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Avis de lecteurs

Marx et la poupée (Maryam Madjidi)

note: 4Lettre franco-iranienne Jérôme - 6 mars 2024

Très beau texte de Maryam Madjidi qui raconte sa déterritorialisation relative, corporelle et mentale, jalonnée de doutes, de l'Iran vers la France. Ses réflexions sur l'école républicaine française et les [...]

La vie clandestine (Monica Sabolo)

note: 3Dans la plaie Jérôme - 26 septembre 2023

Dans ce roman que l'on pourrait qualifier d'initiatique, deux enquêtes s'entremêlent et s'auto-alimentent : une autour des membres les plus connus d'Action directe, autour de la libraire anarchiste Hellyette Bess [...]

La guerre des pauvres (Eric Vuillard)

note: 5Superbe hommage aux théologiens moyenâgeux de la révolution Jérôme - 27 février 2023

Le prix Goncourt 2017 Eric Vuillard fait la part belle dans "La Guerre des pauvres" à Thomas Müntzer surnommé plus tard "théologien de la révolution". C'est un récit littéraire érudit [...]

Hello (Hania Rani)

note: 4Hello Patrick - 16 novembre 2023

Héritière de Keith Jarrett, Terry Riley, klaus Shulze et admiratrice d'Agnès Obel une prodigieuse pianiste

Du même bois (Marion Fayolle)

note: 5Comme des bêtes Sylvie - 28 mars 2024

Une ferme. D'un côté, les jeunes, de l'autre, les anciens. Au milieu, les bêtes.
La vie à trimer, à s'occuper des vaches, des champs.
La vie qui passe, trépasse...
Le roman de Marion [...]

On Giacometti (Hania Rani)

note: 1On Giacometti Patrick - 16 novembre 2023

Héritière de Keith Jarrett, Terry Riley, klaus Shulze et admiratrice d'Agnès Obel une prodigieuse pianiste

Critique

 

Oeuvre non trouvée

note: 5Nord profond - 12 janvier 2019

De la guerre 14-18, c’est souvent la vie sur le front, ou à l’arrière mais dans des zones non occupées, qui est évoquée dans les romans. Celui-ci, publié pour la première fois en 1935, se distingue en campant la vie éprouvante des populations civiles dans le Nord bombardé et occupé, à Roubaix plus particulièrement. De ces années de souffrance et d’effroyable misère généralisée, les différents milieux sociaux sont très bien décrits, avec des courages et des lâchetés dans toutes les strates de cette population coupée de la France non occupée. Petits et grands trafics, détournement sans scrupule de l’aide alimentaire, violences, dénonciations, tromperies, règlements de comptes impitoyables… contrebalancés par des solidarités nouvelles. Il y a du Zola dans cette fresque romanesque qui mérite vraiment d’être redécouverte pour cette immersion dans une autre réalité de 14-18, mais également pour sa qualité d’écriture et sa belle galerie de personnages.