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Avis de lecteurs

L'université des chèvres (Christian Lax)

note: 5"L'éducation élève l'esprit" Sylvie - 2 mars 2024

Du XIXè siècle à nos jours, nous suivons les parcours de Fortuné et Sanjar, qui des Alpes du Sud en France aux paysages rudes de l'Afghanistan, vont de villages en [...]

Ralph Azham n° 1
Est-ce qu'on ment aux gens qu'on aime ? (Lewis Trondheim)

note: 4Vaut le détour Maxence - 26 février 2024

Léger, drôle et touchant.
La suite des aventures donne envie !

Connemara (Nicolas Mathieu)

note: 5Comédie humaine ultra moderne Jérôme - 6 mars 2024

Superbe fresque sentimentale rurale qui conjugue intimité des relations conjugales (mais pas que) et sociologie critique et subtile de la start-up nation, de la fracture centre/périphérie et du monde des [...]

The housing monster (prole.info)

note: 5the housing monster Boris - 30 mars 2024

le titre pourrait se traduire par: "quand le bâtiment va tout va". Ou comment asservir le peuple avec le crédit.
PS: c'est un livre "en français" malgré son titre

Marx et la poupée (Maryam Madjidi)

note: 4Lettre franco-iranienne Jérôme - 6 mars 2024

Très beau texte de Maryam Madjidi qui raconte sa déterritorialisation relative, corporelle et mentale, jalonnée de doutes, de l'Iran vers la France. Ses réflexions sur l'école républicaine française et les [...]

Le boiseleur n° 1
Les mains d'Illian (Hubert)

note: 5Les oiseaux en bois Sylvie - 17 février 2024

Illian est un sculpteur sur bois très talentueux. Il travaille, sans relâche, pour M. Koppel, à fabriquer des cages en bois que ce dernier vend aux habitants de Solidor, la [...]

Critique

 

La Dernière fois que nous avons été des enfants (Fabio Bartolomei)

note: 5La détermination et le courage à hauteur d'enfant Marie, MMC - 4 juillet 2023

Italo, Cosimo, Vanda et Riccardo sont 4 enfants italiens qui ont l’habitude de se retrouver dans la cour de l’immeuble où habite Cosimo pour jouer ensemble. Bien sûr, le conflit mondial et la présence des allemands bouleversent leur vie : un papa prisonnier, un autre bien placé dans le parti, un frère héros de guerre, des soupes parfois très claires.
Mais malgré tout cela l’amitié et les jeux perdurent.
C’est pourquoi le jour où Ricardo ne vient pas, l’inquiétude est immédiate, puis les jours passent et nos petits héros de la cour prennent la décision d’aller à son secours. Ils sont certains que Ricardo et sa famille ont été mis dans un train, alors ils suivront la ligne jusqu’à ce fameux camp dont Italo a entendu son papa parler avec un officier allemand.

Au fil des kilomètres, ils vont connaître la faim, le froid mais surtout à mesure qu’ils s’éloigneront de leur maison, ils s’éloigneront de leur enfance. Un peu dans l’esprit du film de Bellini "La vie est belle", l’horreur de la guerre, les camps de concentration, l’extermination des juifs sont dévoilés à hauteur d’enfant, sans que cela ne les rendent plus acceptables ou supportables. Au contraire, ouvrir les yeux en même temps qu’eux rappelle à quel point l’horreur n’a épargné personne. Mais ils restent des enfants qui rient, jouent, se chamaillent et rêvent aussi.
Un joli roman qui nous rappelle que les enfants sont souvent porteurs d’espoir et d’avenir.