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Avis de lecteurs

Le boiseleur n° 1
Les mains d'Illian (Hubert)

note: 5Les oiseaux en bois Sylvie - 17 février 2024

Illian est un sculpteur sur bois très talentueux. Il travaille, sans relâche, pour M. Koppel, à fabriquer des cages en bois que ce dernier vend aux habitants de Solidor, la [...]

Je suis leur silence (Jordi Lafebre)

note: 5Les voix d'Eva Sylvie - 8 février 2024

Eva est psychiatre. Fantaisiste, délurée, débordante de vitalité, c'est une jeune femme décalée et attachante.
Elle est contactée par une ancienne patiente pour venir l'assister suite au décès d'un oncle.
Eva [...]

Différence invisible (Julie Dachez)

note: 5La fille aux baskets rouges Sylvie - 13 mars 2024

Marguerite est une jeune femme comme les autres : elle travaille, vit en couple.
Mais parfois, les apparences sont trompeuses. Le quotidien est un calvaire pour Marguerite qui doit faire d'énormes [...]

Les chevaux du vent n° 1-2 (Jean-Claude Fournier)

note: 5L'Octuple Sentier * Sylvie - 29 mars 2024

Une famille, une fratrie de trois frères dont le cadet est sourd. Ce dernier partira pour devenir moine bouddhiste.
Le quotidien... Le père ne peut se résoudre à cet abandon et [...]

Carnet de prison (Galien)

note: 4«Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts» Isaac Newton Jérôme - 29 janvier 2024

"Meilleur texte" [...] selon le préfacier et écrivain communiste Alain Badiou sur la prison, qui y est "admirablement croquée" par l'auteur de bandes dessinées et dessinateur de presse (Le Sans-culotte [...]

L'université des chèvres (Christian Lax)

note: 5"L'éducation élève l'esprit" Sylvie - 2 mars 2024

Du XIXè siècle à nos jours, nous suivons les parcours de Fortuné et Sanjar, qui des Alpes du Sud en France aux paysages rudes de l'Afghanistan, vont de villages en [...]

Critique

 

No home (Yaa Gyasi)

note: 4Le chemin de la mémoire Anne-Sophie, MMC - 10 décembre 2021

Une saga familiale qui débute au 17ème siècle et raconte le destin de deux demi-sœurs. Effia grandit dans un village participant à l’esclavage, elle épouse un blanc et connait une vie aisée. Sa demi-sœur Esi est réduite en esclavage et conduite aux Etats Unis.
Le roman suit alternativement les descendants de chaque lignée : des histoires difficiles aussi bien pour les descendants d’Esi aux Etats unis (esclavage, travail forcé dans les mines de charbon, toxicomanie) que pour la lignée restée au Ghana (sentiment de culpabilité, pauvreté, abandon, folie…).
Par ces bribes d’histoires, ces personnages fiers et courageux, dévoilés, mais abandonnés aussitôt au chapitre suivant, Yaa Gyasi parvient à traduire une impression d’impuissance, le poids du destin qui entrave ses personnages. On devine dans ce roman l’importance pour l’autrice de s’interroger sur ces origines.