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Avis de lecteurs

Ralph Azham n° 1
Est-ce qu'on ment aux gens qu'on aime ? (Lewis Trondheim)

note: 4Vaut le détour Maxence - 26 février 2024

Léger, drôle et touchant.
La suite des aventures donne envie !

L'université des chèvres (Christian Lax)

note: 5"L'éducation élève l'esprit" Sylvie - 2 mars 2024

Du XIXè siècle à nos jours, nous suivons les parcours de Fortuné et Sanjar, qui des Alpes du Sud en France aux paysages rudes de l'Afghanistan, vont de villages en [...]

Marx et la poupée (Maryam Madjidi)

note: 4Lettre franco-iranienne Jérôme - 6 mars 2024

Très beau texte de Maryam Madjidi qui raconte sa déterritorialisation relative, corporelle et mentale, jalonnée de doutes, de l'Iran vers la France. Ses réflexions sur l'école républicaine française et les [...]

Les chevaux du vent n° 1-2 (Jean-Claude Fournier)

note: 5L'Octuple Sentier * Sylvie - 29 mars 2024

Une famille, une fratrie de trois frères dont le cadet est sourd. Ce dernier partira pour devenir moine bouddhiste.
Le quotidien... Le père ne peut se résoudre à cet abandon et [...]

Différence invisible (Julie Dachez)

note: 5La fille aux baskets rouges Sylvie - 13 mars 2024

Marguerite est une jeune femme comme les autres : elle travaille, vit en couple.
Mais parfois, les apparences sont trompeuses. Le quotidien est un calvaire pour Marguerite qui doit faire d'énormes [...]

Carnet de prison (Galien)

note: 4«Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts» Isaac Newton Jérôme - 29 janvier 2024

"Meilleur texte" [...] selon le préfacier et écrivain communiste Alain Badiou sur la prison, qui y est "admirablement croquée" par l'auteur de bandes dessinées et dessinateur de presse (Le Sans-culotte [...]

Critique

 

Certaines n'avaient jamais vu la mer (Julie Otsuka)

note: 4Un roman bouleversant et envoutant Victoria, MMC - 13 mars 2015

Julie Otsuka dresse le portrait de femmes japonaises parties trouver le bonheur aux Etats-Unis. Depuis le bateau dans lequel elles embarquent, jusqu'à la génération suivante, leur chant nous aide à comprendre ce par quoi elles sont passées. En huit brefs chapitres, l’auteure fait entendre la parole de milliers de femmes exilées. Il n'y a pas d'héroïne dans ce roman terrible et poignant, uniquement des voix anonymes qui partagent leurs destins misérables. Aucune n'est nommée, mais chacune est citée. Elles sont un lot, un groupe, un tout.
Sans le talent de Julie Otsuka et sa délicatesse, le récit aurait pu rapidement sombrer dans le pathétique. Ce n'est pourtant jamais le cas, et l'émotion tient le lecteur tout au long du roman. Un "petit" livre qui laisse une grande impression.