C'est un monde sombre dépeint ici, où les entreprises ont pris l'ascendant sur toute notion de service public, faisant des habitants des cilariés, croisement entre citoyens et salariés. En prime, [...]
Vous connaissez Calamity Jane évidemment mais Martha Jane ? Je veux dire par là ses toutes jeunes années ? Une mère décédée, un père absent... c’est à Jane que revient [...]
Superbe fresque sentimentale rurale qui conjugue intimité des relations conjugales (mais pas que) et sociologie critique et subtile de la start-up nation, de la fracture centre/périphérie et du monde des [...]
Héritière de Keith Jarrett, Terry Riley, klaus Shulze et admiratrice d'Agnès Obel une prodigieuse pianiste
Une ferme. D'un côté, les jeunes, de l'autre, les anciens. Au milieu, les bêtes.
La vie à trimer, à s'occuper des vaches, des champs.
La vie qui passe, trépasse...
Le roman de Marion [...]
Nous n'avons pas fini d'écrire et de lire sur la Première Guerre mondiale. Ce livre aborde des thèmes peu développés dans les romans : la grippe espagnole, les asiles, la question du souvenir, l’après-guerre pour les veuves.
L’auteur alterne des chapitres se déroulant à deux époques différentes, nous permettant de découvrir l'histoire tragique et les secrets d'une famille déchirée par la Grande Guerre.
En 1936, Emile, vingt ans, part effectuer son service militaire avec dans son bagage le livret de famille.
Dans ce livret, il est écrit « Emile né de Baptistin L. » sauf que son père s’appelle Auguste. « Le voilà fils d’un mystère. »
L’écriture du journaliste Adrien Borne est sèche et âpre, à l’image de ses personnages et de leur vie dans cet univers de l’élevage des vers à soie.
J’ai beaucoup apprécié la construction de ce roman et la métaphore du cocon à dévider et du fil à tirer pour mettre à jour le secret de famille.
Un premier roman poignant, qui pourrait se résumer ainsi : malgré tout, la vie s'accommode et s'obstine !
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