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Avis de lecteurs

Connemara (Nicolas Mathieu)

note: 5Comédie humaine ultra moderne Jérôme - 6 mars 2024

Superbe fresque sentimentale rurale qui conjugue intimité des relations conjugales (mais pas que) et sociologie critique et subtile de la start-up nation, de la fracture centre/périphérie et du monde des [...]

Le boiseleur n° 2
Le boiseleur n° 2
L' esprit d'atelier (Hubert)

note: 5La guerre de l'Art Sylvie - 2 mars 2024

Depuis qu'il est parti de Solidor, Illian ne sculpte plus. Mais, sa renommée suscite l'intérêt de Tullio Hamzari, grand sculpteur de la prestigieuse cité de Bélizonde.
Ce dernier réussit à convaincre [...]

Les chevaux du vent n° 1-2 (Jean-Claude Fournier)

note: 5L'Octuple Sentier * Sylvie - 29 mars 2024

Une famille, une fratrie de trois frères dont le cadet est sourd. Ce dernier partira pour devenir moine bouddhiste.
Le quotidien... Le père ne peut se résoudre à cet abandon et [...]

Le boiseleur n° 1
Les mains d'Illian (Hubert)

note: 5Les oiseaux en bois Sylvie - 17 février 2024

Illian est un sculpteur sur bois très talentueux. Il travaille, sans relâche, pour M. Koppel, à fabriquer des cages en bois que ce dernier vend aux habitants de Solidor, la [...]

Au coeur des solitudes (Lomig)

note: 5Hymne à la nature Sylvie - 2 mars 2024

"Et dans la forêt, je pars, pour perdre mon esprit et retrouver mon âme". Cette citation est de John Muir (21 avril 1838 / 24 décembre 1914). Lomig retrace la [...]

Le printemps de Sakura (Marie Jaffredo)

note: 5"Puis chaque année, le printemps revient" Sylvie - 26 mars 2024

Sakura vit à Tokyo avec son père. Sa mère est morte dans un accident, Sakura avait 5 ans. Cela fait trois ans et Sakura est une petite fille triste. Son [...]

Critique

 

La condition pavillonnaire (Sophie Divry)

note: 5Madame Bovary en Savoie - 9 juin 2017

Fin des années 50, M.-A. grandit dans une petite ville de province. Sans vocation particulière, elle fait sérieusement ses études à Lyon, se marie, travaille, a des enfants, une maison, des amis… Une vie ordinaire, prévisible et sans problème particulier qui devient ennuyeuse pour M.-A., frappée du syndrome de Mme Bovary. Les affres de l’adultère ne sont pas loin… M.-A. va-t-elle tout changer dans sa vie, ou s’accommodera-t-elle de ses frustrations ?
Le thème du livre peut sembler banal, mais son écriture ne l’est pas. Sophie Divry a relevé le défi d’écrire à la deuxième personne du singulier (clin d'oeil à Michel Butor ?), et cela fonctionne ! Le lecteur s’implique, du côté de l’écrivain ou du personnage, dans cette vie quotidienne qui laisse un goût un peu amer. Il faut aimer le roman réaliste, presque cynique : dans ce genre-là, c'est excellent.