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Avis de lecteurs

The housing monster (prole.info)

note: 5the housing monster Boris - 30 mars 2024

le titre pourrait se traduire par: "quand le bâtiment va tout va". Ou comment asservir le peuple avec le crédit.
PS: c'est un livre "en français" malgré son titre

Du même bois (Marion Fayolle)

note: 5Comme des bêtes Sylvie - 28 mars 2024

Une ferme. D'un côté, les jeunes, de l'autre, les anciens. Au milieu, les bêtes.
La vie à trimer, à s'occuper des vaches, des champs.
La vie qui passe, trépasse...
Le roman de Marion [...]

Et vous passerez comme des vents fous (Clara Arnaud)

note: 5L'Ourse Sylvie - 14 février 2024

Dans les Pyrénées, à l'aube du XXème siècle, Jules capture une oursonne pour la dresser et devient montreur d'ours.
Aujourd'hui, dans ces mêmes montagnes, une ourse attise les peurs ancestrales. Gaspard [...]

Au coeur des solitudes (Lomig)

note: 5Hymne à la nature Sylvie - 2 mars 2024

"Et dans la forêt, je pars, pour perdre mon esprit et retrouver mon âme". Cette citation est de John Muir (21 avril 1838 / 24 décembre 1914). Lomig retrace la [...]

Les chevaux du vent n° 1-2 (Jean-Claude Fournier)

note: 5L'Octuple Sentier * Sylvie - 29 mars 2024

Une famille, une fratrie de trois frères dont le cadet est sourd. Ce dernier partira pour devenir moine bouddhiste.
Le quotidien... Le père ne peut se résoudre à cet abandon et [...]

L'université des chèvres (Christian Lax)

note: 5"L'éducation élève l'esprit" Sylvie - 2 mars 2024

Du XIXè siècle à nos jours, nous suivons les parcours de Fortuné et Sanjar, qui des Alpes du Sud en France aux paysages rudes de l'Afghanistan, vont de villages en [...]

Critique

 

Malgré toute ma rage (Jérémy Fel)

note: 5Un gros coup de coeur ! Lou, MMC - 17 novembre 2023

4 adolescentes partent en Afrique du Sud pour la première fois sans leurs parents pour des vacances de rêves, qui vont vites être écourtées lorsque l’une d’elle est enlevée et assassinée de manière sordide. Tandis que l’enquête commence au Cap, on suit tour à tour les proches de la jeune fille, leurs réactions et leurs pensées, le tout dans le milieu de l’édition parisienne. Plus on en apprend, plus l’ambiance devient malsaine et pesante…

J’avais gardé un très bon souvenir de Nous sommes les chasseurs, publié en 2021; je me suis donc lancée dans le nouveau roman de Jérémy Fel avec une quasi certitude de ne pas me tromper et je n’ai pas été déçue ! Avec plus de 500 pages je pensais en avoir pour un bon moment, mais l’écriture est tellement fluide et l’histoire captivante qu’en trois jours il était déjà fini : et quelle claque !

Les premières lignes nous mettent déjà dans l’ambiance, on sait qu’on va plonger dans la violence et la noirceur de l’âme humaine au fil des pages. La force de Jérémy Fel est de nous transposer dans l’esprit des différents personnages, parfois tordu au point de sérieusement nous perturber. Difficile de rester de marbre quand le personnage dont on partage les pensées est un ignoble pervers manipulateur ! Heureusement, on suit aussi des personnages auxquels on s’attache et qui nous permettent de faire une pause dans la sensation de malaise qui nous accompagne pendant presque tout le roman.

Les révélations s’enchaînent et nous entraînent dans les secrets de famille sordides, tandis qu’on explore les histoires des uns et des autres avec avidité. J’ai apprécié les références littéraires et cinématographiques disséminées au fil des pages et cet âpre aperçu du monde éditorial.

Jérémy Fel joue avec nos émotions avec talent et nous tient en haleine tout du long. Un gros coup de cœur pour ma part !