une raison de vivre. À découvrir